lundi 21 novembre 2022

L'arborescence


Comme vous le savez, vous avez été mis devant le fait accompli d'exister avec tous vos handicaps; car puisque vous n'êtes pas parfaits, alors vous êtes lésés. Était-ce pour vous une aimable invitation à visiter la planète pour y vivre une aventure joyeuse au milieu de gais lurons ? J'en doute !

Le texte qui suit décrit la manière dont je m'y suis pris pour découvrir l'incompréhensible, mon incroyable épopée dans la grande poubelle commune.

Je suis né, comme presque tout le monde, avec un système de perception quasi en état de marche, et un mécanisme de raisonnement à peaufiner ; et je dirais que la raison sous forme verbale fait l'humain ; ce qui impliquerait qu'il faut apprendre à parler et posséder autant de mots que possible, car les mots cachent des idées. Personne ne nait logicien, je ne suis donc pas né logicien, je suis même un logicien très lent et très tardif. Il a même fallu des décennies avant que je le devienne au fur et à mesure de mes rencontres et découvertes.

Dans cette vidéo vous trouverez un petit développement de cette astuce qui m'a permis de démêler les fils de la pelote très embrouillée qu'étaient mes idées, mais c'est loin d'être fini. J'ai rencontré cette astuce au coin d'un bouquin d'informatique, car elle ne m'avait pas été enseignée à l'école, ou alors je n'y avais pas pris garde. Il s'agit simplement d'une arborescence de questions. Je précise bien que ce sont des « questions », c'est important. La question engendre des questions, et finalement vous n'aurez dans votre schéma que des questions, la possibilité est donc infinie, et comme ce ne sont que des questions il est facile de conclure que vous n'aurez pas la réponse finale. Ce qui déjà implique quelque chose d'important, « la raison humaine n'est pas fiable puisqu’incomplète ».

(J'ai pourtant une intuition sur la réponse finale, qui serait : soit la particule élémentaire soit l'univers; et cela dépendrait de quoi est la fonction de quoi ?)

Bonne chance, ne vous découragez pas !

Aujourd'hui, tout scolaire, tout étudiant a entendu parler de l'arborescence comme système de tri dans lequel la pensée chemine d'une idée mère vers les idées filles qu'elle génère quasi automatiquement. Il existe même des logiciels qui peuvent nous aider à présenter nos idées sous forme d'organigramme. Le papier c'est bien aussi ! Mais les deux me servent. (J'utilise le logiciel « freeplane » ; il est open source, gratuit, agréable et plutôt facile à utiliser, que demande le petit peuple ? Voir le lien dans la présentation. Il y en a d'autres, faites vos courses.)

À l'aide de cette méthode, nous pouvons tout analyser, et réaliser n'importe quelle recherche. Elle est selon moi essentielle pour ne pas se perdre dans le flot d'informations que nous dispense la foultitude de médias. Et le meilleur, c'est que lorsque nous avons établi les premiers niveaux de notre arborescence, les choses s'éclaircissent comme par enchantement. En gardant en tête le point de départ, la mère, ou plutôt l'ancêtre de toutes les questions, l'Eve de cette arborescence, ainsi que le niveau suivant, ses filles directes, il est difficile de s'égarer.

La partie initiale de mon arborescence suit, à vous d'établir la vôtre :




Pour analyser quoi que ce soit, il faut se servir de son cerveau. Et l'engin que nous sommes, de la tête aux pieds, a commencé à « percevoir » dès la naissance et même quelques mois avant quand le système nerveux était à peu près structuré. Percevoir est quelque chose de particulier. Ce n'est pas simplement recevoir un signal, c'est la construction d'un objet mental résultat d'agencement neuronal causé par une foultitude de signaux. Et cet objet mental est une illusion, car il n'y a rien de tel dans la nature. Tout vient de notre « Perception ». Nous percevons. Percevoir signifie que tout se passe dans notre système nerveux, essentiellement notre tête, tête qui n'est pas fiable comme chacun devrait le savoir. La première raison qui fait que notre pensée n'est pas fiable, c'est que justement cette perception ne perçoit qu'une part infime de ce qui nous entoure. Notre cerveau possède des données incomplètes sur le monde par perception directe. Il y a correspondance entre nos perceptions et l'extérieur, et c'est normal puisque nous sommes constitués des mêmes éléments, mais il n'y a pas identité. Il nous faut des machines pour en savoir plus, mais même les machines sont issues de notre tête et donc sont-elles vraiment fiables ?

Comme vous l'avez deviné, le sommet de mon arborescence est la question [PERCEPTION?]. Le niveau suivant, les filles d'Eve, est simple à découvrir, il s'agit de se poser quelques questions. Je m'en pose trois : « qui perçoit ? », « que perçoit-on ? », « quels sont les mécanismes de la perception ? ». On peut s'en poser d'autres, mais l'arborescence a tout intérêt à être aussi simple que possible et comme on va le voir, ces trois « filles » suffiront à lancer tout ce qui nous intéresse, sur l'univers, la nature, la vie, l'humanité, la société, l'individu (homme/animal), etc.

[PERCEPTION?] va donc engendrer les questions, « qui perçoit ? » (ma réponse est ''des Entités ?''), que perçoit-on (ma réponse est ''des Objets ?''), et comment perçoit-on (ma réponse est ''par des Mécanismes ?''). Le point d'interrogation qui accompagne chaque réponse, chaque nœud de mon arborescence, permet de rester dans l'expectative sur ses propres réponses, et de toujours avoir cette remise en question présente devant soi. Le signe « ? » symbolise la normale remise en question que l'on doit faire de temps à autre, de chacune de nos réponses : « Ai-je posé la bonne question ? » Je n'ai donc pas besoin du fameux « doute scientifique », puisque ma remise en question est normale, due à mes capacités mentales imparfaites, et le fait de savoir qu'elles sont imparfaites. Comme vous le voyez, des questions judicieusement posées permettent de balayer sa propre maison mentale sans effort.

La question suivante est sur l'Entité (le « truc » qui perçoit). D'abord, est-ce que le mot entité est bien choisi ? Qu'est-ce qu'une entité ? N'y a-t-il que des entités qui perçoivent ? Comme le terme « entité » recouvre beaucoup d'éléments, une simplification s'impose. Je crée deux embranchements, deux nœuds de l'arborescence : « Moi ? », puisqu’il s'agit de mon travail et que je veux découvrir tout ce que je peux sur moi. Et « Autres ? », qui va concerner tout ce qui peut éventuellement percevoir : « Humains ? », « Animaux ? », et « Divers ? » (je mets « Divers ? » pour ne pas répéter « Autres ? ».). Ce « Divers ? » comprendra les « Machines ? » (peuvent-elles percevoir ?) et les « Imaginaires ? » (Extraterrestres, dieux, esprits, dragons, elfes, etc. que je mets dans le même sac à malice. Les E.T., étant plus probables que les autres, mais restent malgré tout un produit de notre imagination.).

La deuxième fille d'Eve va sans aucun doute être à l'origine de filles très prolifiques. Il s'agit de la question « Objets ? ». Le nœud « Objets ? » engendre deux filles qui sont « Objets Mentaux ? » et « Objets en soi ? » (ou « Objets réels ? » ou encore « Objets extérieurs ? »). (Cette procréation-là est parfaitement éthique, car elle ne fait de mal à personne, comme dans le multivers qui un jour fonctionnera tout seul sans humains pour incarner les personnages virtuels. Quelle chance ils auront !).

La troisième fille est le résultat de la question « Par quels genres de mécanismes perçoit-on ? ». Il s'agit donc de l'interrogation « Mécanismes ? » qui selon moi engendre les nœuds « Structure ? » et « Activités ? ». Car pour qu'il y ait des mécanismes il faut une structure plus ou moins stable, de quelque chose que l'on pourrait globalement appeler matière, résultat des interactions entre particules de l'univers et des activités de cette matière structurée, ou des activités liées à cette matière. Les cellules sont une structure complexe de la matière, et les réseaux neuronaux une structure supérieure. Les signaux sont captés par des éléments de cellule, mais il n'y a pas de perception sans cellules nerveuses et sans activités entre cellules. On peut en déduire que la mémoire est le résultat d'une structuration des cellules nerveuses qui va permettre d'obtenir une activité musculaire précise quelque part dans le corps humain, et donc de pouvoir la répéter avec fiabilité quand la structure s'est stabilisée par renforcement. Il ne vous reste plus qu'à travailler sur les questions d'activités et de structure matérielle... en demandant aux physiciens où ils en sont sur la matière, à moins de faire vos propres hypothèses !

Pour progresser, il faut prendre des notes quasi quotidiennement (sur dictaphone, téléphone, papier, ou ordinateur), et ensuite quand vous avez le temps vous les dispatchez dans des fichiers et dossiers habilement nommés selon les nœuds qui vous intéressent. Ensuite, synthèse, hypothèse, remise en cause, retour en arrière, vérification, nouvelles notes, et hypothèses nouvelles, etc. L'imagination germe par le questionnement. Et comme l'analyse est méthodique, on peut dire de façon presque antinomique, en tout cas surprenante, que l'imaginaire nait de l'organisation. Et bien entendu, il faut développer l'arborescence...

Je vous recommande d'avoir toujours en tête le départ de l'arborescence. Quelle que soit la recherche que vous entamez, elle devrait toujours débuter par l'interrogation « Perception ? », car c'est toujours dans notre cerveau que ça se passe, et ce que l'on produit en est le résultat, qu'il soit matériel ou intellectuel. Ce que l'on a produit reste un objet mental idéalisé par notre perception.

Vivre dans notre mode actuel en étant épicurien c'est-à-dire en pratiquant le « carpe diem » demande que l'on soit également « lucide », ce qui signifie avoir les connaissances nécessaires et s'en servir à bon escient...

Dans un commentaire sur une de mes vidéos, une personne a utilisé le terme « lapalissades », pour qualifier les éléments d'un de mes textes sans préciser lesquels. (Une lapalissade étant, d'après le dictionnaire de l'Académie, une « Affirmation ou réflexion ingénue exprimant un fait évident... »). D'après la totalité de son commentaire, j'ai compris qu'elle ne le disait pas pour dénigrer les idées que j'avance, mais pour les vérités simples que ce texte contenait. C'est exactement ce que j'ai réalisé. J'ai pris des vérités simples (quasi ingénue) et je les ai connectées, j'ai tenté de débrouiller la pelote. Tout le monde peut en faire autant, mais tout le monde n'a pas le temps, et tout le monde n'a pas envie de le faire. J'ai pris ce temps.

Rien n'est compliqué dans l'univers. L'univers ne fait rien de compliqué. Il ne fait qu'assembler des éléments simples. Et nous sommes « de » l'univers. Il y a énormément d'éléments simples ce qui fait la complexité apparente. C'est pour cette raison qu'il faut chercher les éléments simples pour les remettre en ordre. Car, c'est plutôt, notre cerveau, qui a imaginé du complexe, là où il n'y avait qu'à voir comment les éléments étaient assemblés. Les physiciens font ce genre de chose. Ils désassemblent pour trouver le simple et fonder leurs théories. Mais ils ne sortiront jamais de l'univers pour confirmer leurs hypothèses.

Les croyants sont les serviteurs inconscients du capitalisme humain par la quantité d'humains et donc le capitalisme financier. Un croyant ça vous dit « niet ». Un croyant c'est une machine bloquée aux argumentations contraires à leurs idéologies. Il faut faire sauter le verrou. Je pense, que la clé pour faire sauter le verrou, est la notion « d'innocence d'exister », parce qu'elle devrait être accessible à leur sentimentalité, à l'empathie, à l'humanisme qu'ils professent et il faudrait aussi à l'honnêteté ? Il y a un petit coin de raison dans leur cerveau bloqué, puisqu'ils s'en servent dans la vie quotidienne, et c'est cette cible qu'il faut atteindre. Les croyants, c'est 80 à 90% de l'humanité. La Vie a capitalisé sur les humains, elle a eu tort. Nous sommes tous innocents d'exister, même vous mesdames et messieurs croyants.

Fin – E. Berlherm

samedi 5 novembre 2022

Campesino o El feudalismo va bien

Principio fundamental del racionalismo (por lo tanto, humanista): 
"no ocultar la verdad a uno mismo ni a los demás, esforzándose por no cabrear a estos otros y a usted mismo con esta verdad que, sin embargo, debe ser dicha."

Introducción


¡La política siempre se interpone en el camino de la verdad!

(Recordatorio: Somos, cada uno de nosotros, traídos al mundo sin nuestro consentimiento. Se nos presenta el hecho consumado de la existencia. Somos por lo tanto inocentes de existir y por lo tanto y sobre todo inocentes de nuestras acciones, siempre. Si molestas, tanto mejor, es que no lo habías pensado antes, y ya era hora de que te lo señaláramos: te has visto obligado a existir, con todas las implicaciones de este constreñimiento, así que haz un pequeño recorrido por los títulos de este canal para descubrir algunas implicaciones y ponerse al día).

Para existir, primero debe haber sido construido (porque nacer es haber sido hecho enteramente y al azar, lo que nunca es perfecto, esta imperfección debería cuestionar a nuestros padres), y esto se hace porque nuestra madre se nutre a sí misma primero, y nos alimenta para la misma ocasión. Los alimentos son los componentes básicos de nuestro cuerpo y nuestro combustible. La comida hoy la hacen campesinos que son solo campesinos, especialistas en campesinado. Francia, que es un país agrícola, puede alimentar en gran medida a todos sus asociados (los ciudadanos de la empresa) sin problema.......... sin más problema que la mierda de esta sociedad capitalista animal esclava que exprime el a los campesinos les gustan los limones (y a la gran mayoría de nosotros también, ¡probablemente por eso la humanidad está agrio!).

