samedi 31 décembre 2022

Droit à l'alimentation (gratuite)


Vous imaginiez-vous en entrant dans l'existence, le nez sortant ahuri du vagin violeur et des cuisses ensanglantées de votre maman qu'après être nourri de sang comme un vampire (par le nombril) pendant neuf mois, vous alliez passer, par une alimentation lactée gratuite; pendu au téton de votre mère, tantôt à gauche côté cœur, tantôt à mordiller la droite avec avidité ? Vous commenciez à vous faire les dents. C'était déjà le gout de la viande. (Le biberon c'est moins digeste moins attrayant, moins odorant, mais on s'habitue à tout, même à parler chinois ou zoulou.) Après le vampirisme le cannibalisme ! Erreur ! vous alliez devenir omnivore.

Et pour cet omnivorisme appris avec application en quelques années et servi gratuitement... que dis-je gratuitement ? Vos abominables progéniteurs, ces minables abominations de parents vous apprennent en fait à passer de vos rêves d'aventures terrestres à travailleurs involontaires au service du pendule social. Tic tac, l'heure de l'esclavage a sonné. Bande d'hypocrites dégénérés !

Vous passez vos nuits difficilement parce qu'il vous faut désapprendre l'obscurité quasi totale de plus de 4 mois dans le ventre maternel. 4 mois minimum, parce que vous n'avez pas d'yeux dès la conception (18e jour), et surtout pas de cerveau à peu près terminé pour la perception ! Et certains d'entre nous vivront sans noir ni blanc tout au long de leur vie, quant à d'autres ils finiront par n'y voir que du noir. Donc passer ses nuits c'est difficile à apprendre. Puisqu'il faut se rythmer sur le circadien des sociaux.

Passer du sang au lait c'est immédiat, c'est comme la respiration : soit vous respirez dès les premiers instants de la dissociation d'avec votre fabricante (vous dites génitrice), soit vous allez voir daisy pour l'aider à pousser (« pushing daisy »). Pareil pour le lait, soit vous acceptez ce liquide, soit vous allez croquer le confrère de la pâquerette qu'est le dent-de-lion (dandelion in english = pissenlit). Comment des parents peuvent-ils avoir fabriqué un rejeton allergique ou intolérant à une nourriture aussi primordiale ? N'est-ce pas merveilleux ? « Allez pompe, Turlupin » dit la mère avec des yeux énamourés tout en empoisonnant...

Quand vous voyez une vache ou une gazelle brouter, vous vous dites « quel pied ! Le soleil gratuit, la nourriture gratuite, je lézarde je gambade et vive la vie ! ». Mais non, mon couillon, tu es là pour apprendre à militer pour la société.

Que sert la société ? L'être humain ! À quoi sert la société ? À se défendre ou attaquer une autre société d'êtres humains ! À quoi sert l'être humain ? À tourner vicieusement en bourrique ! À quoi sert l'être humain réellement ? À rien ! Le pendule social ne donne l'heure à personne. Le pendule individu cesse de donner l'heure à la fin de son existence. Les connaissances collectées et transmises d'individus en individus, ce que l'on appelle culture, finissent individuellement et socialement quand individu et société et humanité disparaissent.

Vous êtes donc mis au monde pour ça, c'est-à-dire rien. S'ils vous nourrissaient gracieusement, travailleriez-vous gracieusement ? Non, bien sûr ! Il y a bien d'autres choses à faire que de bosser tel un zombi social jour après jour après jour au service de...

Si l'on prend le leitmotiv des croyants, leur Dieu ne vous a pas qu'accordé le libre arbitre, mais la faim, la soif, le froid, pour contraindre votre libre arbitre à bosser. Bizarre ce libre arbitre ! (Je crois que je me suis déjà posé des questions sur ce fameux libre arbitre! J'irais faire un tour dans mes notes.) Nous humains on serait bien plus gentils avec nos enfants, du moins ceux qui en ont, mais qui sont cons d'en avoir, car si on pouvait on supprimerait toutes ces obligations de souffrance et même les obligations de se nourrir, de courber l'échine. N'est-ce pas ? Pas d'existence, pas de dos, pas d'échine... rien à courber, rien à réclamer.

Ceux qui veulent du pouvoir, c'est-à-dire contraindre les autres, c'est pour accumuler le pouvoir de ces autres pour eux-mêmes. Sinon à quoi servirait ce pouvoir ? Que fait votre Président parasite ? Il parasite en vous faisant croire à sa nécessité...

Puisque vous avez faim et soif, eh bien supprimons la gratuité de la nourriture et de l'eau, comme ça tout individu devra trimer pour ne pas souffrir. On lui dira que c'est ainsi, c'est normal, et on lui apprendra à tourner en roue libre dans la société sans qu'il ait à se poser la question de l'éthique du procédé. Puisque tout le monde le fait, alors c'est juste. Regarde la gazelle encore une fois ! Mire la mouette par la fenêtre ! Caresse le chat qui ronronne sur tes genoux !

Cela vous parait juste de bosser pour participer au monde social, à la progression de la culture, du savoir, même indirectement. Ce serait juste si cela servait au final à quelque chose, mais cela ne vous sert que pendant votre existence, et cela ne sert la société que lors de sa propre existence. Et tout cela va cesser. Y compris l'humanité à très longs termes. (C'est toujours très long après votre mort et avant votre naissance, c'est du moins l'idée que l'on s’en fait quand on existe, mais tant qu'on n'a pas été fabriqué on ne peut pas compter, alors pas de défilement des présents, pas de compteur pour faire le temps.)

Vous avez le droit d'avoir de la nourriture gratuitement parce que vous êtes, parait-il, selon vous, mieux qu'un simple animal qui, lui, broute gratuitement, et ne subit pas le chantage à la souffrance pour acquérir ce minimum vital. Humains, vous qui avez instauré ce système sans y prendre garde par votre accumulation sur la planète, vous êtes plus que dégueulasses, vous êtes simplement stupides.

Bientôt vous allez vous battre pour de l'eau entre nations, pas seulement de petites escarmouches, mais une bonne grosse guéguerre comme vous en avez l'habitude depuis des millénaires. Vous achetez du pétrole et du gaz pour l'énergie pour travailler ou vous chauffer ; vous allez acheter de l'eau pour exister. Vous allez donc travailler pour vos voisins qui ont de l'eau, vous allez bosser pour eux, comme vous marnez actuellement pour vos nations. Il n'y aura aucune différence, mais vous allez guerroyer pour ça alors que vous le faites déjà sans guerroyer ! Vice de forme et de fond de vos cerveaux.

« Nous partîmes à deux ; mais par un prompt renfort - Nous nous vîmes huit-milliards en arrivant au bord. » (Corneille - Le Cid ou presque → « au bord du précipice »)

Non, je ne fais pas partie de ça. Je vous ressemble, dans le miroir, mais pas dans la pensée.

Fin – E. Berlherm




samedi 24 décembre 2022

La Création du Fut

La Genèse de l’univers et du couillon


Au tout début de l’éternité, et même quelques instants avant (durée non précisée), fut Mordioux le Théophage, le dieu Mangeur de dieux. Il était sur le point de résoudre la question existentielle « Pourquoi suis-je plutôt que rien ? » quand surgit le premier dieu de la longue lignée des apparitions divines, venant de rien, fait de rien, et s’installant dans ce même rien, auquel il ne laissa même pas la moindre étincelle d’éternité pour prendre assise dans le néant. Il le phagocyta instantanément, le digéra et rota. Bon appétit !

Il ne fit que roter en silence, car l’air n’était pas encore apparu et le son ne se propageait pas, on s’en doute. Que le son fût ! Fut son premier acte créateur après avoir entendu que le son manquait à son monde infini. Ce n’est pas pour cela qu’il put entendre le deuxième rot, car il avait oublié de se créer des oreilles. Que l’oreille fût ! Ce n’est pas pour cela qu’il entendit son troisième rot, car il n’avait pas encore de cerveau pour interpréter les signaux sonores. Que le cerveau fût !

Il fit ainsi quelques bons repas (que la bouche et l’estomac fussent rétroactivement !) surtout quand s’enchainèrent les quelque 330 millions d’avatars de Vishnou. Commença alors la longue défécation de l’univers, ou diarrhée cosmique (que le cul fût !), que les initiés appellent le Destin Intestinalement Intelligent ou DII. Nous humains appelons ce divin geste, la Création.

Pourquoi ? Parce que !

Mordioux le Théophage était parfait. Et même ses imperfections étaient parfaites. Il ne pouvait donc admettre plus grande perfection que lui-même, ni plus vaporeuses imperfections.

Que la lumière fût ! Pourquoi ? Parce que c’est joli, quand on vous dit que c’est joli ! Là-bas sur un crottin dispersé par la queue de l’hippopotame divin prospérait l’homme qui ne tarda pas à créer, artistiquement parlant, un miroir. Et Mordioux se vit tel qu’il était, parfait et déesque. Plus déistique que tous ceux qu’il avait phagocytés. L’instinct de consommer du dieu le prit aux tripes et il commença à s’ingérer. C’est là que le prophète apparut. Que le prophète fût ! Que le phallus fût ! Que les tétons fussent ! Que la main fût !

Pourquoi ? Parce que !

Comment ? Les voies de Mordioux sont pour longtemps impénétrables puisqu’il a fini par se bouffer et se déféquer en totalité. Il n’a même pas laissé le moindre écrit, pas de Tables de la loi, pas de commandements, pas de livres sacrés, pas de versets sataniques, ni aucune recommandation à ses créatures intestinales, juste quelques bouffées de lui-même qui planent encore dans l’univers, et qu’il faut savoir intercepter et interpréter. Chose que j’ai découverte par le plus grand des hasards, moi son seul prophète déclaré et adoubé par mes pairs.

Mordioux le Théophage finit donc athée avec extase en exprimant son dernier souffle.

L’Armageddon du couillon


Quatorze milliards d’années après le premier pet divin, que les humains appellent Bigbang, le couillon couillu s’ébranla en masse. Il eut mieux valu qu’il se branlât plutôt qu’il copulât pour éviter l’overpopulation de la souffrance, mais l’homme ne tint pas compte des signes précurseurs.

Pourquoi ? Parce que ! Réponse intelligente à l’image de son divin créateur, même niveau intellectuel. Que la connerie fût !

Voici comment je prophétise. Voilà ma recette : dans un fut de dix litres en bois de chêne, parfaitement stérilisé. Un litre de Chartreuse verte, je vous déconseille la jaune pour l’expérience. Dix décilitres de Suze citron fraichement distillée. Deux litres de rhum paille de vingt ans d’âge, provenance martiniquaise. Une mésange bleue et son araignée rose-vert. Cent grammes de sueurs de pavot afghan saigné sur pied de vos propres mains. Un litre de calvados de chez nous, France de gauche. Et n’oubliez pas cent grammes de thé vert indispensable. Mélanger le tout fermement dans le sens rétrograde. Glissez un crapaud-buffle vivant par la bonde, ne vous inquiétez pas âme sensible et zoophile il ne le restera pas longtemps. Obturer. Cirer. Laisser vieillir 69 ans. Puis buvez le tout d’un trait. Si vous ne trépassez, vous prophétisez, je vous le garantis. La méthode est la même pour chaque prophétie, la recette variant à peine. Mais ne doutez pas un instant que la vérité sorte de ma bouche puisque je fus certifié prophète par le Théophage lui-même lors de son unique et ultime télépathie. Que la télépathie fût ! Que la prière fût ! Que la croyance fût ! Que le mensonge fût ! Que le fut fût !

L’intestin divin avait tout prévu, de l’évolution de la bactérie initiale à l’Armageddon humain qui en était la juste fin. Destinée, non, Évolution déterminée par les mécanismes de l’horloge universelle induite par le puissant jet anal. Personne n’étant capable de tout prévoir dans les moindres détails, mais tout étant déterminé dans les moindres recoins sans que cela soit prévisible, cela revient au même pour les résultats, mais les couillons ne s’en aperçoivent pas et prennent l’un pour l’autre.

Pourquoi ? Parce que !

Je vous le dis, en vérité. Les armées se mettent en place. Huit super Milliardaires super esclavagistes, Quatre Religions prétentieuses infaillibles, Huit Nations géantes belliqueuses. Le compte est bon. Deux huit et un demi huit ce sont deux fois l’infini debout encadrant la nullité.

