jeudi 3 mars 2022

Paysan ou la Féodalité se porte bien

Paysan

ou

La féodalité se porte bien

Principe fondamental du rationalisme (donc humaniste) : « ne pas se cacher la vérité ni la cacher aux autres, tout en s'efforçant de ne pas emmerder ces autres et soi-même par cette vérité qui doit pourtant être dite. »

Introduction

La politique nuit toujours à la vérité !

(Rappel : Nous sommes, chacun de nous, mis au monde sans notre accord. Nous sommes mis devant le fait accompli de l'existence. Nous sommes donc innocents d'exister et donc et surtout innocents de nos actes, toujours. Si cela vous perturbe, tant mieux, c'est que vous n'y avez pas pensé avant, et il était temps qu'on vous en fasse la remarque : vous avez été contraints d'exister avec toutes les implications de cette contrainte. Faites donc un petit tour des titres de cette chaine pour y découvrir quelques implications et mettez-vous à niveau.)

Pour exister il faut d'abord nous construire (car naitre, c'est avoir été fabriqué en totalité et au hasard, ce qui n'est jamais parfait, or cette imperfection devrait interpeler nos géniteurs), et cela se fait parce que notre mère se nourrit et nous alimente par la même occasion. Les aliments sont les briques de notre corps et notre carburant. La nourriture est aujourd'hui fabriquée par des paysans qui sont uniquement paysans, spécialiste en paysannerie. La France, qui est un pays agricole, peut nourrir très largement l'ensemble de ses associés (les citoyens de la société) sans problème..........sans problème autre que la connerie de cette société capitaliste animale esclavagiste qui presse les paysans comme des citrons (et la grande majorité d'entre nous également, c'est sans doute pour cela que l'humanité est acide !).

Nourrir tous ses associés (associés contraints) est un devoir de la société, donc de l’État, sinon il est absurde et hypocrite d'affirmer que nous sommes une société dans la Constitution (30 fois le mot société, ou social ou sociétal, et 60 fois le mot Nation). Je vous signale au cas où vous ne l'auriez pas remarqué que vos parents et donc la société ont prévu avec votre corps tout ce qu'il faut pour qu'il se nourrisse, c'est-à-dire en partant du haut, la bouche, le pharynx, l’œsophage, l'estomac, les intestins et le système défécateur, ce qui implique qu'ils savaient par avance que vous deviez vous nourrir. D'où la question sociale suivante (et éventuellement religieuse), « pourquoi remercier ceux qui vous ont construit avec les instruments pour mâcher, digérer, déféquer, et qui ne vous donne pas (gratuitement) les ingrédients pour vous maintenir en vie » ? ….. Cela sent le chantage à la souffrance à plein nez!

Principe de base de l'existence humaine : sans nourriture, pas le plus petit geste, pas le moindre mot, pas de bribe de pensée, puisque pas d'existence et pas plus de survie. Qui fournit la nourriture ? Réponse : le paysan. Sans nourriture pas de travail intellectuel ou physique, donc pas de PIB. On peut en conclure que la nourriture correspond strictement au PIB (Produit Intérieur Brut d'une Nation, à moins que ce ne soit Paysan Inférieur Brutalisé !).

Les premiers à donner la vie sont les paysans, avant nos propres parents, car des parents qui ne sont pas nourris ne peuvent vivre et se reproduire. Et les parents nous ont mis au monde pour leur propre plaisir, alors que les paysans nous permette de pérenniser notre corps dans une société qui nous fait en permanence un chantage à la souffrance pour nous contraindre à travailler.

Donc, question : de quel droit la société se permet-elle de vivre sur le dos des paysans qui sont les maitres de l'existence ?

Système Féodal

Nous sommes (en France particulièrement) dans un système féodal habilement désigné par le terme Démocratie. Ce terme associé aux droits humains trompe son monde depuis des lustres. En France ni l'un ni l'autre ne sont respectés, pas plus que la devise française de « liberté, égalité, fraternité », et nous le savons tous !

