mercredi 28 octobre 2020

Notion de responsabilité

Certaines inventions plombent l'humanité parce qu'elles nuisent à la science et la retardent. La seule invention de la responsabilité bloque la progression de la science. Et en bloquant la science, elle bloque la société qui n'avance pas dans la bonne direction ou fait du surplace. D'autres inventions sont directement associées à cette responsabilité, celles de non-déterminisme et celle de libre arbitre. Les scientifiques font de l'autocensure sur ces notions. La société en pâtit.
La censure comme l'autocensure sont de la dictature donc de l'esclavagisme, puisque l'autocensure conduit à interdire aux autres un savoir jugé dangereux ou inapproprié pour certaines personnes. Qui a le droit de juger qu'un savoir qu'il possède est inapproprié pour autrui ? La société ne peut profiter de leurs avancées qu'indirectement et par la périphérie.
Quand un scientifique démontre le déterminisme de l'univers, la pression populaire est telle que les politiciens, qui pourraient être convaincus et devraient l'être, ne peuvent utiliser cette vérité fondamentale. Il en va de même pour la responsabilité et le libre arbitre. Les politiciens préfèrent le statuquo de l'emprisonnement ou l'exécution des personnes culpabilisées à la solution éducative.
Pourtant il suffit de dire que le doute profite à l'accusé. Doute sur la réalité du déterminisme, de la responsabilité, et du libre arbitre puisque jamais aucune démonstration officielle n'a été reconnue. Or pour un avocat il suffit qu'il utilise ce doute sur l'existence de la responsabilité, du libre arbitre et du déterminisme pour innocenter son client. Qu'est-ce que ça lui en coute de ne pas utiliser ce doute ? Pourquoi fait-il de l'autocensure ? La loi ou la pression judiciaire rend-elle muette une personne que l'on surnomme un « bavard » ? 
Le chien, le chat, le crocodile, l'éléphant, et même le dauphin, ne sont pas responsables, ne sont pas censés avoir un libre arbitre. Ils sont pourtant aussi libres que leurs potentiels physiques et la Nature les autorisent. Ils agissent conformément à la Nature et leur nature. 
Quand un bébé casse une assiette, les parents ne lui collent pas l'étiquette « responsable » sur le front ; ils tentent de lui apprendre les bons gestes et le contrôle de soi progressivement. Alors si l'enfant n'est pas immédiatement responsable dès sa naissance, quand donc gagne-t-il cette responsabilité, si c'est un gain ? Comment celle-ci lui est-elle attribuée par ses parents et la société, et comment ça marche ? 
Comment la science fait-elle une démonstration rigoureuse, précise, logique, mathématique, algorithmique, de l'acquisition de la responsabilité ? Comment les réseaux neuronaux s'agencent-ils pour fabriquer de la responsabilité et du libre arbitre alors qu'il n'y en avait pas au départ ? S'il n'y en avait pas au départ et qu'il existe un moyen d'installer cette responsabilité dans la tête d'un enfant, comment les humains s'y prennent-ils ? Est-ce que la responsabilité s'apprend comme la table de multiplication ? S'apprend-elle comme le langage ? Y a-t-il des règles d'acquisition ? Est-ce que c'est aussi simple ? Personnellement je n'ai jamais désiré apprendre la table de multiplication, mais on me l'a imposé. Dois-je apprendre la responsabilité et le libre arbitre de la même façon ? Contraint et forcé ? Suis-je responsable de ce que l'on me contraint de faire ? 
Pourquoi me contraindre à exister dans votre monde sordide, de règles sordides ? Vos lois ne disent-elles pas que ce qui est contraint n'est pas punissable ? La vie étant contrainte, tout ce qui s'ensuit n'est pas punissable. D'ailleurs, pourquoi fabriquer une existence qui n'a d'autre utilité que satisfaire l'impulsivité procréative ? (voir l'article « Pérenniser l'espèce humaine »)
Êtes-vous certains, vous les adultes sociaux, de savoir comment installer quelque chose que vous ne savez pas décrire dans la tête d'un enfant ? Est-ce faisable ? Peut-on acquérir responsabilité et libre arbitre ? Pourquoi devrais-je acquérir ces « fonctions » mentales, ces potentiels pour faire plaisir à la société et me faire punir quand je n'agis pas selon les règles sociales, alors que je n'ai signé aucun engagement social ? J'ai été contraint d'exister. Je suis donc innocent d'exister. Et vous voulez me coller sur le dos vos erreurs et vos fautes de croyants ?
Il est criminel d'enfermer des personnes qui n'ont pas demandé à exister et que vous accusez d'être responsables de méfaits, alors qu'elles ne sont pas responsables, tout simplement sans responsabilité aucune puisque l'univers est aresponsable d'exister ainsi que tout ce qu'il induit (donc la vie et nous-mêmes). C'est un crime de les enfermer. Elles sont innocentes d'exister et de tous leurs actes. La peine de mort est un acte social criminel. La peine de privation de liberté est également un acte criminel de la société, un acte de torture. L'abolition de la peine de mort doit être suivie de l'abolition de la punition, car c'est le principe de la peine qui est non seulement stupide, mais absurde. S'il est interdit de gifler son propre enfant, on comprend pourquoi puisque cela conduit l'enfant à en faire autant par mimétisme (et qui gifle un œuf gifle un bœuf), il doit être interdit de punir son propre associé (qui n'a signé aucun contrat social), car il en fera autant.
Vous n'avez aucune responsabilité. Savoir que vous n'êtes responsable de rien modifiera rétroactivement votre comportement et le comportement social. C'est ainsi que nous apprenons et que nous évitons les erreurs. Quand l'erreur est grossière, elle peut être calamiteuse. Cette erreur que nous commettons socialement sur la responsabilité et le libre arbitre est énorme. L'éducation individuelle est absolument mauvaise. Le comportement résultant de la société, des sociétés humaines en sont la démonstration. Notre histoire en est la preuve. Notre surpopulation en est la preuve. Nos pollutions en sont la preuve. La vérité ne dérange rien, elle arrange.
Voir l'article « responsable ou aresponsable » et celui sur la « vérité » (et les autres), les liens vers ces deux articles sont dans la présentation.
Fin – E. Berlherm

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