Pourquoi ? Puisque je vous le dis. Puisque c’est écrit, je viens de l’écrire. Je suis prophète oui ou merde ! Ne suis-je l’envoyé de Mordioux le Théophage, le seul et l’Unique ?

Prière : Mater noster : Révélation : Seules les femmes créent la vie : CQFD : Mordioux la Théophage est une femelle : Que le vagin et l’utérus fussent pour la reproduction, et le clitoris pour le plaisir (rétroactivement évidemment) ! Rien ne vaut une bonne masturbation. Que la masseturboaction fût ! Que le plaisir fût !

Un humain est une bulle de flotte en surfusion à la surface de la poêle à frire Terre. Plus il y a de bulles, plus ça chauffe, car plus c’est chaud, et vice versa. Réchauffement climatique et surfusion du couillon. Tout est lié, tout s’explique clairement, nul n’est besoin d’être prophète pour dessiner la fin du poème cataclysmatique humain. Que l’Armageddon fût ! Que la fin fût ! Amène !

Fin – E. Berlherm

Que l’universolisme fût ! Que le rationalisme fût !
Que la création du Fut fût ! À ta santé !  





vendredi 16 décembre 2022

Heureux de votre séjour terrestre !


Avez-vous été content de votre voyage terrestre ? Avez-vous été bien accueilli ? Le logement était-il confortable ? Les hôtes et hôtesses se sont-ils montrés aimables ? La nourriture était-elle bonne, variée, digeste ? Le spectacle, les êtres et les paysages étaient incroyables, époustouflants comme prévu. On ne vous a pas trompé sur la marchandise, n'est-ce pas ? Dites-le-nous, nous vous en prions.

Tout sera fait pour satisfaire votre voyage de rentrée. Notez-nous, notez votre aventure humaine. Soyez assuré que vos commentaires seront pris en considération. Une planète vierge gratis et dix-mille habitants pour démarrer votre installation seront offerts à toute personne qui nous enverra un nouveau visiteur. Merci. Et bon retour dans le néant ! Avec la reconnaissance éternelle de la Compagnie Mondiale de Capitalisation Humaine.

Fin – E. Berlherm


dimanche 11 décembre 2022

Innocence d'exister - Simplissime


Pour tenter de résumer une dernière fois, peut-être, la notion d'innocence d'exister.

Est-ce qu'une amibe est innocente de ses actes ? Évidemment qu'elle est innocente de ses actes. Sinon, il va falloir envoyer pas mal de monde devant les tribunaux. Est-ce qu'un million d'amibes est innocent des actes de la collectivité d'amibes ?

Un innocent + un innocent + un innocent, etc. =, cela fait un grand amas d'innocents, rien de plus. La somme ne change pas la valeur, elle ne change que la nature du mécanisme qui résulte de l'addition des mécanismes simples. Cela reste un mécanisme. Le tout n'est pas supérieur aux parties qui le composent, imaginer le contraire est un jugement de valeur tout à fait humain et prétentieux. La fourmi avec cent-mille neurones fait tous les actes de la survie. Un être humain ne fait rien de plus. Ce qu'il prétend faire d'autre, de meilleur, de plus grandiose, est son jugement de valeur sur lui-même. C'est pratique comme tribunal.

Remplacez l'amibe par une cellule de votre corps. Est-ce que cette cellule est moins innocente qu'une amibe ? Êtes-vous prêt à l'envoyer aux assises si elle déraille ? Je vais supposer que vous êtes saines et sains d'esprit.

Cette cellule est innocente d'exister, que ce soit une cellule de la peau, une cellule du foie, un globule rouge ou blanc, et même un neurone. Ce sont des cellules vivantes, elles sont actives. Elles agissent. Elles n'ont pas demandé à exister. Elles sont innocentes d'exister et de leurs actes sur Terre et dans notre corps. Pour mon corps j'en suis absolument certain. Je n'ai aucun moyen intelligent pour communiquer avec elle.

Il paraitrait donc que nous sommes constitués de quelques mille milliards de cellules innocentes individuellement de leurs existences et de leurs actes. Et comme pour les amibes, la somme ne change pas la valeur, elle ne change que la nature du mécanisme qui résulte de l'addition des mécanismes simples. Cela reste un mécanisme. Pouvez-vous me dire comment je pourrais devenir responsable et éventuellement coupable de la somme d'actions innocentes ?

Si vous pensez à la notion de rétroactivité, n'ayez crainte, je vous rassure sur ce sujet. Le résultat de l'activité ne modifie pas ce qui la produit, mais éventuellement la production à venir (sinon nous pouvions imaginer le voyage dans le passé). De cette manière, l'asticot que nous sommes, s'il perçoit un mur réagit après l'avoir perçu. L'honneur est sauf et l'innocence d'exister reste.

Et surtout, ne rajoutez rien par-dessus tout ça, car si c'est vous ou autrui qui l'ajoutez, j'en serais toujours aussi peu responsable. Dans tous les cas, je n'ai désiré ni les cellules qui me composent ni votre enduit immatériel qui ne rajoute rien à l'affaire d'aresponsabilité dans laquelle nous baignons tous.

Ne vous en faites pas, je ne vais pas me formaliser si vous n'appréhendez pas quelque chose d'aussi simple à comprendre. Mais je serai déçu qu'un de mes compagnons de misère humains ait des difficultés à la compréhension de ces quelques mots.

Fin – E. Berlherm




samedi 10 décembre 2022

Droit au Logement


Légifrance → « Art. L. 300-1. - Le droit à un logement décent et indépendant, mentionné à l'article 1er de la loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droit au logement, est garanti par l’État à toute personne qui, résidant sur le territoire français de façon régulière et dans des conditions de permanence définies par décret en Conseil d’État, n'est pas en mesure d'y accéder par ses propres moyens ou de s'y maintenir.

Ce droit s'exerce par un recours amiable puis, le cas échéant, par un recours contentieux dans les conditions et selon les modalités fixées par le présent article et les articles L. 441-2-3 et L. 441-2-3-1. ». 

Implication de « l'innocence d'exister » sur le droit au logement

Si on expulse une personne de son logement, c'est parce qu'elle ne peut payer le loyer (entre autres raisons du même acabit). Ce sont toujours des raisons légales. C'est-à-dire que la société, par une loi qu'elle a elle-même pondue de façon sordide, expulse son propre associé d'un logement qui lui est dû, du fait que cet associé a été contraint d'exister par cette société même !!! Ouah ! C'est déjà époustouflant de stupidité de faire une loi donnant le droit au logement alors que vous, la société, avez contraint cette personne à exister, mais c'est encore plus ignoble de ne pas le faire en simplement lui proposant un autre logement et en la déménageant avec précaution, amabilité, et gratuitement bien entendu. Bande d'animaux féroces et sans cervelle !

L'expulsion d'un logement, c'est l'équivalent d'un exil forcé, d'un bannissement, d'une exclusion, d'un rejet, d'ostracisme. Société ! Tu es conne !

Si la Terre était un pays, ces immondes salopards de gouvernants capitalistes seraient capables de vous expulser dans l'espace pour défaut de paiement de location d'une minuscule parcelle de planète !

Mais pourquoi doit-on payer un loyer ? Cela parait normal dans les conditions de vie actuelles de devoir payer un loyer, mais est-ce vraiment normal puisqu'on m'a imposé l'existence pour servir la société, qui a donc, je suppose, besoin de moi pour la servir en bonne santé. Et comment être en bonne santé sans un toit sur la tête (et sans air, et sans eau, et sans nourriture) ? Nous ne sommes plus dans la préhistoire, que diable ! Sinon pourquoi m'a-t-elle mis au monde, cette étrange société qui m'impose l'existence et qui a imaginé les droits humains par la même occasion ? Pourquoi m'a-t-elle fabriqué avec les risques que moi je cours ? Avant d'être fabriqué évidemment je ne courais aucun risque puisque je n'existais pas, alors pourquoi me les faire courir ? Pourquoi m'installez-vous dans une société soi-disant humaniste qui n'est pas capable de m'assurer un toit sur la tête ?

La société existe déjà. Ce n'est pas mon cas, alors elle me fabrique, sans me demander mon avis évidemment, pour sa pérennité et me demande d'être une personne qui ne réfléchit pas à certains sujets ; comme, par exemple, celui de « l'innocence d'exister », celui de « l'aresponsabilité », et aussi celui de la « pérennité du non pérenne » (je parle de l'humanité). Pour son malheur, pardon non, pour son bonheur, je réfléchis à haute voix, et je transmets.

La société me fabrique imparfait, m'éduque imparfaitement, m'installe dans son paradis infernal et il faut que je mérite de poursuivre la vie qu'elle m'a imposé ! Mais je ne t'ai rien demandé, moi ! Ne me fous pas au monde pour te servir, immonde machin sans âme ! Payer pour survivre est du chantage, puisque vivre sans toit, sans manger, et sans boire fait immanquablement souffrir. Pourquoi, société, m'as-tu fabriqué avec un estomac, le potentiel d'avoir froid, le sens de la douleur et de la souffrance ? Pourquoi, puisque tu m'as fabriqué n'as-tu pas prévu ce qu'il me fallait pour vivre ? As-tu choisi d'être humain ou animal ? Fais ton choix ? Loi ou pas loi, droit ou pas droit ?

Le droit à la sécurité et au logement est supérieur au droit à la propriété, surtout quand le propriétaire est multipropriétaire. Parce qu'avant d'être propriétaire il faut exister tout comme un locataire. On peut se demander comment une personne peut être propriétaire et appartenir à la Nation France, et une autre personne être également Française dans les mêmes conditions de naissance (dans les deux cas, il faut avoir été fabriqué sans l'avoir demandé), mais devenir un locataire. Comment mériter ou démériter quand ni l'un ni l'autre n'a demandé à exister ? Mystère du labyrinthe mental humain !

(et d'ailleurs à propos de la propriété, je vous recommande de lire mon article sur « la propriété c'est le vol » ; j'ai ajouté quelques compléments à l'analyse de ce cher Proudhon. Le lien est dans la présentation. N'oubliez pas que si vous préférez ne pas entendre ma voix, vous pouvez couper le son ou aller lire ce texte sur le blog.)

Le droit au logement est inhérent à l'existence qui a été imposée pour le service social par la société même qui a autorisé ma fabrication donc mon existence.

Les personnes ne peuvent être expulsables tant qu'un autre logement équivalent ne leur a pas été proposé. D'ailleurs personne ne devrait et ne mérite d'être expulsé. La société n'a donc pas prévu que j'allais exister.

Quoi ! de 700 000 à 800 000 personnes naissent et meurent en France chaque année et le phénomène n'a pas été prévu ? Stupéfiant! Voilà, c'est fait, je vous le dis, je l'ai prévu. C'est aussi valable pour l'année à venir. Alors au boulot. Préparez l'hébergement de ces personnes que vous contraignez à exister et à crever. Donnez-leur un logement et une bière agréables.

Chaque être humain est notre associé et a été coopté par la société avant même son existence. L'avenir et la sécurité des personnes doivent être assurés avant même que la procréation soit décidée. L’État doit assurer ce que les parents ne peuvent réaliser. L’État doit vérifier que les enfants seront bien traités par la société et chacun de ses membres avant qu'un enfant soit mis au monde et doit lui procurer le bienêtre, car c'est un devoir de l’État et de la Société que l’État représente.

Puisqu'on nous impose l'existence pour servir parents et surtout la société, pour quelle raison cette dernière n'assure-t-elle pas notre existence dans le bienêtre ? Et dans la notion de bienêtre, il y a bien évidemment un toit sur la tête. Donnez le toit que vous avez promis implicitement en reconnaissant les droits humains ; donnez-le à tous les individus. Aucun ne devrait être un esclave social par chantage à la souffrance ! Le froid, l'humidité, la saleté sont des moyens de chantage contre ceux que vous mettez au monde. Beurk !

Fin – E. Berlherm

vendredi 9 décembre 2022

La Pensée est Matérielle – Saison 1 - Épisode 1


L'innocence d'exister, c'est d'abord l'innocence de sa propre pensée, par exemple 3 fois 9. Pouvez-vous dire où se situe chacun des mots de la phrase précédente, et leur signification, dans votre mémoire, ainsi que le résultat de la multiplication ? Si vous ne le savez pas, d'où viennent-ils et que produisent-ils sur vous alors qu'ils sont en vous sans que vous sachiez où ? Et vous, ce vous dominant votre pensée et votre corps, vous qui êtes censé penser librement, où vous situez-vous dans votre propre cerveau, afin que cette liberté qui doit être contrôlée par vous le soit effectivement ?

