samedi 30 mai 2020

Extinction de l'humanité

L'extinction de l'humanité est une nécessité empathique, compassionnelle. Qu'une seule personne puisse souffrir et mourir pour les beaux yeux des existants bienportants, benoits et béats, est totalement inadmissible. Mais pourtant, sachant la perpétuité de l'univers, sa possible infinité, et l'absence de temps sans conscience de son « passage », est-ce la meilleure solution ? 

Je m'explique : 
Premier point : l'univers ne peut qu'être perpétuel, car il ne peut naitre de rien et sans aucune activité initiale. Il n'y a pas de cause première. L'univers est un système continu. Il est comme un supra conducteur, il ne peut perdre son énergie, c'est-à-dire qu'il ne peut perdre son activité quelle qu'elle soit, il ne peut la dissiper comme de la chaleur, car il n'y a rien hors l'univers par définition. L'univers existe perpétuellement (quel qu'il soit, quantique, cosmique, informatique ou autre) et de par cette activité il se modifie sans cesse.

Donc, l'univers étant perpétuel, les activités qui se produisent même de façon infime se reproduiront indéfiniment. Même si la vie a une infime probabilité d'exister, cette existence se reproduira indéfiniment. Et quand la vie est présente, elle produit un équivalent de l'anthropocentrisme avant de comprendre ou de s'arrêter volontairement ou non. La fin de la Vie étant inéluctable, car sans doute trop limitée et trop complexe donc trop fragile comparée aux forces universelles en jeu.

Deuxième point : que l'univers soit infini ou pas, je n'en sais rien, mais s'il est infini (s'il est spatial ?) alors tout ce qui se produit quelque part, quelle que soit sa probabilité aussi infime soit-elle, se reproduit indéfiniment dans cet espace. Donc, si l'univers est infini spatialement, l'équivalent de la vie est reproduit indéfiniment. Évidemment, je ne parle pas de notre petit univers visible de 14 milliards d'années-lumière, mais de cette chose sans limites que serait un univers infini, dans lequel une infinité d'univers de notre type existerait quasiment à l'identique, mais bien d'autres également.

Troisième point : la conscience du temps qui passe. Personnellement, je n'ai pas vu passer les 14 milliards d'années depuis notre Bigbang. Je n'ai même pas vu passer les 4 milliards d'années d'existence du système solaire ni nos 10 000 ans d'histoire. Je n'ai vu passer que le cours de ma vie. Et cela même pas depuis mon premier souffle, car je n'étais pas immédiatement conscient. Il m'a fallu un certain temps avant de prendre conscience que le temps avait la fâcheuse habitude de  ne pas s'éterniser. Il faut une conscience pour voir le « temps passer ». Je sais que nous avons une histoire et une préhistoire, et que la vie a évolué, mais je ne suis pas conscient de l'écoulement de ce temps-là, c'est juste un savoir acquis à l'école et dans les bouquins.

Donc ce sont les trois points qui me font penser qu'il est inutile de vouloir totalement effacer la souffrance des êtres sensibles en éradiquant l'humanité, car aussitôt éradiquée dans une portion d'univers ou dans le temps qu'elle renait aussitôt, car c'est la conscience qui fait la continuité de la souffrance. Pour éliminer la souffrance, il faudrait figer l'univers, et je vous défie d'essayer.

Par contre, nous pouvons amoindrir la souffrance autant que possible, et peut-être même la contrôler dans le laps de temps d'existence qui est impartie à l'humanité, qui est très court relativement à la perpétuité de l'univers, mais très long pour l'être souffrant. Une seconde de souffrance qui s'ajoute à une seconde de souffrance est bien plus longue que les secondes du bienportant qui gère le monde de par la loi du plus fort et de son optimisme sans empathie inconscient de la souffrance des autres (voir l'article « Démocratie des bienportants »).

La première possibilité est de réduire l'humanité jusqu'à son chiffre pérenne le plus faible. Je pense qu'une dizaine de mille de personnes intelligentes, bien éduquées, rationnelles, sensibles et empathiques, devraient suffire pour gérer la planète et empêcher un déchainement de violence bestiale.

La deuxième possibilité est une intelligence artificielle qui nous gèrerait comme les bêtes que nous sommes dans le zoo général qu'est la planète. Un Big Brother aimable et bienveillant, car l'intelligence est ainsi (ce que le dieu des croyants n'est pas, soit dit en passant). 

La troisième possibilité est une effective suppression de la douleur et de la souffrance chez un nouvel être « humain » amélioré, ayant une agréable longévité. 

(Il vous restera toujours le problème de l'obligation que vous faites à une personne d'exister pour votre bon plaisir, ce qui s'appelle de l'esclavage, mais bon, passons ce détail...)

Comme nous ne serons pas présents pour voir une de ces situations ou une autre, qu'ils se débrouillent ! Que pouvons-nous faire d'autre, sinon les prévenir ! Donc autant leur dire que nous sommes tous innocents d'exister et que l'existence ne sert à rien avant d'exister ni après avoir existé. Si vous êtes un lecteur empathique, peut-être souffrant vous-mêmes (on y passe tous), transmettez. Merci pour eux, vous savez eux, tous ces pauvres bougres qui font des allers et retours fréquents chez le toubib pour on ne sait quelle vétille qui grève le budget national au lieu de rester dans le lit douillet du ventre maternel.

Fin – E. Berlherm


Souvenez-vous du crime de toute Nation →
 https://societeshumaines.blogspot.com/2020/05/le-crime-de-la-nation.html 

« Le Crime majeur de la Nation, qui est un crime fondamental, est celui-ci : quand la nation fabrique ses enfants, elle fabrique systématiquement des handicapés... »

Impôt

Quelques synonymes d'impôt : contribution, redevance, taxe, fiscalité, tribut, corvée, cens, charge, dîme, droit, prélèvement, taille, gabelle, maitrise, jurande, cosse, tonlieu, droit de cornage, droit de havage, annate, punazs, maltôte, fouage, indire, pontonage, etc.

Il y a trois types de contributions sociales, ce sont la contribution volontaire consciente, la contribution non volontaire consciente, la contribution involontaire inconsciente. Ce sont trois formes d'impôts quand on en gratifie une société, une nation. La première contribution est une forme de bénévolat, les deux autres sont des impôts autant dire de l'esclavage.

Liste des impôts les plus importants : 
Le premier est l’impôt d'exister qui est une contribution des parents qui fournissent l'enfant à la société, les parents avec la complicité sociale imposent l'existence à cet enfant qu'ils fabriquent de toute pièce sans rien maitriser que l'initiation de cette fabrication à l'aveugle. L'enfant existera comme il pourra, « advienne que pourra ! », ou « alea jacta est ! », ou mieux encore comme Ponce Pilate détournant la tête « je m'en lave les mains ! ». Il s'agit d'un impôt inconscient volontaire ou involontaire.

Le suivant sur la liste, une fois qu'on nous a imposé d'exister, est l’impôt d'alimentation, qui est l’impôt de survie, nos parents nous ont imposé l'existence et nous devons pour poursuivre cette existence imposée gracieusement avec le sourire béat des procréants acheter notre vie obligatoirement pour simplement survivre normalement. C'est un impôt involontaire et en général inconscient.

Les personnes sont également imposées sur la santé, puisqu'ils doivent l'acheter alors que les parents, avec la complicité sociale, ont fourni tous les éléments corporels défectueux à l'origine, faiblesse corporelle due à la génétique qui est celle des parents  (fractures, cancers, scléroses, parkinson, alzheimer, innombrables, etc., voir le site de l'OMS avec ses dizaines voire centaines de milles de maladies et autres incongruités de fabrication.) Comme le précédent il est involontaire et le plus souvent inconscient.

Impôt également sur les protections corporelles, vêtements et habitations. Impôt sur les déplacements, puisqu'il est difficile de se déplacer uniquement sur ses jambes dans ce monde étendu, simplement pour aller travailler ou acheter sa nourriture, qui rarement viennent jusque chez vous sans contrepartie. Idem, il s'agit d'un impôt involontaire et la plupart du temps inconscient.

Il existe encore un impôt évident, c'est la contribution au revenu du grand patron. Il ne faut pas parler de salaire en ce qui concerne ce VIP, car ce n'est pas à la sueur de son front qu'il est rémunéré, mais à celui de l'employé de l'entreprise qui va lui offrir une partie de son propre travail gracieusement, enfin sans son accord puisque c'est un prélèvement transparent par un tour de passepasse d'illusionniste. Chaque employé de l'entreprise, quelle que soit la taille de la société, met sa dime dans l'escarcelle patronale. Ce qui n'a rien à voir avec un salaire pour le patron, mais à une véritable escroquerie au détriment des employés. Comme si l'entreprise était un Royaume et le patron son Roi. Souvent involontaire et en général inconscient.

Il y a encore un impôt ahurissant. C'est l'impôt sur la corvée que vous faites pour que la société fonctionne. Non seulement vous devez travailler pour acheter votre corps, mais ce travail sert à maintenir la Nation en ordre de marche. La Nation c'est notre maison commune, et puisque nous l'habitons nous faisons des corvées, cela parait presque normal si ce n'était que nous avons été mis devant le fait accompli de l'existence et de devoir habiter une maison quelconque, bien obligé, n'est-ce pas ? Mais une fois cette corvée effectuée vous êtes taxé sur le travail effectué et pas toujours en fonction du revenu ou du salaire. Et tant pis pour vous si votre QI ne dépasse pas celui de la cigale. C'est le plus étrange des impôts, mais il est souvent volontaire et conscient quoique les usagers rechignent souvent à le payer.

Solutions : il n'y a aucune solution pour annuler « toutes » ces impositions, si ce n'est l'extinction volontaire ou non de toute Vie. Nous pourrions en supprimer quelques-unes en attendant l'apocalypse, du moins les secondaires, mais nous ne pourrions qu'atténuer les impositions fondamentales.

