samedi 2 décembre 2023

Le Mérite Universel et l'Innocence d'Exister

Le Mérite Universel et l'Innocence d'Exister

Les humains ont confondu le mérite et les capacités. Ils ont aussi confondu la responsabilité de soi avec l'autonomie. Les humains ont oublié des choses essentielles dans leur analyse d'eux-mêmes. Ils préfèrent se raconter des histoires plutôt que d'entendre dire des vérités sur ce qu'ils sont exactement. Il est clair que nous sommes tous innocents d'exister, mais c'est une expression que je n'ai jamais lue dans aucun texte philosophique, alors qu'elle est essentielle et devrait changer le paradigme de vie en société.

S'il est facile de faire entendre et peut-être comprendre à une seule personne cette notion d'innocence d'exister, par contre pour la faire admettre par la société dans son ensemble ou seulement par le Législateur et la Justice, cela me semble une gageüre.

Pour les besoins de la société, celui qui sert la société est méritant. La société recherche les meilleurs (aristocratie) et les récompense en fonction de ce qu'ils font pour la société. Mais quel mérite y a-t-il à être capable de faire et de le réaliser, comparé à celui qui n'en est pas capable et ne peut donc faire, mais tente de le réaliser ? Les uns comme les autres ont été fabriqués et éduqués par la société. La société fabrique les personnes au hasard et les éduque au hasard. Le résultat étant aléatoire, la société attend qu'ils se dévoilent d'eux-mêmes. Elle appelle ça le mérite quand cela va dans le sens qui convient à la société. La société fabrique et éduque les instruments sociaux (les personnes) et les récompense quand elle-même a bien réussi son propre travail de fabrication et d'éducation ; c'est un concept étrange en soi n'est-ce pas. On comprend facilement qu'une personne douée sera d'autant plus rentable dans un environnement qui convient à ses dons et son activité. Mais pourquoi devrait-elle, cette personne déjà favorisée par le hasard, mériter plus de bienêtre qu'un être humain lambda qui n'a pas demandé à exister, mais que la société a désiré pour la servir ?

Nous méritons tous le bienêtre sans avoir à le quémander. Nous le méritons parce qu'on nous a imposé l'existence, parce qu'on nous a mis devant le fait accompli. Nous ne devons pas chercher à le mériter, nous le méritons parce que nous sommes humains et que nous avons le choix de ne pas faire d'enfants quand les conditions de bienêtre ne sont pas assurées. L'enfant qui est fabriqué ne doit pas être une condition du bienêtre de celui qui le fabrique. Le bienêtre doit préexister avant que ce choix soit réalisé par celui qui existe et devrait lui-même exister dans le bienêtre. Si vous ne possédez pas ce bienêtre vous-mêmes, ne fabriquez pas d'enfant ; l'enfant ne peut être un exutoire. Nous méritons le bienêtre parce que nous sommes innocents d'exister puisque nous avons été contraints d'exister (la contrainte implique l'innocence), nous le sommes tous indifféremment, et parce que nous nous vantons d'être des humains et pas de simples animaux.

L'existence n'est jamais le résultat d'un désir ou d'une volonté personnelle.

Nous sommes innocents d'exister parce que nous n'existons pas à notre demande, et nous restons innocents d'exister jusqu'à la fin de notre existence. Nous sommes innocents d'exister et de nos actes tout au long de notre existence parce que chacune des cellules vivantes qui nous composent, et sont et font notre vie d'être multicellulaire, sont innocentes d'exister et innocentes de leurs actes. La somme de cellules innocentes d'exister et de leurs actes composent un être multicellulaire innocent d'exister et de ses actes. La somme de cellules ne change pas la valeur des mécanismes, elle ne change que le type de mécanisme produit, cela reste un mécanisme. Je suis innocent de l'activité de tout ce qui est actif en moi, et donc innocent des actes qui en résultent. Je ne peux produire les activités internes qui produisent ce qui me fait agir ; j'en suis le résultat, mes actions en sont le résultat. Je n'aurais rien pu produire sans cette existence qui est une contrainte.

Toute chose qui existe ne peut être responsable de son existence. Il y a l'existence permanente, l'univers par exemple (l'univers étant par définition Tout, quel que soit ce Tout), et il y a l'existence induite par les mécanismes de l'univers ; existence qui provient des mécanismes de l'univers.