Le texte qui suit débute une série potentielle sur le fonctionnement de la pensée. Ce serait de la prétention de ma part d'avoir fait cette recherche et de vous en parler si la pensée était quelque chose d’extraordinaire, mais ça ne l'est pas. L'univers ne fait rien de compliqué, et nous sommes « de » l'univers. Nous nous embrouillons tout seuls, les humains sont doués pour ça.

Les animaux ne cherchent pas à savoir comment fonctionne leur pensée quand ils en ont une, mais quand un animal possède une forme de pensée ne devrait-il pas chercher en priorité comment elle fonctionne ? Le cerveau n'est-il pas l'organe le plus important ? Alors, cherchez-vous ? (logiquement et méthodiquement.) Si l'on ne sait pas comment fonctionne la pensée, à quoi sert de penser et surtout d'imaginer qu'on puisse avoir raison envers et contre tout, c'est-à-dire « croire » ? Phrase qu'il y a un certain temps que je n'avais prononcé : « Avant de croire à quoi que ce soit, il faut commencer par vérifier que l'on est effectivement libre de penser. »

Un automate est une « chose » que l'on dépose quelque part et qui fonctionne sans se poser de questions sur les raisons de son existence et de son fonctionnement. La plupart des humains sont ainsi. Ils acceptent leur existence, et ne cherchent pas à savoir le pourquoi et le comment ils vivent et ils pensent. Ils sont déposés ici ou là sur la planète et à telle ou telle époque. Ils fonctionnent telles des machines. Ils sont de simples machines. Si vous qui me lisez ou m'écoutez vous n'avez pas déjà commencé cette recherche existentielle capitale (au vrai sens du terme), voilà quelques éléments sur le fonctionnement de la pensée qui pourraient vous intéresser :

La pensée est matérielle, et ne peut être que matérielle « par définition ». La matière est ce qui interagit. Quand ça n'interagit pas, ce n'est pas connaissable. Et ce qui n'est pas connaissable n'a aucun intérêt (sauf pour le roman fantastique ou la personne mystique). La pensée se répète, elle est donc mémoire. La mémoire est matérielle. La conscience se répète, elle est mémoire, elle est matérielle. La perception se répète, elle est mémoire, elle est matérielle. Vos idées sont matérielles puisque constituées de matière.

Une chose importante à savoir est qu'il ne peut y avoir un interpréteur dans l'interpréteur, car si vous cherchez un interpréteur des informations dans le cerveau, il faudra vous demander comment cet interpréteur fonctionne et comment il possède les informations de décodage des informations qui lui parviennent (le cerveau n'est pas un emboitement infini de poupées Matriochka). Notre corps est l'organe de la pensée, car il n'y a pas de raison de distinguer un neurone d'un autre neurone, un circuit nerveux d'un autre circuit. Le corps entier est l'interpréteur du monde. Nous n'avons pas d'interpréteur installé à la construction. Cet interpréteur du monde, c'est nous dans notre globalité, et il est, nous sommes, construits de A à Z par notre mère qui a juste copulé pour lancer la fabrication. Il ne reste plus qu'à comprendre comment se configure l'interpréteur du monde que nous sommes.

Au bout de huit jours chez les acheteurs, aucun des ordinateurs, (sortis d'une même usine et parfaitement identiques à la construction, quasiment dans les moindres détails), ne possèdent les mêmes fonctionnalités et mêmes données. Chez les humains, tout est différent dans les détails aussi bien à la construction que dans la première semaine de fonctionnement, même si nous sommes semblables morphologiquement. Des jumeaux parfaits deviennent rapidement différents, même si vous n'êtes pas capables de les différencier superficiellement (le corps est, avant tout, sous la peau. La peau n'en est que la surface).

La structure anatomique et morphologique de l'animal est en relation directe avec son potentiel d'action. Il en est de même pour nous. Si nous avions des ailes, nos comportements seraient en accord avec la structure nerveuse que nécessite l'utilisation des ailes ; et notre pensée serait différente, nos sociétés seraient différentes, et nos politiques totalement différentes. La mémoire est structurelle et la pensée s'établit en fonction de cette structure mémorielle.

Il y a quelques milliards d'années sur Terre apparaissait la première cellule capable de se reproduire (quasiment) à l'identique. À partir de ce moment, ce que nous appelons « la vie » s'est répandu sur la planète. La multiplication a été quasi exponentielle et donc probablement extrêmement rapide. La planète a été entièrement occupée par les monocellulaires. Les tempêtes, les courants marins ont disséminé les cellules à travers le globe, et quand les conditions étaient viables elles se divisaient, grossissaient et recommençaient la division indéfiniment.

La structure moléculaire des cellules étant complexe, elles sont fragiles. La fragilité conduit à l'instabilité (l'instabilité relative est le principe premier de l'existence). Les cellules évoluent. De multiples types de cellules apparaissent. L'évolution n'est qu'une conséquence de l'instabilité, et si nous n'avions pas été bloqués par les religions, nous aurions dû le découvrir depuis longtemps. L'évolution est normale. La bonne question est : comment se fait-il que certaines espèces soient plus stables que d'autres. Et en connaissant la rapidité d'évolution de l'humain (toutes les sous-espèces qu'a produites cette branche animale), sans parler de sa stupidité, on peut se demander si son avenir n'est pas bouché...

Dans un milieu restreint, les cellules ont dû rapidement crier famine. Il leur restait deux solutions, aller voir ailleurs donc se déplacer, ou cannibaliser la voisine. Les deux solutions ont été adoptées et quelques autres comme celle du myxomycète qui est une cellule géante avec de multiples noyaux.

Il y a aussi la coopération. Nous humains, comme tous les multicellulaires, sommes des assemblages de cellules qui ont coopéré pour survivre. Ce n'est pas une coopération raisonnée. C'est une coopération mécanique. En tant que rationaliste donc matérialiste, je suppose que cette agglomération s'est produite et a prospéré parce que c'était mécaniquement possible. Ce n'est pas une opération divine qui a agencé tous ces multicellulaires qui ont été nos précurseurs.

Pour nourrir les cellules au centre d'une masse cellulaire il faut soit que les cellules se déplacent dans la masse afin que chacune puisse gagner l'interface (comme les manchots qui se protègent du froid en Antarctique), soit qu'elles soient alimentées par les cellules en périphéries, donc un système de propulsion de la nourriture des bords vers le centre, le futur système sanguin. Pour que l'ensemble qui a besoin de plus de nourriture puisse en trouver, il fallait une sorte de coordination mécanique pour le déplacement, une flèche que l'ensemble des cellules agglomérées suivait, ce fut la tête et le système nerveux.

Les cellules se sont spécialisées selon leur position. Mais pour conserver les acquis, il fallait un système mémoriel de la morphologie et de l'anatomie du multicellulaire, ce fut l'ADN qui représente donc la mémoire structurelle de cet amas matériel, car ce n'est que de la matière. Je suppose qu'il a fallu pas mal de temps, d'innombrables essais et erreurs avant que la cellule avec son ADN produise un multicellulaire sensiblement identique à la « génitrice ».

Que signifie « je me contrôle » ? Est-ce que « je » contrôle « me » ? C'est-à-dire « je » contrôle « moi » ou plutôt « je » contrôle « je » ? Mais qu'est-ce que ça peut bien pouvoir dire ? Si « je numéro 1 » contrôle « je numéro 2 », comment peut-il y parvenir ? Soit les deux « je » sont identiques, soit il y a deux personnes en une. C'est incompréhensible (en apparence). Il y a plutôt encore une tentative d'embrouiller le logicien, qui ne se laisse pas abuser, soyez rassuré !

Fin de cette première partie sur la pensée, d'autres devraient venir, si j'ai un avenir.

E. Berlherm






lundi 5 décembre 2022

Impôt sur la Fortune - Un pot sur l'Infortune


Je pensais, quand mon cerveau a fait « eurêka » sur la notion « d'innocence d'exister », que ce concept, qui est une vérité absolue et indéniable, allait se répandre comme une trainée de poudre. Elle semblait pouvoir s'accorder à tous les types de pensée. J'en suis encore persuadé, mais j'ai l'habitude de ma propre naïveté, alors je ne suis pas surpris de la lenteur de la réaction. Peut-être que des plus pédagogues que moi parviendront à la transmettre...

Le texte qui suit pose la question « Les droits de l'homme sont-ils compatibles avec la notion de Fortune ? »

Je réponds immédiatement. Oui, si tout le monde est milliardaire, mais comme cette planète est limitée, il faudra réduire la population à son minimum (pérenne). Ainsi vous combinez la décroissance et la richesse pour tous.

Dictionnaire de l'Académie française : « ...MYTHOLOGIE. La Fortune, divinité antique qui présidait aux évènements fortuits de l’existence humaine, distribuant selon son caprice le bonheur ou le malheur. Un temple, une statue de la Fortune. On représentait la Fortune sous les traits d’une femme tenant une corne d’abondance, les yeux bandés, assise sur une roue... »

Dans le monde entier, les télévisions ont présenté le jeu « la roue de la Fortune ».

Au 15e siècle la roue de la Fortune était représentée ainsi par Évrard de Conty :




Bibliothèque nationale de France, Domaine public.


→ Celle-ci n'a pas les yeux bandés. À mon humble avis elle doit

faire du favoritisme.

Il ne s'agit pas d'être « pour l'impôt sur la fortune », ou « pour le rétablissement de cet impôt », mais d'être « contre la fortune ». Être contre la fortune, c'est être pour l'équilibrage des chances accordées à quelques-uns et aux malchances que ce même hasard a accordé à tous les autres. Un animal profite de ses dons pour s'imposer à ses semblables et sur le monde. Un humain profite de ses dons également, mais pour en faire profiter les autres en reversant le trop-plein à ceux qui n'en ont pas bénéficié, car eux également sont humains. Et eux également on leur a imposé l'existence « avec l'accord implicite de la société dont les fortunés font partie. », ce qui signifie qu'ils ne peuvent revendiquer d'être, les fortunés, des personnes à part ayant droit à un traitement particulier au détriment de leurs associés.

Si le but des richissimes était d'enrichir le pays, ils laisseraient volontairement cet argent à l’État. Non seulement ils le donneraient, mais ils demanderaient qu'ils soient automatiquement prélevés. Si ceux qui ont des idées mirifiques ont besoin d'argent pour investir, qu'ils demandent à la Banque Nationale d'investissement de leur prêter cet argent (contre garantie).

Personne ne demande à ce fortuné de se mutiler pour donner à un handicapé les yeux ou les jambes qu'il n'a pas eus de naissance. On lui demande d'utiliser ses facultés pour montrer la voie (premier de cordée) en restant attaché à la corde qui garantit la progression du groupe d'associés (« société » signifie « association volontaire » !). Et la corde n'est pas élastique...

Aucune personne ne doit être fortunée en argent, et ne devrait même pas l'être physiquement ou intellectuellement puisque nous devrions tous naitre parfaits. Si nous étions parfaits, il n'y aurait pas d'infortuné et donc pas de fortuné, la fortune c'est la comparaison entre les uns et les autres. L'argent représente le travail donc la sueur des personnes. La fortune représente l'accumulation illégitime du travail des autres, cela ne représente jamais le travail du fortuné. Être milliardaire ne peut être le fruit de son propre travail. Être riche à milliards, c'est posséder le travail de millions voire de milliards de personnes, c'est injuste, c'est grave pour des humains de laisser faire cette iniquité flagrante.

La société, la Nation peut fonctionner sans premiers de cordée qui se gavent au détriment de leurs propres associés. Ils peuvent être premiers de cordée, et c'est déjà un immense bénéfice en soi, sans exploiter les infortunés physiques et mentaux et tous ceux qui ne voudraient pas participer à un système absurde, mais qui y sont contraints parce que le système les y oblige.

Le fortuné bénéficie de la culture produite par l'ensemble social qui lui a profité, car il a su s'en servir. Tout le monde participe de la Culture générale humaine et devrait en hériter de façon égale. Qu'aurait fait un fortuné sans la transmission des inventions des époques précédentes jusqu'à aujourd'hui ? Transmission réalisée par le peuple, par la culture, par la parole, par l'écrit ou par le hasard des trouvailles (sérendipité).