Alimentar a todos sus asociados (asociados obligados) es un deber de la sociedad, por lo tanto del Estado, de lo contrario es absurdo e hipócrita afirmar que somos una sociedad en la Constitución (30 veces la palabra sociedad, o social o societal, y 60 veces la palabra Nación). Te señalo por si no te has dado cuenta que tus padres y por ende la sociedad han planeado con tu cuerpo todo lo que necesita para nutrirse, es decir comenzando por arriba, boca, faringe, esófago, estómago, intestinos y sistema defecatorio, lo que implica que sabían de antemano que tenías que alimentarte. De ahí la siguiente pregunta social (y posiblemente religiosa), "¿Por qué agradecer a aquellos que te construyeron con los instrumentos para masticar, digerir, defecar, y que no te dan (gratis) los ingredientes para mantenerte con vida?" ….. ¡Esto huele a chantaje al sufrimiento en toda regla!

Principio básico de la existencia humana: sin alimento, ni el más mínimo gesto, ni la más mínima palabra, ni un ápice de pensamiento, ya que no hay existencia ni supervivencia. ¿Quién proporciona la comida? Respuesta: el campesino. Sin comida no hay trabajo intelectual ni físico, y por tanto no hay PIB. Podemos concluir que la alimentación se corresponde estrictamente con el PIB (Producto Interior Bruto de una Nación, ¡a no ser que se trate de un Paisano Inferior Brutalizado!).

Los primeros en dar vida son los campesinos o campesinas, antes que nuestros propios padres, porque los padres que no se alimentan no pueden vivir y reproducirse. Y los padres nos dieron a luz para su propio placer, mientras que los campesinos nos permiten perpetuar nuestros cuerpos en una sociedad que constantemente nos chantajea al sufrimiento para obligarnos a trabajar.

Entonces, pregunta: ¿con qué derecho la sociedad se permite vivir a costa de los campesinos que son los dueños de la existencia?

Sistema feudal


Estamos (particularmente en Francia) en un sistema feudal designado hábilmente por el término Democracia. Este término asociado con los derechos humanos ha engañado a su mundo durante siglos. En Francia, uno y otro no se respetan; tampoco el lema francés de "Liberté, Egalité, Fraternité", ¡y todos lo sabemos!

La apropiación de territorios (y en definitiva de todo el planeta) así como la superpoblación local, es decir de cada trozo de territorio ocupado, nos ha llevado a intensificar la producción en todos los ámbitos, incluido el imprescindible: el alimentario. En el pasado, los alimentos se producían de forma natural, bastaba con servirse uno mismo en su entorno directo. La superpoblación local condujo al sedentarismo y al feudalismo por la necesidad de protección frente a otros feudos. Todavía estamos en un sistema feudal, que se ha vuelto aún más excesivo que antes debido al capitalismo.

El principio feudal se basa en el campesinado y el enfrentamiento entre feudos. Los campesinos están protegidos por soldados, contra las otras fortalezas que posiblemente quieran meterse con ellos. Campesinos y soldados son dirigidos por un "amo" del territorio. Un territorio es un remanente de nuestra animalidad. No habría necesidad de defender el territorio, si no hubiera otros territorios alrededor. Por lo tanto, bastaría con unir los territorios. Por lo tanto, es solo un problema de ego entre los líderes de los territorios si hay necesidad de soldados para protección (¿conoce al Sr. Putin, dictador, señor del bastión ruso de 17 millones de km²?). Y finalmente los soldados defienden más al cacique que los campesinos que cuando quieren deshacerse del cacique malo demasiado codicioso no pueden hacerlo, porque los soldados a los que alimentan prefieren al que paga, más que a los que los alimentan.

(El dinero es producido por el pueblo, pero el dinero es distribuido a los soldados por el jefe que recauda los impuestos, impuestos recaudados más precisamente por funcionarios que a su vez son como los soldados a sueldo del jefe; lo que significa que los funcionarios toman el dinero y hacen su propio salario para pagarse a sí mismos por el trabajo que hacen para manejar al pueblo y su dinero. Esto sigue siendo así hoy en día. Los funcionarios, líderes en mente, son vampiros.)

Los campesinos no hacen la guerra, aunque pueda haber peleas entre vecinos. No habría ningún problema de ego si no hubiera múltiples territorios. Sólo habría necesidad de una policía interna. El principio feudal se exacerbó con el ego de los gobernantes de territorios, que se convirtieron en superjefes, reyes, emperadores, faraones (y hoy "Putin" y "Xi Jinping" y "Macron" y "Biden" y "Bolsonaro"). Los antiguos fundaron las superpotencias, Estados Unidos, Rusia, China, India, Europa. El sistema megalómano también se está implantando en Sudamérica y África. En todo el planeta, y pronto en Marte no lo duden.

El feudalismo es una organización del sistema tribal inicial. Los nómadas se asentaron en un territorio. El jefe y los cazadores tomaron el poder y se convirtieron en supervisores y aprovechados de los campesinos sedentarios que se habían convertido en agricultores-ganaderos. Los campesinos tienen el verdadero poder existencial del feudo, pero los gobernantes tienen el poder armado. Los campesinos son esclavos mientras que bastaría con que no trabajaran para eliminar cualquier existencia. Los campesinos (¡como todos nosotros por cierto!) ¿están en una "servidumbre voluntaria" (como dice Etienne de La Boétie) o más bien en una "servidumbre por costumbre nunca cuestionada" (servidumbre mecánica)? → véase Maine de Biran (1798).

Estamos hoy (en 2022) en un sistema feudal ligeramente modificado. Tiene las mismas reglas que el antiguo sistema feudal: campesinos, trabajadores y amos en un territorio que defienden, y que hoy se llama Nación y Patria. Este sistema no puede cambiarse inmediatamente ni a corto o medio plazo por su complejidad, porque la sociedad necesita especialistas para funcionar mejor, o al menos tan bien como las demás Naciones del mundo; especialistas que al ganar dinero deben permanecer en su especialidad para seguir ganando tanto y más. Es inútil darles órdenes, la especialidad y el dinero son suficientes (esto es esclavitud indirecta y ciertamente no es servidumbre voluntaria). Estos especialistas, en cuanto pueden, se compran una casa y un coche, tienen hijos (la mayoría de las veces tienen hijos antes de tener una casa para alojarlos adecuadamente) y se alejan así del sistema capitalista. De esta manera no pueden cambiar de especialidad, porque perderían su rango y su dinero, por lo tanto su casa y su vida familiar (así es el francés medio). Probablemente por eso oímos constantemente decir que la familia es la base de la sociedad, cuando se supone que una sociedad está formada por socios iguales → iguales hasta el final de la vida, si no, no firmarían la asociación.

El ser humano busca la tranquilidad y la seguridad económica especializándose. La sobreespecialización es el autismo. Nuestras naciones son naciones autistas dirigidas por personas autistas.

Estamos en un sistema absurdo que nadie se atreve a cuestionar por miedo a provocar algo peor, y sin embargo hay que hacerlo, hay que mutarlo. No podemos permanecer indefinidamente en un sistema feudal, sea el que sea, en detrimento de una capa de la población e incluso de toda la población que vive según reglas alienantes de especialistas sólo para hacer girar la Nación-Patria como un reloj. . Lo importante es la gente, no las ideas megalómanas de grandeza social-territorial o humana que (estas ideas) nunca sufren; son producidas por individuos estúpidos.

El sistema feudal es una ligera evolución del principio animal de la ley del más fuerte, del que el capitalismo extrae su poder. Es hora de convertirse en seres humanos que analizan el mundo y lo que son, sacan conclusiones y se transforman.

El feudalismo ha jerarquizado a las personas, como si unos merecieran más que otros, y por tanto tuvieran más valores que otros. Sin embargo, todos fuimos forzados a existir y todos debemos ser tratados con justicia, ya que no merecemos los defectos y cualidades de nuestra hechura, ni de nuestra crianza, ni del mundo bestial feudal al que fuimos arrojados descaradamente. Esta jerarquía se utiliza en nuestro sistema social para clasificar a las personas con el fin de seleccionar a los mejores para colocarlos en el puesto que más les convenga; y así la sociedad funciona tan bien como la eficacia de la selección lo permite.

Pero esto no quita el principio inicial de que todos hemos sido forzados a existir sin haber pedido esa existencia ni haber pedido los errores de fabricación que, sin embargo, se nos imputan al tener una vida (y según los caprichos de la existencia) correspondiente a las capacidades forjadas por nuestros padres que tienen la licencia social (implícita) para fabricarnos.

¿Por qué va a vivir mejor el que está bien fabricado y bien educado que el que ha sido mal hecho o/y mal educado, si somos seres humanos y no meros animales?

El feudalismo ha evolucionado ciertamente, pero el principio es el mismo. El campesino produce alimentos para los que le rodean. Los soldados están siempre presentes, se han dividido en dos funciones, la militar para el exterior y la policial para el interior (la frontera se difumina entre ambas ya que hay gendarmes (por tanto soldados) en el territorio ). Los señores propietarios del feudo fueron sustituidos por los dirigentes de la Nación y sobre todo por los propietarios-capitalistas. Pero se ha acumulado un tremendo número de personas que se ocupan de cosas auxiliares menores, que han sido producidas por nuestra evolución y ciertamente útiles según nuestro modo de funcionamiento para la transmisión cultural, pero que desde el punto de vista de la Vida tienen poca utilidad; son los artistas, los deportistas, el grandísimo número de funcionarios, incluidos los dirigentes, y muchos otros.

Una sociedad humana, una verdadera sociedad de asociados, es un sistema donde se comparten las tareas. Una sociedad que lucha contra otra sociedad es una Nación. Una nación, es estúpida.. Una sociedad es una verdadera asociación donde cada uno de los quehaceres se hace como en un hogar familiar y donde esencialmente nos divertimos una vez que los quehaceres están hechos. Pero en nuestras sociedades no es así, hay quienes hacen las tareas y otros que desempeñan papeles. Estos desempeñan papeles similares a los de los magos de antaño, disfrutan dirigiendo a los demás como las sociedades tribales o feudales de antaño. Y los que controlan los impuestos y la caja nacional ya no son reyes, sino que se pagan a sí mismos como señores feudales. Todavía no estamos en una sociedad real, sino en una Nación, es decir, en un bastión capitalista. (Incluso nuestra televisión de servicio público es capitalista y hace propaganda capitalista).

Muchas personas en Francia y en todo el mundo se niegan a realizar tareas sociales en cuanto salen de la escuela. Son artistas, deportistas, funcionarios, dirigentes y otras categorías. Sabemos lo que son los corvées: es todo el campesinado, y la distribución, y la fabricación de las máquinas para trabajar los campos y distribuir los alimentos resultantes de este trabajo alienante, tractores, camiones, coches, trenes, barcos y aviones. Estas son las tareas básicas. La mayoría de las personas que trabajan en ello están haciendo tareas y todo el día sólo haciendo eso, mientras los otros artistas y funcionarios están alrededor y no participan; no hacen nada por la casa, sólo fingen actuando como si estuvieran haciendo tareas, repetitivamente. Distraen a los que hacen las tareas. Es el sistema feudal, hay que pagar a los que no se preocupan o fingen, a los que no quieren preocuparse, porque trabajar en la fábrica o en el campo les horroriza. Es totalmente comprensible, pero luego, que no hagan niños parásitos como ellos, o bien, que participen en la transformación del mundo ayudando a eliminar el trabajo pesado para todos, o a mejorar la distribución de las tareas.

Una sociedad es un conjunto de engranajes necesarios para el funcionamiento del reloj social que es la Nación, el territorio y la sociedad humana, y un montón de engranajes que cuando se mira su utilidad real no son más que engranajes parásitos que sería mejor despedir para que la sociedad funcione lo mejor posible. Pero obviamente los engranajes parásitos no han pedido existir más, y como engranajes, que los demás. Por lo tanto, es necesario encontrarles un lugar e inventar modos de funcionamiento que les parezcan útiles a ellos y a los demás para evitar la discriminación. Así que puede haber parásitos en un reloj social, y hay que cerrar los ojos. Además del propio reloj, ¿para qué puede servir y a quién le da la hora? → ¿A otro reloj social?

Los engranajes fundamentales de la sociedad son los campesinos. Sin ellos nadie existe. Nadie sostiene su propia existencia. Nadie trabaja. Nadie piensa. Nadie dirige. Nadie dirige nada. Incluso hay que alimentarse primero para transportar la comida a los que la necesitan. Lo que significa que un campesino puede vivir sin nosotros, pero nunca nosotros sin ellos.

Si no haces las tareas nacionales que mantienen viva a la población, eres un parásito. Si utilizas la cultura como excusa, eres un parásito. Personalmente, no te necesito para cantar, bailar o hacer deporte, ni siquiera para dirigir mi vida. Sólo sois parásitos.

La noción de especialista nació antes del sistema feudal. El sistema feudal lo fortaleció, porque le permitió tener un control absoluto sobre la gente. Antes del sistema feudal, ya había personas que se especializaban, por ejemplo, en herramientas y armas, cultivadores, campesinos. En la época de los cazadores-recolectores la especialización ya debió comenzar con las habilidades de las personas en función de si eran más bien buenos como cazadores o como recolectores o como fabricantes de herramientas, pero también las mujeres embarazadas, los niños y los ancianos. Se empezó a clasificar a las personas según su capacidad. Un buen fabricante de herramientas es esencial, para las armas de los soldados y las herramientas del campesinado. Hoy es un ingeniero, un técnico.