L'appropriation des territoires (et finalement de toute la planète) ainsi que la surpopulation locale, c'est-à-dire de chaque bout de territoire occupé, nous a conduits à intensifier la production dans tous les domaines, y compris l'essentiel : la nourriture. Autrefois la nourriture était produite naturellement, il suffisait de se servir dans son environnement direct. La surpopulation locale a conduit à la sédentarité et à la féodalité par nécessité de protection contre les autres fiefs. Nous sommes toujours dans un système féodal, qui est devenu encore plus excessif qu'autrefois du fait du capitalisme.

Le principe féodal est basé sur la paysannerie et la confrontation entre fiefs. Les paysans sont protégés par des soldats, contre les autres fiefs qui voudraient éventuellement leur chercher des noises. Paysans et soldats sont dirigés par un « maitre » du territoire. Un territoire est un reliquat de notre animalité. Il n'y aurait pas besoin de défendre le territoire, s'il n'y avait pas d'autres territoires autour. Il suffirait donc d'unir les territoires. Ce n'est donc qu'un problème d’égo entre les dirigeants des territoires s'il y a besoin de soldats pour la protection (connaissez-vous Monsieur le dictateur Poutine seigneur du fief Russie de 17 millions de km² ?). Et finalement les soldats défendent le chef plus que les paysans qui lorsqu'ils veulent se débarrasser du mauvais chef trop gourmand ne peuvent le faire, car les soldats qu'ils alimentent préfèrent le payeur plus que le nourrisseur.

(L'argent est produit par le peuple, mais l'argent est distribué aux soldats par le chef qui prélève les impôts, impôts prélevés plus précisément par des fonctionnaires qui eux-mêmes sont comme les soldats à la solde du chef ; ce qui signifie que les fonctionnaires prélèvent l'argent et font leur propre salaire pour se rémunérer du travail qu'ils effectuent pour gérer le peuple et son argent. C'est encore le cas aujourd'hui. Les fonctionnaires, dirigeants en tête, sont des vampires.)

Les paysans ne font pas la guerre, même s'il peut y avoir des bagarres entre voisins. Il n'y aurait pas de problème d’égo s'il n'y avait pas de multiples territoires. Il y aurait juste un besoin de police interne. Le principe féodal s'est exacerbé avec l’égo des dirigeants de territoires, qui sont devenus des superchefs, des rois, des empereurs, des pharaons (et aujourd'hui des « Poutine » et des « Xi Jinping » et des « Macron » et des « Biden » et des « Bolsonaro »). Les anciens ont fondé de super puissances, USA, Russie, Chine, Inde, Europe. Le système mégalomaniaque est également en cours d'implantation en Amérique du Sud et en Afrique. Partout sur cette planète, et bientôt sur Mars n'en doutez pas.

La féodalité est une organisation du système tribal initial. Les nomades se sont installés sur un territoire. Le chef et les chasseurs ont pris le pouvoir et sont devenus surveillants et profiteurs des paysans sédentarisés devenus agriculteurs-éleveurs. Les paysans ont le réel pouvoir existentiel du fief, mais les dirigeants détiennent le pouvoir armé. Les paysans sont esclaves alors qu'il suffirait qu'ils ne travaillent pas pour éliminer toute existence. Les paysans (comme nous tous d'ailleurs !) sont-ils dans une « servitude volontaire » (comme dit Étienne de La Boétie) ou plutôt dans une « servitude par habitude jamais remise en cause » (servitude mécanique) ? → voir Maine de Biran (1798).

Nous sommes aujourd'hui (en 2022) dans un système féodal légèrement modifié. Il a les mêmes règles que l'ancien système féodal : des paysans, des ouvriers et des maitres sur un territoire qu'ils défendent, et qu'aujourd'hui on appelle la Nation et la Patrie. Ce système ne peut pas être modifié dans l'immédiat ni à court ou moyen terme à cause de sa complexité, car la société a besoin de spécialistes pour fonctionner mieux, ou au moins aussi bien que les autres Nations du monde ; spécialistes qui en gagnant de l'argent doivent rester dans leur spécialité pour continuer d'en gagner autant et plus. Il est inutile de leur donner des ordres, la spécialité et l'argent suffisent (c'est de l'esclavage indirect et certainement pas une servitude volontaire). Ces spécialistes, dès qu'ils peuvent, achètent une maison et une voiture, font des enfants (la plupart du temps ils font des enfants avant d'avoir la maison pour les loger correctement) et s'aliènent ainsi au système capitaliste. De cette façon ils ne peuvent changer de spécialité, car ils perdraient leur rang et leur argent donc leur maison et leur vie de famille (ça, c'est le français moyen). C'est sans doute pour cela qu'on entend constamment dire que la famille est le socle de la société, alors qu'une société est censée être constituée d'associés égaux → égaux jusqu'au bout de la vie sinon ils ne signeraient pas l'association.