Quel est le nom de l'inventeur de la roue ? Où est la tombe de l'inventrice inconnue de la roue ? Quel a été son enrichissement ? Nous sommes tous les héritiers de cette personne, femme ou homme. Pourquoi certains se permettent-ils de s'enrichir en utilisant cette invention depuis longtemps dans le domaine public ? Pourquoi toutes les inventions ne sont-elles pas immédiatement dans le domaine public ? Pourquoi devrait-on s'enrichir parce qu'aujourd'hui on peut multiplier la voix alors que le système a été inventé par des personnes mortes ? Si je me sers d'une brouette pour transporter des tonnes de pommes de terre, c'est un immense bénéfice que m'a permis l'inventeur de la brouette et que je devrais reverser dans le domaine public. Qui fait ça ?

Le patron et l'actionnaire font miroiter le salaire comme un miroir aux alouettes et ceux qui ont besoin de se nourrir pour vivre tombent dans le panneau.

Autrefois chez nous, il y a eu un Roi de France, c'est-à-dire Roi du territoire, propriétaire du territoire France ; et un Roi des Français qui par comparaison signifie propriétaire des Français.

Le richard est un collecteur d'impôt pour son profit, comme s'il était Roi de ses employés, c.-à-d. propriétaire de ses employés. Ce n'est pas un salaire qu'il touche, car un salaire est plus ou moins régulé par des conventions sociales et un contrat avec des associés. Le patron n'a pas de règles. L'employé et le patron sont humains tous les deux, mais le premier est soumis au second. Pourquoi, si nous sommes humains ?

Un Fortuné c'est aussi un directeur de vie. S'il veut aller sur Mars, il propose l'argent qu'il a glané (dérobé légalement illégitimement), et ceux qui en ont besoin travaillent pour lui. Si ce milliardaire veut construire un avion, ou produire un bathyscaphe, ou une autre aventure personnelle, il fait la même proposition. Il y a les fortunés et les collaborateurs des fortunés, il faut éliminer les riches et leurs collabos.

Supposons que nous soyons tous milliardaires. Est-ce que nous suivrions les ordres d'un patron ou de la société, ou bien est-ce que nous conduirions nos vies à notre guise, dans la direction qui nous plait ?

L'entreprise n'est pas une nation. Elle fait partie de notre démocratie, elle devrait être gérée démocratiquement. Le patron n'a pas été élu par le peuple, ce n'est pas un collecteur d'impôt. Ce n'est pas à lui de distribuer les gains de l'entreprise selon son bon vouloir, et encore moins de prélever lui-même son salaire sur le travail réalisé par l'ensemble des employés, lui y compris. Il ne produit pas plus de travail qu'un employé (souvent il en produit beaucoup moins), et ceux qui en produisent plus (employés donc patrons y compris) doivent être rétribués selon le rapport de temps, et non selon une évaluation réalisée par le patron ou ses sbires ou les actionnaires, qui sont de mèche avec lui.

Un patron, c'est une sorte d'employé de Pôle Emploi (Accueil Pôle Emploi = APE = Singe → Entrée du zoo), et rien de plus. Pourquoi devrait-il être mieux payé qu'un répartiteur de personnels ? En fonction des compétences des employés que son DRH a sélectionnés, il donne les ordres à un cadre distributeur de boulot de gérer la distribution. Et selon la taille de l'entreprise ou des entreprises qu'il gère il délègue. Mais ça ne dépasse pas les compétences de chacun, même de celle du patron. Si 10 employés ont besoin d'un cadre et un patron, 100 employés en nécessitent 10 et un patron, 1000 réclament 100 sous-cadres plus 10 cadres et un patron. Que fait le patron dans ces 3 cas ? La même chose, il gère au plus 10 personnes. Mais le 3e aura un revenu bien supérieur aux deux autres, pourquoi ? Même si ce schéma est une caricature, les capacités des 3 hommes, des cadres et des employés, n'ont pas un tel écart que le 3e devienne millionnaire, milliardaire. Quel mérite a-t-il de faire un truc qu'il sait faire ?

Si la Nation est une véritable démocratie, alors cette démocratie doit être partout, dans la maison, dans la rue, dans l'entreprise, comme dans la gestion de la Nation ; et pas seulement de façon fictive dans les textes. Un bulletin de vote ne fait pas une démocratie. Une Nation n'est pas une entreprise gérée par un patron, c'est un territoire qui appartient aux citoyens assemblés en société, donc associés à parts égales.

Si un « type » non élu par le peuple se permet de vous donner un ordre, n'hésitez pas à le remettre à sa place d'humain égal aux autres, et rabaissez son égo. Quand on donne un pouvoir à quelqu'un, cela doit être fait démocratiquement par élection. C'est le groupe qui choisit directement celui qui peut dans certaines conditions leur donner des ordres (« j'accepte de recevoir tes ordres parce que nous en avons décidé ainsi entre nous. »). C'est ainsi que devrait être une démocratie.

Mais malgré cela, la démocratie ne sera jamais un bon mode de gestion des personnes, puisque c'est une donneuse d'ordre à des gens qui n'ont pas demandé à en recevoir avant de participer à la société. Les personnes correctement éduquées doivent pouvoir se gérer elles-mêmes, en coordination avec les autres quand elles jugent de cette nécessité.

Quand les parts ne sont pas réparties équitablement à la naissance, alors les mieux lotis doivent s'efforcer de redistribuer ce qu'ils ont acquis par chance (par fortune). Sinon il est inutile et hypocrite d'appeler société démocratique ce qui n'en est pas une. Sommes-nous humains ou animaux?

« Si vous êtes opposés aux droits de l'homme, alors vous êtes contre moi, et vous menacez ma vie. Je dois absolument vous éliminer avant que vous ne fassiez le pire contre des innocents. Qu'en pensez-vous ? »

« Liberté de choix : « Je » vous place en A. « Je » trace deux chemins devant vous. « Je » vous donne 3 possibilités : rester sur place ou aller par la voie de gauche ou de droite. Êtes-vous libre d'accomplir mes choix sachant que c'est « moi » qui vous ai fabriqué avec vos capacités physiques et mentales aléatoires ? »

On m'a fait le même coup en me faisant imaginer que j'étais libre. Mais je ne mourrais pas idiot, toujours pas libre, car je vais atteindre B pour en finir, mais pas tout à fait idiot.

Fin – E. Berlherm




Rêve humanitaire


Agir en fonction d'un rêve que vous ne verrez jamais accompli, parce que vous serez mort. Impliquer des personnes dans ce rêve sans leur demander leur avis. Les mettre devant le fait accompli. Et pire encore, fabriquer des enfants pour les impliquer dans ce rêve, alors que jamais ni lui ni vous ne verrez l'accomplissement de ce rêve. C'est faire prendre le risque infini de l'existence à cet enfant juste pour un rêve irréalisable.

Jamais vous ne le verrez se réaliser et personne après vous ne le verra accompli, car le voir mener à terme, c'est en voir la fin alors qu'on désire ne pas le voir se terminer. Vous comprenez que vouloir impliquer d'autres personnes dans ce rêve inutile est stupide.

Quel est ce rêve ? Réponse: la pérennité de l'espèce.

L'espèce humaine est composée d'humains, qui se mettent dans la peau de l'espèce comme si elle était une entité consciente, et qui veulent, eux, les individus, consciemment pérenniser l'espèce indéfiniment, alors qu'ils ne verront jamais le résultat, sauf d'en voir la fin par décision unanime volontaire, ou par accident nucléaire ou autre.

Cessez d'ordonner à vos enfants de rêver vos rêves en leur mettant ce rêve dans leur mémoire vierge inapte à contrer vos insanités. Ils sont trop jeunes pour comprendre la futilité de vos lubies existentielles. Renoncez à impliquer vos enfants dans vos cauchemars, et cessez de leur transmettre vos fantasmes. Et surtout, cessez de fabriquer des enfants, car vous savez pertinemment que la procréation est la mère de tous les crimes ; et il est indéniable qu'elle est la mère de tous les crimes.

L'espèce ne commande pas l'individu.

Un véritable rêve humanitaire conduit à la suppression de la souffrance. Connaissez-vous un moyen autre que celui de réduire la population humaine à son minimum ?

Meilleurs vœux d'humanisme et meilleurs vœux de rationalisme !
Fin – E. Berlherm

lundi 21 novembre 2022

L'arborescence


Comme vous le savez, vous avez été mis devant le fait accompli d'exister avec tous vos handicaps; car puisque vous n'êtes pas parfaits, alors vous êtes lésés. Était-ce pour vous une aimable invitation à visiter la planète pour y vivre une aventure joyeuse au milieu de gais lurons ? J'en doute !

Le texte qui suit décrit la manière dont je m'y suis pris pour découvrir l'incompréhensible, mon incroyable épopée dans la grande poubelle commune.

Je suis né, comme presque tout le monde, avec un système de perception quasi en état de marche, et un mécanisme de raisonnement à peaufiner ; et je dirais que la raison sous forme verbale fait l'humain ; ce qui impliquerait qu'il faut apprendre à parler et posséder autant de mots que possible, car les mots cachent des idées. Personne ne nait logicien, je ne suis donc pas né logicien, je suis même un logicien très lent et très tardif. Il a même fallu des décennies avant que je le devienne au fur et à mesure de mes rencontres et découvertes.

Dans cette vidéo vous trouverez un petit développement de cette astuce qui m'a permis de démêler les fils de la pelote très embrouillée qu'étaient mes idées, mais c'est loin d'être fini. J'ai rencontré cette astuce au coin d'un bouquin d'informatique, car elle ne m'avait pas été enseignée à l'école, ou alors je n'y avais pas pris garde. Il s'agit simplement d'une arborescence de questions. Je précise bien que ce sont des « questions », c'est important. La question engendre des questions, et finalement vous n'aurez dans votre schéma que des questions, la possibilité est donc infinie, et comme ce ne sont que des questions il est facile de conclure que vous n'aurez pas la réponse finale. Ce qui déjà implique quelque chose d'important, « la raison humaine n'est pas fiable puisqu’incomplète ».

(J'ai pourtant une intuition sur la réponse finale, qui serait : soit la particule élémentaire soit l'univers; et cela dépendrait de quoi est la fonction de quoi ?)

Bonne chance, ne vous découragez pas !

Aujourd'hui, tout scolaire, tout étudiant a entendu parler de l'arborescence comme système de tri dans lequel la pensée chemine d'une idée mère vers les idées filles qu'elle génère quasi automatiquement. Il existe même des logiciels qui peuvent nous aider à présenter nos idées sous forme d'organigramme. Le papier c'est bien aussi ! Mais les deux me servent. (J'utilise le logiciel « freeplane » ; il est open source, gratuit, agréable et plutôt facile à utiliser, que demande le petit peuple ? Voir le lien dans la présentation. Il y en a d'autres, faites vos courses.)

À l'aide de cette méthode, nous pouvons tout analyser, et réaliser n'importe quelle recherche. Elle est selon moi essentielle pour ne pas se perdre dans le flot d'informations que nous dispense la foultitude de médias. Et le meilleur, c'est que lorsque nous avons établi les premiers niveaux de notre arborescence, les choses s'éclaircissent comme par enchantement. En gardant en tête le point de départ, la mère, ou plutôt l'ancêtre de toutes les questions, l'Eve de cette arborescence, ainsi que le niveau suivant, ses filles directes, il est difficile de s'égarer.

La partie initiale de mon arborescence suit, à vous d'établir la vôtre :




Pour analyser quoi que ce soit, il faut se servir de son cerveau. Et l'engin que nous sommes, de la tête aux pieds, a commencé à « percevoir » dès la naissance et même quelques mois avant quand le système nerveux était à peu près structuré. Percevoir est quelque chose de particulier. Ce n'est pas simplement recevoir un signal, c'est la construction d'un objet mental résultat d'agencement neuronal causé par une foultitude de signaux. Et cet objet mental est une illusion, car il n'y a rien de tel dans la nature. Tout vient de notre « Perception ». Nous percevons. Percevoir signifie que tout se passe dans notre système nerveux, essentiellement notre tête, tête qui n'est pas fiable comme chacun devrait le savoir. La première raison qui fait que notre pensée n'est pas fiable, c'est que justement cette perception ne perçoit qu'une part infime de ce qui nous entoure. Notre cerveau possède des données incomplètes sur le monde par perception directe. Il y a correspondance entre nos perceptions et l'extérieur, et c'est normal puisque nous sommes constitués des mêmes éléments, mais il n'y a pas identité. Il nous faut des machines pour en savoir plus, mais même les machines sont issues de notre tête et donc sont-elles vraiment fiables ?