La hiperespecialización impide a las personas gestionar su vida según sus verdaderos gustos. Si te gusta esa especialidad, pero no eres bueno, mal que te pese, tendrás que conformarte con lo que te ofrecemos, las sobras. Puedes ser un humano igual a los demás, pero en realidad no lo eres. Si no sirves para nada, cuando no tienes nada que hacer, pues vivirás según tu inutilidad, una vida de mierda o de vagabundo mendigo. Y si no quieres nada en la sociedad, el hecho de que te hayan obligado a existir es irrelevante, tienes que servir o vivir como un perro callejero. Has sido deseado como siervo por tus músculos o tu cabeza, ahora debes hacerte desear para servir o morir. No son humanos, sino animales.

No hacer nada debería ser tu derecho, pero no te lo damos, tienes que servir o morir.

Los campesinos son responsables de alimentarnos, al igual que los trabajadores son responsables de fabricar herramientas u objetos. Los trabajadores pueden ir a la huelga. Los campesinos no pueden hacer huelga, las vacas y los campos no pueden esperar. Si se pusieran en huelga, sus campos se derrumbarían, sus animales morirían. Tienen la obligación moral (sin que se les imponga ninguna ley) de no hacer huelga. Tienen que prestar un servicio mínimo. No pueden ir a la huelga como los camioneros o los ferroviarios. Podrían ir a la huelga, dejar que los campos y los animales murieran, y nosotros iríamos a comprar comida a otros países; y si todos los campesinos del mundo se pusieran en huelga, habría que expulsarlos y sustituirlos, pero por quién, porque hay que ser un especialista en campesinado para sustituirlos. Y los que los reemplazaran se convertirían en campesinos y podrían rebelarse a su vez... Un círculo vicioso en forma de patata.

El feudalismo nos afecta a todos, no sólo a los campesinos, pero los campesinos son la base del feudalismo, alimentan a todos.

El campesinado ampliado es el conjunto de oficios que participan en mayor o menor medida en el trabajo agrícola, desde la distribución y el envasado de alimentos hasta la fabricación de maquinaria agrícola, la eliminación de residuos y algunos otros... Quedan excluidos de todos estos oficios, los de funcionarios y jefes de empresas o ejecutivos que no se mojan la camisa y la corbata con sudor real.

Las herramientas


Hemos delegado nuestro alimento y por ende toda nuestra existencia en manos de los campesinos. Pero como ya no queremos trabajar en el campo, ¿no deberíamos pagar de nuestro bolsillo las herramientas necesarias para que los campesinos produzcan los alimentos que les pedimos, así como las necesarias para transportarnos los alimentos? Nosotros los franceses, dueños del territorio de Francia, somos los jefes de la casa. ¡Los campesinos son los asalariados fundamentales de la Nación, los primeros de los quehaceres, y ellos mismos deben pagar sus propias herramientas de trabajo! ¿Pagas por tus suministros de oficina, tu computadora de escritorio? ¿Un empleado de una imprenta paga por su propia máquina de impresión digital? El obrero, ¿su torno digital? El vendedor, ¿su coche de empresa?

El campesino debe pedir préstamos para pagar la maquinaria agrícola necesaria para "nuestra" alimentación. ¡¡¡¡Y muy a menudo se suicida porque no puede pagar sus deudas bancarias, es decir, nuestras deudas con él!!!! Y no tienen vacaciones, porque están encadenados a las cuatro estaciones.

Chicos, ¿están todos completamente locos? Estoy hablando de los líderes de nuestro moderno llamado feudalismo democrático.

¿Qué es un mundo feudal? Es un mundo territorial. Normalmente, en un sistema no gobernado, la gente vive y es campesina. Cultivan, cazan y crían animales. Es el mundo humano normal sin guerras entre naciones porque no las hay (no hay naciones), vivimos en familia y conocemos a nuestros vecinos, con los que compartimos, hacemos trueques, nos ayudamos. Es un mundo sereno. En un sistema territorial (residuo absurdo de nuestra animalidad), hay que proteger el territorio contra otros territorios, de hecho hay que protegerse de los habitantes del otro territorio, porque cada uno se multiplica sin tener en cuenta la superficie del territorio como si pudiera albergar y producir infinitamente. Entonces se necesita un jefe y soldados para vigilar la frontera o para atacar a los vecinos, porque es mejor prevenir que curar, es mejor atacar que defender ("si vis pacem para bellum") como en el ajedrez es mejor estar una jugada por delante. Entonces los territorios crecen, porque el número de personas, el número de soldados, hace el poder del territorio. Entonces nos volvemos obesos de humanos; somos como el territorio ruso por la superficie, o como China o India por el número de habitantes. Más de 300 habitantes por km² para los Países Bajos, o más de 1000 por km² para Bangladesh.

Superpoblación


La superpoblación divide el precio del individuo por el número total de habitantes. ¡Se podría decir también que cuanto más personas hay, más baratas son!

Y se olvidan las razones existenciales del individuo al beneficio de la existencia del territorio que tiene sin embargo sentido inicial sólo por la protección de los que pueblan el territorio, los individuos. La Nación no tiene sin embargo ninguna importancia si el individuo no tiene ninguna...

La superpoblación conduce a la contaminación, al cambio climático, a la escasez de agua y a muchas otras consecuencias negativas. Si no contamináramos el agua con nuestra sobreocupación de la tierra, no habría necesidad de filtrarla. Ahora tenemos que ver la contaminación del suelo y del agua producida por la agricultura, el agricultor contaminante. Pero quién les pide que produzcan de forma intensiva si no es el mercado. Los capitalistas que se benefician de la "competencia" entre agricultores. El número de humanos debería corresponder a lo que la tierra puede producir como alimento, que sería el máximo, y esto sin contaminantes, sin fertilizantes, sin producción intensiva. Nosotros mismos, los humanos, debemos vivir biológicamente, debemos ser seres biológicos, sanos de cuerpo y sobre todo de mente ("Mens sana in corpore sano").

El agricultor, el PIB y la ecología... Los tres están íntimamente relacionados. Y sobre el clima y otros elementos relacionados con nuestra humanidad: no por no ser agricultores debemos dejar de prever las consecuencias de nuestros actos sobre el suelo, sobre el aire, sobre la Naturaleza, y por tanto sobre el hombre y la vida en general, ya que tenemos que comer, respirar y estar en contacto con otra vida que no sea la nuestra, que es imprescindible para la nuestra, necesariamente. Y eso lo tienen que prever los gobiernos, es su trabajo.

Si la agricultura francesa y la ganadería francesa fueran orgánicas, ¿a cuántos franceses podría alimentar? Para ser razonable, el número de franceses debería disminuir y ser inferior en al menos un 50%, o incluso mucho más, que los alimentos orgánicos que es posible producir en el territorio. Todos los países deben ser capaces de vivir en autosuficiencia alimentaria y energética, y esto en gran medida, de lo contrario corren al suicidio y arrastrarán a la humanidad con ellos. Pero tal vez sea eso lo que estamos buscando: "suicidio colectivo más o menos consciente").

El poder de la Nación depende de una población maximizada. Los jerarcas lo saben, prefieren el exceso de población al correcto asentamiento del territorio y sobre todo al bienestar de todos. Los discapacitados físicos y mentales supernumerarios de la sociedad (incluidos los delincuentes y criminales de todo tipo, siervos a su pesar de la sociedad que necesita fuerzas de orden, y así fabricados por la mala aptitud para la fabricación y la mala educación de nosotros, los miembros de la sociedad) son para ellos sólo daños colaterales de la existencia. No sirven directamente entonces los metemos en la cárcel, lo que es más fácil que plantear cuestiones éticas sobre el motivo de este encarcelamiento injustificado.

Nuestro sistema es tan complejo, tan entrelazado, que nuestros dirigentes no pueden mover ningún hilo, ajustar ningún potenciómetro social, sin poner en peligro el equilibrio global entre las naciones. Y todo esto se debe a la superpoblación...

Si yo fuera un coche autónomo con o sin combustible (coche eléctrico), sería el equivalente a la muerte para mí si no pudiera recargar mis baterías o llenar mi depósito. Nada funcionaría, estaría inmóvil, mi "mente" electrónica estaría igual de inerte y, por supuesto, no podría conducir. Dentro de poco, los especialistas fabricarán coches robóticos autónomos que se manejarán por sí mismos y, por tanto, tendrán que pagar su propia electricidad para sobrevivir. ¿No sería una pena para nosotros que se pusieran en huelga? Afortunadamente basta con hacer un software que les impida pensar en esta solución → ¿no es así como funciona nuestro propio software mental: la existencia es inútil, y el sufrimiento aún menos, y sin embargo nos multiplicamos a nosotros mismos y a los problemas sin medida por esta multiplicación desenfrenada. ¡Absurdo!

Cazador-recolector-comunista


El campesino fue una vez un cazador-recolector-soldado. Todos lo fueron en su momento. Eran generalistas de la existencia. La gente vivía la vida al máximo, hacía todo y participaba en todo (aunque no tuviera sentido existir, en lo absoluto). Eran verdaderamente comunistas. La vida tribal era cien por cien comunista. Y eso duró decenas de miles de años... decenas de miles de años de comunismo tribal.

(Siendo el comunismo fundamentalmente una "puesta en común", y esto no tiene nada que ver con las ideologías comunistas que actúan en Rusia en el pasado y en China en la actualidad; el verdadero comunismo no es dictatorial ya que la dictadura de puesta en común permitiría que todos fueran dictadores de todos los demás, lo que sería absurdo. Todas las naciones son comunistas, por las cosas esenciales de su nación, e incluso EEUU: territorio, cultura, lengua, derechos y leyes, gobierno, educación, justicia, policía, ejército, etc. todo esto se pone en común y se gestiona en común. → en la puesta en común debe contar el sistema monetario, ya que es idéntico para todos los socios, pero es la única puesta en común que se utiliza contra el individuo y no a su favor. La forma de usar el dinero es liberticida, es decir esclavista, es capitalista. El capitalismo es una excepción en la puesta en común todavía generalizada de la que los capitalistas se aprovechan en exceso, al aprovecharse de un sistema en el que el dinero puede acumularse como cualquier otro objeto mientras representa el trabajo y por tanto la vida de otros.)

Equivalencia entre dinero y alimentos


No hay producción de dinero sin existencia humana. No hay humano sin comida, aire, agua, alimentos sólidos. Por tanto, el dinero sólo corresponde, en sentido estricto, a la energía debida a los alimentos. Existe una equivalencia directa entre el dinero mundial y los alimentos. Y cuando los gobiernos distribuyen el dinero, se lo quitan en gran parte a los agricultores. Los agricultores que producen alimentos, por lo tanto energía, por lo tanto lo que mantiene a los humanos vivos, están mal pagados, mientras que los alimentos representan en lo absoluto nuestra capacidad de existir, por lo tanto el dinero, que a su vez, según nuestro sistema desviado, representa el trabajo desde el punto de vista social, pero especialmente desde el punto de vista capitalista.El dinero-alimento se ha evaporado gradualmente en manos de los capitalistas que industrialmente tratan nuestras vidas como alimento, es decir, nuestra existencia.

Muchas personas realizan trabajos en los que arriesgan su vida cuando su trabajo no es necesario? Es normal que estén bien pagados; ¡tal vez! Pero, ¿deben cobrar más que aquellos cuyo trabajo es necesario para mantenernos, es decir, el agricultor? Podríamos prescindir del trabajo de camarero o de piloto de avión, o del trabajo de minero o de pescador. Se han inventado trabajos de riesgo para proporcionar alimento o energía a personas que hubiera sido suficiente no traer al mundo.

Si a la gente se le debe pagar de acuerdo a la necesidad de su trabajo, entonces el campesino es el que más se le debe pagar, mucho más que un pianista virtuoso, porque no todo el mundo le escucha, pero todo el mundo come. Es la única persona sin la que no puedes vivir. Imagínate a un campesino en una isla; sin él nadie existe mientras él solo se las arregla perfectamente. También podemos prescindir muy fácilmente del Presidente de la República, pero ciertamente no de los campesinos. La lista es larga de personas de las que podríamos prescindir...

Todo el mundo quiere ser capitalista y no quiere (?) la miseria de los demás. Pero en realidad es imposible, uno no puede ir sin el otro, los millonarios y multimillonarios hacen a los pobres. No son los primeros de la fila, son los grandes aspiradores del trabajo de los demás, por lo tanto de sus vidas. Son esclavistas.

Sólo los campesinos producen valor, ya que sin ellos no hay trabajadores en otros campos y no podrían mover un dedo si el trabajo del campesino no los sostuviera. Los campesinos son los cimientos de la casa Francia y sin ellos la casa no se puede construir, porque los arquitectos y constructores de la casa no existen (aparte de los propios campesinos, por supuesto).

Los capitalistas buscan apoderarse de la tierra, y los campesinos serán meros aparceros trabajando en el feudo del capitalista (el traficante de esclavos capitalista), pero eso no cambia el hecho de que son los campesinos que hacen la vida.