L'univers est « aresponsable ». Ses mécanismes sont aresponsables. La matière est aresponsable. La vie monocellulaire et multicellulaire est aresponsable. L'univers est aresponsable des êtres qu'il a produits, des êtres qui se disent intelligents. Il est aresponsable de tout ce qui existe, de tout ce qui interagit. Les êtres qu'il a produits sont aresponsables puisque constitués de ses mécanismes ; les êtres qui se disent intelligents, comme les autres.

Les sociétés humaines, les nations, se sont instituées par conquête territoriale. Un chef était nécessaire pour coordonner le nomadisme d'une petite tribu, comme une tête est nécessaire pour coordonner les cellules d'un animal multicellulaire. Les chefs se sont proclamés rois quand les tribus ont cessé d'être nomades et ont occupé un territoire bien défini. Les rois ont organisé la défense (contre les autres nations frontalières) du territoire qui est devenu « leur » territoire, alors que les habitants devenaient « leurs » sujets. Dans une tribu tout le monde était un associé. Dans les démocraties actuelles, les citoyens sont censés être des associés égaux « de naissance » (ce qui est impossible, physiquement, intellectuellement, culturellement, pécuniairement), le territoire étant censé leur appartenir (ce qui est faux et même mensonger puisqu'ils doivent l'acheter pour se loger et pour se nourrir et payer des taxes au même titre qu'un étranger).

Du point de vue social, on ne peut imposer une responsabilité à quelqu'un qui n'en veut pas. La loi est claire à ce sujet. Or la vie est imposée avec tous les actes sociaux qui sont nécessaires pour vivre en société. Comme la vie n'a pas été acceptée avec contrat signé par avance, la responsabilité sociale ne peut être imposée. La responsabilité parentale ne peut être transférée aux enfants par une sorte d'héritage génétique, les parents ayant eux-mêmes de toute façon été introduits en société sans leur accord, sans contrat social. Personne ne peut être contraint de signer ce contrat social par chantage à la protection sociale, ou aux soi-disant bienfaits de vivre en société, après insertion sociale contrainte.

Les gens n'ont pas un salaire au mérite, ils ont un salaire à la rentabilité, ils ont un salaire en fonction de l'offre et de la demande : les gens doivent se faire désirer pour survivre alors qu'ils ont été désirés par leurs parents et leurs associés, les membres de la « Société ».

Si vous parlez d'un libre arbitre pour justifier le mérite d'une punition ou d'une récompense, alors c'est à vous de faire la démonstration de l'existence de cette fonctionnalité ou d'en demander la démonstration par la science officielle. Dans tous les cas et dans tous les domaines de la loi, de la justice, de l'éthique, le doute profite à l'accusé. Mériter une punition ou une récompense n'est justifiée que si la responsabilité individuelle peut être prouvée malgré l'innocence d'exister, l'aresponsabilité, le déterminisme, le continuum, l'impossibilité du libre arbitre, ainsi que la notion de précurseur. Si quelqu'un m'impose un libre arbitre et une responsabilité sans mon accord suis-je en droit de les refuser ? Au moins devrais-je être en droit de les réfuter. Eh bien, je les réfute...

Peut-être croyez-vous en votre propre mérite ! Peut-être pensez-vous que vous méritez votre très bon salaire, vos revenus au-dessus de la moyenne ! Peut-être pensez-vous que vous méritez la plus belle vie que vous menez comparée à celles d'autres. Mais comment imaginez-vous que ce mérite puisse découler d'une action qui n'est pas un mérite, celle d'exister ? Exister n'est pas un mérite, c'est un fait. Vos parents avec l'accord de la société vous ont imposé l'existence, ils vous ont fabriqué, en fait votre mère vous a fabriqué. Vous avez été mis devant le fait accompli d'exister. Cette fabrication maternelle est aléatoire. Vous naissez mâle ou femelle, vous naissez en bonne santé ou en mauvaise santé. Vous naissez handicapé ou moins handicapé. Vous naissez avec un bon intellect ou moins bon. Vous naissez dans une bonne famille ou une moins bonne famille, ou même pas de famille du tout. Vous naissez dans une famille cultivée ou moins cultivée, riche ou moins, ou pauvre, ou cherchant à survivre. Comment pensez-vous que cet aléa initial puisse vous donner le droit de mériter une vie supérieure à celles des autres ? Il n'est pas question que vous n'ayez pas le droit à une très belle et longue vie, dans le bonheur, le bienêtre, et une vie passionnante, non il est question de mériter mieux que les autres. En quoi cet aléa initial, alors que nous nous considérons humains, humanistes par principe, socialement et individuellement éthique, égal, nous autorise-t-il à nous octroyer plus de richesses que les autres ? Supposer que l'on mérite une meilleure vie, c'est supposer que les autres ne la méritent pas.