Mais il parait, réjouissez-vous, que nous sommes des êtres libres !

Fin - E. Berlherm

La signification

Si vous lisez un texte sans chercher à l'appréhender aussi parfaitement que possible (je parle d'un texte par lequel l'auteur veut transmettre une idée), vous comprenez sans doute que ça ne sert à rien. Vous perdez votre temps, sauf si vous vous endormez avec, cela peut au moins avoir cette utilité ; mais si c'est le cas, je vous conseille une berceuse. Donc je vais supposer que vous cherchez à comprendre le texte que vous lisez. 

Pour le comprendre, vous devez essayer d'entrer dans la tête de l'auteur. Car sa tête et la vôtre sont différentes. Ses significations sont différentes des vôtres, pour chacun des mots que vous lisez. Pas entièrement différentes, mais un peu différentes (sans parler des erreurs sur la définition imputables à l'un ou l'autre), et jamais différentes de la même manière entre tous les auditeurs ou lecteurs. Sur un grand nombre de mots, il y a d'autant plus de différences. Il y a toujours un grand flou qui s'établit sur la compréhension d'un texte. C'est normal, je ne vais pas extraire ma cervelle pour vous la transférer. Et il n'y a pas encore de clé USB ou de carte SD qui me permette de faire un transfert de mes images mentales. On n'en est pas encore là...

Un mot n'est pas qu'une étiquette dont la définition est composée d'autres mots qui sont autant d'étiquettes. Un mot doit avoir une signification. Chacun d'entre nous acquiert cette signification au cours de sa vie et la complète au fur et à mesure de sa rencontre avec ce mot et la chose qu'il représente (objet, évènement, idée, ou autres). Cette expérience que l'on a de chaque mot de notre vocabulaire est tout à fait personnelle. Il ne peut donc y avoir d'identité de compréhension parfaite pour chaque mot entre les personnes.

La compréhension est en fait une illusion. Puisque nous avons nécessairement une compréhension personnelle des mots quand nous les entendons. Chaque mot entendu, quand il est connu, déclenche quelque chose qui nous est propre, selon notre réceptivité du moment et du cours de notre vie. Mais ce n'est jamais identique à ce que l'émetteur de ce mot a voulu exprimer, car il a lui-même sa propre compréhension du mot soumis à ses expériences, à son vécu personnel. Il est donc inutile de prétendre comprendre totalement celui qui nous parle ou le texte qu’on lit. Ce n'est toujours qu'approximatif.

Dans le cas d'un roman, de pure littérature, cela n'a pas d'importance, car le but est celui de faire germer l'imaginaire du lecteur ; mais pas qu'il y ait une compréhension exacte des arguments de l'écrivain. Pour un texte à idées qui s'adresse à de multiples lecteurs, l'auteur ne peut évidemment composer son texte en fonction de chaque lecteur. Cela se comprend n'est-ce pas ? Alors le mieux qu'il peut faire est d'émettre son opinion telle qu'il la ressent tout en sachant qu'il ne peut être compris parfaitement et encore moins si le lecteur ne fait pas l'effort surhumain d'imaginer d'où peuvent bien provenir le fatras d'idées qui sont censé lui faire prospérer les siennes à peu près à l'identique. 

Si l'auteur lui-même n'est pas au courant de l'impossibilité de transmission exacte, cela risque d'être encore plus délicat. Mais vous avez de la chance, je suis au courant de ce faux parallélisme entre nos mentalités. Alors que pensez-vous que je vais faire ? Comment vais-je m'y prendre ? 

Eh bien, je vais multiplier mes approches. Peut-être qu'à la longue certaines personnes vont me comprendre. 
Et je dis d'abord bravo à ceux qui ont compris ma démarche. C'est vraiment fort. Quant à moi, j'en aurais été incapable.

Donc l'idée que je m'efforce de transmettre est que nous sommes tous « innocents d'exister », car nous avons tous été « contraints d'exister ». Cela me parait tellement évident. Mais pourtant je suis sûr d'une chose c'est que cette idée simple heurte la logique erronée qui est celle de nos sociétés. Selon nos sociétés, et il semble de tout temps, nous sommes quasiment coupables dès notre naissance. Nos propres parents vont nous installer cette idée absurde et affreuse de notre culpabilité. Le moindre de nos gestes est culpabilisable. Cela sert sans doute à nous guider comme des baudets sur le chemin de la vie. Vous en rendez-vous compte ? Comment ce pauvre chérubin, innocent d'exister, contraint à la souffrance dès son premier souffle et aussitôt vivant installé dans le couloir de la mort, peut-il être culpabilisé d'exister alors qu'il n'a rien demandé à personne ? 

Et pourtant c'est ce qu'ils font, et c'est ce que nous faisons tous, excepté quelques personnes et moi-même depuis que nous avons admis la notion d'innocence d'exister. Depuis que j'ai compris, je suis plus que perplexe et ébahi d'être un des rares privilégiés à avoir rencontré cette vérité absolue. Prenez-en conscience, vous verrez quelle étrange sensation cela procure.

Fin – E. Berlherm

Contraindre

Dictionnaire de l'Académie (https://www.dictionnaire-academie.fr/):
Définition de contraindre: « ▪ Expr. Par redondance. Contraint et forcé, dans l’impossibilité absolue d’agir autrement. »
Définition de obliger: « 3. Contraindre, forcer, mettre dans la nécessité de faire quelque chose. »

D'après la définition, nous pouvons donc admettre l'idée que nous avons été « contraints et forcés » d'exister. À priori, je ne vois pas de contradiction possible ! Je vous laisse juge, d'ailleurs je n'ai pas le choix, et je vous rappelle que je suis rationaliste (voir le texte).

Du moment qu'on vous a contraint à exister et puisque vous ne pouvez refuser cette invitation forcée, car cela ressemblera à votre majorité à une invitation, eh bien, vous n'êtes tenu de respecter aucun contrat qui serait lié à cette contrainte initiale. Or toute votre existence est liée à cette contrainte initiale. Vous n'êtes pas libre d'exister, même si vous êtes libre de cesser d'exister, cela ne change rien à la contrainte initiale et au long laps de temps pendant lequel vous serez formaté intellectuellement, donc physiquement, à la culture et ses nombreux dénis et tabous.

Également, nous pouvons affirmer que nous sommes « contraints et forcés » d'acheter notre corps. Cela est bien évidemment de l'esclavage que la société par l'éducation et les manœuvres parentales vont tenter de nous faire accepter sans rechigner. Et que pouvez-vous faire d'autre que travailler si vous désirez un minimum de bienêtre ? La société, dont vos parents font partie, s'arrange pour que vous ne remettiez jamais en question l'ordre des choses qu'ils appellent normalité.

Mais encore, ne pouvons-nous pas dire que nous sommes « contraints et forcés » d'être libres. Étrange association de mots contradictoires n'est-ce pas ? Car la société garantit notre soi-disant liberté par des droits et des lois. La devise même de notre française République n'est-elle pas « Liberté, égalité, fraternité » ? Où sont-ils allés chercher toute cette hypocrisie?

Comme d'habitude je vous rassure. Nous vivons tous sans libre arbitre, sans responsabilité et seulement avec le matériel mental dont la Nature nous a pourvus, c'est-à-dire pas grand-chose. Et petit rappel de fin d'article, nous sommes innocents d'exister. N'hésitez pas à transmettre cette information, certains seront très heureux de l'apprendre. Ce n'est pas courant quand l'on peut blanchir toute l'humanité de ses nombreux péchés ! Et plus besoin de confession à l'avenir.

Fin – E. Berlherm

Droit à la santé

Nous avons évidemment le droit à la santé puisque nous avons été fabriqués par nos parents avec l'accord social. (Fabriqués, c'est-à-dire mis au monde, ou mis en France quand nous sommes français par inscription parentale dans le registre des citoyens.) En fait, nous sommes nécessaires à la Nation qui n'existe que par nous, par le remplacement perpétuel des administrés morts par des jeunes. Nation qui est vue par nos dirigeants et par beaucoup de Français comme une entité à défendre. Donc puisque nous avons été mis au monde (fabriqués) pour servir la Nation (des sortes de bébés-soldats ou bébés-ouvriers comme dans une fourmilière), la Nation nous doit la vie dans le bienêtre, sinon elle ne respecte pas les droits humains qu'elle a institués, elle la France.

Le droit à la santé n'est pas une obligation du point de vue animal, car les animaux n'ont pas de lois, mais c'est une obligation artificielle créée par nous les humains qui avons écrit les Droits de l'homme, et des myriades de codes qui prouvent notre besoin de tout contrôler dans les rapports entre personnes. Pourquoi prôner ces Droits si ce n'est pour les respecter entièrement ? 

La Nation nous doit la santé parce qu’à quoi servirait notre existence si elle nous fabriquait sans nous garantir cette santé, ce bienêtre ? Elle nous doit la santé parce qu'elle nous a mis devant le fait accompli de l'existence. Nous n'existons pas de notre fait. Nous existons parce que des citoyens-associés, nos parents, avec l'accord social national ont lancé notre fabrication. Nous existons pour les servir. Ils nous doivent le bienêtre donc la santé, sinon ils auraient agi stupidement en nous mettant en France (en nous mettant au monde), en nous donnant la vie. La vie qui n'est pas un don, mais une obligation à exister, car on fait un don à un existant. Si l’on prétend donner la vie ne doit-on pas également donner la santé nécessaire au bienêtre ?

Mais pourquoi la Nation accepte-t-elle tant de handicaps de naissance ? Pourquoi autorise-t-elle tant de prise de risque non désirée au cours de la vie de ses citoyens ?

Pourquoi ne soigne-t-elle pas le monde avant d'y installer de nouveaux arrivants ? Qu'y a-t-il d'urgent dans le peuplement du monde ? A-t-on besoin d'être tant de milliards d'humains sur la planète ? Le soleil n'a-t-il pas encore quelques milliards d'années d'existence alors que l'espèce humaine disparaitra en tant que telle bien avant ? 

