dimanche 26 mars 2023

Surpopulation Locale


Remarque en passant au passant de passage : Toute espèce qui fera plus de deux enfants par femelle finira par submerger le monde si elle n'a pas de prédateur. Quand une pieuvre femelle fait cent-mille petits et meurt après la naissance de ses rejetons, il n'en subsiste que deux en moyenne temporelle... sinon ils recouvriraient la planète très rapidement. Et ceci est valable pour toutes les espèces, l'humaine en particulier. D'ailleurs n'avez-vous pas remarqué que la vie occupe la planète sur toute sa surface et même dans une certaine épaisseur (ce qu'on fait les monocellulaires depuis 3 milliards d'années) ? Et quand une espèce bouffe les autres, les problèmes d'équilibre commencent...

Remarque suite : Nous savons penser. Nous savons simuler sur ordinateur ce genre de problèmes. Pourquoi n'est-il pas expliqué clairement aux personnes ? Pourquoi l'éducation n'est-elle pas faite dans ce sens ? Pourquoi le lapinisme plutôt que le rationalisme ? Réponse : la puissance de la Nation compte plus que nos souffrances pour nos dirigeants.


La surpopulation locale


Supposons l'être humain à peu près intelligent dès son apparition sur la planète, en tout cas un peu plus intelligent que l'humain actuel. Il ne va pas l'appeler planète puisqu'il ne sait pas, comme l'étymologie grecque le dit, que la terre sur laquelle il marche est un objet errant dans l'univers. Il nomme donc « terre » le milieu sur lequel il évolue.

Au départ il peut supposer son environnement plat et infini puisqu’autour de lui rien n'indique le contraire. Si rien ne vient déranger cette vision du monde, il n'a pas besoin d'imaginer autre chose. (Il trouve le comportement du Soleil et de la Lune bizarre, mais il n'a pas encore construit de télescope.)

Comme il est intelligent, et puisqu'il fait des enfants, il se demande mathématiquement combien la tribu peut en faire et si le sol peut les accueillir. Car il a compris qu'en les fabriquant il leur donne l'obligation d'exister ce qui n'est pas vraiment de la liberté, or il aime sa propre liberté et donc celle des autres. Dilemme qu'il ne parvient pas à résoudre, la liberté de ses désirs sexuels passant avant le souci de la liberté d'exister de son enfant... Il ne sait pas encore ce matheux-là résoudre la quadrature du cercle vicieux ; et aujourd'hui ils sont trop stupides pour seulement y penser.

Revenons à notre humain-lapin-matheux (hlm) : rapidement, sa tribu atteint les 200 individus, et comme l'endroit est relativement dangereux et difficile à surveiller, la tribu doit se scinder. Chacun surveille son territoire.

On rappelle qu'ils sont intelligents dans le bon sens de l'intelligence, qu'il n'y a donc pas de conflits, qu'ils s'entraident entre tribus voisines, qu'ils se souviennent qu'ils sont de la même famille. C'est l'humain idéal, le vraiment bon, pas agressif pour un sou.

Donc le matheux fait ses calculs. Il imagine sa tribu s'installant au centre de la Terre plate et infinie, et les autres qui sont issues de celle-là s'installent autour de ce centre. Une fois la tribu initiale parvenue au chiffre de 200 individus, elle envoie les surnuméraires (les aide à s'installer) sur les territoires adjacents. Rapidement les autres tribus parviennent à 200, et font comme la première, qui continue de faire des enfants, et ça on doit le garder en mémoire, c'est important. Et rappelons qu'environ 50 femmes sur les 100 par tribu sont en mesure d'enfanter, et donc systématiquement chaque année fabriquent au moins un enfant chacune. Ça fait beaucoup !

Prenons le cas idéal : intelligence, bonté, mais aussi santé, et longévité ; tout le monde sans exception se porte bien et vit au minimum 100 ans en pleine forme. Ça, c'est pour envisager un décompte maximal dans des conditions précises optimales (car faire des enfants à la chaine, qui meurent en bas âge, dans un monde belliqueux, plein de violence et de souffrance ; ce cas horrible est inenvisageable pour l'homme intelligent ! Image presque obsolète de notre moyen-âge ! N'est-ce pas ?)