Comme vous l'avez deviné, le sommet de mon arborescence est la question [PERCEPTION?]. Le niveau suivant, les filles d'Eve, est simple à découvrir, il s'agit de se poser quelques questions. Je m'en pose trois : « qui perçoit ? », « que perçoit-on ? », « quels sont les mécanismes de la perception ? ». On peut s'en poser d'autres, mais l'arborescence a tout intérêt à être aussi simple que possible et comme on va le voir, ces trois « filles » suffiront à lancer tout ce qui nous intéresse, sur l'univers, la nature, la vie, l'humanité, la société, l'individu (homme/animal), etc.

[PERCEPTION?] va donc engendrer les questions, « qui perçoit ? » (ma réponse est ''des Entités ?''), que perçoit-on (ma réponse est ''des Objets ?''), et comment perçoit-on (ma réponse est ''par des Mécanismes ?''). Le point d'interrogation qui accompagne chaque réponse, chaque nœud de mon arborescence, permet de rester dans l'expectative sur ses propres réponses, et de toujours avoir cette remise en question présente devant soi. Le signe « ? » symbolise la normale remise en question que l'on doit faire de temps à autre, de chacune de nos réponses : « Ai-je posé la bonne question ? » Je n'ai donc pas besoin du fameux « doute scientifique », puisque ma remise en question est normale, due à mes capacités mentales imparfaites, et le fait de savoir qu'elles sont imparfaites. Comme vous le voyez, des questions judicieusement posées permettent de balayer sa propre maison mentale sans effort.

La question suivante est sur l'Entité (le « truc » qui perçoit). D'abord, est-ce que le mot entité est bien choisi ? Qu'est-ce qu'une entité ? N'y a-t-il que des entités qui perçoivent ? Comme le terme « entité » recouvre beaucoup d'éléments, une simplification s'impose. Je crée deux embranchements, deux nœuds de l'arborescence : « Moi ? », puisqu’il s'agit de mon travail et que je veux découvrir tout ce que je peux sur moi. Et « Autres ? », qui va concerner tout ce qui peut éventuellement percevoir : « Humains ? », « Animaux ? », et « Divers ? » (je mets « Divers ? » pour ne pas répéter « Autres ? ».). Ce « Divers ? » comprendra les « Machines ? » (peuvent-elles percevoir ?) et les « Imaginaires ? » (Extraterrestres, dieux, esprits, dragons, elfes, etc. que je mets dans le même sac à malice. Les E.T., étant plus probables que les autres, mais restent malgré tout un produit de notre imagination.).

La deuxième fille d'Eve va sans aucun doute être à l'origine de filles très prolifiques. Il s'agit de la question « Objets ? ». Le nœud « Objets ? » engendre deux filles qui sont « Objets Mentaux ? » et « Objets en soi ? » (ou « Objets réels ? » ou encore « Objets extérieurs ? »). (Cette procréation-là est parfaitement éthique, car elle ne fait de mal à personne, comme dans le multivers qui un jour fonctionnera tout seul sans humains pour incarner les personnages virtuels. Quelle chance ils auront !).

La troisième fille est le résultat de la question « Par quels genres de mécanismes perçoit-on ? ». Il s'agit donc de l'interrogation « Mécanismes ? » qui selon moi engendre les nœuds « Structure ? » et « Activités ? ». Car pour qu'il y ait des mécanismes il faut une structure plus ou moins stable, de quelque chose que l'on pourrait globalement appeler matière, résultat des interactions entre particules de l'univers et des activités de cette matière structurée, ou des activités liées à cette matière. Les cellules sont une structure complexe de la matière, et les réseaux neuronaux une structure supérieure. Les signaux sont captés par des éléments de cellule, mais il n'y a pas de perception sans cellules nerveuses et sans activités entre cellules. On peut en déduire que la mémoire est le résultat d'une structuration des cellules nerveuses qui va permettre d'obtenir une activité musculaire précise quelque part dans le corps humain, et donc de pouvoir la répéter avec fiabilité quand la structure s'est stabilisée par renforcement. Il ne vous reste plus qu'à travailler sur les questions d'activités et de structure matérielle... en demandant aux physiciens où ils en sont sur la matière, à moins de faire vos propres hypothèses !

Pour progresser, il faut prendre des notes quasi quotidiennement (sur dictaphone, téléphone, papier, ou ordinateur), et ensuite quand vous avez le temps vous les dispatchez dans des fichiers et dossiers habilement nommés selon les nœuds qui vous intéressent. Ensuite, synthèse, hypothèse, remise en cause, retour en arrière, vérification, nouvelles notes, et hypothèses nouvelles, etc. L'imagination germe par le questionnement. Et comme l'analyse est méthodique, on peut dire de façon presque antinomique, en tout cas surprenante, que l'imaginaire nait de l'organisation. Et bien entendu, il faut développer l'arborescence...

Je vous recommande d'avoir toujours en tête le départ de l'arborescence. Quelle que soit la recherche que vous entamez, elle devrait toujours débuter par l'interrogation « Perception ? », car c'est toujours dans notre cerveau que ça se passe, et ce que l'on produit en est le résultat, qu'il soit matériel ou intellectuel. Ce que l'on a produit reste un objet mental idéalisé par notre perception.

Vivre dans notre mode actuel en étant épicurien c'est-à-dire en pratiquant le « carpe diem » demande que l'on soit également « lucide », ce qui signifie avoir les connaissances nécessaires et s'en servir à bon escient...

Dans un commentaire sur une de mes vidéos, une personne a utilisé le terme « lapalissades », pour qualifier les éléments d'un de mes textes sans préciser lesquels. (Une lapalissade étant, d'après le dictionnaire de l'Académie, une « Affirmation ou réflexion ingénue exprimant un fait évident... »). D'après la totalité de son commentaire, j'ai compris qu'elle ne le disait pas pour dénigrer les idées que j'avance, mais pour les vérités simples que ce texte contenait. C'est exactement ce que j'ai réalisé. J'ai pris des vérités simples (quasi ingénue) et je les ai connectées, j'ai tenté de débrouiller la pelote. Tout le monde peut en faire autant, mais tout le monde n'a pas le temps, et tout le monde n'a pas envie de le faire. J'ai pris ce temps.

Rien n'est compliqué dans l'univers. L'univers ne fait rien de compliqué. Il ne fait qu'assembler des éléments simples. Et nous sommes « de » l'univers. Il y a énormément d'éléments simples ce qui fait la complexité apparente. C'est pour cette raison qu'il faut chercher les éléments simples pour les remettre en ordre. Car, c'est plutôt, notre cerveau, qui a imaginé du complexe, là où il n'y avait qu'à voir comment les éléments étaient assemblés. Les physiciens font ce genre de chose. Ils désassemblent pour trouver le simple et fonder leurs théories. Mais ils ne sortiront jamais de l'univers pour confirmer leurs hypothèses.

Les croyants sont les serviteurs inconscients du capitalisme humain par la quantité d'humains et donc le capitalisme financier. Un croyant ça vous dit « niet ». Un croyant c'est une machine bloquée aux argumentations contraires à leurs idéologies. Il faut faire sauter le verrou. Je pense, que la clé pour faire sauter le verrou, est la notion « d'innocence d'exister », parce qu'elle devrait être accessible à leur sentimentalité, à l'empathie, à l'humanisme qu'ils professent et il faudrait aussi à l'honnêteté ? Il y a un petit coin de raison dans leur cerveau bloqué, puisqu'ils s'en servent dans la vie quotidienne, et c'est cette cible qu'il faut atteindre. Les croyants, c'est 80 à 90% de l'humanité. La Vie a capitalisé sur les humains, elle a eu tort. Nous sommes tous innocents d'exister, même vous mesdames et messieurs croyants.

Fin – E. Berlherm

samedi 5 novembre 2022

Campesino o El feudalismo va bien

Principio fundamental del racionalismo (por lo tanto, humanista): 
"no ocultar la verdad a uno mismo ni a los demás, esforzándose por no cabrear a estos otros y a usted mismo con esta verdad que, sin embargo, debe ser dicha."

Introducción


¡La política siempre se interpone en el camino de la verdad!

(Recordatorio: Somos, cada uno de nosotros, traídos al mundo sin nuestro consentimiento. Se nos presenta el hecho consumado de la existencia. Somos por lo tanto inocentes de existir y por lo tanto y sobre todo inocentes de nuestras acciones, siempre. Si molestas, tanto mejor, es que no lo habías pensado antes, y ya era hora de que te lo señaláramos: te has visto obligado a existir, con todas las implicaciones de este constreñimiento, así que haz un pequeño recorrido por los títulos de este canal para descubrir algunas implicaciones y ponerse al día).

Para existir, primero debe haber sido construido (porque nacer es haber sido hecho enteramente y al azar, lo que nunca es perfecto, esta imperfección debería cuestionar a nuestros padres), y esto se hace porque nuestra madre se nutre a sí misma primero, y nos alimenta para la misma ocasión. Los alimentos son los componentes básicos de nuestro cuerpo y nuestro combustible. La comida hoy la hacen campesinos que son solo campesinos, especialistas en campesinado. Francia, que es un país agrícola, puede alimentar en gran medida a todos sus asociados (los ciudadanos de la empresa) sin problema.......... sin más problema que la mierda de esta sociedad capitalista animal esclava que exprime el a los campesinos les gustan los limones (y a la gran mayoría de nosotros también, ¡probablemente por eso la humanidad está agrio!).

Alimentar a todos sus asociados (asociados obligados) es un deber de la sociedad, por lo tanto del Estado, de lo contrario es absurdo e hipócrita afirmar que somos una sociedad en la Constitución (30 veces la palabra sociedad, o social o societal, y 60 veces la palabra Nación). Te señalo por si no te has dado cuenta que tus padres y por ende la sociedad han planeado con tu cuerpo todo lo que necesita para nutrirse, es decir comenzando por arriba, boca, faringe, esófago, estómago, intestinos y sistema defecatorio, lo que implica que sabían de antemano que tenías que alimentarte. De ahí la siguiente pregunta social (y posiblemente religiosa), "¿Por qué agradecer a aquellos que te construyeron con los instrumentos para masticar, digerir, defecar, y que no te dan (gratis) los ingredientes para mantenerte con vida?" ….. ¡Esto huele a chantaje al sufrimiento en toda regla!

Principio básico de la existencia humana: sin alimento, ni el más mínimo gesto, ni la más mínima palabra, ni un ápice de pensamiento, ya que no hay existencia ni supervivencia. ¿Quién proporciona la comida? Respuesta: el campesino. Sin comida no hay trabajo intelectual ni físico, y por tanto no hay PIB. Podemos concluir que la alimentación se corresponde estrictamente con el PIB (Producto Interior Bruto de una Nación, ¡a no ser que se trate de un Paisano Inferior Brutalizado!).

Los primeros en dar vida son los campesinos o campesinas, antes que nuestros propios padres, porque los padres que no se alimentan no pueden vivir y reproducirse. Y los padres nos dieron a luz para su propio placer, mientras que los campesinos nos permiten perpetuar nuestros cuerpos en una sociedad que constantemente nos chantajea al sufrimiento para obligarnos a trabajar.

Entonces, pregunta: ¿con qué derecho la sociedad se permite vivir a costa de los campesinos que son los dueños de la existencia?

Sistema feudal


Estamos (particularmente en Francia) en un sistema feudal designado hábilmente por el término Democracia. Este término asociado con los derechos humanos ha engañado a su mundo durante siglos. En Francia, uno y otro no se respetan; tampoco el lema francés de "Liberté, Egalité, Fraternité", ¡y todos lo sabemos!

La apropiación de territorios (y en definitiva de todo el planeta) así como la superpoblación local, es decir de cada trozo de territorio ocupado, nos ha llevado a intensificar la producción en todos los ámbitos, incluido el imprescindible: el alimentario. En el pasado, los alimentos se producían de forma natural, bastaba con servirse uno mismo en su entorno directo. La superpoblación local condujo al sedentarismo y al feudalismo por la necesidad de protección frente a otros feudos. Todavía estamos en un sistema feudal, que se ha vuelto aún más excesivo que antes debido al capitalismo.