Qu'a d'autre à faire l'humanité que gérer son bienêtre sur une planète saine et assouvir ses connaissances ? 

(Connaissances qui d'ailleurs ne servent à rien au final puisqu'elles disparaitront avec l'humanité. Ce qui signifie que ces connaissances ne doivent servir qu'au bienêtre individuel humain et à la curiosité individuelle très passagère d'individus très passagers membres de sociétés très passagères.)

Pourquoi fabriquer des humains alors que nous pouvons ne pas le faire et cesser le malheur ? Si nous nous contraignons à fabriquer des enfants (puisque nous sommes les seuls animaux à pouvoir contrôler et autoriser la procréation par des lois) alors autant les fabriquer en bonne santé, et quand il y a un défaut de naissance ou un « accident » de la vie, la société doit intervenir pour respecter ce « contrat » qu'elle a signé en autorisant la procréation des personnes. En tant que Nation, elle est responsable de ses citoyens fabriqués pour la servir, alors qu'ils n'ont évidemment rien demandé. Ils n'ont certainement pas demandé à exister et encore moins à souffrir pour le bon plaisir de la Nation.

Essayez de visualiser : tous les citoyens français malades, handicapés, souffrant dans leur lit de douleurs, leur chaise à roues en place de jambes, leurs béquilles trainant leur corps, ces concitoyens-là, les mal-foutus, sont autour de vous. Une foule immense de millions de personnes. Ce n'est pas la Cour des Miracles, c'est l'enfer sur Terre. Et vous êtes responsables de cette horreur selon votre sens des responsabilités puisque vous avez désiré leurs existences, même si vous n'avez pas désiré leurs malheurs ; car ce malheur est constant. Et vous le savez. Et la Nation le sait. Il n'est même pas nécessaire de faire des prévisions, le nombre est connu.

Ils ont droit à la santé. C'est dans vos Droits et vos lois. Alors pourquoi les fabriquez-vous ? Pourquoi la Nation les fabrique-t-elle ? Ce n'est pas une petite tête, la Nation ; elle est garnie de prix Nobel en tout genre, de philosophes jeunes et chenus, d'académiciens sages et encensés. Ils savent tout comme moi, parfaitement qu'en autorisant la fabrication de 800 000 nouveaux bébés cette année une bonne centaine de mille sera gravement handicapé, sans compter l'avenir. N'ont-ils pas droit à la santé cette petite centaine de mille, ces dommages collatéraux de vos calculs guerriers ?

Bon, je vous excuse, puisque vous êtes tout comme l'univers « aresponsable » d'exister, vous êtes également sans libre arbitre, mais aussi innocents d'exister, car contraints d'exister et donc innocents de tous vos actes, sans exception, même celui d'oublier de cogiter. Mais au moins, accueillez cette bonne nouvelle, l'information existe, elle va changer vos mécanismes mentaux. Courage !

Fin – E. Berlherm

Le Crime de la nation

Le Crime majeur de la Nation, qui est un crime fondamental, est celui-ci : quand la nation fabrique ses enfants, elle fabrique systématiquement des handicapés. Ce n'est pas aléatoire, c'est systématique. Pour avoir un lot de bienportants chaque année, sur environ 800 000 enfants, en ce qui concerne la France, la nation commet au minimum une centaine de mille qui seront gravement handicapés. Ce qui est un véritable crime contre la dignité humaine, si ce n'était que cela. (Voir mon article : « La procréation est la mère de tous les crimes ».)

Comme si elle pouvait se permettre d'envoyer au rebut une partie des personnes, une partie de ses propres enfants. Comme si elle considérait ces personnes moins que des objets inertes, moins que des véhicules. Comme si ce n'était pas des personnes intelligentes, sensibles et conscientes. Comme si elle était certaine qu'ils n'auront rien à redire d'avoir été fabriqués ainsi. Et elle voudrait se faire appeler « mère patrie »!

Mais en fait elle est certaine qu'ils ne diront rien puisque la majorité de ces très malportants sont incapables de penser sainement. Et cela d'autant plus qu'en nous formant tous au système culturel, en nous imbibant de la culture, elle a fait un tabou de cette partie cruciale de l'existentialisme. Vous ne l'entendrez même jamais parler de dommages collatéraux de la « guerre » pour la vie contre la vie. Pourtant cette idée de dommages collatéraux est maintenant sur le web depuis au moins deux longues années, sans prétention de ma part d'en être l'auteur. Ne devrait-elle pas être traitée en long et en large par les philosophes depuis des milliers d'années?

Ceux qui sont en mesure de penser correctement ont tant de difficultés à trouver « leur » place dans la société, qu'évidemment ils n'ont pas beaucoup de temps à consacrer à l'existentialisme. Et réfléchissez à cette notion : « trouver sa place dans la société » ! N'est-ce pas un comble de devoir trouver sa place quand on nous a imposé d'exister ? « Trouve ta place », trouve un coin où dormir, installe ta paillasse, cherche bien, tu vas peut-être trouver un endroit où te loger. Comme s'ils n'avaient pas prévu notre existence et même pas réfléchi qu'ils pouvaient nous louper au passage. Et nous accorder quelques difficultés à l'existence, qui n'a même pas de sens dans l'absolu.

La nation est criminelle puisqu'elle est maitresse du jeu de la vie. L’État qui la représente est criminel par continuité. Si vous faites partie de la fournée de handicapés de naissance fabriquée par la société, allez au combat, c'est votre droit. Ils savent à l'avance. Ils vous ont conçu volontairement handicapés. Vous faites partie des prévisions. Les hôpitaux sont prêts à vous recevoir. Les médecins sont formés à vos handicaps. Les éducateurs le sont de plus en plus. Tout ça n'est-il pas la preuve qu'ils n'ont pas l'intention de cesser d'enfanter du handicap, uniquement parce qu'ils ont un PIB à faire gonfler d'année en année? Vous devez au minimum réclamer votre dû et des compensations importantes.

Au sens absolu de la notion de crime, personne ne commet de crime, puisque nous sommes tous innocents d'exister donc de nos actes, mais au sens restreint imaginé par la société, elle commet un crime très grave, un véritable crime, pire qu'un génocide, puisque si un génocide supprime la douleur des existants éliminés, la création d'un handicap est tout le contraire, les personnes sont fabriquées et souffriront pour rien en ce qui les concerne, mais pour les besoins sociaux.

E. Berlherm

mercredi 13 mai 2020

Le Sens de l’argent

(sous-titre)       Désir des gens désir d’argent


Présentation

Quel est le sens de l’argent aujourd’hui et lequel devrait-il avoir ? C’est ce dernier point qui m’intéresse. Mais pourrait-on se passer de l’argent et pourquoi pas ? Je vous laisse débattre de cette dernière question dont la solution me parait simple (dans un autre monde).

Résumé : Nos parents nous désirent, la société nous désire. Nous existons parce que nous avons été désirés puisqu’au moins la société nous désire même si nos parents nous ont conçus par accident. Nous sommes fabriqués aléatoirement. La société désire nos talents. Mais nous ne sommes pour rien dans nos talents, comme de nos défauts, qui ont été fabriqués sans notre accord, puisque nous avons été mis devant le fait accompli de l’existence. Nous ne nous sommes pas fabriqués nous-mêmes, et si cela était possible nous serions tous des dieux ou au moins des superhumains. L’argent représente le désir que les autres ont de notre travail. Plus notre travail est désiré plus nous avons de chance de pouvoir accumuler de l’argent et donc de vivre aisément et dans le bienêtre. Mais puisque ce sont les autres qui nous ont fabriqués, pourquoi ne nous ont-ils pas fabriqués parfaits ? Réponse : parce qu’ils ne savent pas faire. Ils ne savent même pas éduquer parfaitement. Donc après nous avoir désirés, ils désirent notre travail, nos talents, et ils nous paient en fonction de ce que nous sommes capables de réaliser pour eux. Pourquoi devons-nous subir la double peine d’avoir été mal fabriqués et de devoir mal vivre à cause de nos manques de talents dont les autres, parents et société complices, sont responsables ? Nos handicaps ne devraient-ils pas être compensés puisque nous sommes humains, quasiment débranchés de notre animalité ? Ce n’est pas parce que ces autres, nos fabricants et leurs associés, sont dans le même cas que cela change le problème.

L’argent représente le travail des personnes, et il est évalué en fonction du désir que les autres ont de ce travail. Cela parait juste à priori, mais il y a quelques problèmes sur la façon dont est mesuré ce désir et donc sur la valeur de l’argent, mais aussi sur la nature « objet » de l’argent.

Aujourd’hui, l’argent est désiré par tous les humains. L’argent représente le travail des humains donc les humains. Le travail des humains est désiré (plus ou moins). Cela devrait signifier que les humains sont désirés. Ce qui est en général le cas avant de les concevoir. Dans ce cas pourquoi cette agressivité générale ambiante, cette concurrence à tous niveaux ? Ne sommes-nous désirés que pour le travail que l’on effectue donc pour l’argent que cela représente ? Quelle absurdité ! Traiter son enfant comme un esclave c’est admettre de l’être soi-même.

En fait, les humains sont désirés aimablement au départ (en général), mais doivent se faire désirer pour obtenir de l’argent qui leur permettra de survivre, et c’est bien là le paradoxe.

Quand vous mettez un enfant au monde, vous allez un beau jour lui annoncer qu’il doit « faire sa vie ». Tout d’abord, est-ce la sienne de vie puisque c’est vous qui la lui avez imposée ? N’est-ce pas plutôt la vôtre ? Et qu’aimeriez-vous qu’il fasse dans la vie ? Certainement quelque chose qui lui plait (car vous aimez le bambin). Mais dans ce cas pourquoi doit-il gagner sa vie en fonction du désir que les autres auront de son travail ? Est-ce pour son plaisir ou bien celui des autres qu’il doit vivre ?