La tribu centrale continue donc de faire ses 50 enfants par an, ainsi que toutes les tribus qui sont parvenues à 200. Il suffit donc de 4 tribus pour qu'une autre tribu se forme sur un territoire libre à l'extérieur. Cela signifie qu'à ce stade chaque année un ensemble de 4 tribus doit aider à fonder une autre tribu à l'extérieur du monde habité. C'est-à-dire que les huit tribus qui entourent la tribu centrale doivent aider à fonder à elles seules deux autres tribus chaque année, et ce de plus en plus loin, car les tribus éloignées en font autant ; et vous voyez l'exponentiel tribal en marche...

Il arrivera donc un moment où le voyage pour aller installer une nouvelle tribu en partant du centre prendra plus d'un an. Je vous rappelle que le matheux intelligent de l'époque n'avait inventé aucun moyen de locomotion autre que ses pieds cornés, mais il avait sans doute inventé la calculette !

Il arrivera également, très rapidement d'ailleurs, que ce même problème se produise pour les tribus du dixième niveau, puis du centième niveau, puis du millième, loin du centre. Que feront les tribus centrales pour expédier si loin leurs habitants surnuméraires et combien de temps cela leur prendra-t-il pour conduire toutes ces troupes au-delà de l'espace habité ?

J'ai supposé au départ que l'environnement était stable, et la nourriture toujours correcte pour 200 personnes, indéfiniment. Ce n'est pas notre cas d'humains belliqueux, mais qu'est-ce que cela change ?

En envisageant des morts plus fréquentes causées par notre béatitude brutale devant le décès lointain de nos semblables, quelles que soient les raisons de ces morts, le temps sera plus long pour combler nos espaces vitaux, mais le problème restera le même...

Supposons qu'aujourd'hui nous fassions le même calcul intelligent que notre matheux préhistorique initial. Il y a des avions, des fusées, des planètes ; mais l'univers intergalactique semble par contre fini à première vue de télescope spatial géant. Cette finitude apparente de l'univers est un premier problème. Mais passons ! Quelques milliards d'années-lumière, c'est beaucoup, et il y a de quoi installer quelques bonshommes (des idiots n'en doutons pas) ! Puisque nous ne nous préoccupons pas des existants pourquoi nous préoccuper des êtres de l'avenir, qu'ils se démerdent ces pauvres couillus de l'avenir !

Si une planète correspond à un territoire tribal, comment nous déplacerons-nous quand la tribu humaine terrestre surnuméraire voudra occuper une autre planète pour aller rejoindre une planète inoccupée au-delà des zones galactiques habitées à quelques millions d'années-lumière de la Terre ? Le problème est rigoureusement identique, mais il se chiffre en milliards d'individus. Il faudra construire de très très grosses fusées pour transporter tout ce joli monde.

Conclusion, même dans un espace infini, le peuplement infini est impossible. Le peuplement doit toujours être contrôlé. Et ce peuplement devrait toujours être inférieur au seuil d'emmerdement entre humains, car dès qu'il est atteint il est inutile d'en fabriquer un seul (humain) pour lui imposer ça.

Pourquoi des gens gentils comme nous, les humains, non belliqueux, vachement intelligents, invités sur cette belle planète pour y vivre quelques rêves merveilleux, qui n'avons pas demandé à exister et donc innocents d'exister, devrions-nous subir les exigences d'une idée stupide qui s'est « engrammé » dans notre mentalité animale de reproducteur ? Pourquoi devrions-nous subir cette abominable minable idée d'occupation de l'univers juste pour le visiter et le connaitre sans raison autre que celle de nos auteurs de science-fiction ? Et ça fait souffrir pour rien d'exister pour la raison des autres et pas la sienne propre...

Fin – E. Berlherm


mardi 14 mars 2023

Le Travail Obsessionnel Compulsif


Nous sommes tous formatés dès la naissance au Travail Obsessionnel Compulsif qui devient rapidement un TOC (Trouble Obsessionnel Compulsif).