Si vous voulez savoir qui est méritant dans un système social éthique dans lequel la notion de responsabilité individuelle serait validée malgré l'innocence d'exister, il faudrait contrôler très exactement (très précisément) le potentiel physique et intellectuel de deux personnes et ensuite comparer leurs performances si bien entendu leurs désirs respectifs sont le même concernant la comparaison que vous faites entre eux. Si c'est le cas, vous pourrez évaluer le mérite de l'un par rapport à l'autre, puisqu’ayant mêmes capacités et mêmes forces de désir (et tout ça évidemment c'est impossible à mesurer), vous pourriez affirmer que celui qui réussit l'épreuve mieux que l'autre a plus de mérite parce que sans aucun doute il a plus travaillé pour obtenir ce que les deux désirent avec la même intensité et les mêmes potentiels.

Si vous ne contrôlez pas ces valeurs (potentiels et désirs) alors comment pouvez-dire que l'un mérite plus que l'autre ? N'est-ce pas simplement parce que l'un a un handicap par rapport à l'autre ou parce que son désir n'est pas le sien, mais le résultat d'un « chantage » parental ou social, ou de l'éducation parentale ou sociale appelée également formatage à la société ?

Nous avons tous entendu cette phrase « Il ne mérite pas de vivre ! »

Cette phrase signifie en fait : il ne mérite pas de « continuer » de vivre !

Mais pourquoi devrais-je « mériter », c'est-à-dire « avoir un mérite » de vivre puisque ce n'est pas moi qui ai demandé de vivre ? La vie n'est pas un travail, c'est une obligation. La vie n'est pas une demande de la part de celui qui existe, c'est une contrainte, c'est une mise devant le fait accompli : tu vis, un point c'est tout. Vis et tais-toi ! Accepte de vivre puisque tout ce que tu peux faire maintenant c'est souffrir l'esclavage social ou te suicider.

Expliquez-moi donc pourquoi vous m'avez fabriqué, et puisque c'est sans me demander mon avis, pourquoi je devrais mériter de continuer d'exister ? Ne devriez-vous pas en tant qu'humains prévoir l'existence de vos « fabricats » ? Ne devriez pas, pour le moins, m'inviter à exister ? Mais d'ailleurs, à quoi sert d'exister quand on n'existe pas, c'est-à-dire tant qu'on ne nous a pas fabriqué ?

Conclusion : Le système social de punition et de récompense est un système enfantin et infantile, pour gérer des enfants, qui est dû à une erreur de compréhension de ce que sont les êtres humains. Non seulement la peine de mort doit être évidemment abolie, mais la notion de peine tout court.

Personne ne devrait être puni par les personnes mêmes qui l'ont fabriqué imparfaits et éduqués imparfaitement, et contraints à accepter leur association imparfaite dans une société imparfaite... c'est une aberration. Si vous voulez changer le monde, commencez pas accepter ce fait... il est indéniable.

Fin – E. Berlherm


samedi 25 novembre 2023

Je suis Dieu

Je suis Dieu

La vérité est un bien public, donc un service public.

Je suis Dieu, et je vous le prouve. En fait je suis une déesse, mais passons, je ne suis pas sexiste. Je suis omnisciente, omnipotente, infinie, et absolue, créatrice, et même omniintelligente. Ce qui vous prouve bien ma supériorité sur les dieux et déesses de tous les multivers... Vous me demandez une démonstration. Eh bien, je ne vous la donnerai pas, il suffit que je l'affirme pour être ce que j'affirme, un dieu ne dévoile pas sa nature. Je suis déjà fort bon d'apparaitre sur votre réseau !