Dans cette société nouvelle envisagée d’humanistes hédonistes, qui va choisir d’être éboueur plutôt qu’artiste dilettante ?

Puisque ces chers humains sont désirés comme l’argent pourquoi y en a-t-il autant, tous fabriqué sans précautions, et pourquoi valent-ils si peu cher ? Nous sommes tous contraints d’exister, donc innocents d’exister ? Est-il éthique d’imposer l’existence et de l’imposer dans de mauvaises conditions d’existence ? Qu’y a-t-il d’éthique dans un argent qui a perdu son sens ?

Pour finir cette présentation, la question existentielle et l’argent : pourquoi toutes les personnes qui sont désirées par la société doivent-elles se faire désirer une fois qu’elles sont conçues ?


Introduction

L’humanité ne peut pas envisager l’éthique globalement si elle ne traite pas l’argent de manière éthique, car l’argent représente une part de l’humain puisqu’il sert à nous payer notre bienêtre. Nous disons : « gagner notre vie ». Est-il éthique d’avoir à gagner sa vie en tant qu’humain alors qu’on nous a imposé l’existence ? Est-il éthique de mériter ceci ou cela quand on ne mérite ni ses défauts ni ses qualités, ni l’exploitation des uns ou des autres puisque l’existence elle-même n’est pas un mérite, mais une obligation ?

Ne sommes-nous pas tous innocents d’exister ? La vie ne devrait-elle pas être une invitation à visiter la planète et ses merveilles, aimablement, du moins pour un être humain ?

L’argent est devenu le symbole du désir, et nous-mêmes sommes traités par nos propres associés-concitoyens selon qu’ils désirent nos capacités (ou nos défauts), malgré que nous ayons été tous désirés à notre naissance par nos parents et leurs associés-concitoyens.

Ce désir initial semble n’avoir aucune valeur dans notre traitement par la nation. Nous devons mériter notre existence alors que nous n’avons pas désiré exister, et que par contre nos parents et la société nous ont désirés… Est-ce très vertueux, très éthique, comme système d’association ? Réponse : non, ça ne l’est pas. Sans parler du fait qu’il s’agit d’une association contrainte, qu’elle est donc, selon les lois sociales, légiféré par elle-même, une association criminellement constituée.

Les personnes n’ont pas demandé à exister. Elles sont donc tel qu’on les a fabriquées, et n’ont aucun moyen de modifier ce qu’elles sont. Elles sont humaines et fonctionnent comme telles avec chacune leurs qualités et défauts fabriqués par d’autres (leurs parents avec la coresponsabilité sociale). Le problème est que les enfants sont désirés parfaits, mais aucun ne l’est. Tous ont des défauts et ne respectent jamais le cahier des charges envisagé par leurs parents et la société.

Nous avons été mis au monde parce que nos parents nous ont désirés, et que l’a société leur a accordé ce droit (coutumier animal). La société elle-même nous désire. Elle a besoin de nouveaux membres pour remplacer ceux qui décèdent. Nous sommes donc tous désirés, pourtant nous ne valons rien tant que nous n’avons pas fait nos preuves. Nous n’avons pas demandé à exister, nous n’avons pas demandé nos capacités physiques ou mentales, mais il faut que nous fassions nos preuves pour exister dans la société. Pour gagner une vie que nous n’avons pas demandé, nous devons la mériter. Nous devons être désirés par des membres de la société afin de pouvoir récolter quelque argent.

Mais nous ne sommes pour rien dans les mérites dont nous sommes gratifiés aléatoirement. Pourquoi ces mérites seraient-ils donc des mérites puisqu’ils sont fabriqués par d’autres que nous-mêmes et passablement aléatoires ?

Peut-être pensez-vous que le mérite se gagne malgré les défauts de son corps ou en dépit de ses défauts ? Cela ne change rien à l’affaire puisque vous n’avez pas demandé à exister, et donc vous n’avez pas demandé à devoir travailler pour maintenir votre corps. Pourquoi devez-vous maintenir votre corps pour survivre sans douleur ? Pourquoi vos parents, aimants (disent-ils), vous ont-ils fabriqués avec un système de souffrance si ce n’est pour s’en servir et vous contraindre au travail ? Vous dites que c’est naturel et qu’ils n’y sont pour rien dans le modèle de corps que vous possédez ? Faux. Savoir que vous allez immanquablement souffrir et mourir est tout à fait équivalent. Ils ont lancé votre fabrication en toute connaissance de cause, ils en sont responsables selon leur système de responsabilité (système qui est absurde puisque l’univers est « aresponsable » ainsi que tout ce qu’il contient (voir mon article sur l’aresponsabilité)).

Est-il normal que l’argent symbolise le désir que les autres ont de ce que vous faites alors que vous n’avez pas désiré exister, mais que ce sont ces autres qui ont désiré votre existence, alors qu’ils prétendent que votre vie vous appartient et que vous n’appartenez à personne ? Si vous n’appartenez à personne pourquoi devez-vous faire en sorte de leur plaire par votre travail ? Et comment pouvez-vous mériter votre sort, bon ou mauvais, alors que vous n’êtes pas responsables d’être ce que vous êtes, que vous n’êtes pas responsables de vos (pseudos) qualités et de vos défauts (certains) puisque vous n’êtes pas responsables d’exister ?

Mon existence non désirée par moi-même a besoin d’argent pour être pérenne dans nos types de sociétés. J’ai été fabriqué avec le besoin de pérenniser mon corps quotidiennement. J’ai même été fabriqué avec les sensations de soif et de faim qui ne sont pas que de simples signaux, mais d’éventuelles souffrances quand je n’y accorde pas mon attention. Je suis aliéné à ces signaux fabriqués par d’autres. Je n’y suis pour rien. Ce besoin, et la souffrance qui l’accompagne ainsi que la menace de déchéance et de mort, la société s’en sert pour me contraindre à travailler. Je suis donc un esclave. J’ai été fabriqué ainsi. Soit je travaille (je peux aussi voler ou quémander), soit je souffre et meurs rapidement.

Est-il normal qu’après avoir été désiré, qu’après avoir désiré notre existence, les autres nous ayant fabriqués tels que nous sommes, ils nous demandent de nous faire désirer par nos actes qui sont le résultat de « leur » fabrication ? C’est absurde !

Si 100 personnes sur une ile voulaient réfléchir à ce que devrait être l’argent, cent personnes rationalistes (voir mon article sur le rationalisme), comment s’y prendraient-elles ? Comment résoudraient-elles la question ? Quelle serait leur conclusion ? Je ne suis pas ces cent personnes, mais j’habite une ile, la Terre, où l’argent objet existe déjà pour le malheur et le pire de milliards de personnes.

Hier comme aujourd’hui et demain, chaque être humain était, est, et sera innocent d’exister puisque contraint d’exister.

Le sens de l’argent doit tenir compte de ce fait, cette vérité absolue : chacun a été contraint d’exister pour servir la famille, la tribu, la nation. Il faut donc admettre que personne ne mérite son handicap de naissance ou son futur handicap, et personne ne mérite son ou ses dons (tout à fait relatifs). Personne ne mérite ses défauts, personne ne mérite ses qualités. Nous avons tous été fabriqués imparfaits. La vie n’est pas un mérite ni un cadeau, car elle a été imposée. Et puisque personne ne mérite sa vie plus qu’un autre, alors le principe d’égalité doit être respecté du début à la fin de sa vie, puisque l’humanité a décidé d’être éthique et de contrôler son animalité instinctive par des droits et des lois. Cela implique que si l’argent est un jeu il doit servir exclusivement au superflu (bijoux, tableaux, jeux, etc.), mais si l’argent n’est pas un jeu alors il peut éventuellement servir au vital (nourriture, santé, habitation, vêtement, etc.), mais uniquement si vous parvenez à l’utiliser en toute équité, car chacun, en tant qu’être humain, a droit à une existence de bienêtre puisqu’on la lui a imposée. (Dans un contexte d’humanisme et non celui que je nomme animalisme par opposition.)

Puisque nous nous sommes imposé l’existence mutuellement nous ne pouvons imposer le travail pour « gagner nos vies » sauf de déroger à nos principes anti-esclavagistes. (Et si vous êtes esclavagistes, n’hésitez pas à vous enchainer vous-mêmes.)

Une vie imposée par une autre personne que soi-même (ses parents) avec l’accord implicite de la société doit pouvoir se vivre dans le bienêtre constamment, le plus longtemps possible, et n’a pas besoin d’être méritée. C’est une base humaine d’existence, de coexistence pacifique et éthique.

Si notre vision de l’humain est animale, alors il faut supprimer les lois, les règles, et également l’argent. Mais tant que les lois existeront nous serons humains et nous devrons nous comporter comme tels.

Le sens de l’argent doit être éthique comme l’humanité le réclame pour elle-même puisqu’il nous représente, car il sert à acheter notre nourriture, notre bienêtre, donc notre corps, pour une existence imposée par la société.


Le sens de l’argent aujourd’hui

L’argent est à la fois un symbole et un objet. En tant que symbole il représente globalement deux choses, le vital (riz) et le superflu (diamant), et en tant qu’objet vous pouvez vous le procurer comme riz et diamant. Si vous parvenez à démêler ce fatras, vous aurez bien de la chance. L’argent ne devrait pas être un objet, et il ne devrait pas représenter à la fois le vital et le superflu. C’est clairement un système de voyous et d’arnaqueurs, donc de criminels. Nos gouvernants pseudo-démocratiques qui vivent de ce système sont des criminels (mais si vous jouez avec César vous êtes ses complices, et tant pis pour vous si vous vous faites rouler).

L’argent représente en fait le désir que l’on a des activités des personnes et des objets artificiels ou naturels. Ce qui est stupide puisqu’en principe vous avez désiré les personnes. Toutes les personnes, puisque vous êtes coresponsables de leurs existences.