Les humains cherchent la tranquillité et la sécurité financière en se spécialisant. La spécialisation à outrance est de l'autisme. Nos nations sont des nations d'autistes conduites par des autistes.

Nous sommes dans un système absurde que personne n'ose remettre en cause de peur de provoquer pire, et pourtant il faut le faire, il faut le muter. Nous ne pouvons rester indéfiniment dans un système féodal, quel qu'il soit, au détriment d'une couche de la population et même de toute la population qui vit selon des règles aliénantes de spécialistes uniquement pour faire tourner la Nation-Patrie comme une horloge. Ce sont les personnes qui sont importantes, non pas des idées mégalomaniaques de grandeurs sociales-territoriales ou humaines qui elles (ces idées) ne souffrent jamais ; elles sont produites par des individus stupides.

Le système féodal est une légère évolution du principe animal de la loi du plus fort, dont le capitalisme tire sa puissance. Il est temps de devenir des êtres humains qui analysent le monde et ce qu'ils sont, en tirent les conclusions et se transforment.

La féodalité a hiérarchisé les personnes, comme si certaines méritaient plus que d'autres, et donc avaient plus de valeurs que d'autres. Pourtant nous avons tous été contraints d'exister et devrions tous être traités équitablement puisque nous ne méritons pas les défauts et les qualités de notre fabrication, ni de notre éducation, ni du monde bestial féodal dans lequel nous avons été jetés sans vergogne. Cette hiérarchisation sert dans notre système social à classer les gens de façon à sélectionner les meilleurs pour les placer au poste qui leur convient le mieux ; et ainsi la société fonctionne aussi bien que l'efficacité de la sélection le permet.

Mais cela n'enlève rien au principe initial qui est que nous avons tous été contraints d'exister sans avoir ni demandé cette existence ni demandé les erreurs de fabrication qui nous sont pourtant imputées puisque nous avons une vie (et selon les aléas de l'existence) correspondant aux capacités façonnées par nos parents qui ont l'autorisation sociale (implicite) de nous fabriquer.

Pourquoi celui qui est bien fabriqué et bien éduqué devrait-il mieux vivre que celui qui a été mal fabriqué ou/et mal éduqué, si nous sommes des êtres humains et pas de simples animaux ?

La féodalité a certes évoluée, mais le principe est identique. Le paysan produit la nourriture pour ceux qui gravitent autour. Les soldats sont toujours présents, ils ont été divisés en deux fonctions, les militaires pour l'extérieur et la police pour l'intérieur (la frontière est floue entre les deux puisqu'il y a des gendarmes (donc des militaires) sur le territoire). Les seigneurs possédant le fief ont été remplacés par les dirigeants de la Nation et surtout les possédants-capitalistes. Mais il s'est accumulé un nombre formidable de personnes s'occupant de choses annexes mineures, qui ont été produites par notre évolution et certes utiles selon notre mode de fonctionnement pour la transmission culturelle, mais qui du point de vue de la Vie n'ont pas grande utilité ; ce sont les artistes, les sportifs, le très grand nombre de fonctionnaires, dont les dirigeants, et bien d'autres.