Los alimentos no deberían ser un objeto industrial, es incomprensible que el precursor de un ser humano sea tratado como un simple objeto con el que comerciar. La alimentación no debe ser gestionada como un mercado y tratada como tal por la Organización Mundial del Comercio (OMC). Europa no debe gestionar el trabajo del agricultor como el de un funcionario, un empleado o un trabajador de una fábrica. Los alimentos, es decir, nuestros futuros cuerpos, no pueden estar sometidos a la ley del mercado. Es absurdo y grotesco haberlo imaginado y más aún haberlo realizado. Debemos alimentarnos, lo cual es necesario para seguir existiendo, pero no debemos tener un coche (en términos absolutos). El sistema comercial no puede gestionar los alimentos como un coche. Es como regatear un bebé. La naturaleza no lo hace, ¿por qué lo hacemos nosotros? Hacerlo es tratarnos como objetos capitalistas. Pero eso es lo que somos por nacimiento: esclavos al servicio de la Nación...

El campesino es la vaca lechera de la nación. Él trabaja y los demás viven sólo por su trabajo, pero son los capitalistas quienes se benefician del sistema.

¿Es normal que algunas personas sólo para permitirse comer, es decir, para sobrevivir, tengan que utilizar una cuarta o una décima parte de sus ingresos, de su salario, de su trabajo diario, mientras que otras sólo necesitarán una centésima o incluso una milésima parte de sus ingresos, una pequeña parte insensible? ¿Es normal que para la salud, para la vivienda, para la simple supervivencia, paguemos diferentes porcentajes de nuestro trabajo? ¿Qué hace que la supervivencia de algunos sea más difícil, extremadamente más difícil que la de otros? ¿No estamos todos obligados a existir? ¿No somos todos iguales frente a esta coacción y todos igualmente deseados por la sociedad? ¿No somos iguales según los derechos humanos? ¿Y no es esta igualdad la igualdad de nuestra vida en valor y potencialidad durante toda su duración, vida que requiere alimentación, salud, vivienda, protección, etc.?

Tareas


Todos hemos oído que Francia es la "casa" de los franceses. ¿Te sientes como en tu propia casa? ¿Ves a todo el mundo trabajando y haciendo sus tareas diarias? Sin embargo, en una casa moderna todo el mundo hace tareas, incluso los padres, e incluso los hijos que no pidieron participar en la asociación familiar porque no pidieron existir. En la casa "Francia", no hay jefe de familia, sólo hay socios. El Presidente de la República no es el jefe del pueblo francés, no es el jefe del Estado (sólo es el jefe del ejército, véase la Constitución francesa). Los funcionarios, desde el más pequeño hasta el más grande, no hacen tareas, sólo son organizadores de tareas.

Ustedes campesinos, ¿por qué alimentáis a un tipo que nunca ha hecho ninguna tareas, a un tipo que sólo canta, que sólo sabe hacer política, que es el jefe y sólo da órdenes, a un artista, a un cantante, a un pintor, a un escultor, a un escritor, a un futbolista, a un tipo que no quiere hacer otra cosa? No son niños. Son adultos. ¿Por qué los alimentas? Ya no son niños. Tienen que hacer las tareas como todo el mundo en la casa "Francia". Todos tienen que hacer su parte.

En una sociedad hay varios tipos de engranajes sociales: la base necesaria que hace los quehaceres (sin ella ningún otro engranaje puede existir o perdurar), la clase de los supervisores (policía, justicia), la clase de los que se entretienen (artistas, deportistas, etc), la clase militar que defiende las fronteras o ataca a otras sociedades y eventualmente interviene dentro del país, la clase de los funcionarios que manejan el conjunto, la clase de los capitalistas multimillonarios que gobiernan sin fronteras, la clase de los gobernantes que teóricamente son funcionarios como los militares, pero tienen un poder tan grande que hay que clasificarlos aparte. Los únicos que son necesarios son los primeros, los que hacen las tareas necesarias para la existencia de la persona, los primeros entre los primeros son los campesinos.

Los campesinos están apegados a su tierra. La cultura social los moldea de esta manera. Se les considera una casta. Nuestras sociedades funcionan como castas. Estamos capacitados para realizar trabajos de acuerdo con nuestras capacidades.

El trabajo de los campesinos franceses sirve para alimentar a los franceses (por la mayor parte del trabajo que producen) que no pueden existir sin estos campesinos, y encima los campesinos son gravados como todo el mundo (supuestamente con justicia), porque son franceses. Todo el mundo es francés en Francia (o casi), y nosotros existimos, lo que hace que la sociedad exista. Sin los humanos no hay franceses, ni Francia. Existimos, que es lo que hace a Francia, y encima nos gravan el trabajo que ya de por sí hace que Francia exista: doble impuesto, más un tercer impuesto sobre lo que compramos con el trabajo que ya está gravado. Para los agricultores que alimentan a los franceses, es un impuesto cuádruple. Por supuesto, podríamos comprar en otro sitio, pero ahí está el problema del chantaje de la competencia en el mundo humano (si no quieres trabajar, vamos al vecino que trabaja porque prefiere el chantaje y la servidumbre al sufrimiento y la libertad).

Hay personas que hacen el trabajo que se les impone, porque no pueden hacer otra cosa que encontrar un trabajo para alimentarse y alojarse, y otras que hacen el trabajo que quieren hacer, porque tienen los medios intelectuales personales, o financieros de sus padres. Los primeros hacen tareas, los otros hacen según su buen gusto o deseo. Se dice que uno elige su vida. En realidad sólo tienes las opciones que se te ofrecen (en la Tierra y en nuestras sociedades humanas), y para eso nadie es libre. Porque primero hay que sobrevivir. Una libertad que consiste en posibilidades impuestas no es libertad. Es como estar obligado a elegir entre diferentes tipos de tortura (trabajo = trepalium). La obligación de existir te impone las posibilidades de esa existencia y nada más. La obligación inicial invalida la noción de libertad (se puede hacer un silogismo con ella).

Señores, señoras, agricultores, ustedes alimentan a la Nación. ¿No es normal que la Nación os proporcione los campos y las máquinas y las semillas y los animales que criáis para alimentar a la Nación? No, tenéis que pagar créditos para pagar la tierra, las semillas, los animales, las máquinas, ¡de vuestro trabajo!

Como estamos gravados por nuestro trabajo, un impuesto sobre nuestra renta, o un IVA, estamos gravados por nuestro trabajo, estamos en trabajos forzados, trabajamos para el Estado, somos esclavos del Estado. No sé si habrán pensado en este hecho, pero nos vemos obligados a trabajar para el Estado sin haberlo pedido, ni siquiera haberlo aceptado. Trabajamos para el estado tan pronto como trabajamos. Estamos obligados por el estado a trabajar. Y como estamos obligados, es una especie de servicio nacional. Y por qué no obligarnos a trabajar en los quehaceres nacionales, en los quehaceres de la casa "Francia", en el trabajo campesino que son los quehaceres básicos necesarios para el mantenimiento y hasta la existencia de la casa "Francia". Dado que no hay comida, no hay existencia de la casa, ya que no hay habitantes en la casa. La casa es un lugar en torno a los habitantes que existen gracias a los quehaceres existenciales.

No corresponde a los gobernantes decidir qué es una tarea. El trabajo real lo hacen los campesinos, así como los que fabrican las máquinas para trabajar los campos y los que llevan la comida a las gargantas de los cucos parasitarios, los funcionarios, los artistas, los gobernantes y otros.

Ustedes, campesinos, hacen las tareas y muchas veces les gritan porque contaminan. Pero hazlo biologico, solo biologico, ese es tu trabajo. Solo haz eso. Los otros engranajes del reloj tienen que adaptarse a la naturaleza ya ti, asegúrate de respetar la naturaleza, otros tendrán que hacer el esfuerzo de respetarte a ti y a la naturaleza. Grítele a la gente cuando le paguen mal, reclame lo que le corresponde. Los demás que quieren existir a través de ti te lo deben, y aún más. Si todo el mundo debe tener bienestar, también se debe a ti, y quizás a ti primero. Sois mejores que los cuidadores, mejores que los médicos, los precedéis; usted fabrica nuestros precursores, los precursores de nuestras existencias, que deben ser tan sanas como los humanos que queremos ser.

La oferta y la demanda


Principio de la oferta y la demanda: como todo el mundo quiere comida, el campesino debe ser el socio mejor pagado de la Nación (la Nación se ve como un reloj en el que cada uno ocupa su lugar como engranaje).

La prodigalidad de la naturaleza, de la que nacemos, y que era rica y gratuita para unos pocos humanos sin competencia en el planeta, se ha convertido en algo pagado y cada vez más sometido, el colmo del horror, a la competencia y al regateo de la oferta y la demanda del modelo capitalista. La comida, que se convierte en nosotros cuando ha pasado por nuestra boca, se ha convertido en un objeto industrial. Nuestro cuerpo está industrializado, ¡e incluso para todo lo que concierne a la salud! Los humanos somos capitalizados por los jerarcas.

El principio de la oferta y la demanda es una estafa total del capitalismo que sirve para esclavizar a cada uno de nosotros. Pagar según la oferta y la demanda sirve para remunerar según un principio que no es el del mérito ni el del trabajo realizado. Mientras que cada uno de nosotros ha sido cooptado por la sociedad. La sociedad nos ha pedido y ha querido que seamos un miembro forzado, por lo que todos deberíamos ser pagados sólo por estar incluidos sin nuestro consentimiento. La necesidad que la sociedad tiene de nosotros, de cada uno de nosotros, debería ser pagada. La estafa social se aprovecha de tres elementos, que son nuestra impregnación inicial que nos impide pensar y darnos cuenta de esta estafa existencial, en segundo lugar se nos presenta el hecho consumado de la existencia y del sistema social (sea cual sea), y en tercer lugar el chantaje permanente del sufrimiento.

El campesino está sometido al sistema de mercado. Debe producir. Y si no produce lo suficiente, se arruina. Por lo tanto, un campesino no sólo debe ser un especialista en su campo, sino que debe saber gestionarlo, y saber producir más de lo necesario si es indispensable. Debe producir más de lo necesario y venderlo todo para obtener algún beneficio. Debe ser un vendedor, un buen vendedor. Y si tiene empleados, un jefe que sepa dirigir a su tropa. Es un jefe, un trabajador, un gerente, un padre o una madre, un marido o una esposa. Hace las tareas para la casa Francia y en su casa, porque hoy la mujer o el hombre se lo impone y es normal, porque el señor o la señora es un ser humano (femenino o masculino) como los demás. Y no sé cuando él o ella y ella o él toman vacaciones...

Cuando hurgas en el bolsillo de otra persona sin su consentimiento, ¿cómo se llama? Los legisladores se dan sus propios salarios sin pedir la opinión de la gente. Por lo tanto, solo son carteristas legalizados por sí mismos. El salario de todos los funcionarios públicos, incluidos los jerarcas, especialmente los jerarcas, es un caso de referéndum.

Sin alimentos no existimos. Algunas personas se han arrogado el derecho de decidir el valor del trabajo del agricultor. Mientras que solo cuenta el trabajo de los campesinos. Nadie puede existir sin ellos. Entonces, ¿quién se tomó la libertad de decidir el valor del trabajo del agricultor cuando es este trabajo el que tiene el mayor valor en el mundo? El valor de su trabajo debe ser máximo. Quieres vivir, tienes que alimentarte, tienes que pagar. La realeza impuso el sistema donde el campesino está a las órdenes de otros. El capitalista hoy no es sólo señor o rey de un territorio restringido, es emperador del mundo.

El principio del Mundo Capitalista es: "¡encuentra tu lugar si puedes, pero no si quieres!" »

Conclusión


Dicho más sencillamente, la democracia actual, al menos la pseudosociedad al estilo Nación Francia, es un sistema feudal en el que los campesinos son los pavos de la farsa.

(El "Debido a la existencia" (no el renta básica) incluye alimentos, agua, aire, energía para calefacción, vivienda para vivir, así como salud, por supuesto, y educación si desea "obligar" a la persona a ingresar a la sociedad, y todo gratis).

Las leyes religiosas son inferiores a las leyes nacionales, pero las leyes de la naturaleza son superiores a todo, y por tanto a las leyes nacionales. Las leyes de la naturaleza deben ser perfectamente conocidas, y los campesinos deben cumplir perfectamente las leyes que nadie puede derogar sin provocar un desastre.

La sociedad es un reloj, los campesinos son los engranajes más importantes del reloj, son incluso la batería, la electricidad, o el péndulo, el mecanismo de cuerda. Son los mecanismos sin los cuales no hay reloj. Los campesinos son todos los mecanismos de energía, y los engranajes simultáneamente. Pueden ser un reloj en sí mismos. Pero los demás no son nada sin ellos, no pueden hacer nada. Ni siquiera son el marco o el gabinete. Se pueden dejar inmóviles en el fondo del armario, que el reloj seguirá funcionando aún mejor libre de estos engranajes parásitos.

Como dijo Lucrecio hace más de 2000 años, cuando se vive se intenta vivir lo mejor posible. Pero, ¿por qué no habría de ser así para toda la especie? ¿Por qué no intentan todas las sociedades hacer lo mismo, pero sin vivir a costa de los demás, porque al vivir a costa de otras sociedades o individuos, hay que esperar el contragolpe a más o menos largo plazo? Serás tratado como tratas a los demás, el "principio de reciprocidad". Esto es cierto para los individuos y para las sociedades, de ahí la igualdad en los derechos humanos. Lo cual debería ser suficiente sin necesidad de 30 artículos y miles de leyes para entender cómo debemos actuar entre nosotros.

Porque todos somos inocentes de existir y corresponsables de la existencia de los demás...

El verdadero lider de nuestras sociedades modernas es el que está en el origen de la vida, el que la hace, el que la mantiene, ese es el campesino. (Comentario dedicado al Sr. Macron, Presidente de la República Francesa).