L’argent devrait représenter le travail des personnes équitablement, c’est-à-dire qu’il devrait représenter les personnes. Et le travail devrait avoir même valeur puisque les personnes ont même valeur. Du moins en ce qui concerne l’argent symbolique. Avec le système actuel, le travail n’a pas même valeur. Une heure de la vie d’un ouvrier ne vaut pas une heure de la vie de son patron. Pourquoi ?

Faites-vous un mélange, une confusion, entre les droits humains que vous avez imaginés et notre animalité prouvée par Darwin et tous nos scientifiques ? Nous sommes des animaux avec un petit plus dont nous devons tenir compte ou alors supprimons toutes les lois. Mais si nous ne les supprimons pas, et je vois mal comment dans le monde actuel vous pourriez les supprimer, alors respectez les Droits. Nous sommes des animaux capables de beaucoup apprendre, l’humanisme y compris.

Quand on possède l’argent objet, quand on joue avec l’argent objet, ou quand on se sert de l’argent gagné avec le superflu pour manœuvrer le vital, on joue avec la vie des hommes (qui n’ont pas demandé à exister et à participer à ce jeu féroce de la vie, où peu sont doués pour ce jeu et peu sont mis par leur éducation et leur milieu dans les conditions de bien comprendre et participer au jeu). Posséder plus d’argent que son travail personnel ne peut produire, c’est posséder des esclaves. Millionnaires et milliardaires sont des esclavagistes.

Il y a des gens qui travaillent pour le vital et d’autres qui travaillent pour le superflu ; pour quelle raison ceux qui travaillent pour le superflu devraient-ils être mieux rémunérés que les autres, même s’il leur faut plus d’éducation ou de qualification ?

L’argent est surtout devenu lui-même un objet monnayable, ce qui est aberrant. L’argent s’achète lui-même. Imaginez ce que peut faire une IA dont la règle encodée, l’algorithme, est de jouer à ce jeu. Croyez-vous que les milliardaires vont se gêner, car ils ont déjà les moyens de fabriquer ce genre d’IA, s’ils ne l’ont déjà fait ? La machine a battu les plus grands champions aux jeux d’échecs et de go, elle en fera autant aux jeux d’argent et enrichira (enrichit déjà) ceux qui en seront (en sont) les maitres, les actuels milliardaires.

L’argent représente la reconnaissance matérialisée ou/et numérisée, c’est-à-dire comptabilisée, d’un service rendu à autrui. Service qui est du temps passé à utiliser corps ou intellect, ou indirectement un prêt d’argent ce qui revient au même (sauf que l’argent devient un objet et s’échange comme tel, avec évaluation et dévaluation, ce qui n’est pas éthique). L’argent est la mémoire d’un acte dont la valeur ne devrait pas changer, puisque les humains se valent tous, leur vie doit avoir même valeur ; leur vie est désirée et nécessaire (pas nécessaire dans l’absolu, mais nécessaire à la pérennité de la société).

C’est ensuite la possibilité d’utiliser cette reconnaissance de service rendu, comme une dette due par n’importe qui d’autre qui voudra bien s’acquitter de cette dette en échange de cet argent représentant cette comptabilisation. Cette reconnaissance de dette n’étant pas nominative, mais seulement valorisée, elle peut se transmettre à qui la veut, et en général tout le monde apprécie d’en avoir puisqu’on peut se la faire rembourser dans tous les commerces par à peu près n’importe quoi. Posséder beaucoup de reconnaissances de dettes fait du possesseur une personne riche du travail d’autrui. (Il suffirait donc de cesser de travailler collectivement en échange d’argent pour ruiner un milliardaire !)

L’argent, représente donc une reconnaissance de dette volante, à la surface de la planète, que chacun peut s’échanger, et n’étant jamais annulée. L’argent se transmet donc comme un témoin, indéfiniment (l’humanité court et ne s’arrête jamais !).

Les objets que l’on achète sont réalisés par des personnes. C’est donc bien le travail de ces personnes qui est désiré indirectement. Quand des robots auront totalement remplacé les humains sans que plus un seul humain travaille même pour contrôler le résultat de leurs activités alors ces humains pourront réaliser leurs rêves hédonistes véritablement sans être tenus à gagner une vie qui leur a été imposée (notre existence à tous nous a été imposée par nos parents, personne ne passe à travers cette obligation, personne n’est volontaire pour exister avant d’exister).

(L’obligation d’exister.) Cet argent ou reconnaissance de dette peut donc courir jusqu’à la mort et ne jamais être remboursé à la personne possédant cette reconnaissance de dette sociale. S’il s’agissait d’une dette non socialisée, mais individuelle, à la mort d’un des acteurs la dette serait annulée, mais ce n’est pas le cas de la monnaie sociale qui n’est pas nominative. Si vous avez la chance de tomber sur le magot, vous pouvez vous faire rembourser une dette que personne n’a contractée envers vous. N’est-ce pas un beau vice de fonctionnement ?

Il est possible également par héritage de gagner cet argent ou reconnaissance de dette sociale sans n’avoir jamais travaillé, c’est-à-dire sans que vous n’ayez jamais rendu le moindre service à personne (vous êtes en quelque sorte l’inventeur héritier du trésor de l’oncle Christobald). Comme il est également possible, inversement, avec ce système, d’avoir une dette sociale dès sa naissance par héritage et de devoir la rembourser par simple fait d’avoir été contraint d’exister, avec la complicité sociale, par des parents débiteurs. On ne peut pas pourtant être héritier des dettes parentales et sociales à la naissance sans être de la même façon héritier de tout ce qu’a produit la culture, partant du feu, de la roue, du verre, du papier, etc., qui font pourtant partie du domaine public, ce qui rapporte énormément d’argent, et devrait donc revenir à chaque ancien et nouvel associé équitablement sans attendre que la personne (désirée) soit rentable et mérite (sans avoir demandé à participer au jeu de la vie) de toucher sa part du trésor culturel accumulé par nos aïeux.

La société est, elle, toujours créditrice, du moins devrait l’être, puisqu’elle fabrique l’argent, ce qui est bien pratique. Ce dont elle devrait profiter pour le bien de tous en effaçant les inégalités (que personne n’a désirées, puisque personne n’a demandé à exister). L’argent qui au départ ne servait qu’à mémoriser un service rendu à un copain de la tribu, est devenu un moyen pour le roi d’organiser le transfert du travail de ses sujets vers les coffres de Sa Majesté. Nos sociétés actuelles qui ne sont plus véritablement des royaumes antiques poursuivent le procédé en ayant oublié le sens initial de l’argent. Droits humains où en êtes-vous ?

La société a délégué involontairement, aux banques privées, pour plus de (85% ?), la fabrication d’un argent impalpable puisque numérique (lire le prix Nobel Maurice Allais, qui n’hésite pas à comparer les banquiers à de faux-monnayeurs) (Et je rajoute pour ma part, que puisque le système fonctionne mondialement, cela signifie que le salaire des gens sur toute la planète est dévalué d’autant puisque l’argent représente le travail des personnes.)

La simple obligation d’exister fait de vous des débiteurs, car vous êtes incorporé sans votre accord dans une société qui a des dettes, énormément de dettes, ce qui s’appelle de l’esclavagisme social, qui est amplifié par le second fait qui est, quand vous serez apte, de devoir travailler pour acheter votre corps, c’est-à-dire l’alimenter. Ne vous inquiétez pas on ne vous fait pas payer l’air, juste le solide et le liquide. La vie d’un être humain est donc une longue suite d’actions d’un esclave en faveur d’autres esclaves ce qui ne change rien au concept d’esclavage. Et pour que vous soyez dans l’obligation de travailler, vos parents vous ont fabriqués avec la fonction souffrance, si vous ne mangez pas vous souffrez de la faim, si vous ne buvez pas c’est la soif, et si vous ne vous habillez pas c’est le froid ou la prison, car la nudité est interdite par la loi (c’est pour être tout à fait sûr que vous irez bosser au cas où la faim et la soif ne suffisent pas).

Après que maman-papa vous ont lâché dans la nature vous en avez pour trois jours avant de mourir de soif, c’est largement suffisant pour trouver un emploi...

Les défauts de ce système sont innombrables. Celui qui les comprend, et connait l’art de plumer le pigeon, peut en profiter à loisir. Évidemment, il vaut mieux être spécialiste de la finance qu’être spécialiste de la boulange. Cela vous prend autant de temps à apprendre l’une ou l’autre profession, mais vous engrangerez plus facilement des millions, voire des milliards, si vous êtes dans le blé plutôt que dans la farine.

Les capitalistes et les gouvernants ne désirent pas que vous soyez tous spécialistes de la finance, non ils ne cherchent que les meilleurs courtiers, et bientôt ils n’auront plus besoin d’humains ils auront des IA à leur disposition totale. IA qui fonctionneront tous les jours 24h sur 24, et en 1000 ans de fonctionnement ininterrompu autant dire qu’elles n’auront aucune concurrence humaine. Il ne vous restera plus qu’à éliminer (en douceur) le capitaliste et revoir l’algorithme de l’IA pour lui faire répartir l’argent entre tous les humains méritant de la patrie ou non (puisque vous êtes humaniste !).

Que représente l’argent pour chacun de nous ? Pour un paysan, un ouvrier, un instituteur, un cadre, un patron, un banquier, un actionnaire, un ministre, un parlementaire, un juge, un policier, un avocat, un mannequin, un artiste, un sportif, un ex-sportif, un pauvre, un riche, un propriétaire, un locataire, un moine, un SDF, un malade, un handicapé de naissance, un handicapé de la vie, un bienportant, un suicidaire, un mourant, un tiers-mondiste, un quart-mondiste, un touriste, un vacancier, un génie, un idiot, un écrivain philosophe amateur.