Votre dieu dans cet univers n'est pas omniintelligent, et c'est son défaut majeur de jeunesse. Il vous a construit ainsi, aussi bête que les autres bêtes de son bestiaire. Il s'est sans doute gouré de formule en vous fabriquant. Nous lui accordons cette bévue de jeune dieu un peu trop enthousiaste. Par exemple, vous êtes obligé de vous nourrir pour survivre et il vous a laissé la possibilité de vous reproduire comme des lapins sans mettre de blocage dans votre système reproducteur. Évidemment vous ne pouviez que passer par les désastres humanitaires que vous avez provoqués par vos déficiences intellectuelles et vous ne pouviez qu'en arriver là où vous en êtes à vous heurter des coudes dans votre boite de sardines. Cela fait maintenant quelques millénaires qu'il boude dans un coin après les remontrances que nous lui avons faites. Je crains qu'il ne se soucie plus de vous.

Les miennes, mes petites créatures, je les ai installées dans un endroit idyllique, ce sont elles-mêmes des créatures idylliques. Après avoir créé un petit univers restreint par le mot « abracada-spuntz » plutôt que celui « d'abracada-bra » qui est largement surestimé et qui conduit à une usine à gaz ingérable (voyez ce qu'est votre univers), je les ai modelées avec amour. Je voulais des êtres qui ne m'en veuillent pas de les avoir fabriqués. Ils n'ont pas besoin de courir après leur nourriture, leur peau se nourrit de l'énergie qui les entoure. Ils n'ont pas besoin de se protéger du froid, du chaud, de tous les éléments extérieurs, car ils sont inviolables, même par moi-même, car c'est la première condition du libre arbitre. Libre arbitre que je leur ai imposé, certes sans leur accord, mais ainsi que l'existence. Ils ne me connaissent pas, n'ont jamais entendu parler de moi, même si je subodore que les plus intelligents d'entre eux subodorent également ma non-existence, ce qui est parfait, car je le suis. Et surtout, ils vivent tant qu'ils veulent, cessent de vivre quand ils veulent, et reprennent leur vie comme ils veulent (ce dernier algorithme a été le plus délicat à réaliser, mais j'en suis fière).

Ne méritent-ils pas le meilleur, ceux à qui l'on impose l'existence, sinon pourquoi les fabriquer ? Puisque votre dieu vous a laissé choir (je dis ça pour les parents de votre pauvre petit monde), parents réagissez, enseignez à vos enfants le contrôle de leurs appareils génitaux, de leurs libidos, et de leur agressivité inhérente à leur libido. Dictateurs et dirigeants de tous acabits plus stupides que la moyenne, libidineux phallocrates, gérez vos territoires et entendez-vous avec les autres. Si vous ne vous entendez pas à deux-cents, pourquoi voudriez-vous qu'à huit-milliards ils en soient capables ?

Apprenez à calculer. Vos géomètres existent depuis des milliers d'années pour mesurer les sols, et vous ne vous servez pas de leur talent pour compter les personnes en fonction des possibilités des sols ! S'il y a une maladie rare pour deux-mille d'entre vous, combien d'humains faudrait-il sur Terre pour qu'il n'y ait aucune maladie rare ? S'il faut une densité de tant d'habitants au kilomètre carré pour que se développe une épidémie, combien d'humains faudrait-il pour qu'il ne s'en déclenche aucune ? Etc.

Si le malêtre génère le suicide, imposez le bienêtre à tous. Parents et dirigeants, est-ce si difficile d'y parvenir ?

Si la stupidité de vos dirigeants génère les guerres, choisissez mieux. Choisissez des pacifistes. Imposez la paix. Au siège de l'ONU, les voyez-vous s'entretuer ? Non, alors pourquoi vous envoient-ils vous faire se trucider pour leurs idées violentes de territoires tribaux ?

Fermez le robinet à testostérone. Fermez vos clapets. Nous sommes tous innocents d'exister, même eux, même moi, la déesse. Invitez vos enfants, et les enfants des autres, sinon ne faites rien... pas d'enfants.

Fin – Émilie Berlherm, déesse de première catégorie.



mardi 14 novembre 2023

Déterminisme et Aléatoire

 Déterminisme et Aléatoire

(J'ai cherché sur le web un dictionnaire international officiel des termes scientifiques, je n'en ai pas trouvé, et donc je me contente pour discuter avec mes concitoyens français du dictionnaire en ligne de l'Académie Française, créée en 1635, chargée de définir la langue française officielle (premier dictionnaire en 1694) → si vous connaissez un dictionnaire scientifique officiel faites-moi signe, Merci !)

L'aléatoire est-il le contraire de déterminisme, ou l'aléatoire permet-il de dire que le déterminisme est impossible ?