Une société humaine, une véritable société d'associés, est un système où les corvées sont partagées. Une société qui se bat contre une autre société est une Nation. C'est stupide une Nation. Une société est une véritable association où l'on fait chacun des corvées comme dans une maison familiale et où l'on passe essentiellement du bon temps une fois les corvées effectuées. Mais dans nos sociétés ce n'est pas le cas, il y a ceux qui font les corvées et d'autres qui jouent des rôles. Ils jouent à des rôles similaires à ceux des sorciers d'antan, ils s'amusent à diriger les autres comme les sociétés tribales ou féodales d'autrefois. Et ceux-là qui ont la main sur l'impôt et le coffre national ne sont plus des rois, mais se paient royalement comme des seigneurs de fief. Nous ne sommes pas encore dans une véritable société, mais dans une Nation, c'est-à-dire un fief capitaliste. (Même notre télévision du service public est capitaliste et fait de la propagande capitaliste.)

Beaucoup de personnes en France et dans le monde refusent de faire les corvées sociales dès qu'ils quittent l'école. Ce sont les artistes, les sportifs, les fonctionnaires, les dirigeants, et autres catégories. On sait ce que sont les corvées : c'est toute la paysannerie, et la distribution, et la fabrication des machines pour travailler aux champs et distribuer les aliments résultat de ce travail aliénant, tracteurs, camions, voitures, trains, bateaux et avions. Ce sont les corvées de base. La plupart des gens qui travaillent là-dessus font des corvées et toute la journée ne font que ça, pendant que les autres artistes et fonctionnaires sont autour et ne participent pas ; ils ne foutent rien pour la maison, ils font juste semblant en agissant comme s'ils faisaient des corvées, de manière répétitive. Ils distraient ceux qui font les corvées. C'est le système féodal, il faut payer ceux qui ne foutent rien ou font semblant, ceux qui ne veulent rien foutre, car travailler à l'usine ou dans les champs les débecte. C'est tout à fait compréhensible, mais alors qu'ils ne fassent pas d'enfants parasites comme eux, ou alors qu'ils participent à la transformation du monde en aidant à la suppression des corvées pour tous, ou à la meilleure répartition des corvées.

Une société est un ensemble de rouages nécessaires au fonctionnement de l'horloge sociale qu'est la Nation, le territoire et la société humaine, et tout un tas de rouages qui lorsque l'on se penche sur leur utilité réelle ne sont que des rouages parasites qu'il vaudrait mieux virer pour que la société fonctionne au mieux. Mais évidemment les rouages parasites n'ont pas plus demandé à exister et en tant que rouages que les autres. Il faut donc leur trouver une place et inventer des modes de fonctionnement qui leur paraissent utiles à eux et aux autres pour éviter la discrimination. Donc il peut y avoir des parasites dans une horloge sociale, et il faut fermer les yeux. D'ailleurs l'horloge elle-même, à quoi peut-elle bien servir, et à qui donne-t-elle l'heure ? → À une autre horloge sociale ?

Les rouages fondamentaux de la société sont les paysans. Sans eux personne n'existe. Personne ne pérennise son existence. Personne ne travaille. Personne ne pense. Personne ne dirige. Personne n'exécute quoi que ce soit. Il faut même d'abord être alimenté pour transporter la nourriture jusqu'à ceux qui en ont besoin. Ce qui signifie qu'un paysan peut vivre sans nous, mais jamais nous sans eux.

Si vous ne faites pas les corvées nationales qui maintiennent la population en vie alors vous êtes un parasite. Si vous prenez comme excuse que c'est la culture, vous êtes un parasite. Personnellement, je n'ai pas besoin de vous pour chanter, danser, ou faire du sport ou même diriger ma vie. Vous n'êtes que des parasites.

La notion de spécialiste est née avant le système féodal. Le système féodal l'a renforcé, car il lui a permis d'avoir un contrôle absolu sur les gens. Avant le système féodal, il y avait déjà des gens spécialisés dans, par exemple, les outils et les armes, les cultivateurs, les paysans. Au temps des chasseurs-cueilleurs la spécialisation a déjà dû commencer avec les capacités des gens selon qu'ils étaient plutôt bons comme chasseurs ou comme cueilleurs ou comme fabricant d'outils, mais aussi les femmes enceintes, les enfants et les vieux. Cela a commencé par catégoriser les gens selon leur capacité. Un bon fabricant d'outils est essentiel, pour les armes des soldats et les outils de paysannerie. Aujourd'hui c'est un ingénieur, un technicien.