Le salaire des patrons est un prélèvement obligatoire sur le travail des ouvriers, ce ne sont pas les ouvriers qui démocratiquement décident du salaire de leur patron. Les ouvriers paient donc un impôt à leur patron comme si l’entreprise était un État indépendant (le procédé est encore plus remarquable dans les grosses entreprises). Nous retrouvons sensiblement le même principe pour les banquiers, les actionnaires, les parlementaires, les ministres, le Président, et tous les fonctionnaires. Le peuple remplit le coffre dans lequel certains puisent à leur guise. Une démocratie n’est-elle pas une démocratie 24 heures par jour, 365 jours par an ? Le peuple n’est-il pas le possesseur du territoire, l’armateur du bateau Nation, le donneur d’ordre, le décideur ? Si une personne travaillait pour vous ne vérifieriez-vous pas son travail, ne l’évalueriez-vous point, ne négocieriez-vous pas son salaire ? Eh bien ces personnes, Président, fonctionnaires, et patrons travaillent pour le peuple, leur salaire doit être négocié avec le peuple. Certes ils ont été désirés, mais tout comme chacun des citoyens a été désiré pour meubler la société.

Si tous les clients d’une banque vérifient la présence de leur argent simultanément, ils verront que leur compte est approvisionné, ce qui est un mensonge de la banque puisque la banque ne pourrait rembourser tout le monde si tous les déposants voulaient simultanément vider leur compte.

(Les façons de « gagner » de l’argent : le travail, le jeu, la bourse, ) Certaines personnes sont payées en fonction du travail effectif qu’elles accomplissent (à la sueur, au poids, à la pièce, à la difficulté), d’autres sont payées selon ce qu’elles produisent, selon le temps qu’elles passent dans l’entreprise, ou en fonction de ce qui leur est acheté, selon le plaisir qu’elles donnent aux spectateurs ou aux auditeurs et selon leur nombre, d’autres sont payées à faire travailler les autres, d’autres à les surveiller, certaines selon leur habileté manuelle, ou bien sont rémunérées pour leur imaginaire, pour leur voix, pour leur inventivité, pour leur force, pour leur bagout, pour leur beauté physique, pour leur seule célébrité, etc. Pourquoi ? Et pourquoi des actes superflus sont-ils souvent beaucoup plus rémunérés que des actes vitaux pour tous, agriculteurs ou éboueurs par exemple ? Un humain n’est-il pas un humain, un humain que les existants ont contraint d’exister pour être un associé à parts égales ? Un humain désiré par tous ?

Un handicapé de naissance, dommage collatéral de l’existence, doit-il subir la double peine de ses déficiences physiques et/ou intellectuelles en étant dans l’incapacité de « mériter » une belle vie ?

Un exemple sympathique : vous êtes chanteur-compositeur. Il vous faut six mois pour composer une chanson merveilleuse (selon vous). Mais voilà, petit retour dans le temps, nous sommes en plein moyen-âge. Le ménestrel que vous êtes court de châteaux en places de village, et « gagne sa bectance » au jour le jour, la nuit pieutant dans les écuries. Temps modernes : vous imprimez votre chant sur mille DVD, les distribuez dans le commerce, et si ça marche vous en imprimez un million, et pourquoi pas sept-milliards ! Vous avez fait le même boulot que le ménestrel, mais l’avez multiplié comme les petits pains, vous êtes le Jésus Christ fils du dieu de la chanson. Pourquoi vos six mois de labeur valent-ils plus que les miens, moi qui suis boulanger ? Tout ça simplement parce que vous êtes capable d’imprimer le « résultat » de votre travail (ce n’est pas votre travail que vous répétez) en autant d’exemplaires que vous le désirez ? Et ce n’est même pas vous qui faites le job éreintant de multiplication, au contraire du boulanger ! Il y a encore plus rentable, même plus besoin de fabriquer de disques, vous chantez, ou jouez au foot, à la télé, et vous êtes payé selon l’audimat par la SACEM ou équivalent. C’est pas beau l’arnaque ! Pourquoi envoyer un mot dans deux-mille oreilles devrait-il valoir plus qu’envoyer un mot dans deux oreilles ? Ce n’est pas vous qui faites du travail en plus, c’est l’air ou l’électron qui transporte le son. Ce chanteur a-t-il plus de mérite à son existence contrainte que le boulanger ? Mérite-t-il les dons de la nature que l’autre ne possède pas ? Dans la valeur du désir de la vie nécessaire à la société, une chanson vaut-elle plus qu’une baguette, une personne vaut-elle plus qu’une autre ?

Nous ne trions plus nos chromosomes comme le font les animaux par la loi du plus fort ou du plus rusé, puisque chacun peut trouver chaussure à son pied avec l’accord social. Ce qui signifie que les plus laids, les plus faibles, les plus idiots peuvent se reproduire sans compter au détriment de l’évolution (le progrès physique et mental) de l’espèce selon les critères animaux. Alors à quoi sert de jouer à l’animal avec nos territoires nationaux, nos hiérarchies sociales, nos guerres, et la recherche des plus méritants dans tous les domaines ?

L’argent ne représente pas que le produit visible du travail des gens, il représente aussi le temps que l’on passe à produire également des idées, ou autres formes invisibles et surtout non mesurables de l’activité humaine. Qui mesure ? Si le travail de la pensée est important pourquoi devrait-il avoir plus de valeur que le travail physique ? Pourquoi le cerveau aurait-il plus de valeur que le muscle ? Puisque l’un et l’autre nous ont été imposés, avec leurs capacités propres, leurs défauts et leurs qualités… Utiliser son cerveau ou ses muscles pour de l’argent plutôt que pour sa propre satisfaction ou pour le bénéfice commun n’est qu’une question de culture. Actuellement, au bas du toboggan fatal, je ne travaille certainement ni pour de l’argent ni pour la gloire ; il me plait simplement de démêler la pelote embrouillée de mes cogitations, et si ça peut servir à d’autres, eh bien, tant mieux.

La masse globale d’argent sur la planète représente le fond commun de travail produit par les êtres humains. Évidemment plus une personne accapare l’argent dans cet amas dont le propriétaire est rendu flou par le filoutage général des gouvernants et des financiers, plus elle en soustrait aux autres. S’enrichir c’est appauvrir autrui, et l’argent représentant le travail, c’est contraindre le pauvre à travailler de plus en plus pour obtenir le minimum vital, c’est donc en faire un esclave, l’esclave du riche qui décide dans quel domaine le pauvre doit travailler pour lui.

Il est facile de démontrer qu’enrichir des personnes, même sans en apparence rien y perdre soi-même, nous appauvrit inéluctablement. La progression de la pauvreté est aussi invisible et inexorable que l’avance de l’aiguille des heures de l’horloge contrairement à l’avance de la richesse de quelques-uns qui se voit aussi bien que la progression de la trotteuse de la même horloge. Par exemple, vous achetez votre place pour un spectacle, un match de foot, en étant parfaitement volontaire pour payer, sans vous endetter, et vous enrichissez le footballeur (et surtout les sponsors). En apparence, vous ne perdez rien, mais où va l’argent du footballeur ? C’est comme d’envoyer votre argent à l’autre bout du monde, il y a très peu de chance que cet argent revienne dans votre circuit personnel. Votre argent s’envole dans la stratosphère et le ruissèlement n’est que goutte à goutte, ne comptez pas sur les averses et encore moins sur la mousson.

Pour les riches, il est aisé de vous interdire de revoir cet argent, il suffit de faire circuler des objets ou autres propriétés de très grande valeur indéfiniment afin que ces objets ou propriétés soient vendus et revendus entre richissimes tout en augmentant leur valeur progressivement (terrains, immeubles, tableaux, pierres précieuses, yachts, etc., ces objets sont innombrables). Votre menue monnaie est ainsi aspirée dans ce circuit sans fin qui conserve mieux que n’importe quel coffre de banque un argent dont vous ne reverrez jamais la couleur. Cela permet ainsi à ces milliardaires de manœuvrer à leur guise toutes les nations. Les milliardaires n’ont pas de frontières. Ils jouent avec l’argent du superflu pour vous obliger à trimer pour obtenir l’argent qui vous est vital. Ces milliardaires bien organisés font tout ce qu’il faut pour que les nations, qui ont des velléités de socialisme, capotent, alors qu’on pourrait s’attendre, sans leurs interventions sournoises, à ce que la démocratie par le poids populaire favorise le socialisme et l’humanisme.

L’argent est l’aboutissement de la loi de Murphy en ce qui concerne les échanges entre humains ; alors que l’humanité, elle-même, est l’aboutissement de la loi de Murphy, ou loi de l’emmerdement maximum, produit par l’Évolution.

(Quelle est l’origine de l’argent et qu’est-il devenu ?) L’argent est un concept préhistorique. Il représentait probablement une sorte de troc, en fait la mémoire de ce troc. L’argent est maintenant une des causes premières de la misère humaine (la première cause étant la trop grande quantité d’humains sur la planète, évidemment). Le concept d’argent a été totalement dévoyé. Il sert aussi bien à mesurer le travail, celui de l’homme ou de la machine, l’alimentation, la santé, que des objets, et parmi ces objets d’innombrables totalement superflus. Il sert aussi à mesurer le plaisir, la détente, les loisirs, mais pas le bénévolat ni l’éducation qui sont pourtant du travail. L’argent est un concept qui sert aussi bien à mesurer le concret que l’abstrait. L’argent sert surtout à amalgamer le vital et le superflu, le réel et le virtuel. Pour changer le monde, il faut remettre ce concept à plat, peut-être le scinder en deux... Peut-être faudrait-il deux monnaies, une pour le vital et une autre pour le superflu, une qui mesure la vie et une qui mesure le frivole. La première serait une chose sérieuse et la seconde un jeu… Aujourd’hui il n’y a que la seconde qui existe, mais beaucoup d’entre nous meurent de ce jeu stupide entre milliardaires !