Eh bien, ni l'un ni l'autre. Le contraire de « déterminisme » est « non-déterminisme ». Quant à l'aléatoire c'est quelque chose d'imprévisible, et ce qui est imprévisible veut dire imprévisible par quelqu'un, c'est-à-dire nous les humains (ou autre bizarrerie consciente des phénomènes). Le déterminisme ne fait intervenir personne de conscient, la chose fonctionne que les êtres conscients existent ou pas ; par exemple l'univers.

Il parait qu'il y a deux types de hasard, le hasard « classique » et le hasard « quantique » (https://lejournal.cnrs.fr/billets/quest-ce-que-le-hasard-quantique). Pourtant les deux sont le fait de notre incapacité à prévoir. Le premier ne nous permet pas de prévoir, par exemple sur quelle face va tomber un dé quand on le lance (hasard classique), alors que le hasard quantique vient de notre incapacité de connaitre les mécanismes quantiques. Que le hasard donne ceci ou cela selon les cas, cela ne change rien à la définition du hasard (de l'aléatoire). Le hasard quantique est tout aussi déterministe que le hasard classique. Il n'y a pas de hors univers au niveau quantique ; même si nous ne savons pas comment cela fonctionne, il y a nécessairement des mécanismes (qui ne sont pas magiques n'en déplaise à certains, mais à qui on ne peut reprocher leurs idées puisqu'ils sont déterminés et innocents d'exister).

Est-ce que je peux changer de trajectoire au cours de ma vie aléatoirement sans que cela change mon propre déterminisme ? Oui, le changement de trajectoire d'un être humain n'est pas différent du changement de trajectoire d'une boule de billard qui heurte la bande. Imaginez que les boules de billard, par milliards, fonctionnent constamment et soient légèrement déformées à chaque heurt ; leurs trajectoires ne seraient pas prévisibles, mais resteraient parfaitement déterministes. Leurs trajectoires seraient aléatoires, car trop complexes à calculer donc imprévisibles, et déterministes simultanément. Nous humains sommes des boules de billards déformables, c'est-à-dire que nous apprenons (très mal, la preuve est produite en Ukraine, en Israël et à Gaza, en Somalie, Éthiopie, au Soudan, en Afghanistan, et partout dans le monde). Ce que nous apprenons nous déforme, et nous réagissons en fonction de ces déformations.

Nous n'avons pas encore tous appris que nous sommes innocents d'exister, transmettez.

Le choix et la volonté sont-ils déterministes ? Il n'y a pas de raison que ce qui est constitué des éléments de l'univers ne soit pas déterministe tout comme l'univers. Il n'y a rien d'indépendant appartenant à l'univers dans l'univers. Tout fonctionne de par les mécanismes de l'univers, que ce soit des mécanismes quantiques ou cosmiques. Rien ne pouvant s'extraire de l'univers et de ses fonctions, tout est déterministe. Imprévisible de par la quantité des facteurs, mais déterministe malgré tout. Volonté et choix ne sont pas immatériels, ils fonctionnent ainsi que la conscience et tout notre système de pensée avec des mécanismes de l'univers.

(Ce qui n'interagit pas n'est pas connaissable. S'il y avait de l'immatériel, qui n'interagit pas par définition, il serait inconnaissable. Vive le fantastique ! Vive Tolkien ! Vive Harry Potter et Voldemort !)

Est-ce que je suis libre ? Est-ce que la liberté est déterministe ? Qu'est-ce qu'une liberté déterminée ? À quel moment vous êtes-vous fabriqué vous-mêmes ? À quel moment vous êtes-vous lancé librement dans le billard de l'existence ? Jamais. Vous êtes composé de mille-milliards de cellules appelées vivantes qui fonctionnent mécaniquement, toutes seules, et se contrefichent royalement de votre existence. Vous êtes le résultat déterministe de leurs existences déterministes. La somme ne change pas le principe de fonctionnement qui est mécanique, un mécanisme de l'univers déterministe.

Y a-t-il autre chose dans l'univers que des mécanismes de l'univers ? Non.

Y a-t-il des trous dans l'univers ? Non, car s'il y avait « rien » ce serait RIEN, et RIEN ce n'est pas un trou, ce n'est pas du vide, ce n'est pas de l'espace, c'est rien.