L'hyper spécialisation empêche les gens de gérer leur vie selon leurs gouts véritables. Si tu aimes telle spécialité, mais que tu n'es pas bon tant pis pour toi, il faudra te contenter de ce qu'on te propose, les restes. Tu as beau être un humain égal des autres eh bien tu ne l'es pas réellement. Si tu es nul en tout, alors que tu n'y es pour rien, eh bien tu vivras selon ta nullité, une vie de merde ou de vagabond mendiant. Et si tu n'as envie de rien dans la société, le fait qu'on t'a obligé à exister n'entre pas en ligne de compte, il faut que tu serves ou que tu vives comme un chien errant. Tu as été désiré comme serviteur pour tes muscles ou ta tête, tu dois maintenant te faire désirer pour servir ou crever. Ce ne sont pas des humains, mais des animaux.

Ne rien faire devrait être ton droit, mais on ne te l'accorde pas, tu dois servir ou crever.

Les paysans sont chargés de nous nourrir comme les ouvriers sont chargés de fabriquer des outils ou bricoles quelconques. Les ouvriers peuvent faire la grève. Les paysans ne peuvent faire la grève, les vaches et les champs n'attendent pas. S'ils faisaient la grève, leurs champs péricliteraient, leurs animaux crèveraient. Ils sont tenus par obligation morale (sans aucune loi pour leur imposer) de ne pas faire grève. Ils ont un service minimum à remplir. Ils ne peuvent faire la grève comme les routiers ou les cheminots. Ils pourraient éventuellement faire la grève, laisser mourir champs et bêtes, et nous irions acheter la nourriture ailleurs dans d'autres pays ; et si tous les paysans du monde faisaient la grève, il faudrait les expulser et les remplacer, mais par qui, puisqu'il faut être spécialiste en paysannerie pour les remplacer. Et ceux qui les remplaceraient deviendraient paysans et pourraient se révolter à leur tour... Cercle vicieusement patatoïdal.

Nous sommes tous concernés par la féodalité, il n'y a pas que les paysans, mais les paysans sont le socle de la féodalité, ils nourrissent tout le monde.

La paysannerie étendue est l'ensemble des métiers qui participent peu ou prou au travail agricole, allant de la distribution et au conditionnement des aliments à la fabrication de machines agricoles, à l'élimination des déchets, et quelques autres... Sont exclus de tous ces métiers, ceux de fonctionnaires et de chefs d'entreprises ou cadres qui ne mouillent pas leur cravate par une sueur véritable.

Les outils

Nous avons délégué notre alimentation donc notre existence entière aux mains des paysans. Mais puisque nous ne voulons plus travailler aux champs, ne faudrait-il pas que nous payions de notre poche les outils nécessaires aux paysans pour produire la nourriture que nous leur demandons de nous fournir, ainsi que ceux nécessaires au transport des aliments jusqu'à nous ? Nous les Français, propriétaires du territoire France, nous sommes les patrons de la maison. Les paysans sont les employés fondamentaux de la Nation, les tout-premiers de corvées, et il faut qu'ils se paient eux-mêmes leurs propres outils de travail ! Est-ce que vous vous payez vos fournitures de bureau, votre ordinateur de bureau ? Est-ce que l'employé d'une imprimerie se paie sa propre machine d'impression numérique ? Le tourneur son tour numérique ? Le commercial sa voiture de fonction ?

Le paysan doit faire des emprunts pour se payer les machines agricoles nécessaires à « notre » alimentation. Et trop souvent il se suicide parce qu'il ne peut rembourser ses dettes bancaires, c'est-à-dire nos dettes envers lui !!!! Et ils n'ont pas de vacances, car ils sont enchainés aux quatre saisons.

Êtes-vous tous complètement cinglés, les gars ? Je parle des dirigeants de notre féodalité moderne soi-disant démocratique.