Pour quelle raison, vos parents, vous ont-ils mis au monde ? Pour leur besoin personnel, gouter le pouponnage, avoir des amis sincères formatés à l'amitié familiale, travailler pour payer leurs retraites (celle de vos parents ou des autres si vous devenez orphelin), garantir leurs santés au cas où (la santé de vos parents et celles des autres si vous devenez orphelin), travailler pour la société, chair à impôt, chair à boulot, chair à canon, et donc servir la société pour être géré et éventuellement la servir en la gérant (n'est-ce pas bizarre ?). Mais il ne vous ont pas mis au monde pour vous-mêmes puisque ça ne veut rien dire...


Commentaire publié sur YouTube - Arte - Street Philosophy - « Vis pour travailler ! »

https://www.youtube.com/watch?v=I8cVC3F3tOw → « Il faudrait d'abord se poser la question: ''Est-ce que ça sert à quelque chose d'exister ?'' Et tant que vous n'avez pas la réponse, pourquoi imposer, à quelqu'un qui n'a rien demandé, une existence dont vous ne connaissez pas la raison ? Pourquoi imposer la souffrance ? Pourquoi imposer la mort ? Pourquoi imposer le travail pour ne pas souffrir de la faim, de la soif, etc. ? Travailler ou souffrir (de faim, de soif, de froid, etc.), cela s'appelle du chantage à la souffrance, et c'est donc de l'esclavage non dit. Nous avons tous été fabriqués pour rien, en ce qui concerne chacun d'entre nous, avant d'exister. Mais nous avons tous été fabriqué pour servir maman-papa et la société, qui sont tout comme nous des gens à qui l'on a imposé l'existence pour être esclaves. Et tout comme nous ce beau monde stupide ne se pose pas la question de savoir si cela sert à quelque chose d'exister.

L'Allemagne, la France, prétendent être des « sociétés ». Mais « société », est-ce que cela ne signifie pas que les habitants du territoire sont associés à parts égales ? Est-ce que ça ne signifie pas qu'ils sont égaux de naissance et jusqu'à la fin de leur vie ? Ces « sociétés » ne sont-elles pas des sortes de maisons dans lesquelles chacun fait les corvées essentielles à l'existence? Quand on entre dans une société est-ce que l'on ne signe pas un contrat d'association, un contrat social? J'ai beau chercher mon contrat d'existence, je ne le trouve pas. Je l'ai peut-être perdu. Y a-t-il une copie quelque part? Puis-je voir ma signature? C'est vrai qu'avant d'exister j'aurais eu quelque mal à signer quoi que ce soit! Au fait vous les journalistes (et les artistes), ne vous sentez-vous pas un peu parasite dans la maison, à discuter et à ne rien faire d'essentiel, d'existentiel? Avez-vous été paysans, ouvriers d'usine, avez-vous construit les machines et transporté la nourriture jusqu'aux bouches et estomacs de Danaïde que nous possédons tous? Personnellement, j'ai fait une part de ces corvées, suffisamment longtemps pour ne pas me sentir redevable, et c'est moi qui juge. Mais vous, et les fonctionnaires, et les politiciens de naissance, n'êtes-vous pas que des parasites? On peut vous comprendre, après tout personne n'a signé de contrat natal ni social, et tous nous avons étés contraints d'exister. Autant laisser les couillons accomplir les scheiß-Jobs (shit Jobs ou Boulot de merde). N'est-ce pas? »


Commentaire publié sur YouTube - Arte - « Travailler a-t-il un sens ? »

https://www.youtube.com/watch?v=mU9jMhXLTN0&t=7s → « Le travail n'a pas de sens puisque la vie n'en a pas (quel que soit le sens du mot, travail). La question qu'il faut se poser à propos de « trepalium » est, pourquoi dit-on que le travail est une torture ? Et non pas se poser des questions sur la validité de l'étymologie. Le travail est une obligation qui est faite à l'individu, quelles que soient les origines de l'obligation ; alors que s'occuper (sans obligation) c'est vivre sans contrainte aussi librement que possible, mais comme toujours après avoir été obligé d'exister, c'est-à-dire mis devant le fait accompli de l'existence. Nous avons été fabriqués sans vergogne par des parents qui ne maitrisent rien, ni la fabrication de notre corps, ni notre éducation, et même pas la propreté du berceau dans lequel ils nous ont installés (la Nation, la Terre). Et ensuite ces bons à rien nous demandent de prendre le relai. Mais comme nous avons été fabriqués et éduqués par des incapables alors nous sommes tout autant incapables et de plus en plus nombreux, ce qui n'améliore rien. Nous sommes tenus de travailler parce que notre corps nous l'impose. Nous sommes soumis au chantage à la souffrance (faim, soif, froid, santé, etc.) par construction. Nos parents le savent à l'avance, ils nous construisent ainsi volontairement. Si nous souffrons, c'est leur volonté. Si nous mourons, c'est leur volonté. (dans la mesure où leur volonté est libre.) Parce que c'est leur volonté (?) de nous faire exister. Nous travaillons pour échapper à la souffrance. La société connait cette obligation, elle en profite. Nous pourrions être dix-mille sur terre et vivre sans obligation de "travailler", mais notre surnombre fait de nous des esclaves, auquel s'ajoute la surexploitation par le capitalisme national et individuel. »