L’argent est un symbole qui s’est mis en place dans des petits groupes d’humains. Il y avait très peu de gens sur Terre à l’époque de l’invention de l’argent. Aujourd’hui ce symbole, de confiance entre personnes, valable il y a très longtemps est utilisé sous une forme double par des milliards d’humains. Il pourrit la vie de milliards d’humains. Ce qui était acceptable dans la préhistoire ne l’est plus aujourd’hui. Il faut tout annuler et recommencer de zéro. Toute la gestion politique du monde est basée sur l’économie basée elle-même sur ce symbole archaïque. Il faut changer ça. Aujourd’hui, l’argent symbolise le vital et le superflu. On ne peut vendre ni acheter le vital, on ne peut vendre ni acheter ce qui nous représente nous, notre vie, c’est de l’esclavage. Ce riz, cette soupe, cette salade dès qu’ils ont franchi notre bouche, c’est nous. Par habitude, et parce que nous ne pouvons faire autrement, nous achetons une bague, un tableau, un DVD, un kilo de pomme, une pizza, avec la même monnaie. On va même jusqu’à représenter le jeu par de l’argent alors que des gens crèvent de ne pas en avoir. La télé nous divertit avec des jeux d’argent. C’est immonde. C’est de l’esclavagisme aveugle. Nous ne nous rendons même pas compte de notre bêtise quand nous faisons ce geste immoral de confondre le superflu avec le vital.

Mais rétorqueront ces milliardaires obsessionnels, « nous aussi avons été contraints d’exister, tout comme les pauvres couillons (au sens rabelaisien) que nous plumons, et puisqu’ils continuent de faire des enfants, c’est qu’ils acceptent d’être des jobards, sinon ils nous mettraient le marché en main ou nous contraindraient « démocratiquement ». »

Diviser l’argent en deux types de monnaie (vitale et superflue) est une hypothèse qu’il faut considérer par son côté éthique d’abord. Si elle est juste, il faut l’appliquer, quelles qu’en soient les répercussions économiques sur le moment. Les dizaines de milliards de personnes à venir nous en remercieront. Si le 20e siècle devait être la fin des grandes guerres mondiales, peut-être le 21e sera-t-il la fin du capitalisme individuel ! Espérez, ou plutôt agissez.

L’argent représente le travail des personnes, et la liberté de chacun s’arrête où commence celle des autres. S’il y a bien quelque chose qui doit être contrôlé, c’est l’argent. Le « libéralisme monétaire » est le leitmotiv des esclavagistes.

Pourquoi les riches auraient-ils des complexes à s’enrichir davantage puisque vous persistez dans la reproduction en masse pour leur fournir des esclaves ? Évidemment, tant que les pauvres se reproduiront, ils donneront raison aux riches. Car se reproduire, c’est accepter les règles du monde dans lequel on vit en les imposant à une personne qui n’a même pas demandé à exister et qui devra supporter ces règles débiles que vous lui imposez, vous le pauvre, en le contraignant d’exister, lui votre propre enfant. (Est-ce assez clair ?)

Vous désirez votre enfant donc celui de l’autre. Mais en désirant l’argent que vos enfants désirés produisent, cela annule l’amour que vous devriez leur porter. Vous ne les désirez que pour vous servir, servir vos idées. Vos idées valent-elles plus que leurs souffrances ? Vos idées valent-elles plus que vos enfants handicapés traités comme des dommages collatéraux ?

Il n’y a pourtant aucune raison qu’il y ait des pauvres puisque l’argent est public, fabriqué par l’État, et que nous sommes obligés d’exister donc contraints de nous alimenter quotidiennement, ce qui est connu de tous et bien entendu du gouvernement qui est responsable de la gestion sociale donc des nouveaux entrants. La simple prévision d’une naissance, demandée par l’État, par la société, de façon implicite, mais certaine, implique la prévision de l’alimentation de cette personne tout au long de sa vie, la prévision de son bienêtre et de sa sécurité. L’argent, qui représente alimentation, bienêtre, et sécurité, doit être disponible pour chaque individu sans qu’il ait à le demander puisqu’il a été contraint d’exister.

Pour quelle raison fabriquer un enfant si son avenir dans le bienêtre n’est pas assuré auparavant par vous et la société ?

Aujourd’hui il n’y a plus besoin de contraindre par la force les gens à travailler, il n’est plus nécessaire de le leur dire, l’argent muet a remplacé la dictature vociférante. Si vous voulez manger, si vous voulez de l’argent, travaillez ! Il n’y a plus d’endroit où vous pouvez vous installer gratuitement pour vivre, vous abriter, et cultiver votre parcelle. Vos parents le savent. Vous ont-ils préparé votre part de berceau Terre avant de vous obliger à exister ? Est-il sain et propre ce berceau ? Est-il hygiénique ? N’est-il pas dangereux ? Car savez-vous que la mise en danger de la vie d’autrui est un délit, et un crime quand ce délit conduit à la souffrance et à la mort ? Vous, l’enfant de vos parents criminels, vous êtes « autrui ».

Il n’est pas équitable de mettre tout le monde au pied du mur quand il n’y a qu’une place au sommet. C’est pourtant le principe pyramidal utilisé avec l’argent. L’humanisme est exclu de ce sens de l’argent, car ce sens n’est pas éthique.

Quand on parle de « libéralisme », il faut bien comprendre que ce « libéralisme »-là est bien tout le contraire de la liberté et de l’égalité, et surtout de l’équité. Ce « libéralisme » est un libéralisme de concurrence, et donc de hiérarchisation. C’est un libéralisme esclavagiste puisque ce libéralisme financier, où l’argent représente les personnes, permet de les exploiter sans aucune retenue. Même si nous partions tous à peu près sur le même pied d’égalité à la naissance, il est impossible qu’il y ait une place de milliardaire pour tous, qu’il y ait une place de Président pour tous, qu’il y ait une ile paradisiaque pour tous. Il n’y a donc même pas d’égalité possible quand des personnes également compétentes désirent la même chose. À la naissance nous sommes tous au pied de la pyramide, en cela nous sommes tous égaux, mais il n’y a qu’une place au sommet. Et nous ne sommes pas égaux au départ, car nous ne naissons pas tous en même temps, d’autres sont déjà à mi-course, elle-même limitée en place, quant au sommet il est déjà et toujours occupé. Le top de départ n’est pas le même pour tous. D’ailleurs beaucoup de personnes n’ont ni l’envie ni les capacités physiques ou intellectuelles pour grimper. Et d’ailleurs, comme cela a déjà été mentionné, toutes les facultés de chacune leur ont été accordées aléatoirement, et elles ont été mises devant le fait accompli de l’existence. Personne n’a, cela va de soi, désiré concourir à cette escalade pyramidale avant d’exister !

Nous ne sommes pas dans un système méritocratique, mais dans un système aléatoire (loterie de la vie) et martingalocratique, c’est-à-dire que si vous avez la chance d’avoir des parents aisés ou si vous avez la chance de tomber sur la martingale qui vous permet de découvrir comment soutirer le maximum des autres, eh bien, vous avez gagné au jeu de la vie sociale humaine. Et même le mérite dû à nos capacités n’est pas véritablement un mérite puisqu’on ne mérite pas un défaut résultat de notre fabrication non désirée. Ce n’est pas le mérite que recherche la nation, mais les personnes qui fonctionnent mieux que les autres, celles qui sont adaptées à la fonction. Les autres, qui ne sont pour rien à ce qu’elles sont et peuvent, sont les subalternes du système, les innombrables rouages interchangeables. Les humains se classent entre eux pour faire fonctionner la nation au mieux. Ce qui sert à concurrencer les autres nations et à s’en défendre. À quoi sert une nation-société ? Réponse : à préserver ses associés contre les vicissitudes de la vie qui leur a été imposée ! Dans ce cas, pourquoi imposer la vie ?

L’argent semble un mal nécessaire pour échanger le travail, mais est-il vraiment nécessaire ? Pourrait-on conserver l’argent comme système d’échange du travail et supprimer le capitalisme, c’est-à-dire comment supprimer les faiblesses de ce système de calcul des échanges et faire en sorte que les calculateurs/profiteurs soient exclus (ou contrôlés) comme ils le sont dans les casinos quand ils sont repérés ? Quand l’argent est manipulé comme une marchandise virtuelle, on oublie qu’il représente le travail. Comment ne pas l’oublier ? Comment faire en sorte que l’accumulation de l’argent soit considérée comme ce qu’il est, c’est-à-dire de l’esclavagisme indirect et caché ? Si l’ensemble de la Société humaine est considérée comme un casino par les millionnaires et les milliardaires, eh bien faites comme dans les casinos, excluez ceux qui trichent et ont trouvé une martingale !!! Interdisez la triche, la chance, l’héritage, la martingale. Interdisez l’enrichissement, qui n’est ni plus ni moins que de l’esclavagisme, crime imprescriptible contre l’humanité. (Ce n’est pas moi qui décide de ce qu’est un crime, mais quand j’en vois un, selon la définition, je le dénonce.)

Conclusion

Comment passer du système actuel à un système éthique ? peut-être devriez-vous commencer par limiter la boulimie d’argent des Harpagons de ce monde. Le jeu de la vie n’est pas un casino, ce n’est même pas un jeu, c’est une corvée pour la plupart des humains, et un abime de souffrance intolérable pour beaucoup d’entre eux. Personne n’a demandé à exister. Ceux qui n’ont pas les qualités pour se frayer leur chemin subissent la double peine de leur débilité et de devoir en subir les conséquences qu’ils n’ont pas désirées, mais qu’ils doivent supporter par le bridage culturel. L’argent des Harpagons, saisissez-le et faites de cet argent ce qu’ils ne font pas, investissez à leur place si nécessaire et répartissez toujours équitablement, car nous sommes tous dès que nous existons les héritiers de la culture mondiale et de nos outils fantastiques. Personne n’a demandé à exister. Nous sommes tous innocents d’exister et tout autant « aresponsables » que l’univers qui nous a induits. Il n’y a pas de responsable ni un ni plusieurs, les boulimiques ont été fabriqués et éduqués par vous tous.

