samedi 21 novembre 2020

Monsieur le Président-Dictateur

Monsieur le Président-Dictateur de la France, par quelle bizarrerie intellectuelle d'exégète avez-vous pu interpréter le texte de la Constitution française et celui des Droits de l'homme pour vous autoriser à nous dicter notre conduite quotidienne ? Avez-vous lu quelque part que nous vous avions élu comme « chef d’État » et encore pire comme dictateur ? Nous prenez-vous pour des fous qui vous auront autorisé cette dictature ?

Quand les Présidents sont élus (toujours) par une minorité de Français, les présidents ont pour habitude de dire qu'ils seront Présidents de « tous les Français » pendant leur mandat. Mais, vous n'êtes pas Présidents de tous les Français, vous êtes seulement Présidents de la République française. Président des Français, cela sonne comme roi des Français. Vous n'êtes que Président de la République, vérifiez dans la Constitution française. Également, l'expression « chef d’État » ne figure nulle part dans la Constitution française. Vous présidez une association, dont nous sommes, tous, les associés. Nous, les 67 millions d'associés, sommes les seuls propriétaires de la France. (Nous sommes propriétaires et devrions avoir des droits de propriétaire...)

Qui vous a autorisé à décider de la vie et de la mort de vos propres associés ? Vous prenez-vous pour un Président-Dictateur de droit divin ? Est-ce le palais de l’Élysée dans lequel nous vous accordons le droit de résider qui vous le fait croire ?

Vous faites des lois qui ne sont ni égalitaires ni équitables. Vous semblez vous prendre pour le juge suprême de la Nation. Vous faites les lois, la police et la justice, tout cela simultanément dans la main d'une seule personne. Vous décidez de tout, tel un dieu dans son Olympe.

Nos intelligences vous déplaisent, alors vous les brimez, les contraignez, les réglez comme du papier à musique. Tous dans un seul moule. Vous êtes le chef des normopathes. Nous ne vous avons pas élu pour cela. Vous avez été élu pour nous faciliter la vie, mais pas pour la brider selon vos idées farfelues. Vous avez été élu par défaut de système. Nous n'en avons pas encore trouvé de meilleur que la démocratie parlementaire (que fait le Parlement ?). Alors, n'en profitez pas. Restez humain. Restez à votre place de fonctionnaire. Vous ne nous êtes supérieur en rien.

Un petit conseil d'ancien, dites ceci à vos associés, nous les Français : 

« Si vous êtes contaminé, vous êtes un empoisonneur potentiel, un criminel potentiel. Si vous voulez vous faire empoisonner, côtoyez des empoisonneurs, vous êtes une victime potentielle et pourrez devenir un criminel potentiel en empoisonnant à votre tour. » 

C'est tout ce qu'il y a à dire à un être intelligent. Et que ceux qui ne comprennent pas la notion de crime et de victime prennent des cours d'éthique ! Et que ceux que vous avez mal éduqués, vous l'éducateur-justicier-législateur-policier, viennent réclamer le droit à une correcte et juste éducation ! Mais foutez-nous la paix ! Foutez la paix à vos associés ! Laissez-nous vivre nos vies dans leur totalité. Vous vivez à fond votre vie de Président. Je veux vivre à fond le peu qui me reste à vivre.

Nous sommes tous innocents d'exister, car contraints d'exister. Cette innocence, que vous possédez également, Monsieur le Président-Dictateur de la France (si vous la comprenez), vous donne le devoir de respecter la nôtre. Vous êtes mon associé, notre associé, rien de plus, rien de moins. À bas la dictature ! Vive l'innocence d'exister et la liberté !

E. Berlherm


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