Fin - E. Berlherm

La procreación en sí misma no es ética

La procreación es la madre de todos los crímenes.


En Francia existe un Comité Nacional de Ética. En 2018 lanzó una consulta nacional de bioética sobre el tema de la procreación. Me enteré de esta consulta un poco tarde, pero sin embargo pude hacer la pregunta "La procreación en sí misma no es ética". Esto me parece que es la base misma del tema general. Si no se trata este tema, aunque sea el principal, ¿por qué plantear cuestiones éticas sobre cualquier otra cosa? Así que me pilló un poco por sorpresa, pero conociendo el tema no me costó demasiado encontrar argumentos "a favor". Hay unos cuantos argumentos "en contra", les dejo que juzguen.

Comité Consultivo Nacional de Ética (CCNE) :

Los Estados Generales, organizados por el Comité Consultivo Nacional de Ética, son una fase previa a la revisión de la ley de bioética prevista para finales de 2018. En Francia, esta ley se revisa al menos cada 7 años.

"¿Qué tipo de mundo queremos para el mañana? Esta es la cuestión que impulsa hoy los Estados Generales de la bioética, primera fase de la revisión de la ley de bioética que debería tener lugar a finales de año. La actual ley de bioética data de 2011...

También prevé una revisión de la ley en un plazo de siete años, con la organización previa de un debate público en forma de asamblea general por parte del CCNE, el Comité Consultivo Nacional de Ética...

Todas las contribuciones se resumirán en un informe que el CCNE presentará a la OPECST (Oficina Parlamentaria de Evaluación de las Elecciones Científicas y Tecnológicas) en junio, antes de la clausura oficial de los Estados Generales a principios de julio, bajo la égida del Presidente de la República.

La misión del CCNE en los próximos meses será, por tanto, recoger todas las opiniones de la sociedad con la mayor objetividad posible. Sin embargo, no se trata de un simple ejercicio de sondeo que el Comité llevará a cabo, contando los pros, los contras, los anti, los pro, los sin opinión... El reto consiste en averiguar, sobre todo, las razones que motivan estas posturas. Para ello, se ha puesto en marcha toda una serie de consultas a distintos niveles.

El CCNE se ha comprometido a publicar todas las contribuciones escritas de las asociaciones, sociedades científicas, etc. y los informes de los debates regionales en la página web de los Estados Generales.

Todas estas aportaciones serán tenidas en cuenta por el CCNE a la hora de elaborar su informe de síntesis, tanto si proceden de los ciudadanos como de las distintas instituciones.

Aquí están todos los argumentos (la mayoría son míos) publicados para los Estados Generales de Bioética de 2018, cuyo tema es "La procreación en sí misma no es ética".

Introducción al tema: la procreación de una existencia sólo sirve a los que ya existen, y nadie controla esa procreación ni el camino que seguirá esa existencia. Una vez que se ha procreado un ser sufriente, ¿cómo se puede deshacer el sufrimiento? El acto de la procreación es el más importante del ser humano, ¿no deberíamos preocuparnos por las condiciones de la procreación, quién procrea, en qué entorno se invita a un ser a participar en la humanidad? ¿No deberíamos considerar que la persona procreada es un invitado? Existir es infinitamente peligroso y siempre mortal, e incluso puede considerarse como un acto de esclavitud, ya que el niño es fabricado para servir a los padres y a la sociedad. Los médicos prestan un juramento para poder cumplir su misión, ¿por qué no lo hacen las personas que quieren ser padres cuando el acto de procrear es el principal, y cuidar es un acto secundario? Cada niño también debería estar asegurado por una especie de contrato de nacimiento, para que pueda vivir en condiciones de bienestar, si no, ¿para qué invitarlo al planeta?

Argumentos para:


Argumento 1: No es ético fabricar un niño, porque no ha pedido existir. Al niño se le ha presentado el hecho consumado de la existencia, y sufrirá todas las consecuencias. E incluso se les hará sentir culpables por sus "malas" acciones cuando no tienen nada que ver con sus imperfecciones físicas, mentales y educativas. Hacer un hijo es un acto que uno hace para sí mismo y no para el niño, es puro egoísmo. Hacer un hijo es un servicio a uno mismo, es por tanto una dictadura. También es un delito de imprudencia, porque el niño puede nacer discapacitado o quedar discapacitado. Es un crimen porque sufrirá con certeza y morirá con certeza. Es una esclavitud porque está fabricada para servir a los que ya existen. También es esclavitud porque tendrá que comprar su cuerpo, su comida, su salud, su seguridad, su vivienda, etc. Es la esclavitud porque no sólo tendrá que trabajar para ganarse la vida, sino que pagará impuestos por este trabajo necesario para la nación. También es una obligación asociarse ya que se da de alta en la empresa sin haberlo solicitado. También es un chantaje permanente con la amenaza de las armas, la cárcel, las multas, si no se comporta según las normas cuando no ha firmado un contrato social. También es una tortura mental ya que se hará preguntas sobre la muerte y el más allá, posiblemente el infierno si es creyente. Así como preguntas absurdas como: "¿Vale la pena vivir?" cuando sus padres deberían haberse hecho la pregunta que la precede: "¿Vale la pena infligir la vida?

Argumento 2: Tener un hijo es un acto arbitrario y dictatorial, por lo que es perfectamente normal que el Estado utilice su poder para legislar sobre esta cuestión. El papel del Estado es proteger a los ciudadanos, y en particular a los niños, de las malas condiciones impuestas por otros. La discapacidad al nacer es una mala condición de vida. Nadie tiene control sobre la procreación; cada día nacen muchos discapacitados y futuros discapacitados (defecto genético, abuso de alimentos o madres drogadictas). ¿Por qué el Estado no prohíbe la procreación cuando una persona sabe que tiene una enfermedad genética? El Estado debería prohibir la procreación. La implicación es que el Estado considera a los discapacitados de nacimiento como daños colaterales, ¿no es eso intolerable? Por otro lado, el Estado puede frenar la procreación para garantizar que todos nazcan en buenas condiciones. El Estado debería al menos garantizar que todos los niños tengan una vida buena e interesante. Si no, ¿qué sentido tiene existir? ¿Qué sentido tiene "invitar" a una persona al planeta? No podemos existir al servicio del Estado, cuya función es protegernos; es un círculo vicioso absurdo. ¿Qué ética hay en tratar a los discapacitados de nacimiento como daños colaterales necesarios para obtener la cuota de ciudadanos medianamente aptos para que la nación siga funcionando como un reloj?

Argumento 3: ¿Por qué los defensores de los derechos humanos y los abogados no utilizan el principio de precaución ni la noción de delito por imprudencia cuando hay tanta gente que procrea niños discapacitados? ¿Por qué las personas discapacitadas de nacimiento, independientemente del momento en que se conviertan en discapacitadas, no recurren a las leyes para pedir indemnizaciones y reparaciones? ¿Por qué no se reconoce el actual principio de Justicia basado en la ley del talión en el caso de la procreación? ¿Un niño ciego un segundo antes de nacer es menos maltratado por sus padres que un segundo después de nacer? No hay ética en el hacer de una existencia, y además sin ningún control.

Argumento 4: ¿Por qué prohibir el aborto después de las 14 semanas? ¿Es para proteger a la mujer embarazada o el feto ya se considera una persona? Si es para proteger a la mujer, ¿por qué prohibir este tipo de puesta en peligro, cuando muchas otras están autorizadas a diario y ciertos trabajos son altamente peligrosos, y cuando procrear es una doble puesta en peligro, la de la mujer y la del niño o niños que van a nacer? Más de 800 mujeres mueren cada día en el mundo durante el parto y una de cada siete sufre una patología (OMS). Procrear es infinitamente peligroso, pero sobre todo, para la persona fabricada para el servicio social y parental. ¿Cómo puede un hombre pedir a una mujer que le dé una descendencia cuando su esposa está arriesgando su vida para procrear, y afirmar que la ama? No hay ética en el mero hecho de existir.

Argumento 5: Hacer un hijo no es un derecho, es un poder dictatorial. La gente tiene el deseo de tener un hijo, o la necesidad de tenerlo, por lo que lo fabricará a pesar de los infinitos riesgos para la persona que es traída al mundo. Y como es un poder de una o varias personas sobre otra, debe ser controlado. Porque la ley y los derechos humanos prohíben el poder de una persona sobre otra. El niño es una persona. Y este niño se presenta con el hecho consumado de existir, lo que implica su inocencia de existencia, y por tanto la inocencia de todas sus acciones.

Argumento 6: Este niño que ha sido fabricado para servir a los padres y a la sociedad sufre un castigo social cuando su conducta es asocial. ¿Pidió existir, y existir en esta o aquella sociedad? ¿Cómo es responsable de ser lo que es, ya que nace como un libro en blanco, desprovisto de cualquier significado y conocimiento cultural, y su cerebro seguirá siendo una caja negra toda su vida, ya que se le han impuesto todas sus capacidades físicas y mentales, ya que se le ha impuesto su educación, ya que se le ha impuesto la cultura, ya que se le han impuesto sus educadores, ya que se le ha impuesto la existencia? En algunos países todavía se aplica la pena de muerte. ¿No es la inocencia de la existencia un simple argumento contra la pena de muerte? ¿Cuál es la ética de castigar con la muerte, de castigar simplemente a un ser inocente por existir?

Argumento 7: Todos estos argumentos y muchos otros, los tomo por mi cuenta, y tengo derecho a hacerlo ya que existo, obviamente sin mi acuerdo, y en un mundo totalmente desagradable. Y si un solo humano encuentra esta obligación de existir y existir bajo estas condiciones totalmente absurda y despreciable, entonces ciertamente no es el único. Es hora de convertirnos en los seres éticos que deseamos, los seres sensibles, conscientes e inteligentes que nos jactamos de ser. Sé que no soy el único en este caso, incluso somos muchos en la Tierra. El mundo está "sobrepoblado de sufrimiento". Es despreciable traer hijos al mundo sin haber limpiado la cuna "Tierra". Seguramente no es una acción ética no limpiar la cuna antes de poner a tu bebé en ella, y ¿es ético que sus padres le pidan que lo haga por ellos porque no pueden?

Argumento 8: ¿Cuál es la ética de pretender "dar" la vida a un hijo, a una persona, sólo para que tenga que "ganarse" la vida? ¿Qué ética hay en pagar a las personas por sus méritos cuando tienen muy pocas posibilidades de estar entre los mejor dotados por la Naturaleza? De cada cien personas que nacen (hechas por la madre con un poco de ayuda del padre), 50 tienen un CI inferior a 100 y 50 tienen un CF (Cociente Físico) inferior a 100 también. Esto significa que para hacer 25 personas "normalmente" constituidas los humanos hacen 75 defectuosas. Si sumamos el CE (Cociente Emocional), y el CS (Cociente Sexual), los que tienen los 4 cocientes por encima de 100 son sólo el 6,25%, y obviamente habrá un 6,25% de las personas que tienen sus 4 cocientes por debajo de 100. ¿Es la fiabilidad de la operación moralmente suficiente para dedicarse a tal operación de fabricación? ¿El 94% de los "discapacitados" están contentos de saber que son experimentos fallidos al servicio del 6% de los "normales"? También hay que tener en cuenta que el 6% "normal" no es igual ni física ni intelectualmente, ni en los entornos en los que nacen ni en la calidad de la educación que reciben. ¿Qué mérito tiene estar entre el 6% de los ganadores de la lotería de la vida? ¿Qué ética hay en pagar de más (no necesariamente) a ese 6% de pseudomercenarios?

Argumento 9 - ext - Fanny D. - 8 de abril de 2018 a las 17:36: Esto no está muy bien formulado pero también creo que se debería establecer una especie de licencia para ser padre o madre porque hay demasiados padres que educan a sus hijos de cualquier manera. Por otro lado, somos demasiados, así que sería una forma de regular la natalidad sin dejar de tener niños felices y bien educados. Podríamos proponer un curso de formación para adquirir las bases de la paternidad (sin decir "un niño se educa así, ¡y punto!"), sólo explicar que hay que aprender el respeto y los buenos modales desde muy pequeños (y no esperar hasta los 10 años, pensando que antes no son capaces de entender) por ejemplo.

Argumento 10: El bienestar temporal de un millón o incluso de mil millones de personas no vale el sufrimiento de una sola persona. No hay ética en la procreación.

Argumento 11: Hasta el dia de hoy, los bebés no cuentan. No son personas. No tienen voz para defenderse. Los niños se procrean para servir. La sociedad no los defiende. No hay ninguna ley que regule la procreación. En cambio, la procreación desenfrenada hace el mundo, y pase lo que pase. Para cambiar nuestra visión del mundo debemos dar mucha más importancia a las personas nuevas. El Estado no puede ni debe gestionar estadísticamente la procreación. El Estado soberano no es nuestro rey. Las personas son importantes, todas ellas, una por una. Debemos contar a las personas, pero no como si contáramos las briznas de hierba. Una persona sólo puede "hacerse" si las condiciones que ustedes, los padres, le conceden, que le imponen, son favorables en todos los sentidos, de lo contrario no la traen al mundo o a nuestro mundo. No pidió existir. No aceptó la invitación.

