mercredi 1 avril 2020

État Providence




État Providence

On entend souvent parler d'état providence en ce moment à cause du coronavirus. Qu'est-ce donc qu'un état providence ? Mystère !
L'État est soit un état démocratique élu par le peuple au service du peuple, soit un état esclavagiste, un état voleur. Il n'y a pas d'état providence. Les personnes ont toutes été contraintes d'exister. Il est inutile de lancer leur fabrication si c'est pour ne pas les faire vivre correctement. Les personnes contraintes d'exister n'ont pas à démontrer leur utilité sociale pour pouvoir bien vivre. Sinon il est inutile de les fabriquer pour maintenir le cercle vicieux en état de fonctionner vicieusement. C'est stupide.
Cette idée, de vouloir contraindre à l'existence pour entrer au service social ou pour combler les trous dans la trame sociale causée par les morts ou encore pour pérenniser l'espèce, est de l'esclavagisme fondamental. On appelle bébé-médicament un bébé dont on lance la fabrication pour soigner un ainé malade. Pourquoi est-il malade? Comment a-t-on osé le fabriquer avec ce risque infini? Comment appeler un bébé fabriqué pour servir de bouche trou social ? Comment appelez-vous la proportion inadmissible de handicapés de naissance? (Un seul handicap est inadmissible.) Comment appeler un bébé fabriqué pour soigner le désir des parents d'avoir un enfant (cette aliénation mentale et corporelle), parents eux-mêmes fabriqués par d'autres parents malades psychologiquement du même désir de procréer ? Si et quand vous faites un bébé sachez logiquement pourquoi vous osez lancer sa fabrication à ses risques. (Vous ne trouverez aucune raison véritable.)
Soit nous prenons comme base de nos rapports les droits humains (Droits de l'homme), soit nous revenons à notre système animal fondamental sans règles, sans lois. C'est soit l'un soit l'autre.
Si nous prenons les droits humains comme principe de coexistence, alors il faut admettre le fait que lorsque nous fabriquons une personne, cela n'a d'utilité que pour la famille et la société, et aucune utilité pour la personne avant qu'elle ne soit fabriquée. C'est une contrainte qui est faite sur une personne. « Exister » n'est pas une liberté. Personne ne nait librement. (Rappelons comme d'habitude que personne ne maitrise la fabrication d'une existence, et qu'un être, fabriqué pour servir, peut naitre totalement handicapé, ne rendant service à personne et encore moins à elle-même.)
Si vous avez été fabriqué pour servir la société, la moindre des choses est que la société vous maintienne en condition d'exercer votre utilité sociale, idem pour la famille, ce que fait cette dernière par obligation sociale jusqu'à la majorité de l'enfant. La société doit avoir les mêmes devoirs envers la personne, mais cela du début jusqu'à la fin de la vie de la personne. La société n'existe que par cette association entre humains. Elle n'a pas d'autre but que maintenir le groupe en bonne santé, donc chaque personne. Il n'y a pas d'état providence, il n'y a que des états qui s'occupent des personnes qu'il a contraintes d'exister dans le seul but de le maintenir en état de fonctionnement (sans raison). L'état n'existe que parce que les gens existent. Le rôle de l'état est de prévoir dans tous les domaines et cela de façon exhaustive. Qu'il fasse son boulot, ou qu'il disparaisse !
L'État est composé d'êtres humains, de personnes, qui pensent, qui souffrent, qui meurent, qui ont été elles-mêmes contraints d'exister. La continuité de l'État doit passer après leur propre humanité. Nous naissons tous humains avant d'avoir une fonction sociale, et nous mourons humains sans fonction sociale. L'État composé d'humains doit raisonner humainement, comme un ensemble de personnes pour des personnes, puisque c'est son rôle, et pas en machine à pérenniser la machine, en système à pérenniser le système.


Fin – E. Berlherm



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