Quand votre frigo est vide, vous dites « il n'y a plus rien dans le frigo, il faut faire les courses ». Eh bien, l'univers n'est jamais vide, et il n'y a jamais aucun article manquant dans l'univers. S'il y avait « RIEN » avant l'univers et qu'un Farfelu (inexistant puisque participant d'un univers qui est TOUT) tente de mettre quelque chose dans ce RIEN, eh bien même avec un pied de biche magique (inexistant) il n'y parviendrait pas. S'il n'y a rien dans le frigo et si le frigo n'existe pas, eh bien vous ne pouvez pas mettre quelque chose dans ce frigo inexistant, même avec un grand tour de magie (inexistant), d'autant plus si vous êtes inexistant vous-même.

Cet univers déterministe est innocent d'exister, cela parait évident, non ?

Alors nous aussi, et toute notre existence imposée.

Fin – E. Berlherm


jeudi 26 octobre 2023

Association of evildoers - (complicity argument)

Association of evildoers - (complicity argument)

Complicity to crimes:

If, by the most unfortunate chance, you are a natalist or in favor of the fabrication of an existence stupidly called "procreation":

If you allow little Hitler to exist and be brought up in your garden, the common garden, the Earth, then you are complicit in the acts that little Hitler will produce, even if you don't agree with what little Hitler did when he grew up. If he exists, it's because you implicitly authorized his creation. You've agreed that he should have brains and muscles, so you're complicit in his every move, and therefore in his every action. 

No one is free from his or her making, his or her education, his or her humanity. We are built, we function, we are not responsible for it; the builder or builders are responsible (depending on the meaning you give to the notion of responsibility → see article "Responsible or aresponsible").

In the 21st century, now that he (Hitler) is dead, you are still retroactively responsible for all the filthy acts he produced. As well as everything vile humans have done over the past millennia.

Today, if you agree that people produce children, you are complicit in the acts that they produce and that they will produce during their lives, good or bad, because all humans are associated. The association constitutes acceptance of the acts committed by the associates whatever they may be, because you have accepted that they are introduced without their consent, therefore by force, into the common jungle, the Earth.

Complicity to poor workmanship and torture:

A high percentage of people are born disabled, and it is systematic. You cannot hide behind randomness and Nature since you know it and you have the power not to create a child, and the power to disagree with the “procreators”. You are complicit in the system. You are complicit in the misfortune of people all over the planet.

Blackmail complicity:

We are all forced to eat, not because we need it, but because we go hungry when we don't eat. We are blackmailed into suffering, hunger, thirst, cold, etc. Natalists and procreators are complicit in this permanent blackmail. We are wanted, but forced to work and be desired in order to survive; it's absurd.

Complicity of association constraint:

When you have been integrated into society without your consent, you have been integrated into society despite laws that state that forced association is illegal. Any human society based on this forced relationship is illegal, Nations are criminally constituted associations.

No one has ever signed a “social” contract. No one, before creating a child, has ever signed a “natal” contract in favor of the child, and it is despicable not to plan and protect in advance the child you want and who does not want anything, because it has not yet been manufactured.

You are, all without exception, despite everything, innocent of existing, because you yourselves were forced to exist. You are all innocent in the deterministic sense, but you are guilty in the sense that you imagine that responsibility can exist. It's up to you to choose, but the choice is not given to you since the universe is deterministic. Your functioning will lead you to make this or that choice, your responsibility is zero from the point of view of the mechanics of the universe. You will choose peace or war, understanding or stupid belief. Your personal mechanism will make you lean one way or the other, today or later. You will have nothing to do with it, because your brain works without your consent.

I hope that you will move in the right direction as soon as possible, that of the reduction of the world population and the understanding of the notion of innocence of existing as well as that of non-responsibility. At worst, kindly invite your children into existence and behave kindly to other people's children, which is to say everyone. Stop causing unnecessary pain.

End – E. Berlherm

Association de malfaisants - (argument de complicité)

Association de malfaisants

(argument de complicité)


Complicité de crimes :

Si par le plus malheureux des hasards vous êtes nataliste ou pour la fabrication d'une existence stupidement appelé « procréation » :

Si vous autorisez le petit Hitler à exister et à être éduqué dans votre jardin, le jardin commun, la Terre, alors vous êtes complice des actes que produira le petit Hitler, même si vous n'êtes pas d'accord avec ce qu'a fait le petit Hitler devenu grand. S'il existe, c'est parce que vous avez autorisé implicitement sa fabrication. Vous êtes d'accord pour qu'il ait cerveau et muscles donc vous êtes complice de chacun de ses gestes, donc de ses actions.