Argumento 12: La vida no es un regalo, es una obligación impuesta por otros. Estamos hechos como se hace un vehículo. Un vehículo no es un regalo para sí mismo, sino para su creador. Es lo mismo para nosotros, todos y cada uno de nosotros. Estamos al servicio de las ideas de nuestro creador, de nuestros creadores y de sus asociados o cómplices, según se mire. Si su principio inicial es la igualdad en el bienestar de las personas, entonces cambien la política en esa dirección, por el momento solo están haciendo lo contrario, están promoviendo la competencia y el mérito, sin embargo no nacemos iguales física e intelectualmente, y sobre todo estamos todos obligados a existir por lo tanto inocentes de existir. No se puede obligar a existir y a la vez promover la igualdad (y la libertad).

Argumento 13: ¿Se puede uno quejar del estado del mundo, de la sociedad, de los modos de gobierno, de las propias condiciones de vida, etc., y seguir teniendo hijos? En mi humilde opinión, la respuesta es no, absolutamente no, definitivamente no. ¿Podemos obligar a una persona a integrarse en una sociedad, imponiéndole la existencia, cuando las cuestiones éticas no se han resuelto?

Argumento 14: Tener un hijo es obedecer las órdenes de tu cuerpo. Y obedecer las órdenes del propio cuerpo es obedecer a los constructores del mismo, es decir, a los padres. ¿Estamos obligados a obedecer a alguien cuando se supone que somos libres? Si hacer un hijo es como actuar bajo la influencia de las drogas, ¿entonces somos seres inteligentes? Hacer un hijo es el acto más importante del mundo. Hacer un hijo es, por tanto, el más reflexivo de los actos humanos. El mundo es una papelera llena de gente belicosa. El mundo es la cuna en la que pones a tu bebé. ¿No debería limpiar la cuna antes de poner a su hijo en ella cuando corre un riesgo infinito?

Argumento 15 - ext - Yves D. L. - 11 de abril de 2018 a las 08:08: El tema de la responsabilidad parental es importante. Sin embargo, no hay que olvidar que hay al menos otros dos socios: la naturaleza y la sociedad.

Argumento 16: La violación solía ser una acción normal, y todavía lo es en los países patriarcales, donde las mujeres hacen los hijos que sus amos maridos les imponen, incluso cuando no quieren. Las violaciones siguen existiendo en todo el mundo. La violación está prohibida por la ley. El Estado prohíbe la violación, la ha convertido en delito. Y esta es otra prueba de que el Estado controla la procreación.

Argumento 17: Como socios, todos tenemos el derecho y el deber de prohibir el sufrimiento de uno de nuestros conciudadanos, y el sufrimiento comienza con la procreación. Tenemos el derecho y el deber de controlarlo. La superpoblación (de sufrimiento es la única que existe) no sirve para nada, incluso es inmoral, antiética, asquerosa, abyecta, culpable, repugnante, vergonzosa, innoble, innombrable, indigna, vil, incalificable, cobarde, despreciable, odioso, repulsivo, escandaloso, sórdido, vil, sin nombre (encuentre el adjetivo más horrible para describirlo, estará por debajo de la verdad).

Argumento 18: Procrear no es ético e incluso es un delito porque supone un peligro infinito para la vida de los demás y un delito de imprudencia. El sitio web de la OMS enumera cientos de miles de razones (enfermedades, fragilidad, defectos de "fabricación") que demuestran que no es ético procrear.

Argumento 19: No es ético procrear porque estás imponiendo tu forma de existencia, tu humanidad, tu sociedad, tu cultura, etc. a la persona procreada. No son de ellos, son tuyos.

Argumento 20: No es ético procrear porque la persona que estás fabricando es virgen de toda la información y el conocimiento cultural, y puedes impregnar su memoria, su pensamiento, su comportamiento con casi todo lo que quieras, excepto que no controlas la educación. No es en absoluto ético castigar a una persona a la que has fabricado y educado imperfectamente y luego castigarla, posiblemente condenarla a muerte por tus errores educativos. Pero tú castigas, los estados castigan.

Argumento 21: No es ético saber que se puede procrear a un discapacitado, saber que se le puede dar un gen defectuoso, saber que puede vivir una vida horrible y, sin embargo, empezar a fabricarlo. No es ético tratar a un niño que nace discapacitado como un daño colateral.

Argumento 22: No es ético que la Nación de los Derechos Humanos, de los Derechos del Hombre (¿Francia?), haga oídos sordos a los gritos de las decenas de miles de millones de minusválidos y desgraciados de todos los tiempos que han vivido, suplicados por la vida, porque los humanos han procreado por egoísmo animal, cuando no era necesario. La vida sólo vale la pena vivirla en el bienestar. Nunca vale la pena infligir la vida. La sociedad tiene el poder de controlar la procreación, debe hacerlo.

Argumento 23: No es ético procrear (hacer una persona) sin asegurar su bienestar físico e intelectual, su longevidad, el valor de su vida.

Argumento 24: No es ético imponer la existencia. No es ético pretender dar libertad, mientras se impone la "struggle for life". La hipocresía y la mentira no son éticas. No es ético engañar al propio hijo fingiendo amarlo después de haberle impuesto la existencia y todos los riesgos de la misma. No es ético imponer tus reglas a alguien que no tiene más remedio que seguirlas.

Argumento 25: ¿Dónde está la ética en hacer más de 4 bebés por segundo?

Argumento 26: Procrear es imponer la existencia, es infligir la existencia, no es un don que se da a la persona fabricada sin dominio, es un don que el procreador se da a sí mismo. ¿Dónde está la ética en este don que nos hacemos a nosotros mismos?

Argumento 27: No es ético castigar a alguien que ha sido procreado para servir a la sociedad. Es repugnante condenar a muerte a alguien que ha sido procreado para servir a la sociedad, alguien que ha sido imperfectamente hecho y educado en una sociedad imperfecta.

Argumento 28: Las cuestiones éticas deben resolverse por orden, empezando por las más importantes. La cuestión de la ética reproductiva precede obviamente a todas las demás. No es ético no proclamar una verdad tan importante como la inocencia de existir sobre la faz de la tierra.

Argumento 29: La procreación es el delito mayor, la madre de todos los delitos. Si el Estado debe prohibir el asesinato, la violación y la esclavitud, que son delitos artificiales ya que la naturaleza los comete sin ningún problema particular, entonces ¿por qué no puede el Estado legislar para tratar la procreación, que es un delito mucho mayor, y la base de todos los demás delitos, ya que no hay delitos sin existencia? El Estado debe legislar sobre la procreación, es obvio que debe hacerlo ya que la procreación es una violación, la violación suprema, la mayor violación, que se puede cometer sobre al menos una persona a veces varias al mismo tiempo cuando una madre tiene gemelos, trillizos o incluso más. La ley define lo que son los delitos. La procreación encierra múltiples delitos sin que la justicia le encuentre defectos, sin que nadie se queje de existir al servicio de los demás. Ya se han presentado quejas por haber nacido discapacitado, sin que (hasta el momento) se haya estimado. Pero si existir no es un delito, lo que se cuestiona es el acto de procrear.

Argumento 30: Los crímenes de la procreación son (cuento al menos 9): 1) la puesta en peligro infinita de una persona que pasa de la no existencia a la existencia. 2) El delito de imprudencia, porque todo el mundo sabe que el procreador no controla la confección de una existencia y que muchas personas nacen discapacitadas o lo serán a lo largo de su vida por muchas razones. 3) Es un crimen, sencillamente, porque el sufrimiento es ineludible durante la vida y vivir es estar condenado a morir ineludiblemente. 4) La persona procreada es fabricada para servir a los padres y a las sociedades, lo cual es esclavitud. 5) El procreado estará bajo la dominación paterna y se emancipará cuando sea mayor de edad, y entonces tendrá que comprar su cuerpo comprando su comida, su salud y su alojamiento. 6) El procreado tendrá que pagar impuestos a la sociedad, sin poder hacer otra cosa, es esclavitud. 7) El procreado es inscrito en la sociedad sin su consentimiento. 8) El procreado está constantemente bajo la amenaza de la sociedad, bajo la amenaza de las sanciones, bajo la amenaza de las armas de la policía, bajo la amenaza de la cárcel, sin haber pedido participar en el juego social o en la aventura humana o perpetuar la especie. 9) La persona sufrirá una tortura mental durante casi toda su vida, por la competencia desenfrenada a la que se somete diariamente, y lo peor es sin duda el peso de la muerte cuando se acerque al final de su corta existencia, por no hablar del miedo al infierno que se levanta como un espantapájaros frente a todos los humanos cuando nadie ha pedido existir. La procreación es, en efecto, el crimen que es la madre de todos los crímenes.

Argumento 31: Todos los politólogos del mundo en todo momento parecen dar por sentado que se puede forzar la existencia de una persona. ¿Por qué? ¿Por qué no considerar la gestión de la procreación como un acto político, puesto que la Ley ya gestiona algunos elementos de la misma? La política gestiona las relaciones entre los humanos, y la primera relación social comienza con la procreación. Entonces, ¿por qué este acto capital, infinitamente peligroso para los demás (esa otra persona, el niño, por no hablar de los riesgos de sufrimiento y muerte que asume la madre al procrear), escapa al proceso político?

Argumento 32: El Estado tiene derecho a legislar sobre la procreación, porque en una asociación (vivimos en una sociedad) no se puede añadir un socio sin el acuerdo de los demás socios. Por el momento este acuerdo es implícito, podría no serlo. No debería ser así, porque el bienestar de una persona, que se ve obligada a existir para nuestro servicio, merece la aprobación de toda la sociedad por el acto capital de la procreación de esa persona, más aún teniendo en cuenta los riesgos de su fabricación, su salud y su longevidad.

Argumento 33: Si considero que la procreación es un crimen, entonces todos aquellos que no ven un problema en este acto los considero cómplices del crimen de fabricar mi existencia. ¿Qué recurso tengo ante el hecho consumado de este delito contra mi persona? ¿Qué recurso tengo ante el tormento de existir, sufrir y morir por tu único placer, cuando ni siquiera me conoces? ¿Dónde está tu ética en mi sufrimiento por existir, y en el de los miles de millones de personas que sufren durante su vida sin razón alguna, porque la vida es absurda? ¿Cómo van a mejorar mis aventuras humanas el silencio de mi tumba? ¿De qué me sirve existir? ¿De qué te sirve existir? ¿De qué sirve esta violencia constante que la mentalidad humana añade a este sufrimiento inútil ya que es inútil y absurdo que exista? ¿Dónde está la ética de un procreador que sabe que su hijo, esa persona que no es su reproducción, puede sufrir por existir? ¿Qué derecho tiene a obligar a una persona a existir? ¿Con qué derecho?

Argumento 34: No es ético no hablar del hecho de que no es ético procrear. No es ético dejar que la gente sufra, hoy (este día) nacerán decenas de miles de niños discapacitados, hoy más de 800 mujeres morirán por procrear y una de cada 7, es decir, unas 50 mil mujeres ganarán una patología. No es ético no hablar del sufrimiento de la gente en el mundo, que sufre por miles de millones, y más aún no recordar a los cien mil millones de personas que nos han precedido, esos miles de millones de personas que en su día no sufrieron por nada, sólo por existir porque se vieron obligados a ello. No sería ético no discutir el hecho de que la vida es para nada, que la vida se nos inflige para nada, que para los que ya existen, y para las sociedades de las que nos hemos convertido en meros peones que sustituyen a peones que murieron para nada y con sufrimiento. Sería poco ético no hablar de la inocencia de existir, de la noción de "aresponsabilidad". Es ético decir la verdad. Es ético distribuir la verdad en todas partes por el bien de la humanidad. No deberíamos acercarnos a los 8.000 millones, deberíamos disminuir la población de forma rápida, voluntaria, amable, conjunta en todo el planeta, e indolora, porque ya está bien de no hacer niños, de no hacer sufrir a la gente de más, de no mandarla a la muerte por nada.

Argumento 35: No es ético educar a una persona ocultándole la realidad de quién es, de las razones por las que fue engendrada. No es ético hacer sentir culpables a personas que no pidieron existir, ocultarles que fueron obligadas a existir, por lo tanto que son inocentes de existir tal como son, con capacidades físicas y mentales que no pidieron, de los que no son responsables. No es ético castigar después de procrear a estas personas. Son inocentes de todas sus acciones, ya que su cerebro es una caja negra que funciona por sí misma; y que han sido educados por impregnación en un mundo que no desearon, con educadores que no desearon, así como funciones mentales que les fueron impuestas. El cerebro es un papel blanco al nacer y se llena de lo que está frente a los ojos, los oídos, frente a todos los sistemas perceptivos de la persona. La persona procreada no tiene nada que ver con sus propias funcionalidades o la forma en que su cerebro procesará esta información.

Argumento 36: No es ético ser libre para coaccionar. Libre para obligar a existir, libre para obligar a la libertad, una libertad relativa ya que la persona se emancipará, si dura tanto, después de haber realizado aproximadamente 1/4 de su vida, al menos en Occidente. Cómo se llegó a decir "viva la vida" y "viva la libertad", ya que son contradictorios. ¿Cómo podemos imaginar que queremos perpetuar la especie humana, la aventura humana, e "imponer" la existencia? Imponer la existencia no es un acto ético, ya que existir no es un acto libremente consentido.

Argumento 37: ¿Es ético imponer la existencia si una sola persona vive en la incomodidad, si una persona sufre, incluso una entre miles de millones? Pero esto no es ni mucho menos así, miles de millones de personas sufren o han sufrido, incluso usted, el lector, ha sufrido o sufrirá de un modo u otro. ¿Es ético imponer tu visión del mundo a alguien a quien sabes que puedes engañar, ya que nace con un cerebro desprovisto de toda noción cultural, como un papel blanco?