Commentaire publié sur YouTube - Arte - « Travailler a-t-il un sens ? »

https://www.youtube.com/watch?v=mU9jMhXLTN0&t=7s → « Travailler, c'est en principe nécessaire, d'abord pour se nourrir et tenter de se maintenir en bonne santé. C'est aussi utile pour faire fonctionner une entreprise afin qu'elle tourne aussi bien qu'une horloge bien huilée. L'ensemble des entreprises de la Nation doivent fonctionner correctement pour que la Nation fonctionne elle-même correctement comme une horloge bien huilée. Les Nations doivent, elles aussi, toutes être bien huilées pour tourner en accord les unes avec les autres pour que l'horloge humanité fonctionne correctement. Mais si l'horloge humanité n'a pas d'utilité, ou si l'horloge humanité va à la casse inéluctablement au final. Pourquoi faire souffrir des milliards de personnes pour faire tourner un truc qui ne sert à rien? À quoi sert de faire tourner un truc, une horloge qui ne donne l'heure à personne, une horloge qui ne peut être pérenne? Les rouages que nous sommes, par dizaines de milliards, doivent-ils souffrir et mourir pour rien, et même pas pour savoir quelle heure donnera l'horloge humanité à la fin de sa vie de machine mal huilée? À quoi servons-nous si la machine (l'horloge humanité) que nous composons en tant que simples rouages ne sert à rien, ne pense pas, ne souffre pas, n'est consciente de rien? À quoi nous sert demain, quand il n'y aura plus personne ce demain-là? À quoi sert le savoir de l'humanité quand l'humanité n'est pas un être pensant ni souffrant ni conscient et qu'elle n'est pas plus pérenne qu'un individu qui lui est pensant et souffrant et conscient? Le travail n'a de sens que pour nous maintenir, mais pourquoi imposer l'existence à une personne qui devra trouver un sens à sa vie alors que ce sens n'existe pas dans l'absolu et qui en plus devra travailler pour se maintenir en vie et en aussi bonne santé que possible? Y a-t-il beaucoup de gens en souffrance qui mettent des commentaires sur le sens du travail et de la vie? Ont-ils le temps de penser et de commenter ceux-là à qui vous avez imposé l'existence pour votre service inutile? »


Conclusion


Travailler et Occuper son temps. Ce sont deux choses totalement différentes dans le principe, mais tout aussi inutiles l'une que l'autre.

Travailler c'est être un rouage social qui nous est imposé parce que nous sommes soumis au chantage de notre corps (fabriqué par nos parents, et non par nous-mêmes, sinon nous aurions évité de nous imposer ces imperfections corporelles et mentales), chantage à la faim, à la soif, et aux multiples besoins de notre corps de notre santé. Le galérien est fouetté pour qu'il choisisse entre souffrir ou ramer plus fort. Vous n'avez pas besoin d'être fouetté, vous avez à la fois le système de souffrance inhérent à votre être et le système social qui exerce une coercition sans le dire... et vous obéissez sagement.

Occuper son temps de vie (dans un monde où ce chantage ne serait exercé sur personne), c'est également un besoin, mais mental, vous cherchez à briser l'ennui. Vous êtes curieux tant que vous avez l'impression que les trous de connaissances de votre cerveau sont importants, ensuite routine, habitudes. Vous pouvez passer d'une occupation à l'autre. Vous choisissez. Mais vous pouvez rester sur place, farniente total. Pas d'obligation extérieure, vous n'êtes esclave que de vous-mêmes. Essayez donc de ne rien faire dans nos sociétés, vous serez vite rappelé à l'ordre, à moins d'être héritier ; l'administration est partout. Faites malgré tout attention à votre héritage... Cet héritage étant par ailleurs le résultat du « travail illégitime » de vos négriers de parents.