El principio feudal se basa en el campesinado y el enfrentamiento entre feudos. Los campesinos están protegidos por soldados, contra las otras fortalezas que posiblemente quieran meterse con ellos. Campesinos y soldados son dirigidos por un "amo" del territorio. Un territorio es un remanente de nuestra animalidad. No habría necesidad de defender el territorio, si no hubiera otros territorios alrededor. Por lo tanto, bastaría con unir los territorios. Por lo tanto, es solo un problema de ego entre los líderes de los territorios si hay necesidad de soldados para protección (¿conoce al Sr. Putin, dictador, señor del bastión ruso de 17 millones de km²?). Y finalmente los soldados defienden más al cacique que los campesinos que cuando quieren deshacerse del cacique malo demasiado codicioso no pueden hacerlo, porque los soldados a los que alimentan prefieren al que paga, más que a los que los alimentan.

(El dinero es producido por el pueblo, pero el dinero es distribuido a los soldados por el jefe que recauda los impuestos, impuestos recaudados más precisamente por funcionarios que a su vez son como los soldados a sueldo del jefe; lo que significa que los funcionarios toman el dinero y hacen su propio salario para pagarse a sí mismos por el trabajo que hacen para manejar al pueblo y su dinero. Esto sigue siendo así hoy en día. Los funcionarios, líderes en mente, son vampiros.)

Los campesinos no hacen la guerra, aunque pueda haber peleas entre vecinos. No habría ningún problema de ego si no hubiera múltiples territorios. Sólo habría necesidad de una policía interna. El principio feudal se exacerbó con el ego de los gobernantes de territorios, que se convirtieron en superjefes, reyes, emperadores, faraones (y hoy "Putin" y "Xi Jinping" y "Macron" y "Biden" y "Bolsonaro"). Los antiguos fundaron las superpotencias, Estados Unidos, Rusia, China, India, Europa. El sistema megalómano también se está implantando en Sudamérica y África. En todo el planeta, y pronto en Marte no lo duden.

El feudalismo es una organización del sistema tribal inicial. Los nómadas se asentaron en un territorio. El jefe y los cazadores tomaron el poder y se convirtieron en supervisores y aprovechados de los campesinos sedentarios que se habían convertido en agricultores-ganaderos. Los campesinos tienen el verdadero poder existencial del feudo, pero los gobernantes tienen el poder armado. Los campesinos son esclavos mientras que bastaría con que no trabajaran para eliminar cualquier existencia. Los campesinos (¡como todos nosotros por cierto!) ¿están en una "servidumbre voluntaria" (como dice Etienne de La Boétie) o más bien en una "servidumbre por costumbre nunca cuestionada" (servidumbre mecánica)? → véase Maine de Biran (1798).

Estamos hoy (en 2022) en un sistema feudal ligeramente modificado. Tiene las mismas reglas que el antiguo sistema feudal: campesinos, trabajadores y amos en un territorio que defienden, y que hoy se llama Nación y Patria. Este sistema no puede cambiarse inmediatamente ni a corto o medio plazo por su complejidad, porque la sociedad necesita especialistas para funcionar mejor, o al menos tan bien como las demás Naciones del mundo; especialistas que al ganar dinero deben permanecer en su especialidad para seguir ganando tanto y más. Es inútil darles órdenes, la especialidad y el dinero son suficientes (esto es esclavitud indirecta y ciertamente no es servidumbre voluntaria). Estos especialistas, en cuanto pueden, se compran una casa y un coche, tienen hijos (la mayoría de las veces tienen hijos antes de tener una casa para alojarlos adecuadamente) y se alejan así del sistema capitalista. De esta manera no pueden cambiar de especialidad, porque perderían su rango y su dinero, por lo tanto su casa y su vida familiar (así es el francés medio). Probablemente por eso oímos constantemente decir que la familia es la base de la sociedad, cuando se supone que una sociedad está formada por socios iguales → iguales hasta el final de la vida, si no, no firmarían la asociación.

El ser humano busca la tranquilidad y la seguridad económica especializándose. La sobreespecialización es el autismo. Nuestras naciones son naciones autistas dirigidas por personas autistas.

Estamos en un sistema absurdo que nadie se atreve a cuestionar por miedo a provocar algo peor, y sin embargo hay que hacerlo, hay que mutarlo. No podemos permanecer indefinidamente en un sistema feudal, sea el que sea, en detrimento de una capa de la población e incluso de toda la población que vive según reglas alienantes de especialistas sólo para hacer girar la Nación-Patria como un reloj. . Lo importante es la gente, no las ideas megalómanas de grandeza social-territorial o humana que (estas ideas) nunca sufren; son producidas por individuos estúpidos.

El sistema feudal es una ligera evolución del principio animal de la ley del más fuerte, del que el capitalismo extrae su poder. Es hora de convertirse en seres humanos que analizan el mundo y lo que son, sacan conclusiones y se transforman.

El feudalismo ha jerarquizado a las personas, como si unos merecieran más que otros, y por tanto tuvieran más valores que otros. Sin embargo, todos fuimos forzados a existir y todos debemos ser tratados con justicia, ya que no merecemos los defectos y cualidades de nuestra hechura, ni de nuestra crianza, ni del mundo bestial feudal al que fuimos arrojados descaradamente. Esta jerarquía se utiliza en nuestro sistema social para clasificar a las personas con el fin de seleccionar a los mejores para colocarlos en el puesto que más les convenga; y así la sociedad funciona tan bien como la eficacia de la selección lo permite.

Pero esto no quita el principio inicial de que todos hemos sido forzados a existir sin haber pedido esa existencia ni haber pedido los errores de fabricación que, sin embargo, se nos imputan al tener una vida (y según los caprichos de la existencia) correspondiente a las capacidades forjadas por nuestros padres que tienen la licencia social (implícita) para fabricarnos.

¿Por qué va a vivir mejor el que está bien fabricado y bien educado que el que ha sido mal hecho o/y mal educado, si somos seres humanos y no meros animales?

El feudalismo ha evolucionado ciertamente, pero el principio es el mismo. El campesino produce alimentos para los que le rodean. Los soldados están siempre presentes, se han dividido en dos funciones, la militar para el exterior y la policial para el interior (la frontera se difumina entre ambas ya que hay gendarmes (por tanto soldados) en el territorio ). Los señores propietarios del feudo fueron sustituidos por los dirigentes de la Nación y sobre todo por los propietarios-capitalistas. Pero se ha acumulado un tremendo número de personas que se ocupan de cosas auxiliares menores, que han sido producidas por nuestra evolución y ciertamente útiles según nuestro modo de funcionamiento para la transmisión cultural, pero que desde el punto de vista de la Vida tienen poca utilidad; son los artistas, los deportistas, el grandísimo número de funcionarios, incluidos los dirigentes, y muchos otros.

Una sociedad humana, una verdadera sociedad de asociados, es un sistema donde se comparten las tareas. Una sociedad que lucha contra otra sociedad es una Nación. Una nación, es estúpida.. Una sociedad es una verdadera asociación donde cada uno de los quehaceres se hace como en un hogar familiar y donde esencialmente nos divertimos una vez que los quehaceres están hechos. Pero en nuestras sociedades no es así, hay quienes hacen las tareas y otros que desempeñan papeles. Estos desempeñan papeles similares a los de los magos de antaño, disfrutan dirigiendo a los demás como las sociedades tribales o feudales de antaño. Y los que controlan los impuestos y la caja nacional ya no son reyes, sino que se pagan a sí mismos como señores feudales. Todavía no estamos en una sociedad real, sino en una Nación, es decir, en un bastión capitalista. (Incluso nuestra televisión de servicio público es capitalista y hace propaganda capitalista).

Muchas personas en Francia y en todo el mundo se niegan a realizar tareas sociales en cuanto salen de la escuela. Son artistas, deportistas, funcionarios, dirigentes y otras categorías. Sabemos lo que son los corvées: es todo el campesinado, y la distribución, y la fabricación de las máquinas para trabajar los campos y distribuir los alimentos resultantes de este trabajo alienante, tractores, camiones, coches, trenes, barcos y aviones. Estas son las tareas básicas. La mayoría de las personas que trabajan en ello están haciendo tareas y todo el día sólo haciendo eso, mientras los otros artistas y funcionarios están alrededor y no participan; no hacen nada por la casa, sólo fingen actuando como si estuvieran haciendo tareas, repetitivamente. Distraen a los que hacen las tareas. Es el sistema feudal, hay que pagar a los que no se preocupan o fingen, a los que no quieren preocuparse, porque trabajar en la fábrica o en el campo les horroriza. Es totalmente comprensible, pero luego, que no hagan niños parásitos como ellos, o bien, que participen en la transformación del mundo ayudando a eliminar el trabajo pesado para todos, o a mejorar la distribución de las tareas.

Una sociedad es un conjunto de engranajes necesarios para el funcionamiento del reloj social que es la Nación, el territorio y la sociedad humana, y un montón de engranajes que cuando se mira su utilidad real no son más que engranajes parásitos que sería mejor despedir para que la sociedad funcione lo mejor posible. Pero obviamente los engranajes parásitos no han pedido existir más, y como engranajes, que los demás. Por lo tanto, es necesario encontrarles un lugar e inventar modos de funcionamiento que les parezcan útiles a ellos y a los demás para evitar la discriminación. Así que puede haber parásitos en un reloj social, y hay que cerrar los ojos. Además del propio reloj, ¿para qué puede servir y a quién le da la hora? → ¿A otro reloj social?

Los engranajes fundamentales de la sociedad son los campesinos. Sin ellos nadie existe. Nadie sostiene su propia existencia. Nadie trabaja. Nadie piensa. Nadie dirige. Nadie dirige nada. Incluso hay que alimentarse primero para transportar la comida a los que la necesitan. Lo que significa que un campesino puede vivir sin nosotros, pero nunca nosotros sin ellos.

Si no haces las tareas nacionales que mantienen viva a la población, eres un parásito. Si utilizas la cultura como excusa, eres un parásito. Personalmente, no te necesito para cantar, bailar o hacer deporte, ni siquiera para dirigir mi vida. Sólo sois parásitos.

La noción de especialista nació antes del sistema feudal. El sistema feudal lo fortaleció, porque le permitió tener un control absoluto sobre la gente. Antes del sistema feudal, ya había personas que se especializaban, por ejemplo, en herramientas y armas, cultivadores, campesinos. En la época de los cazadores-recolectores la especialización ya debió comenzar con las habilidades de las personas en función de si eran más bien buenos como cazadores o como recolectores o como fabricantes de herramientas, pero también las mujeres embarazadas, los niños y los ancianos. Se empezó a clasificar a las personas según su capacidad. Un buen fabricante de herramientas es esencial, para las armas de los soldados y las herramientas del campesinado. Hoy es un ingeniero, un técnico.

La hiperespecialización impide a las personas gestionar su vida según sus verdaderos gustos. Si te gusta esa especialidad, pero no eres bueno, mal que te pese, tendrás que conformarte con lo que te ofrecemos, las sobras. Puedes ser un humano igual a los demás, pero en realidad no lo eres. Si no sirves para nada, cuando no tienes nada que hacer, pues vivirás según tu inutilidad, una vida de mierda o de vagabundo mendigo. Y si no quieres nada en la sociedad, el hecho de que te hayan obligado a existir es irrelevante, tienes que servir o vivir como un perro callejero. Has sido deseado como siervo por tus músculos o tu cabeza, ahora debes hacerte desear para servir o morir. No son humanos, sino animales.

No hacer nada debería ser tu derecho, pero no te lo damos, tienes que servir o morir.

Los campesinos son responsables de alimentarnos, al igual que los trabajadores son responsables de fabricar herramientas u objetos. Los trabajadores pueden ir a la huelga. Los campesinos no pueden hacer huelga, las vacas y los campos no pueden esperar. Si se pusieran en huelga, sus campos se derrumbarían, sus animales morirían. Tienen la obligación moral (sin que se les imponga ninguna ley) de no hacer huelga. Tienen que prestar un servicio mínimo. No pueden ir a la huelga como los camioneros o los ferroviarios. Podrían ir a la huelga, dejar que los campos y los animales murieran, y nosotros iríamos a comprar comida a otros países; y si todos los campesinos del mundo se pusieran en huelga, habría que expulsarlos y sustituirlos, pero por quién, porque hay que ser un especialista en campesinado para sustituirlos. Y los que los reemplazaran se convertirían en campesinos y podrían rebelarse a su vez... Un círculo vicioso en forma de patata.

El feudalismo nos afecta a todos, no sólo a los campesinos, pero los campesinos son la base del feudalismo, alimentan a todos.

El campesinado ampliado es el conjunto de oficios que participan en mayor o menor medida en el trabajo agrícola, desde la distribución y el envasado de alimentos hasta la fabricación de maquinaria agrícola, la eliminación de residuos y algunos otros... Quedan excluidos de todos estos oficios, los de funcionarios y jefes de empresas o ejecutivos que no se mojan la camisa y la corbata con sudor real.