Argumento 38: Somos una sociedad, el término se utiliza 30 veces en la Constitución francesa, significa que somos socios para gestionar un territorio, y como en cualquier empresa los socios tienen el perfecto derecho de gestionar la aportación adicional de los socios conjuntamente. Por tanto, el Estado tiene derecho a legislar sobre la procreación.

Argumento 39: Citando una frase que utilicé en la introducción del tema: "La procreación sólo sirve a los que ya existen" demuestra que no es ético procrear. "Nadie controla esta procreación" también demuestra que la procreación no es ética. "Una vez que se crea el sufrimiento, ¿cómo se puede deshacer?" vuelve a demostrar que la procreación no es ética. Si la procreación tuviera alguna utilidad, y una utilidad infinitamente mayor que la infelicidad y el sufrimiento creados, tal vez se podría discutir, pero no, la procreación no sirve para nada, pues existir es absurdo. Buscar la existencia en el bienestar es muy normal, pero imponer la existencia cuando uno mismo tiene dificultades para conseguirla es totalmente antiético. Y muchas veces se procrea para curarse de una psicopatología personal que se transmite a los descendientes en un círculo perfectamente vicioso.

Argumento 40: ¿Se puede ser juez y parte y tener una ética inequívoca? Es decir, en el caso de la ética de la procreación, ¿se puede ser ético en este tema y haber hecho hijos?

Argumento 41: No se trata de votar si es ético procrear o no, es sólo una cuestión de argumentación. Pero si una mujer considera demasiado arriesgado procrear, no hay razón para que los hombres intervengan para deliberar sobre la decisión de esa mujer, que es estrictamente personal. Un hombre enamorado no puede pedir a su mujer que corra este riesgo, que es muy elevado según las estadísticas mundiales e incluso muy elevado en Francia, e incluso debería disuadirla de hacerlo.

Argumento 42: La humanidad no tiene otro problema que resolver que el fin del sufrimiento de cada individuo. El fin del mundo no es un problema. El fin de la especie no es un problema. El fin de la civilización no es un problema. El fin de una sociedad o de cualquier sociedad humana no es un problema. Pero el sufrimiento de un individuo es un problema ya que nadie está obligado a existir por sí mismo. Si los padres se permiten producir hijos discapacitados, y otros inconvenientes de la existencia, sin que esto les cause la más mínima preocupación existencial antes de engendrar, ¿por qué los que profesan la esclavitud (capitalistas, guerreros y gobernantes de todo tipo) deberían avergonzarse de promover la servidumbre, el sufrimiento, la violencia y la guerra?

Argumento 43: Los seres humanos nunca encontrarán un sistema político que les garantice la libertad y la igualdad por la sencilla razón de que todos han sido forzados a existir y fabricados de forma totalmente aleatoria. No todos los humanos son conscientes de ello, pero todos se ven íntimamente afectados por ello. El inicio de nuestra existencia no es libre ni igual, no puede serlo y nunca lo será. Nacemos esclavos de nuestros padres, y de la sociedad, ya que la servimos casi desde el momento de nuestra concepción, nos guste o no.

Argumento 44: ¿Con qué derecho (según sus Derechos Humanos legislados por todos ustedes) hacen una persona? ¿Qué derecho tienes a hacer de una persona sensible y consciente, tu igual, tu igual que puede sufrir y que va a morir? ¿Os gusta, por vosotros mismos, la idea de sufrir y morir? ¿Te gusta la esclavitud? ¿Por qué buscas la inmortalidad y la salud cuando te arriesgas a causar sufrimiento al procrear? ¿Dónde está su empatía e imaginación cuando se trata del niño que desea concebir?

Argumento 45: A día de hoy, los bebés no cuentan. No son personas. No tienen voz para hablar por sí mismos. Los niños se procrean para servir. La sociedad no los defiende. No hay ninguna ley que regule la procreación. En cambio, la procreación desenfrenada hace el mundo, y pase lo que pase. Para cambiar nuestra visión del mundo, tenemos que dar mucha más importancia a las personas nuevas. El Estado no puede ni debe gestionar estadísticamente la procreación. El Estado soberano no es nuestro rey. Las personas son importantes, todas ellas, una por una. Debemos contar a las personas, pero no como si contáramos las briznas de hierba. Una persona sólo puede "hacerse" si las condiciones que ustedes, los padres, le conceden, que le imponen, son favorables en todos los sentidos, de lo contrario no la traen al mundo o a nuestro mundo. No pidió existir. No aceptó la invitación.

Argumento 46: La vida no es un regalo o don, es una coacción de otro. Estamos hechos como se hace un vehículo. Un vehículo no es un regalo para sí mismo, sino para su fabricante. Lo mismo es cierto para nosotros, cada uno de nosotros. Servimos a las ideas de nuestro fabricante, de nuestros fabricantes, y de sus asociados o cómplices según el punto de vista.

Argumento 47: Si todos los padres admitieran que su propio hijo es inocente de existir. Si todos los padres admitieran que el hijo del otro es tan inocente de existir como su propio hijo. Si todos los padres admitieran que ellos mismos son hijos de sus padres y que así es con todos los seres humanos. Si todos los padres admitieran la inocencia de existir de todos los habitantes de esta Tierra, tal vez podrían percibir el mundo de una manera distinta a la agresiva, tal vez podrían olvidar la sospecha, ¡tal vez podrían tender la mano a los otros inocentes que pueblan este mundo! Les pido que consideren que cada uno de nosotros es un invitado que debe ser tratado con consideración.

Argumento 48: Yo, el autor E. Berlherm, de la mayoría de estos argumentos, no pongo ninguna violencia en mis argumentos, sin embargo podría hacerlo, ¿qué me lo impide? ¡Mi racionalismo! Pero los demás, todos estos otros que son violentos en el mundo, ¿no están expresando su disgusto con la vida que se les ha ofrecido? Los que son más esclavistas que otros, todos esos multimillonarios que acumulan dinero a costa de los pobres que no tienen los recursos mentales para abrirse camino en la vida. ¿Qué hay de ético en la procreación si la vida es aleatoria, si las personas sensibles y conscientes se ven obligadas a sufrir lo que los poderosos, los dotados de la vida, les imponen? Me han metido en una huerta (Francia, Tierra), y ni siquiera es una huerta bien cuidado, sino que está plagado de zarzas, ortigas, animales humanos beligerantes, ¡y el jardinero no quiere que aplaste sus tomates! ¿Por qué debo contener mi violencia contra él y sus cómplices, el responsable de mi sufrimiento, de mis miedos, de mis contratiempos? ¡Por miedo! Yo que te hablo no hago nada porque espero que un día seas sensible a mis palabras. Y que no se puede alejar a los humanos de la violencia con violencia...

Argumento 49: Si una empresa fabricara un traje de buceo con un 10% de posibilidades de que falle durante una inmersión, el traje sería retirado de la venta y la empresa condenada. Si haces un hijo, hay una probabilidad mucho mayor del 10% de que nazca discapacitado o se convierta en discapacitado durante su vida, pero la ley no dice nada. ¡Y todo el mundo se compadece de la pobre madre que ha corrido el inmenso riesgo de hacerlo cuando no tiene ningún control sobre nada! Depende del niño presentar cargos, ¿dónde está su abogado?

Argumento 50: La tortura mental no es ciertamente ética, pero exponer a alguien a un posible sufrimiento físico, a la muerte con certeza, es una tortura mental. La procreación de un ser humano es obviamente la fabricación de todo su intelecto, de sus miedos, de todos esos tormentos mentales que conlleva la existencia. La procreación no es ética.

Argumento 51: Si considero que la vida es un tobogán fatal, ¿no es normal que intente aferrarme a todo lo que esté a mi alcance para frenar el desliza, luchar contra la loca carrera, vengarme (simple ley del Talión) de los empujadores (mis padres y sus cómplices sociales)? ¿Cuál sería la responsabilidad de un ser violento para reaccionar ante esta violencia infinita que es su procreación? ¿Por qué juzgamos y castigamos a un criminal que sólo aplica una violencia infinitamente menor que la de sus progenitores contra sí mismo?

Argumento 52: Si crees que la procreación es ética, entonces no tendrás ningún problema en que un dictador te transporte a Marte y te diga: "Si quieres seguir con tu vida, trabaja, ¡puedes elegir!" A no ser que te haya secuestrado al nacer, en cuyo caso no tendrá nada que decirte, lo encontrarás muy natural, como los descendientes de los convictos en Australia o en otros lugares. Además, según los cristianos, ¿no somos todos descendientes de los condenados Adán y Eva, expulsados manu militari del paraíso, aunque ellos mismos no pidieran existir con sus imperfecciones en un mundo imperfecto?

Argumento 53: Si los humanos fueran seres éticos por naturaleza, no habría necesidad de recordar los Derechos Humanos, no habría necesidad de escribirlos. Hay que educar al ser humano, orientarlo, porque su primera reacción es siempre el beneficio propio en un sistema competitivo, y por eso hay que hablar de la falta de ética de la procreación. Y tiene que estar consagrado en los Derechos Humanos. Debería estar en el preámbulo.

Argumento 54: ¿Qué hay de ético en la procreación ya que cualquier animal lo hace? ¿Qué hay de ético en colocar a tu propio hijo en un mundo animal? ¿Qué hay de ético en que la humanidad se multiplique desproporcionadamente sin tener en cuenta el bienestar del niño? ¿Qué hay de ético en pensar sólo en uno mismo al procrear? Es un acto animal, pero no un acto reflexivo e inteligente.

Argumento 55: ¿Es ético no admitir nunca a tu hijo que le has presentado el hecho consumado de existir para servir a los padres y a la sociedad? ¿Es ético distorsionar así el conjunto de la educación y la cultura mundial? Engañar a su hijo es engañarse a sí mismo, y engañar a la humanidad. No es ético no decirle la verdad sobre la obligación de existir, y por tanto sobre la inocencia de existir, y por tanto sobre la inocencia de sus actos.

Argumento 56: Un niño no pertenece a sus progenitores, así que ¿dónde está la ética en hacer una persona? Todos estamos hechos sin ningún control con grandes variaciones de potencial y cualidades físicas e intelectuales. Pero si no pertenecemos a nadie, ¿cómo pueden cometer un error los que nos hacen? ¿Cómo se les permite hacernos, con un sufrimiento incalculable? Porque estos sufrimientos, este sistema de dolor, son parte de la fabricación... ¿Cómo, si no les pertenecemos, pueden imponernos el sufrimiento y la muerte? ¿Cómo, ya que no pertenecemos a nadie, puede la sociedad imponernos nuestro comportamiento, la compra de nuestros cuerpos, la compra de nuestra salud, la compra de nuestro bienestar, y a menudo incluso la compra de nuestra propia muerte vendiéndonos nuestro ataúd?

Argumento 57: ¿Es ético afirmar que amas a tu hijo cuando lo has hecho por ti, para pasar el rato, por puro egoísmo, porque no sabes qué podrías hacer con tu vida, salvo obligar a otro a soportar esa misma vida y quizá incluso una mucho peor?

Argumento 58: No hay razón de la existencia. La vida es absurda. Hacer que una persona sensible, consciente e inteligente sufra y muera por nada no es ciertamente ético.

Argumento 59: Desde el momento en que una mujer procrea, su cuerpo está bajo vigilancia social, y a partir de las 12 semanas (en Francia) su cuerpo deja de pertenecerle ya que se le prohíbe abortar. Me parece que es infinitamente más grave despojar a una mujer de su cuerpo que prohibirle procrear. No es ético procrear, pero sería ético gestionar la procreación, y perfectamente legítimo en el sentido de los derechos humanos.

Argumento 60 - ext - Jean-Marie D. - 25 de abril de 2018 a las 23:11: Seguro que el acto sexual es un acto que no debe tomarse a la ligera, que tiene consecuencias y que no debe hacerse para satisfacer el propio egoísmo. La sociedad civil debe responsabilizar a los hombres, ya que sufren pocas consecuencias de este acto, e incluso perseguirlos cuando se niegan a asumirlo. Si no, compensar o ayudar a la madre. Sin embargo, el pobre niño no debería ser asesinado porque no es su culpa.

Argumento 61: Cuando se pone a otra persona ante un hecho consumado que tiene una repercusión gravísima en la persona, ciertamente no se es un ser ético. Poner a una persona ante un hecho consumado de la existencia no es ciertamente ético, es criminal, y totalmente perverso cuando encima se le cuentan historias rebuscadas (religiosas o no) sobre las razones de su existencia.

Argumento 62: Cuando un hombre y una mujer se gustan, uno le pregunta al otro: "¿Quieres compartir mi vida?" La respuesta de la otra persona dependerá de lo que se le ofrezca: "Eso depende, ¿qué me ofreces?". ¿Qué vida llevaremos juntos? Cuando nace un niño, no se hace la pregunta. El niño no es considerado como una persona completa. Se le presenta el hecho consumado de la existencia, cualesquiera que sean las condiciones. También en un tugurio, un HLM, cualquier bazar, e incluso un iglú. Que reine el paro y la miseria, eso no cambia nada. Y por no hablar de la era, la prehistoria con condiciones animales, la Edad Media superpoblada y antihigiénica, la guerra civil, la guerra total, la revolución, los bombardeos, las cabezas que caen, la sangre que fluye. La procreación no ética no tiene límites. El niño no es una persona, es un objeto que se convertirá en sirviente si está bien formateado.