Pour qu'il y ait un minimum de chantage et en tout cas pas de chantage social à la souffrance, il eut fallu qu'à la naissance vous ayez obtenu une parcelle de terrain garanti viable dans tous les domaines de l'existence : nourriture, boisson, logement, sécurité, santé. Vos associés sont-ils éthiques à ce point ? Et vous l'êtes-vous ?

En 2021 en France, il y aurait eu 5,7 millions de fonctionnaires, en gros une personne sur 12. C'est-à-dire que sur 12 personnes il y en a une qui gère les autres. Il y aurait eu également environ 15 millions de mineurs en préparation pour devenir travailleurs, ou fonctionnaires faisant semblant de travailler. Cela fait environ 20 millions de personnes qui ne produisent aucune alimentation directement. Ils reçoivent la béquée. C'est ainsi, c'est le système. L'horloge tourne de cette manière. Mais pourquoi faire d'une société animale une horloge ? À quoi cela sert-il ? À qui cela sert-il ? Le travail répétitif fait-il de nous de meilleurs animaux ? Fait-il de meilleures sociétés ? La société n'étant personne pourquoi aurait-elle besoin d'être améliorée si elle n'améliore pas les conditions de vie de chaque individu ? Est-il meilleur de travailler aujourd'hui en usine plutôt que d'être chasseur-cueilleur ?

Quand on aime quelqu'un on ne le contraint à rien, et on ne le contraint pas à travailler et encore moins par chantage à la souffrance.

Le travail est une valeur religieuse, du moins promue par la religion. Le capitalisme utilise la religion. La notion de valeur travail est un acoquinement entre capitalisme et communisme. Le communisme c'est la mise en commun du travail de presque tous, tandis que l'oligo-capitalisme pompe le travail commun pour quelques-uns.

Si la société a un droit de regard sur vos retraites alors elle a un droit de regard sur les naissances. Si elle n'a pas de droit de regard sur les naissances, elle ne doit pas en avoir sur les retraites. Si la société n'a pas de droit de regard sur la procréation donc sur l'utérus des femmes, elle ne doit pas en avoir sur les retraites. Les fonctionnaires ne peuvent légiférer sur les utérus, donc sur l'avortement, donc sur les femmes donc sur les hommes donc sur le travail, donc sur les retraites. Que les fonctionnaires travaillent pour eux, qu'ils s'occupent de leurs propres ognons, et les poules se garderont bien elles-mêmes !

Vieux et Nourrissons : ce sont les âges les plus importants de l'existence, et pourtant leurs « gestions » ont été déléguées à d'autres personnes que leurs propres parents. Vile société !

Si les vieux sont considérés par les entreprises et la société comme des handicapés, alors il faut revoir le régime des vieux et leur donner une allocation adulte handicapé, et faire payer les entreprises qui considèrent les vieux ainsi. Soit ils sont un handicap pour l'entreprise, soit ils ne le sont pas. Il faut choisir.

Pourquoi le salaire d'un patron doit-il être supérieur à celui d'un employé ? Égalité des personnes, éthiques, société d'associés. Pourquoi le patron se paie-t-il sur le travail des employés sans leur demander leur avis sur le salaire qu'il s'octroie ? Sommes-nous en Démocratie ou en Patroncratie ? Le patron a-t-il été élu par les employés de l'entreprise alors qu'il en fait lui-même partie ?

Pourquoi les chefs de nos nations ont-ils décrété que la tête valait plus que le muscle ? Parce que cela les arrange de nous faire croire que leurs têtes valent plus que nos muscles, cela doit être vrai puisqu'ils nous ont tous roulés dans la farine... excepté ceux qui ont lu ce texte et les autres articles (c'est pour ma pub).