Las herramientas


Hemos delegado nuestro alimento y por ende toda nuestra existencia en manos de los campesinos. Pero como ya no queremos trabajar en el campo, ¿no deberíamos pagar de nuestro bolsillo las herramientas necesarias para que los campesinos produzcan los alimentos que les pedimos, así como las necesarias para transportarnos los alimentos? Nosotros los franceses, dueños del territorio de Francia, somos los jefes de la casa. ¡Los campesinos son los asalariados fundamentales de la Nación, los primeros de los quehaceres, y ellos mismos deben pagar sus propias herramientas de trabajo! ¿Pagas por tus suministros de oficina, tu computadora de escritorio? ¿Un empleado de una imprenta paga por su propia máquina de impresión digital? El obrero, ¿su torno digital? El vendedor, ¿su coche de empresa?

El campesino debe pedir préstamos para pagar la maquinaria agrícola necesaria para "nuestra" alimentación. ¡¡¡¡Y muy a menudo se suicida porque no puede pagar sus deudas bancarias, es decir, nuestras deudas con él!!!! Y no tienen vacaciones, porque están encadenados a las cuatro estaciones.

Chicos, ¿están todos completamente locos? Estoy hablando de los líderes de nuestro moderno llamado feudalismo democrático.

¿Qué es un mundo feudal? Es un mundo territorial. Normalmente, en un sistema no gobernado, la gente vive y es campesina. Cultivan, cazan y crían animales. Es el mundo humano normal sin guerras entre naciones porque no las hay (no hay naciones), vivimos en familia y conocemos a nuestros vecinos, con los que compartimos, hacemos trueques, nos ayudamos. Es un mundo sereno. En un sistema territorial (residuo absurdo de nuestra animalidad), hay que proteger el territorio contra otros territorios, de hecho hay que protegerse de los habitantes del otro territorio, porque cada uno se multiplica sin tener en cuenta la superficie del territorio como si pudiera albergar y producir infinitamente. Entonces se necesita un jefe y soldados para vigilar la frontera o para atacar a los vecinos, porque es mejor prevenir que curar, es mejor atacar que defender ("si vis pacem para bellum") como en el ajedrez es mejor estar una jugada por delante. Entonces los territorios crecen, porque el número de personas, el número de soldados, hace el poder del territorio. Entonces nos volvemos obesos de humanos; somos como el territorio ruso por la superficie, o como China o India por el número de habitantes. Más de 300 habitantes por km² para los Países Bajos, o más de 1000 por km² para Bangladesh.

Superpoblación


La superpoblación divide el precio del individuo por el número total de habitantes. ¡Se podría decir también que cuanto más personas hay, más baratas son!

Y se olvidan las razones existenciales del individuo al beneficio de la existencia del territorio que tiene sin embargo sentido inicial sólo por la protección de los que pueblan el territorio, los individuos. La Nación no tiene sin embargo ninguna importancia si el individuo no tiene ninguna...

La superpoblación conduce a la contaminación, al cambio climático, a la escasez de agua y a muchas otras consecuencias negativas. Si no contamináramos el agua con nuestra sobreocupación de la tierra, no habría necesidad de filtrarla. Ahora tenemos que ver la contaminación del suelo y del agua producida por la agricultura, el agricultor contaminante. Pero quién les pide que produzcan de forma intensiva si no es el mercado. Los capitalistas que se benefician de la "competencia" entre agricultores. El número de humanos debería corresponder a lo que la tierra puede producir como alimento, que sería el máximo, y esto sin contaminantes, sin fertilizantes, sin producción intensiva. Nosotros mismos, los humanos, debemos vivir biológicamente, debemos ser seres biológicos, sanos de cuerpo y sobre todo de mente ("Mens sana in corpore sano").

El agricultor, el PIB y la ecología... Los tres están íntimamente relacionados. Y sobre el clima y otros elementos relacionados con nuestra humanidad: no por no ser agricultores debemos dejar de prever las consecuencias de nuestros actos sobre el suelo, sobre el aire, sobre la Naturaleza, y por tanto sobre el hombre y la vida en general, ya que tenemos que comer, respirar y estar en contacto con otra vida que no sea la nuestra, que es imprescindible para la nuestra, necesariamente. Y eso lo tienen que prever los gobiernos, es su trabajo.

Si la agricultura francesa y la ganadería francesa fueran orgánicas, ¿a cuántos franceses podría alimentar? Para ser razonable, el número de franceses debería disminuir y ser inferior en al menos un 50%, o incluso mucho más, que los alimentos orgánicos que es posible producir en el territorio. Todos los países deben ser capaces de vivir en autosuficiencia alimentaria y energética, y esto en gran medida, de lo contrario corren al suicidio y arrastrarán a la humanidad con ellos. Pero tal vez sea eso lo que estamos buscando: "suicidio colectivo más o menos consciente").

El poder de la Nación depende de una población maximizada. Los jerarcas lo saben, prefieren el exceso de población al correcto asentamiento del territorio y sobre todo al bienestar de todos. Los discapacitados físicos y mentales supernumerarios de la sociedad (incluidos los delincuentes y criminales de todo tipo, siervos a su pesar de la sociedad que necesita fuerzas de orden, y así fabricados por la mala aptitud para la fabricación y la mala educación de nosotros, los miembros de la sociedad) son para ellos sólo daños colaterales de la existencia. No sirven directamente entonces los metemos en la cárcel, lo que es más fácil que plantear cuestiones éticas sobre el motivo de este encarcelamiento injustificado.

Nuestro sistema es tan complejo, tan entrelazado, que nuestros dirigentes no pueden mover ningún hilo, ajustar ningún potenciómetro social, sin poner en peligro el equilibrio global entre las naciones. Y todo esto se debe a la superpoblación...

Si yo fuera un coche autónomo con o sin combustible (coche eléctrico), sería el equivalente a la muerte para mí si no pudiera recargar mis baterías o llenar mi depósito. Nada funcionaría, estaría inmóvil, mi "mente" electrónica estaría igual de inerte y, por supuesto, no podría conducir. Dentro de poco, los especialistas fabricarán coches robóticos autónomos que se manejarán por sí mismos y, por tanto, tendrán que pagar su propia electricidad para sobrevivir. ¿No sería una pena para nosotros que se pusieran en huelga? Afortunadamente basta con hacer un software que les impida pensar en esta solución → ¿no es así como funciona nuestro propio software mental: la existencia es inútil, y el sufrimiento aún menos, y sin embargo nos multiplicamos a nosotros mismos y a los problemas sin medida por esta multiplicación desenfrenada. ¡Absurdo!

Cazador-recolector-comunista


El campesino fue una vez un cazador-recolector-soldado. Todos lo fueron en su momento. Eran generalistas de la existencia. La gente vivía la vida al máximo, hacía todo y participaba en todo (aunque no tuviera sentido existir, en lo absoluto). Eran verdaderamente comunistas. La vida tribal era cien por cien comunista. Y eso duró decenas de miles de años... decenas de miles de años de comunismo tribal.

(Siendo el comunismo fundamentalmente una "puesta en común", y esto no tiene nada que ver con las ideologías comunistas que actúan en Rusia en el pasado y en China en la actualidad; el verdadero comunismo no es dictatorial ya que la dictadura de puesta en común permitiría que todos fueran dictadores de todos los demás, lo que sería absurdo. Todas las naciones son comunistas, por las cosas esenciales de su nación, e incluso EEUU: territorio, cultura, lengua, derechos y leyes, gobierno, educación, justicia, policía, ejército, etc. todo esto se pone en común y se gestiona en común. → en la puesta en común debe contar el sistema monetario, ya que es idéntico para todos los socios, pero es la única puesta en común que se utiliza contra el individuo y no a su favor. La forma de usar el dinero es liberticida, es decir esclavista, es capitalista. El capitalismo es una excepción en la puesta en común todavía generalizada de la que los capitalistas se aprovechan en exceso, al aprovecharse de un sistema en el que el dinero puede acumularse como cualquier otro objeto mientras representa el trabajo y por tanto la vida de otros.)

Equivalencia entre dinero y alimentos


No hay producción de dinero sin existencia humana. No hay humano sin comida, aire, agua, alimentos sólidos. Por tanto, el dinero sólo corresponde, en sentido estricto, a la energía debida a los alimentos. Existe una equivalencia directa entre el dinero mundial y los alimentos. Y cuando los gobiernos distribuyen el dinero, se lo quitan en gran parte a los agricultores. Los agricultores que producen alimentos, por lo tanto energía, por lo tanto lo que mantiene a los humanos vivos, están mal pagados, mientras que los alimentos representan en lo absoluto nuestra capacidad de existir, por lo tanto el dinero, que a su vez, según nuestro sistema desviado, representa el trabajo desde el punto de vista social, pero especialmente desde el punto de vista capitalista.El dinero-alimento se ha evaporado gradualmente en manos de los capitalistas que industrialmente tratan nuestras vidas como alimento, es decir, nuestra existencia.

Muchas personas realizan trabajos en los que arriesgan su vida cuando su trabajo no es necesario? Es normal que estén bien pagados; ¡tal vez! Pero, ¿deben cobrar más que aquellos cuyo trabajo es necesario para mantenernos, es decir, el agricultor? Podríamos prescindir del trabajo de camarero o de piloto de avión, o del trabajo de minero o de pescador. Se han inventado trabajos de riesgo para proporcionar alimento o energía a personas que hubiera sido suficiente no traer al mundo.

Si a la gente se le debe pagar de acuerdo a la necesidad de su trabajo, entonces el campesino es el que más se le debe pagar, mucho más que un pianista virtuoso, porque no todo el mundo le escucha, pero todo el mundo come. Es la única persona sin la que no puedes vivir. Imagínate a un campesino en una isla; sin él nadie existe mientras él solo se las arregla perfectamente. También podemos prescindir muy fácilmente del Presidente de la República, pero ciertamente no de los campesinos. La lista es larga de personas de las que podríamos prescindir...

Todo el mundo quiere ser capitalista y no quiere (?) la miseria de los demás. Pero en realidad es imposible, uno no puede ir sin el otro, los millonarios y multimillonarios hacen a los pobres. No son los primeros de la fila, son los grandes aspiradores del trabajo de los demás, por lo tanto de sus vidas. Son esclavistas.

Sólo los campesinos producen valor, ya que sin ellos no hay trabajadores en otros campos y no podrían mover un dedo si el trabajo del campesino no los sostuviera. Los campesinos son los cimientos de la casa Francia y sin ellos la casa no se puede construir, porque los arquitectos y constructores de la casa no existen (aparte de los propios campesinos, por supuesto).

Los capitalistas buscan apoderarse de la tierra, y los campesinos serán meros aparceros trabajando en el feudo del capitalista (el traficante de esclavos capitalista), pero eso no cambia el hecho de que son los campesinos que hacen la vida.

Los alimentos no deberían ser un objeto industrial, es incomprensible que el precursor de un ser humano sea tratado como un simple objeto con el que comerciar. La alimentación no debe ser gestionada como un mercado y tratada como tal por la Organización Mundial del Comercio (OMC). Europa no debe gestionar el trabajo del agricultor como el de un funcionario, un empleado o un trabajador de una fábrica. Los alimentos, es decir, nuestros futuros cuerpos, no pueden estar sometidos a la ley del mercado. Es absurdo y grotesco haberlo imaginado y más aún haberlo realizado. Debemos alimentarnos, lo cual es necesario para seguir existiendo, pero no debemos tener un coche (en términos absolutos). El sistema comercial no puede gestionar los alimentos como un coche. Es como regatear un bebé. La naturaleza no lo hace, ¿por qué lo hacemos nosotros? Hacerlo es tratarnos como objetos capitalistas. Pero eso es lo que somos por nacimiento: esclavos al servicio de la Nación...

El campesino es la vaca lechera de la nación. Él trabaja y los demás viven sólo por su trabajo, pero son los capitalistas quienes se benefician del sistema.