Chaque personne doit obtenir son dû sans avoir à le quémander. Puisque nous avons tous été mis au monde pour les besoins de la société nous devons être traités équitablement et pas en fonction de mérites supposés que nous devons à nos constructeurs et à nos éducateurs. La société nous doit le bienêtre dès que la décision a été prise de lancer notre construction. Si vous utilisez l’argent pour vos échanges, respectez cette clause.

Nous sommes classés dans nos sociétés et rémunérés en fonction du désir que les autres ont de notre travail. Nous ne devrions pas être classés s’il s’agit bien de nous dans notre totalité que vous désirez. Est-ce le cas ? Doit-on être classé en fonction de la réussite des existants à notre fabrication, et non la nôtre puisque nous n’avons pas initié notre fabrication, ni construit notre corps et notre intellect par nous-mêmes ?

Fin – E. Berlherm


Phrases contextuelles

1. Les gens préfèrent leurs idées à leur propre vie et encore moins à la vie des autres.

2. Chez les communistes le peuple met tout en commun. Chez le capitaliste le peuple met tout en commun pour enrichir un homme. Finalement il y a très peu de différence, de quoi vous plaignez-vous ?

3. Connaissant la stupidité humaine, votre propre stupidité, pourquoi m’avoir fabriqué aussi stupide que vous ? Est-ce que je mérite cette stupidité dont vous m’avez gratifié, sans mon accord (évidemment) ?

4. Les animaux n’ont pas d’autres lois que la loi du plus fort, c’est aussi celle des humains individuellement, socialement et nationalement. Alors pourquoi avons-nous tant de lois annexes qui prétendent que nous sommes autre chose que des animaux ?

5. Pour produire 1000 milliardaires, il faut fabriquer 8 milliards d’humains, dont au moins deux-milliards de malheureux conscients de l’être.

6. Il y a certainement un but à la dette publique : cet acharnement de tous les pays du monde à avoir une dette, alors qu’on dit aux ménages de ne pas en avoir, est quand même plutôt insolite → à qui profite le crime ?

7. La finance fait beaucoup plus de morts que le SIDA, qu’est-ce que les gouvernements attendent pour trouver un remède ?

8. La plupart des gens paient trois impôts : l’impôt direct sur le revenu, les taxes sur les achats, et surtout la corvée qu’ils font pour la société (travail pour « gagner » la vie qui leur a été imposée), celle-là même dont le revenu va être imposé pour la plupart (double taxe).

9. L’argent est comme l’air, il circule sur toute la Terre, et sa « propreté » doit être contrôlée comme l’air pour empêcher sa pollution.

10. Avec une seule monnaie (pour le vital et le superflu), la vie est toujours indexée sur le même type de monnaie que le matériel, alors que la vie ne change pas de valeur, quel que soit l’endroit sur Terre. La vie a toujours le même cout alors qu’on peut se passer du matériel. Jouer sur le prix du sucre, du blé ou du riz est ignoble.

11. La majorité du peuple est pauvre, elle veut la répartition des richesses. Comment se fait-il que cette démocratie-là ne soit pas mise en œuvre ? Comme bien d’autres idées majoritaires d’ailleurs…

12. En France, la pauvreté de dix-millions de personnes est l’équivalent d’une pétition silencieuse. Pourquoi les gouvernants font-ils semblant de ne rien entendre ?

13. Même la nourriture est taxée, à l’achat, par le gouvernement, nourriture qui est le précurseur de nous-mêmes. Notre corps est donc taxé par l’État alors qu’il nous désire pour produire un PIB.

14. Dans les articles des droits de l’homme, il est marqué textuellement qu’on doive nous faire comprendre pourquoi on doit payer des impôts (en fait des contributions). Mais personne ne m’a jamais dit pourquoi. À 21 ans, à ma majorité, on ne m’a rien fait signer, je n’ai pas eu de contrat social, et personne n’a vérifié si j’avais bien compris la vie et la société qui m’a été imposée.

15. Je ne sais pas comment on peut appeler démocratique une société où 80% des richesses mondiales sont dans la poche de 20% de l’humanité. La démocratie n’est-elle pas une question de majorité ? Les riches doivent penser que ce sont ceux qui détiennent la majorité du pognon qui peuvent s’exprimer.

16. La classe des riches, pour éviter la lutte des classes et les révolutions qu’elle génère, fait en sorte que le hasard puisse enrichir certain, de façon que l’espérance de s’enrichir existe dans la pensée de chacun même des plus pauvres. D’où les loteries et les jeux télévisés.

17. La richesse est le résultat d’un abus de confiance, car une personne qui ne connait pas les méthodes ne peut pas s’enrichir. On ne peut pas être tous spécialistes de la finance, courtiers, banquiers, etc.

18. L’obligation de payer des impôts fait de nous des outils sociaux, des esclaves sociaux.

19. La course aux milliards est ouverte théoriquement à tous les humains, mais il n’y a que quelques places disponibles au sommet de la pyramide exponentielle.

20. Le vrai vendeur de tabac est l’État puisque c’est lui qui touche le plus d’argent dans la vente d’un paquet de cigarettes (80%). L’État est donc propriétaire du tabac et le commercialise sans en avoir les problèmes. Idem pour les carburants et bien d’autres marchandises.

21. Nous sommes tous les humains, toute l’humanité, les héritiers de tout ce qui a été inventé par les personnes, du feu à la fusée.

22. L’argent est un bien public qui doit être partagé.

23. https://www.nirgal.com/wakeup/dette

24. Si vous participez au jeu, ne vous plaignez pas des règles.

25. Les capitalistes volent l’argent du peuple, l’argent de leur travail. Ils le volent selon la légitimité et non la légalité. Mais une légalité qui n’est pas légitime est hors les droits humains. La légitimité respecte l’équité. L’argent volé n’appartient pas aux voleurs, il doit leur être repris.

26. Mais, dites-moi, si vous avez peur de voir disparaitre l’humanité, que vous a fait, pendant la demi-éternité précédente, de ne pas exister avant d’exister ?

27. Les animaux se reproduisent mécaniquement sans savoir pourquoi. Les êtres humains n’en savent pas plus, mais ils justifient cet acte gravissime avec diverses religions, et quand ils n’en ont pas, ils invoquent la notion d’espèce, et dans tous les cas l’enfant sert d’antidépresseur.

28. L’enfant désiré est comme l’argent désiré.

29. La procréation ne sert que ceux qui existent déjà et personne ne maitrise cette procréation. Ce n’est donc pas pour moi que j’ai été fabriqué, c’est pour servir le système, servir les idées de ceux qui croient à ce système, la mécanique de pérennité.

30. Le capitalisme individuel est de l’esclavage. L’esclavage est un crime imprescriptible. Il faut évidemment éliminer les négriers du système.

31. Pour un capitaliste, le bénévolat est une perte de temps donc d’argent.

32. Base de l’éthique humaine : on ne lance la fabrication automatique d’un être humain, une personne, que si l’on peut assurer qu’elle ne souffrira jamais. Qui peut l’assurer ? Réponse : personne.

33. Les parents qui agissent (font des enfants) sans contrevenir aux lois sociales le font avec l’accord de la société. Les associés sont donc coresponsables ou complices (selon le point de vue) des actes de chacun.

34. En légiférant, la société admet que ces lois ne sont pas innées, et que les gens fabriqués doivent les apprendre. La société est donc responsable de cet apprentissage puisqu’elle est coresponsable de la fabrication des personnes. Ceci est valable pour tous les comportements non innés. Et quant aux comportements résultants de la fabrication ils sont évidemment directement de la responsabilité des fabricants et leurs « complices ».

35. Nous travaillons parce que nous y sommes obligés pour survivre. Nous faisons des corvées pour la nation. C’est la seule façon de décrire nos activités en démocratie. C’est une forme d’esclavage puisque nous y sommes contraints. Il faut donc se demander pourquoi parmi les esclaves que nous sommes tous, certains fonctionnaires (esclaves privilégiés) sont rémunérés plus de dix fois plus que des travailleurs moyennement et normalement rémunérés. Comment peut-on travailler dix fois plus qu’une autre personne qui travaille huit heures par jour ? Une personne ayant un QI inférieur n’en est pas responsable et doit donc subir à la fois ce défaut et une mauvaise qualité de vie à cause de ce défaut. Double peine. Voilà où nous conduit le système associatif et hiérarchique animal pour nous protéger d’autres sociétés qui en font autant (misère mentale !).

36. Aujourd’hui entre les grandes nations, les tensions les plus dangereuses pour la paix sont économiques. Pourquoi ? Parce qu’elles se disputent les marchés des autres nations. Solution : supprimez les grosses nations. La Suisse fait-elle peur au monde, elle qui est un des pays les plus riches ? Autre solution : gommez toutes les frontières.

37. Dans une société les membres sont coresponsables, complices des actes de chaque membre de la société, que ce soient de bonnes ou de mauvaises actions. Ainsi le crime d’un individu est accompli avec la complicité, la coresponsabilité de l’ensemble.

Liens

« La vérité et l’obligation d’exister » → http://chandicapant.blogspot.fr/2016/07/la-verite-et-lobligation-dexister.html

« Le rationalisme et l’obligation d’exister » → http://chandicapant.blogspot.fr/2016/05/le-rationalisme-et-lobligation-dexister.hrml

« Responsable ou aresponsable » → http://societeshumaines.blogspot.fr/2017/12/responsable-ou-aresponsable.html


Mes autres textes

« L’innocence d’exister » sur Amazon

« Argument fondamental contre la peine de mort » sur Amazon

« La procréation ne sert que ceux qui existent déjà » chez Atramenta


E. Berlherm