Argumento 63: Tener un hijo no es un derecho, es una facultad animal, impuesta por nuestros propios procreadores, y transmitida a nosotros como testigo. Nadie nos ordena procrear. Y si se nos ordenara, sería una esclavitud de la que tendríamos derecho a liberarnos. De hecho, somos esclavos de nuestro cuerpo y, por tanto, de nuestros procreadores. No es ético imponer el sufrimiento y la muerte. Como mínimo, tenemos el deber de reflexionar sobre esto, de reflexionar sobre la ética de la simple procreación, y aún más sobre la ética de la procreación masiva.

Argumento 64: Hacer un niño imperfecto, educarlo imperfectamente, lanzarlo a un mundo imperfecto, más que imperfecto, ya que es peligroso, no es ciertamente ético. Castigarlo (e incluso matarlo) por su comportamiento imperfecto debido a una existencia que no pidió no es ciertamente ético.

Argumento 65: No hay igualdad de género en la procreación. Un hombre no lleva al niño. Un hombre no puede abortar mientras que una mujer puede hacerlo sin el consentimiento del hombre. Una mujer tiene (teóricamente) el control de lo que entra en su cuerpo y lo que sale de él. Una mujer puede maltratar al embrión y al feto por su alimentación y su comportamiento sin que la sociedad pueda decir nada al respecto, y el niño puede nacer malformado, minusválido, por el comportamiento de la madre. La ley francesa dice que "Nadie puede alegar perjuicio únicamente por su nacimiento. (Artículo L114-5 ) Un niño puede ser maltratado por su madre a causa de su comportamiento perjudicial mientras lo lleva, e incluso por su padre que puede transmitirle una ETS, SIDA (sin mencionar los genes insalubres o combinaciones genéticas insalubres) . Una madre puede ser castigada si maltrata a su hijo después del nacimiento, pero no antes del nacimiento. ¿Qué es la ética en esta ley que es una ley hecha por los saludable? ¿Los existentes nos empujan a su jungla insalubre y no tendríamos nada que decir sobre esta violencia? ¿Los existentes nos empujan por su tobogán fatal y no tendríamos quejas con esta ultra violencia? Por qué ? ¿Qué hay de ético en la coacción de existir de una persona por otra persona, y eso bajo cualquier condición?

Argumento 66: La procreación no es un acto trivial que pueda ser tratado con descuido. La procreación es el acto más importante del mundo para un ser humano. Entonces, si hay un acto que debe ser legislado, es este. Cuando se quiere involucrar a otra persona sin su consentimiento en una acción, la acción de existir y esos inmensos peligros, obviamente la sociedad debe legislar, obviamente el representante de la sociedad, el Estado, debe legislar. La procreación debe ser legislada, al menos para asegurar que la nueva persona vivirá en bienestar, de lo contrario no tiene sentido invitar a esa nueva persona a estar cerca de una sociedad imbécil que no se preocupa por ella.

Argumento 67: La procreación es la madre de todos los delitos y sólo por eso no es ético procrear, aunque no sean en sí mismos múltiples delitos combinados. La gente sólo se interesa por la ética cuando le afecta personalmente y con violencia. El hecho de que su propia existencia no sea el resultado de un acto ético no parece molestarles. Pocos se plantean la cuestión de la obligatoriedad de la existencia, y casi ninguno se ha dado cuenta de la inocencia de existir y, por tanto, de la inocencia de sus actos. La ética de la procreación es como la ética de la pena de muerte, ya que es la madre de la misma, le corresponde al Estado tomar la iniciativa.

Argumento 68: La procreación es un acto animal, pero ciertamente no es un acto inteligente. Somos animales aumentados que han inventado la ética. La ética no existe en los animales. Parece esencial que utilicemos la inteligencia para este acto, que es el más importante de todos los actos humanos. Si los individuos son lo que son con el coeficiente intelectual y la inteligencia que el azar les ha otorgado, por otro lado el legislador, que teóricamente es un grupo de personas con un coeficiente intelectual y una sabiduría superiores a la media, debe controlar esa procreación. Es su deber legislar en la materia. No se puede fabricar un niño a partir de un simple impulso animal e integrarlo en un mundo insano, mientras nadie controle la fabricación y, por tanto, la salud y el bienestar de esa futura persona. La sociedad debe ser capaz de acogerlo adecuadamente y compensar todos los defectos de su hechura (su nacimiento y sus futuras minusvalías). Un niño debe ser nuestro invitado, el invitado de sus padres y de la sociedad, con el control de la sociedad. Si hacer un hijo es también para el niño, y no sólo para los padres y la sociedad, entonces la invitación (forzada) a él debe compensar nuestras carencias, nuestros defectos, nuestros errores. Su vida debe ser interesante, siempre, si no, no le invitemos. Sólo sobre esta base se debe procrear un hijo.

Argumento 69: Existe el punto de vista de la moralidad de la procreación por parte de quienes se cuestionan si tienen derecho a procrear, pero existe sobre todo el punto de vista del ser procreado, y éste es el único que cuenta en lo que a él respecta. Toda persona procreada tiene derecho a pedir cuentas a sus procreadores y a los cómplices sociales que le han permitido procrear. Y la rendición de cuentas o las represalias pueden llegar muy lejos. Todos podríamos ser Hitlers de forma perfectamente legítima. Mientras haya inmoralidad en el trato a una persona, ésta tiene un derecho perfectamente legítimo a comportarse de forma igualmente inmoral. "Si existo gracias a la procreación inmoral, tengo derecho a tratar al mundo de forma inmoral". Esta afirmación demuestra que nunca habrá paz entre los seres conscientes, y supuestamente inteligentes, mientras procreen, es decir, mientras existan.

Argumento 70: La ley del talión: si ciegas a tu hijo (de nacimiento, si lo ciegas en tu vientre) ¿tiene él derecho a hacerte lo mismo? ¿Puede sacarte los ojos por la ley del talión? ¿Es ético asumir el riesgo de crear a tu hijo ciego, sordo, o alguna otra bondad de los procreadores, tu parte? ¿Es ético que la sociedad, conocedora de este problema que se produce a diario desde el inicio de la vida, permita que se produzca este sucio acto de fabricar sufrimiento, malestar, indigencia, debilidad, etc., siendo consciente de ello? Los procreadores son responsables de las enfermedades y fragilidades que "dan voluntariamente" a sus hijos a través de su óvulo y espermatozoide, así como de la construcción intrauterina que es obra de la madre, ya que conocen todas estas fragilidades y posibilidades mórbidas inherentes a la vida. Los padres también son responsables de la vida futura de su hijo, ya que conocen el mundo al que lanzan a su hijo en este mundo aleatorio.

Argumento 71: Intentar procrear es, básicamente, querer un hijo, pero en muchos casos no son niños los que salen del vientre materno, pero un mortinato. Es decir, no son considerados por la sociedad como seres humanos. No se les trata como tales. No son más que objetos desechables, en el verdadero sentido de la palabra. Esto significa que el producto de una procreación es a menudo un mero objeto sin interés familiar y social. Lo peor es que después de este tipo de aventuras, las mujeres al ver el mayor riesgo que sale de su vientre, ni siquiera se dan cuenta de que puede haber algún intermediario entre este mortinato y el mejor hijo posible deseado. ¿Cuál es la ética de haber procreado un aborto o incluso un hijo discapacitado para procrear otro "esperando" que no se repita? Este es un crimen absoluto que las mujeres cometen a diario en el mundo.

Argumento 72: Basta que una persona diga que la vida no tiene sentido para afirmar que no es ético procrear, porque no es el bienestar normal lo que cuenta, ya que es nuestro deber, sino el malestar de uno.

Argumento 73: 1) La procreación es inmoral en sí misma porque hacemos a una persona sin pedirle su opinión, la ponemos frente al hecho consumado de la existencia. Se le dice "¡Existe!" »

2) Es inmoral no dominar la elaboración de esta persona que se supone que es nuestro igual pero a la que ni siquiera podemos afirmar cuando lanzamos su procreación que será física e intelectualmente nuestro igual.

3) Es inmoral ofrecerle sufrimiento y muerte.

4) Es inmoral arrojarla a este mundo bélico y demente.

5) Es inmoral engañarla, engañarla, educarla pidiéndole que respete este mundo como si fuera moral respetar a unos padres inmorales ya una sociedad inmoral.

6) Es inmoral decirle que se le ha "dado la vida" y obligarla a "ganarse la vida".

Argumento 74: Observo que de todos los argumentos en contra, ninguno afirma que la procreación sea ética. Y de hecho, los argumentos ofrecidos no son en contra. Pero, ¿no debería respetarse la ética en todo, en todos los ámbitos, cuando uno se declara humanista, nos moleste más o menos? Desde que empecé este tema sobre la ética de la procreación, contando 350.000 bebés al día, a más de 4 por segundo, cientos de miles de niños han nacido para sufrir para servirnos. Estamos en una democracia de los sanos, estos desgraciados sufren demasiado para pensar y exigir. Depende de nosotros ser empáticos y compasivos, ellos no tienen tiempo de pensar en sí mismos como meros daños colaterales a nuestro servicio. ¿Qué servicio?

Argumento 75: Tengo que recordar, para terminar este debate sin ningún polemista (casi ninguno), que todos somos inocentes de existir y por tanto inocentes de todos nuestros actos, que nacemos libros en blanco y que por tanto es comprensible que nos cueste extraer de la cultura animal de la que estamos imbuidos. La procreación es un acto social que añade un socio a la empresa común. En cualquier empresa, los socios deben estar de acuerdo en introducir un socio adicional. Por lo tanto, no hay ninguna razón en la lógica social para que la sociedad no legisle sobre este acto capital. No hay ninguna razón por la que lo que se entendería en una pequeña isla (gestión de la población y, por tanto, de la procreación) no pueda entenderse en la isla que es la Nación, y en la isla que es la Tierra. Es imposible pretender ser humanista y afirmar que es ético procrear. Es imposible ser humanista y, sabiendo que una acción no ética se produce varios cientos de miles de veces cada día por los seres humanos, no decir nada.

Argumento 76: Para que la procreación sea ética, la vida misma debe ser al menos ética, pero no lo es. El comienzo de la vida, los primeros 18 años no valen la pena infligirlos bajo la esclavitud de nuestros padres, los últimos años de la vida no valen la pena infligirlos por el dolor de nuestros cuerpos y el dolor de morir, y para muchos de nosotros en el planeta la vida entera no vale la pena infligirla en absoluto. En cuanto al último argumento "en contra": el inicio de la procreación, es decir, la cópula y la fecundación que a veces sigue, es parte de la procreación, que es como se entiende el tema que inicié, pero la confección del niño en el vientre materno, como ya he mencionado, puede ser "estropeada" por la madre (mala alimentación, drogas, alcohol, etc.). Si la procreación no fuera controlable, la violación no podría prohibirse por ley.

Argumento 77: Puede que tenga 70 años, una edad respetable cuando el 56% de los humanos nacidos al mismo tiempo que yo ya están bajo tierra contando flores por raíz, pero aún no he descubierto ningún argumento "ético" "a favor" de la procreación, es decir, argumentos que se opongan al tema que he propuesto. Hay argumentos para la procreación, pero no son éticos. Son los argumentos de la continuidad de la especie, de la continuación de la aventura humana, del patriotismo, de la propiedad del propio cuerpo, de la necesidad del amor, en su mayoría. Son argumentos egoístas y, por tanto, poco éticos. También está el argumento de la inexistencia, que no entiendo muy bien (véase el libro de Rivka Weinberg). Así que dejo que los que tienen argumentos éticos "a favor" de la procreación los presenten. Me he limitado a exponer aquí algunas de las mías sin elaborarlas, siendo el argumento esencial mi incapacidad para entender cómo una persona sintiente y consciente puede imponer el sufrimiento y la muerte a otra persona (a la que luego se dirá que se ama, en general) cuando no había obligación de obligarla a existir.


Argumentos en contra :


T. - April 5, 2018 at 2:04 pm: El Estado no puede prohibir a los seres humanos procrear una vez que están dotados de esa capacidad para hacerlo juntos y sin la intervención de una técnica o de un tercero.

E. O. L. - 6 de abril de 2018 a las 20:54: T.: ¿Ah sí? ¿Y por qué? Después de todo, no somos bestias.

Jean-Michel C. - 11 de abril de 2018 a las 16:10 : Cuidémonos de una sociedad tiránica en la que lo prohibido sería la regla y lo permitido la excepción.

W. W.-O - 23 de abril de 2018 a las 17:56: T.: ah sí... ¿y por qué prohibirlo en otros casos?

w. - 23 de abril de 2018 a las 19:32: Sofisma, todos somos absolutamente iguales ante la procreación, se requiere un hombre y una mujer, no un hombre solo, ni una mujer sola ni una pareja del mismo sexo, sino un hombre y una mujer. El ser humano es sexual y no somos ni tú ni yo quienes lo elegimos, es un hecho y todos somos iguales ante este hecho. Lo que se pide no es igualdad, sino privilegios. Estos privilegios privan voluntariamente al niño de un padre y/o una madre y modifican su filiación de forma caprichosa. Dos mujeres nunca sustituirán a un hombre, al igual que dos hombres nunca sustituirán a una mujer. Los hombres y las mujeres son iguales ante la ley, pero complementarios sexualmente y en la vida. A menos que se trate de un estado totalitario, no se puede interferir en la vida privada de las personas. Lo que pides no es privado, la sociedad no tiene que responder a todos los deseos individuales y menos cuando estos van en contra de los derechos del niño.

F.- 30 de abril de 2018 a las 13:35: La procreación y el nacimiento no son del orden de la técnica de lo controlable.


Fin – E. Berlherm.