¿Es normal que algunas personas sólo para permitirse comer, es decir, para sobrevivir, tengan que utilizar una cuarta o una décima parte de sus ingresos, de su salario, de su trabajo diario, mientras que otras sólo necesitarán una centésima o incluso una milésima parte de sus ingresos, una pequeña parte insensible? ¿Es normal que para la salud, para la vivienda, para la simple supervivencia, paguemos diferentes porcentajes de nuestro trabajo? ¿Qué hace que la supervivencia de algunos sea más difícil, extremadamente más difícil que la de otros? ¿No estamos todos obligados a existir? ¿No somos todos iguales frente a esta coacción y todos igualmente deseados por la sociedad? ¿No somos iguales según los derechos humanos? ¿Y no es esta igualdad la igualdad de nuestra vida en valor y potencialidad durante toda su duración, vida que requiere alimentación, salud, vivienda, protección, etc.?

Tareas


Todos hemos oído que Francia es la "casa" de los franceses. ¿Te sientes como en tu propia casa? ¿Ves a todo el mundo trabajando y haciendo sus tareas diarias? Sin embargo, en una casa moderna todo el mundo hace tareas, incluso los padres, e incluso los hijos que no pidieron participar en la asociación familiar porque no pidieron existir. En la casa "Francia", no hay jefe de familia, sólo hay socios. El Presidente de la República no es el jefe del pueblo francés, no es el jefe del Estado (sólo es el jefe del ejército, véase la Constitución francesa). Los funcionarios, desde el más pequeño hasta el más grande, no hacen tareas, sólo son organizadores de tareas.

Ustedes campesinos, ¿por qué alimentáis a un tipo que nunca ha hecho ninguna tareas, a un tipo que sólo canta, que sólo sabe hacer política, que es el jefe y sólo da órdenes, a un artista, a un cantante, a un pintor, a un escultor, a un escritor, a un futbolista, a un tipo que no quiere hacer otra cosa? No son niños. Son adultos. ¿Por qué los alimentas? Ya no son niños. Tienen que hacer las tareas como todo el mundo en la casa "Francia". Todos tienen que hacer su parte.

En una sociedad hay varios tipos de engranajes sociales: la base necesaria que hace los quehaceres (sin ella ningún otro engranaje puede existir o perdurar), la clase de los supervisores (policía, justicia), la clase de los que se entretienen (artistas, deportistas, etc), la clase militar que defiende las fronteras o ataca a otras sociedades y eventualmente interviene dentro del país, la clase de los funcionarios que manejan el conjunto, la clase de los capitalistas multimillonarios que gobiernan sin fronteras, la clase de los gobernantes que teóricamente son funcionarios como los militares, pero tienen un poder tan grande que hay que clasificarlos aparte. Los únicos que son necesarios son los primeros, los que hacen las tareas necesarias para la existencia de la persona, los primeros entre los primeros son los campesinos.

Los campesinos están apegados a su tierra. La cultura social los moldea de esta manera. Se les considera una casta. Nuestras sociedades funcionan como castas. Estamos capacitados para realizar trabajos de acuerdo con nuestras capacidades.

El trabajo de los campesinos franceses sirve para alimentar a los franceses (por la mayor parte del trabajo que producen) que no pueden existir sin estos campesinos, y encima los campesinos son gravados como todo el mundo (supuestamente con justicia), porque son franceses. Todo el mundo es francés en Francia (o casi), y nosotros existimos, lo que hace que la sociedad exista. Sin los humanos no hay franceses, ni Francia. Existimos, que es lo que hace a Francia, y encima nos gravan el trabajo que ya de por sí hace que Francia exista: doble impuesto, más un tercer impuesto sobre lo que compramos con el trabajo que ya está gravado. Para los agricultores que alimentan a los franceses, es un impuesto cuádruple. Por supuesto, podríamos comprar en otro sitio, pero ahí está el problema del chantaje de la competencia en el mundo humano (si no quieres trabajar, vamos al vecino que trabaja porque prefiere el chantaje y la servidumbre al sufrimiento y la libertad).

Hay personas que hacen el trabajo que se les impone, porque no pueden hacer otra cosa que encontrar un trabajo para alimentarse y alojarse, y otras que hacen el trabajo que quieren hacer, porque tienen los medios intelectuales personales, o financieros de sus padres. Los primeros hacen tareas, los otros hacen según su buen gusto o deseo. Se dice que uno elige su vida. En realidad sólo tienes las opciones que se te ofrecen (en la Tierra y en nuestras sociedades humanas), y para eso nadie es libre. Porque primero hay que sobrevivir. Una libertad que consiste en posibilidades impuestas no es libertad. Es como estar obligado a elegir entre diferentes tipos de tortura (trabajo = trepalium). La obligación de existir te impone las posibilidades de esa existencia y nada más. La obligación inicial invalida la noción de libertad (se puede hacer un silogismo con ella).

Señores, señoras, agricultores, ustedes alimentan a la Nación. ¿No es normal que la Nación os proporcione los campos y las máquinas y las semillas y los animales que criáis para alimentar a la Nación? No, tenéis que pagar créditos para pagar la tierra, las semillas, los animales, las máquinas, ¡de vuestro trabajo!

Como estamos gravados por nuestro trabajo, un impuesto sobre nuestra renta, o un IVA, estamos gravados por nuestro trabajo, estamos en trabajos forzados, trabajamos para el Estado, somos esclavos del Estado. No sé si habrán pensado en este hecho, pero nos vemos obligados a trabajar para el Estado sin haberlo pedido, ni siquiera haberlo aceptado. Trabajamos para el estado tan pronto como trabajamos. Estamos obligados por el estado a trabajar. Y como estamos obligados, es una especie de servicio nacional. Y por qué no obligarnos a trabajar en los quehaceres nacionales, en los quehaceres de la casa "Francia", en el trabajo campesino que son los quehaceres básicos necesarios para el mantenimiento y hasta la existencia de la casa "Francia". Dado que no hay comida, no hay existencia de la casa, ya que no hay habitantes en la casa. La casa es un lugar en torno a los habitantes que existen gracias a los quehaceres existenciales.

No corresponde a los gobernantes decidir qué es una tarea. El trabajo real lo hacen los campesinos, así como los que fabrican las máquinas para trabajar los campos y los que llevan la comida a las gargantas de los cucos parasitarios, los funcionarios, los artistas, los gobernantes y otros.

Ustedes, campesinos, hacen las tareas y muchas veces les gritan porque contaminan. Pero hazlo biologico, solo biologico, ese es tu trabajo. Solo haz eso. Los otros engranajes del reloj tienen que adaptarse a la naturaleza ya ti, asegúrate de respetar la naturaleza, otros tendrán que hacer el esfuerzo de respetarte a ti y a la naturaleza. Grítele a la gente cuando le paguen mal, reclame lo que le corresponde. Los demás que quieren existir a través de ti te lo deben, y aún más. Si todo el mundo debe tener bienestar, también se debe a ti, y quizás a ti primero. Sois mejores que los cuidadores, mejores que los médicos, los precedéis; usted fabrica nuestros precursores, los precursores de nuestras existencias, que deben ser tan sanas como los humanos que queremos ser.

La oferta y la demanda


Principio de la oferta y la demanda: como todo el mundo quiere comida, el campesino debe ser el socio mejor pagado de la Nación (la Nación se ve como un reloj en el que cada uno ocupa su lugar como engranaje).

La prodigalidad de la naturaleza, de la que nacemos, y que era rica y gratuita para unos pocos humanos sin competencia en el planeta, se ha convertido en algo pagado y cada vez más sometido, el colmo del horror, a la competencia y al regateo de la oferta y la demanda del modelo capitalista. La comida, que se convierte en nosotros cuando ha pasado por nuestra boca, se ha convertido en un objeto industrial. Nuestro cuerpo está industrializado, ¡e incluso para todo lo que concierne a la salud! Los humanos somos capitalizados por los jerarcas.

El principio de la oferta y la demanda es una estafa total del capitalismo que sirve para esclavizar a cada uno de nosotros. Pagar según la oferta y la demanda sirve para remunerar según un principio que no es el del mérito ni el del trabajo realizado. Mientras que cada uno de nosotros ha sido cooptado por la sociedad. La sociedad nos ha pedido y ha querido que seamos un miembro forzado, por lo que todos deberíamos ser pagados sólo por estar incluidos sin nuestro consentimiento. La necesidad que la sociedad tiene de nosotros, de cada uno de nosotros, debería ser pagada. La estafa social se aprovecha de tres elementos, que son nuestra impregnación inicial que nos impide pensar y darnos cuenta de esta estafa existencial, en segundo lugar se nos presenta el hecho consumado de la existencia y del sistema social (sea cual sea), y en tercer lugar el chantaje permanente del sufrimiento.

El campesino está sometido al sistema de mercado. Debe producir. Y si no produce lo suficiente, se arruina. Por lo tanto, un campesino no sólo debe ser un especialista en su campo, sino que debe saber gestionarlo, y saber producir más de lo necesario si es indispensable. Debe producir más de lo necesario y venderlo todo para obtener algún beneficio. Debe ser un vendedor, un buen vendedor. Y si tiene empleados, un jefe que sepa dirigir a su tropa. Es un jefe, un trabajador, un gerente, un padre o una madre, un marido o una esposa. Hace las tareas para la casa Francia y en su casa, porque hoy la mujer o el hombre se lo impone y es normal, porque el señor o la señora es un ser humano (femenino o masculino) como los demás. Y no sé cuando él o ella y ella o él toman vacaciones...

Cuando hurgas en el bolsillo de otra persona sin su consentimiento, ¿cómo se llama? Los legisladores se dan sus propios salarios sin pedir la opinión de la gente. Por lo tanto, solo son carteristas legalizados por sí mismos. El salario de todos los funcionarios públicos, incluidos los jerarcas, especialmente los jerarcas, es un caso de referéndum.

Sin alimentos no existimos. Algunas personas se han arrogado el derecho de decidir el valor del trabajo del agricultor. Mientras que solo cuenta el trabajo de los campesinos. Nadie puede existir sin ellos. Entonces, ¿quién se tomó la libertad de decidir el valor del trabajo del agricultor cuando es este trabajo el que tiene el mayor valor en el mundo? El valor de su trabajo debe ser máximo. Quieres vivir, tienes que alimentarte, tienes que pagar. La realeza impuso el sistema donde el campesino está a las órdenes de otros. El capitalista hoy no es sólo señor o rey de un territorio restringido, es emperador del mundo.

El principio del Mundo Capitalista es: "¡encuentra tu lugar si puedes, pero no si quieres!" »

Conclusión


Dicho más sencillamente, la democracia actual, al menos la pseudosociedad al estilo Nación Francia, es un sistema feudal en el que los campesinos son los pavos de la farsa.

(El "Debido a la existencia" (no el renta básica) incluye alimentos, agua, aire, energía para calefacción, vivienda para vivir, así como salud, por supuesto, y educación si desea "obligar" a la persona a ingresar a la sociedad, y todo gratis).

Las leyes religiosas son inferiores a las leyes nacionales, pero las leyes de la naturaleza son superiores a todo, y por tanto a las leyes nacionales. Las leyes de la naturaleza deben ser perfectamente conocidas, y los campesinos deben cumplir perfectamente las leyes que nadie puede derogar sin provocar un desastre.

La sociedad es un reloj, los campesinos son los engranajes más importantes del reloj, son incluso la batería, la electricidad, o el péndulo, el mecanismo de cuerda. Son los mecanismos sin los cuales no hay reloj. Los campesinos son todos los mecanismos de energía, y los engranajes simultáneamente. Pueden ser un reloj en sí mismos. Pero los demás no son nada sin ellos, no pueden hacer nada. Ni siquiera son el marco o el gabinete. Se pueden dejar inmóviles en el fondo del armario, que el reloj seguirá funcionando aún mejor libre de estos engranajes parásitos.

Como dijo Lucrecio hace más de 2000 años, cuando se vive se intenta vivir lo mejor posible. Pero, ¿por qué no habría de ser así para toda la especie? ¿Por qué no intentan todas las sociedades hacer lo mismo, pero sin vivir a costa de los demás, porque al vivir a costa de otras sociedades o individuos, hay que esperar el contragolpe a más o menos largo plazo? Serás tratado como tratas a los demás, el "principio de reciprocidad". Esto es cierto para los individuos y para las sociedades, de ahí la igualdad en los derechos humanos. Lo cual debería ser suficiente sin necesidad de 30 artículos y miles de leyes para entender cómo debemos actuar entre nosotros.

Porque todos somos inocentes de existir y corresponsables de la existencia de los demás...

El verdadero lider de nuestras sociedades modernas es el que está en el origen de la vida, el que la hace, el que la mantiene, ese es el campesino. (Comentario dedicado al Sr. Macron, Presidente de la República Francesa).

Fin - E. Berlherm