Qu'est-ce qu'un monde féodal ? C'est un monde territorial. Normalement dans un système non gouverné, les gens vivent et sont paysans, cultivent, chassent, élèvent. C'est le monde humain normal sans guerre entre nations parce qu'il n'y en a pas (pas de nations), on vit en famille et on connait ses voisins, avec lesquels on partage, on troque, on s'entraide. C'est un monde serein. Dans un système territorial (résidu absurde de notre animalité), il faut protéger le territoire contre les autres territoires, en fait il faut se protéger des habitants de l'autre territoire, car chacun se multiplie sans tenir compte de la surface du territoire comme s'il pouvait héberger et produire infiniment. Alors il faut un chef et des soldats pour surveiller la frontière ou attaquer les voisins, car il vaut mieux prévenir que guérir, il vaut mieux attaquer que se défendre (« si vis pacem para bellum ») comme aux échecs il vaut mieux un coup d'avance. Puis les territoires grossissent, car le nombre de gens, le nombre de soldats, fait la puissance du territoire. Alors on devient obèse d'humains ; on est comme le territoire Russe pour la surface, ou comme la Chine ou l'Inde pour le nombre d'habitants. Plus de 300 habitants au km² pour les Pays Bas, ou plus de 1000 au km² pour le Bangladesh.

Surpeuplement

La surpopulation divise le prix de l'individu par le nombre total d'habitants. Autant dire que plus on est, moins on vaut cher !

Et on oublie les raisons existentielles de l'individu au profit de l'existence du territoire qui n'a pourtant de sens initial que par la protection de ceux qui peuplent le territoire, les individus. La Nation n'a pourtant aucune importance si l'individu n'en a pas...

La surpopulation entraine la pollution, entraine le changement climatique, entraine la pénurie d'eau, et bien d'autres conséquences néfastes. Si on ne salopait pas l'eau par notre sur-occupation des sols, il n'y aurait pas besoin de la filtrer. Maintenant, il faut voir la pollution des sols et de l'eau produite par l'agriculture, le paysan pollueur. Mais qui leur demande de produire de façon intensive si ce n'est le marché. Les capitalistes qui profitent de la « concurrence » entre agriculteurs. Il faudrait que le nombre d'humains corresponde à ce que la terre peut produire comme nourriture ce qui serait le grand maximum, et cela sans polluant, sans engrais, sans production intensive. Nous devrions nous-mêmes, les humains, vivre de façon bio, nous devrions être des êtres bios, des êtres sains corporellement et surtout intellectuellement (« Mens sana in corpore sano »).

Le paysan, le PIB, et l'écologie... Les trois sont liés intimement. Et à propos du climat et autres éléments relatifs à notre humanité : ce n'est pas parce que nous ne sommes pas paysans que nous ne devons pas prévoir les conséquences de nos actes sur le sol, sur l'air, sur la Nature donc sur l'homme et la vie en général, puisque nous devons manger, respirer et côtoyer la vie autre que la nôtre, et indispensable à la nôtre, nécessairement. Et cela c'est aux gouvernants de le prévoir, c'est leur boulot.

Si l'agriculture française et l'élevage français étaient bios, combien de français pourrait-elle nourrir ? Pour être raisonnable, le nombre de français devrait diminuer et être inférieur d'au moins 50%, voire bien plus, à l'alimentation bio qu'il est possible de produire sur le territoire. Tous les pays doivent pouvoir vivre en autarcie alimentaire et énergétique, et cela très largement, sinon ils courent au suicide et entraineront l'humanité avec eux. Mais c'est peut-être ce que nous cherchons : « le suicide collectif plus ou moins conscient »).

La puissance de la Nation dépend d'un peuplement maximalisé. Les hiérarques le savent, ils préfèrent les excédents de population au juste peuplement du territoire et surtout au bienêtre de chacun. Les surnuméraires handicapés physiques et mentaux de la société (y compris criminels et malfaiteurs en tout genre, serviteurs malgré eux de la société qui a besoin de forces de maintien de l'ordre, et donc fabriqués ainsi par mauvaise aptitude à la fabrication et mauvaise éducation par nous-mêmes les sociétaires) ne sont pour eux que des dommages collatéraux de l'existence. Ils ne rendent pas service directement donc on les entaule, c'est plus simple que de se poser des questions d'éthiques sur la raison de cet emprisonnement injustifié.

Notre système est tellement complexe, tellement imbriqué, que nos dirigeants ne peuvent tirer aucune ficelle, régler aucun potentiomètre social, sans que cela ne mette en péril l'équilibre mondial entre nations. Et tout cela est dû à la surpopulation...