Personne ne se libère de sa fabrication, de son éducation, de son humanité. Nous sommes construits, nous fonctionnons, nous n'en sommes pas responsables ; le ou les constructeurs sont responsables (selon le sens que vous donnez à la notion de responsabilité → voir article « Responsable ou aresponsable »).

Au 21e siècle, maintenant qu'il est mort (Hitler), vous êtes malgré tout responsable rétroactivement de tous les actes immondes qu'il a produits. De même que tout ce que les humains ont fait d'ignoble au cours des millénaires passés.

Aujourd'hui, si vous êtes d'accord pour que les gens fabriquent des enfants, vous êtes complices des actes qu'ils produisent et qu'ils produiront au cours de leurs existences, bons ou mauvais, car tous les humains sont associés. L'association vaut acceptation des actes commis par les associés quels qu'ils soient, car vous avez accepté qu'ils soient introduits sans leur accord, donc de force, dans la jungle commune, la Terre.

Complicité de malfaçon et de torture :

Un fort pourcentage de personnes naissent handicapés, et c'est systématique. Vous ne pouvez vous retrancher derrière l'aléatoire et la Nature puisque vous le savez et que vous avez le pouvoir de ne pas fabriquer d'enfant, et le pouvoir de ne pas être d'accord avec les « procréateurs ». Vous êtes complices du système. Vous êtes complices du malheur des gens partout sur la planète.

Complicité de chantage :

Nous sommes tous contraints de nous nourrir, non pas parce que nous en avons besoin, mais parce que nous souffrons de faim quand nous ne mangeons pas. Nous sommes soumis au chantage à la souffrance, faim, soif, froid, etc. Les natalistes et les procréateurs sont complices de ce chantage permanent. Nous sommes désirés, mais contraints de travailler et de nous faire désirer pour survivre ; c'est absurde.

Complicité de contrainte d'association :

Quand vous avez été intégré à la société sans votre accord, vous l'avez été en dépit des lois qui affirment que l'association contrainte est illégale. Toute société humaine fondée sur cette relation forcée est illégale, les Nations sont des associations criminellement constituées.

Nul n'a jamais signé de contrat « social ». Jamais personne, avant de fabriquer un enfant, n'a signé de contrat « natal » en faveur de l'enfant, et il est ignoble de ne pas prévoir et protéger par avance l'enfant que vous désirez et qui lui ne désire rien, car il n'a pas encore été fabriqué.

Vous êtes, tous sans exception, malgré tout, innocents d'exister, car vous-mêmes avez été contraints à exister. Vous êtes tous innocents dans le sens déterministe, mais vous êtes coupables dans le sens où vous imaginez que la responsabilité puisse exister. À vous de choisir, mais le choix ne vous est pas donné puisque l'univers est déterministe. Votre fonctionnement vous conduira à réaliser tel ou tel choix, votre responsabilité est nulle du point de vue de la mécanique de l'univers. Vous opterez pour la paix ou pour la guerre, pour la compréhension ou la croyance stupide. Votre mécanisme personnel vous fera pencher dans un sens ou l'autre, aujourd'hui ou plus tard. Vous n'y serez pour rien, car votre cerveau fonctionne sans votre accord.

J'espère que vous irez le plus tôt possible dans le bon sens, celui de la diminution de la population mondiale et la compréhension de la notion d'innocence d'exister ainsi que de celle d'aresponsabilité. Au pire, invitez aimablement vos enfants à exister et conduisez-vous aimablement avec ceux des autres, c'est-à-dire tout le monde. Cessez de faire souffrir inutilement.

Fin – E. Berlherm


Duty and freedom?