Le travail est un mécanisme répétitif autistique ; le travail est une aberration humaine, de l'esclavage, il rend stupide. Quand une personne travaille, on lui demande d'être rentable et donc de ne s'occuper de rien d'autre, et bien entendu de ne pas réfléchir aux problèmes existentiels qui remettraient en cause son besoin de travailler ; et quand elle rentre dans sa famille elle est pressée de se vider la tête des conneries répétitives que les gestes du travail induisent dans son cerveau. La philosophie ayant pour sujet le travail, ce sera pour un autre jour. Un comédien qui se met tous les soirs dans l'émotion de son rôle a besoin de se vider la tête de ces émotions qui ne sont pas les siennes. Mais quand le travailleur revient chez lui, a-t-il appris à se libérer des mécanismes mentaux acquis au boulot, comme on apprend à un comédien à le faire ? Le rythme du boulot nous fait tous bourrichonner. Nous ne sommes pas faits pour ça, nous ne sommes pas faits pour cette vie répétitive, aucun animal normal ne l'est. Notre corps entier a besoin d'équilibre, de gestes divers et variés pour que l'ensemble des muscles et du cerveau fonctionne harmonieusement. La sédentarité n'est pas bonne pour la santé, les médias nous le rappellent sans cesse. En tant qu'animaux, nous sommes constitués pour rester en éveil, pour être curieux, imaginatifs. Nous sommes des êtres mobiles, des marcheurs, nous sommes constitués ainsi. L'obésité gagne le monde humain, trop riche, trop con. Pourquoi avons-nous inventé ce qui fait de nous des machines routinières ? Et pourquoi, au moment où des crétins veulent imposer de travailler quelques années supplémentaires à leurs associés afin des les ponctionner encore plus quand eux-mêmes ne font aucune corvée, pourquoi donc faites-vous encore des enfants ?

Notre ministre actuel a dit qu'il sera gentil avec les gentils et méchant avec les méchants, soyez donc méchants avec lui, car il n'est certainement pas un gentil. (N'oubliez pas, cependant, qu'il est, lui également, innocent d'exister... donc méchant par nature, qu'il faudrait simplement revoir son éducation.)

Vous êtes dans une société, la Maison France, dans laquelle les corvées ne sont pas distribuées équitablement. Ceux qui n'en font aucune réclament, à ceux qui les font douloureusement, des impôts qui servent avant tout à les nourrir de façon à pérenniser leurs existences de parasites. Ces gens-là ne servent à rien. Ils l'ont démontré au cours des temps. Ils sont responsables de toutes les guerres, de toutes les violences, de toutes les stupidités de notre humanité. Il faut toujours leur forcer la main pour obtenir plus d'éthique plus d'équité. Ils se sont établis comme nos maitres. Ils nous gèrent par la stupidité du système que nous pérennisons nous-mêmes en leur donnant des petits esclaves. Il ne sert à rien d'exister. Il n'est même pas certain que nos gouvernants l'aient compris. Cessez de leur fournir de la main-d’œuvre.

Nos systèmes gouvernementaux hiérarchisés dans le monde sont tels qu'une seule personne peut foutre dans la merde huit-milliards d'êtres humains.

Mon intérêt personnel à travailler : pour travailler, il faut que je sois nourri et pour me nourrir il faut que je travaille ! Combien de temps faut-il que je travaille pour me nourrir pour travailler une journée ? Et combien pour dormir sans avoir à travailler ? Et que me reste-t-il à travailler pour occuper mon temps hors travail ? Et à quoi me sert ce temps hors travail (sans compter le temps de repos pour le travail effectué) ? S'il ne me sert à rien à quoi me sert de me maintenir en vie à travailler pour ce laps de temps très court ? L'intérêt de ma vie dépend-il de la durée de ce laps de temps s'il me sert à quelque chose ? Après mon existence mon travail m'aura-t-il servi à quelque chose ? Réponse : non puisque je n'existerais plus.

Vivre une fraction infime des milliards et milliards et milliards d'années d'existence de l'univers permanent vous parait-il suffisamment intéressant pour fabriquer une personne afin qu'elle vous rejoigne dans cette vie inutile et insipide de travail pour les autres actuels, et ces autres au-delà du temps de la vie de cette personne et aussi de la vôtre ?

Fin – E. Berlherm

Serment des Gouvernants


Sur le modèle du serment d'Hippocrate :

Au moment d’être admis(e) à exercer le pouvoir, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.

Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir le bienêtre humain, individuel, social et international dans tous ses éléments, matériels et spirituels, physiques et mentaux, individuels et sociaux, humains et mondiaux.

Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances et de mes pouvoirs contre les lois de l’humanité.

J’informerai les citoyens, mes associés, des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences.

Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.

Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.

Admis(e) dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu(e) à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs.

Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.

Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.

J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité.

Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j’y manque.

Fin – E. Berlherm

La Drogue


Si quelqu'un me drogue à mon insu, je ne suis pas considéré par la justice comme responsable de mes actes.

Si je me drogue moi-même, c'est-à-dire que je prends une drogue de votre monde social (cocaïne, morphine, hallucinogène quelconque), une drogue qui est illégale certes, mais qui existe et que votre monde a fabriquée (le monde qui est le vôtre dans lequel vous m'avez installé). La société me juge responsable. La société me juge responsable d'avoir pris la drogue en étant conscient de ce qu'elle pouvait produire sur moi. Je ne suis pas responsable directement de mes actes, mais responsable du fait que je savais à l'avance que ces drogues pouvaient me faire produire ces actes délictueux ou criminel.

→ Une femme sait à l'avance qu'en faisant un enfant elle peut produire un Landru, un Staline, un Hitler, un handicapé léger ou très grave, et elle sait que le monde est dangereux, pourtant elle le fait et personne ne la juge, au contraire elle est félicitée. Une femme sait à l'avance que les humains sont stupides, qu'ils peuvent se souler, se droguer, qu'ils sont violents et agressifs, qu'ils peuvent commettre des délits et des crimes. Elle est félicitée (pas par moi), encensée par la société. Je dis bien la société qui a besoin de sociétaire pour perdurer. La société est complice de la fabrication de tous les êtres tordus que les femmes enfantent. La société n'existe que par ces procréations.

La société fabrique la notion de crime et elle fabrique les criminels, elle fabrique la notion de victime et elle fabrique aussi les victimes ainsi que leurs familles. Elle prétend faite tout ça volontairement. Elle est consciente de ça, la preuve en est que je vous en parle. Puisqu'elle fait des lois stupides, je conseille à la société la loi suivante : Interdiction d'être criminels et interdiction d'être victimes, les deux sont punissables, ce serait beaucoup plus simple pour elle, n'est-ce pas ? Conclusion : ça ne tourne pas rond dans le cerveau social.

Si ces drogues ont un impact sur moi, c'est parce que mon corps accepte ces drogues. Mon corps possède les récepteurs qui acceptent ces drogues. Ces drogues ont un impact sur moi parce que mon corps produit des molécules semblables à ces drogues. Si les drogues circulaient sans interagir elles n'auraient aucun impact. Elles ont un impact parce que mon corps a été fabriqué avec ce potentiel. Mon corps accepte ces drogues comme s'il les produisait lui-même. Il réagit donc en conséquence, comme s'il s'agissait d'une fabrication interne. Pourquoi m'avoir fabriqué ainsi ?

Pourquoi le corps ne fait-il pas la différence entre ce qu'il produit lui-même et ce qui est injecté. Qui a construit une pareille machine incapable de faire la différence ? Réponse : mes parents avec la coresponsabilité sociale (selon leur sens de la responsabilité comme nous le savons (voir l'article sur l'aresponsabilité)).

Le cerveau produit des drogues semblables à la morphine, à la nicotine, à la caséine. Le cerveau produit également une drogue extrêmement puissante c'est la testostérone. Elle est produite en plus grande quantité chez les hommes que chez les femmes, pourtant les hommes n'ont pas de circonstances atténuantes. Ils sont pourtant bien plus agressifs que les femmes, et nous savons tous d'où cela provient (96% des criminels sont des hommes). Il y a également des personnes qui produisent plus de testostérone que d'autres. Il y a également une saison, le printemps, où nous produisons plus de testostérone que pendant le reste de l'année.

Les humains sont drogués constamment sans leur accord par leur propre corps.

Il y a même des humains qui ne savent pas de quel sexe ils sont... Il y a des hommes à qui l'on reproche de ressembler à des femmes, et des femmes qui ont du poil au menton. Il y a des championnes à qui l'on voudrait injecter des drogues pour enlever un excès de puissance physique ; et selon quelle base ? Qui règle la limite physique d'une femme ?