Si j'étais une voiture autonome avec ou sans carburant (voiture électrique), autant dire que ce serait pour moi équivalent à la mort si je ne pouvais recharger mes batteries ou remplir mon réservoir. Rien ne fonctionnerait, je serais immobile, mon « esprit » électronique serait tout aussi inerte, bien évidemment je serai incapable de rouler. Dans peu de temps, les spécialistes réaliseront des voitures autonomes robots qui s'autogèreront et devront ainsi payer leur propre électricité pour pouvoir survivre. Ne serait-ce pas con pour nous qu'elle fasse la grève de l'existence ? Heureusement il suffit de réaliser un logiciel qui les empêche de réfléchir à cette solution → n'est-ce pas ainsi que fonctionne notre propre logiciel mental : l'existence ne sert à rien, et la souffrance encore moins, pourtant nous nous multiplions et multiplions les problèmes sans compter par cette multiplication effrénée. Absurde !

Chasseur-cueilleur-communiste

Le paysan était autrefois un chasseur-cueilleur-soldat. Ils l'étaient tous à l'époque. Ils étaient des généralistes de l'existence. Les gens vivaient pleinement, ils faisaient tout et participaient à tout (même si cela ne sert à rien d'exister, dans l'absolu). Ils étaient véritablement communistes. La vie tribale était communiste à cent pour cent. Et cela a duré des dizaines de milliers d'années... des dizaines de milliers d'années de communisme tribal.

(Le communisme étant fondamentalement une « mise en commun », et cela n'a rien à voir avec les idéologies communistes en œuvre autrefois en Russie et actuellement en Chine ; le véritable communisme n'est pas dictatorial puisque la mise en commun de la dictature autoriserait chacun à être dictateur de tous les autres, ce qui serait absurde. Toutes les nations sont communistes pour les choses essentielles à leur nation, et même les USA : territoire, culture, langue, droits et lois, gouvernement, éducation, justice, police, armée, etc. tout cela est mis en commun et géré en commun → le système monétaire devrait compter dans la mise en commun puisqu'il est identique pour tous les associés, mais c'est la seule mise en commun qui soit utilisée contre l'individu et non pour lui. La manière d'utiliser l'argent est liberticide, c'est-à-dire esclavagiste, elle est capitaliste. Le capitalisme est une exception dans la mise en commun pourtant généralisée dont les capitalistes profitent à outrance, en profitant d'un système où l'argent peut s'accumuler comme un objet quelconque alors qu'il représente le travail donc la vie des autres.)

Équivalence argent nourriture

Il n'y a pas de production d'argent sans existence humaine. Il n'y a pas d'humain sans nourriture, air, eau, aliment solide. Donc l'argent correspond à strictement parlé uniquement à l'énergie due à l'alimentation. Il y a équivalence directe entre l'argent mondial et la nourriture. Et quand des gouvernements répartissent l'argent, ils en prélèvent énormément aux agriculteurs. Les agriculteurs qui sont producteurs d'alimentation, donc d'énergie, donc de ce qui maintient les humains en vie sont sous-payés, alors que la nourriture représente dans l'absolu notre capacité d'exister donc l'argent qui lui-même, d'après notre système dévoyé représente le travail du point de vue social, mais surtout capitaliste. L'argent-nourriture a été petit à petit évaporé dans les mains des capitalistes qui traitent industriellement nos vies que représente l'alimentation c'est-à-dire notre existence.

De nombreuses personnes font des métiers où ils risquent leur vie alors que leurs métiers ne sont pas nécessaires ? C'est normal qu'ils soient bien payés ; peut-être ! Mais ceux-là doivent-ils être mieux payés que ceux dont le métier est nécessaire pour nous faire vivre, donc le paysan ? Le métier de steward, de pilote de ligne, on pourrait s'en passer, ainsi que le métier de mineur, ou celui de pêcheur. On a inventé des métiers à risque pour fournir de la nourriture ou de l'énergie à des personnes qu'il aurait suffi de ne pas mettre au monde.