Duty and freedom? - April 05, 2020

It seems that I am free, but :


I must exist because others have imposed it on me;

I must accept the accomplished fact of my existence;

I must accept my physical and mental imperfections made by others;


I must accept my nature, Nature, the universe;

I must accept the solar system, the sun, the moon;

I must accept the stars, the earth, etc. ;


I must accept my humanity;

I must accept my society, my nation;

I must accept other societies;

I must accept other nations, borders;


I must accept my male culture; 

I must accept my sexuality; and therefore my libido;

I must accept my hormones;


I must grow;

I must come out of my mother's womb;

I must be born ;


I must breathe ;

I have to drink;

I must eat;


I must excrete, defecate, urinate, sweat;

I must cry, vomit, bleed, etc. ;


I must sleep;

I must dream; 

I must have nightmares;


I must grow;


I must feel, see, hear, taste, etc.;

I must suffer, for suffering has been installed in me, to take but never to leave;

I have to endure my emotions;


I must accept my disabilities, present and future, and those of others;

I must accept diseases, my own and those of others;

I must be vaccinated;


I must be unconscious and conscious;

I must perceive ;


I must suffer my good memory

as my bad memory ;


I must think;

I must have willpower;

I must choose;

I must have intentions;


I must learn; I must be educated;

I have to endure others, my genitrix, my genitor, my family, children, adults, society, society, humanity, etc. ;


I must undergo the family and social hierarchy;

I must obey orders;

I have to undergo school;

I have to endure the exams;


I must obey family and social customs and laws;

I must undergo family and social blackmail, all my life;


I must have children (no, that, I am not obliged to, I am even the only animal that is not mechanically constrained by nature despite the desires of copulations; in spite of my erections; in spite of my erotic dreams; in spite of the temptresses; in spite of...); 


I must endure the universe and its mechanisms, the world, the climate, rain, clouds, shadow, light, night, day, morning, evening, gravitation, my weight, air, wind, etc.;


I have to endure cold, heat, humidity, dryness, etc.;


I have to suffer religions and religious people, the beliefs and the believers;

I have to suffer human stupidity, my own stupidity;


I have to suffer the weaknesses of my body, my physical and mental fragility;


I have to endure time; seconds, minutes, hours, days, weeks, months, years, but not centuries or millennia, except the past millennia;


I must endure the violence of others, their aggressiveness;

I must endure gentleness, empathy, compassion even if it is better than the previous ones;


I have to endure the lies, the hypocrisy;

I have to endure the concurrence between humans and competition;

I must endure commerce, money, capitalism;


I have to earn my living when I was forced to;

I must earn my fate when I have not asked for any fate;


I have to work to avoid suffering since I have to eat or die;


I have to pay taxes on my work, which is already a social chore;


I must grow old and feel old; and suffer the handicaps of age, youth as old;


I have to pay my retirement in advance, not yet my funeral, but it will come when I have not asked to exist;


I must ask myself questions, torture my mind about existence, about life, about death;


I must die; and very often we die in pain to spice up the end of life;


I must suffer the misunderstanding of others;


(And if you have not yet understood it, you are innocent of existing, therefore innocent of your acts; and the others are just as innocent as you; which is perhaps very disconcerting, but it is so. Draw the right conclusions!)


today, at the beginning of April 2020, I must undergo confinement due to the covid-19 virus ; but it is said that I am free...


Don't forget to write your letter of thanks to the

the benefactor society, SPH; it has been so good to you, the one that needs you so much to exist.

End - E. Berlherm      

mercredi 25 octobre 2023

Why Tolerance?

 Why Tolerance?  - March 2021


Why Tolerance?

For a simple reason: we have all been forced to exist, and therefore we are all innocent to be what we are, to be a male or female human, to be big or small, to possess intellectual capacities, and we are not even responsible for our education, for the duty to be educated, for our learning systems......

Why Tolerance? For a simple reason: you are what you are because it is another person and not you who decided to exist. You could be intolerant of the parents of the idiot who annoyed you so much, but the parents themselves were brought into the world without their consent, and made so stupid that they gave birth to another stupid being. 

Humanity is a chain of procreation of stupid beings who do not want to understand that the constraint of their own existence leads to that of others who are like them, as stupid as any human, therefore unable to understand it. Are you unable to understand it?

You just have to understand the constraint of your own existence, to bring it back to that of the other, and you will perhaps manage to understand that the constraint in which we are all to exist, puts us in the same bag of woes of the existence.

The universe is really a crazy thing to give birth to such an engeance of beings who want to live and make the evolution work by believing themselves more evolved than the other who is in the same case as it, and that it is thus necessary to suppress to make progress an evolution in which it does not believe...

Think about inviting your child if you dare to do one, but also think that since you have authorized the other to do as you do and he has granted you the same right, then the other is also your guest, the parents as their many children, and all your associates.

We're not mere beasts, it seems!

End - E. Berlherm