Les humains sont constamment soumis à leur propre corps. Ce corps qui a été fabriqué par d'autres et qui accepte les drogues. Si vous ne voulez pas que les humains se droguent, ne fabriquez pas des corps qui acceptent de la drogue qui rend fou ou qui désinhibe. Si vous ne voulez pas que les humains se soulent, ne fabriquez pas de corps qui puisse s'enivrer.

Ne fabriquez pas de corps qui oublient les règles de bonne conduite en société.

Ne fabriquez pas d'êtres si stupides qu'ils font des règles de conduite sans s'être posé la question de savoir si l'on pouvait contrevenir aux règles de l'univers.

Ne fabriquez ni tueur ni victime. Pourquoi fabriquez-vous des tueurs et des victimes ? Expliquez-vous ! Puisque vous les fabriquez, pourquoi les punissez-vous ? Pourquoi réparer les dégâts sur les victimes que vous avez fabriqués volontairement ? (volonté que tout le monde soi-disant possède et cela involontairement.) Êtes-vous stupides au point de ne pas comprendre la notion de cause et effet que vous avez inventée (notion de cause et effet impossible dans un continuum) ?

Si vous produisez des criminels et des victimes volontairement, pourquoi punissez-vous les involontaires comme les volontaires qui ne peuvent exister que parce que vous les avez mal fabriqués et mal éduqués dans vos mauvaises sociétés ?

Vous êtes innocents d'exister donc innocents de vos actes.

Fin – E. Berlherm

mercredi 1 mars 2023

Plainte contre la justice


Plainte contre la justice

ou

La justice derrière les barreaux

Selon le système actuel de (pseudo-)responsabilité qui est celui de notre monde judiciaire sur toute la planète :

Je porte plainte contre le système judiciaire pour collusion avec le système politique dans le but de maintenir la soumission des personnes au capitalisme individuel et gouvernemental.

Je porte plainte contre le législateur et le système judiciaire pour refus de reconnaitre la réalité du monde et du fonctionnement de l'être humain.

(Je porte plainte contre la science qui courbe l'échine devant ses employeurs plutôt que de révéler ce qu'elle sait parfaitement à ceux qui la nourrissent.)

Je porte plainte pour collusion entre gouvernants, législateurs, juges, procureurs et avocats.

Je porte plainte contre le système judiciaire pour internement abusif de personnes non responsables de leurs actes (l'ensemble des détenus). (L'univers est « aresponsable » ainsi que tous ses mécanismes dont nous sommes. Voir article « Responsable ou Aresponsable », et les autres.)

Je porte plainte contre les avocats pour refus d'utiliser dans la défense de leurs clients la notion de doute profitant à l'accusé (voir article « Le cinquième élément ») ainsi que la notion d'innocence d'exister, donc d'innocence de tout acte.

Je porte plainte contre la justice acceptant la notion de système pénal inventé sans en avoir vérifié la validité.

Je porte plainte contre la justice utilisant les notions de crimes et délits alors qu'elles sont aussi absurdes que le système pénal.

Je porte plainte contre l'humanité pour stupidité... il est vrai qu'elle ne peut pas grand-chose pour y remédier !

Je porte plainte contre moi-même le porteur de plainte, puisque je sais que le système pénal est absurde et que dans ce sens je ne peux porter plainte.

Et donc je retire mes plaintes puisque nous sommes tous innocents d'exister (même ceux-là, tous ceux que j'ai cités précédemment) dans mon monde, celui de la réalité rationaliste.

Et si on oubliait de punir comme système de soin de la société, ce qui a l'effet inverse, pour devenir de vrais roseaux pensants, c'est-à-dire à la fois roseaux fragiles imaginant les vents et vraiment pensants rationalistes humanistes ? Qu'en pensez-vous chères sœurs humaines, vous les moins belliqueuses de ce système bisexué dont vous êtes les dindonnes de la farce, pourtant les plus puissantes si vous vous en donniez la peine ?

Qui mérite de la société sinon celle qui en est la principale autrice ?

Devenez faiseuse de paix, svp !

Fin – E. Berlherm