Si les gens doivent être payés en fonction de la nécessité qu'on a de leur travail, alors le paysan est celui qui doit être le plus payé, bien plus qu'un pianiste virtuose, car tout le monde ne l'écoute pas, par contre tout le monde mange. C'est la seule personne dont on ne peut se passer. Il suffit d'imaginer un paysan dans une ile ; sans lui personne n'existe alors que seul il se débrouille parfaitement. On peut également se passer très facilement du Président de la République, mais certainement pas des paysans. La liste est grande des gens dont on pourrait se passer...

Tout le monde veut être capitaliste, et ne veut pas (?) la misère des autres. Mais en fait c'est impossible l'un ne va pas sans l'autre, millionnaires et milliardaires font le pauvre. Ce ne sont pas des premiers de cordées, ce sont de grands aspirateurs du travail des autres, donc de leur vie. Ce sont des négriers.

Seuls les paysans produisent de la valeur puisque sans eux il n'existe pas de travailleurs dans les autres domaines et qu'ils ne pourraient pas lever le petit doigt si le travail du paysan ne les pérennisait pas. Les paysans sont la fondation de la maison France et sans eux la maison ne peut être construite, car les architectes et les bâtisseurs de la maison n'existent pas (en dehors des paysans eux-mêmes bien entendu).

Les capitalistes cherchent à accaparer les terres, et les paysans seront de simples métayers travaillant dans le fief du capitaliste (le négrier capitaliste), mais cela ne change rien au fait que ce sont les paysans qui font la vie.

La nourriture ne doit pas faire partie des objets industriels, il est incompréhensible que l'on traite le précurseur d'un être humain comme un simple objet qui se marchande. L'alimentation ne doit pas être gérée comme un marché et traitée comme telle par l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC). L'Europe ne doit pas gérer le travail du paysan comme celui d'un fonctionnaire, d'un employé, ou d'un ouvrier d'usine. La nourriture, c'est-à-dire nos futurs corps, ne peut être soumise à la loi du marché. C'est absurde et grotesque de l'avoir imaginé et encore plus de l'avoir réalisé. Nous devons être nourris, ce qui est nécessaire pour continuer d'exister, mais nous ne devons pas posséder une voiture (dans l'absolu). Le système commercial ne peut gérer la nourriture comme une automobile ! C'est comme de marchander un bébé. La nature ne le fait pas, pourquoi le faisons-nous ? Le faire c'est nous traiter nous-mêmes en objet capitaliste. Mais c'est bien ce que nous sommes de naissance : des esclaves au service de la Nation ?

Le paysan est la vache à lait de la nation. Ils bossent et les autres ne vivent que par leur travail mais ce sont les capitalistes qui profitent du système.

Est-il normal que certaines personnes simplement pour se payer de la nourriture, c'est-à-dire pour survivre, doivent utiliser un quart ou un dixième de leur revenu, leur salaire, leur travail quotidien, alors que d'autres vont avoir besoin de seulement un centième voire un millième de leur revenu, une petite part insensible ? Est-il normal que pour la santé, pour nous loger, pour la simple survie, nous payions des pourcentages différents de notre travail ? Qu'est-ce qui fait que la survie de certains soit plus difficile, extrêmement plus difficile, que pour d'autres. N'avons nous pas tous été contraints d'exister ? Ne sommes-nous pas tous égaux devant cette contrainte et tous également désirés par la société? Ne sommes-nous pas égaux selon les droits humains ? Et cette égalité n'est-elle pas l'égalité de notre vie en valeur et en potentialités durant toute sa durée, vie nécessitant alimentation, santé, logement, protection, etc. ?

Corvées

Nous avons tous entendu dire que la France était la maison des Français. Vous sentez-vous comme dans votre maison. Voyez-vous tout le monde au boulot effectuer ses corvées journalières ? Pourtant dans une maison moderne tout le monde fait des corvées, même les parents, et même les enfants qui n'ont pourtant pas demandé à participer à l'association familiale puisqu'ils n'ont pas demandé à exister ! Dans la maison France, il n'y a pas de chef de famille, il n'y a que des associés. Le président de la République n'est pas le chef des Français, il n'est pas chef d’État (il n'est que chef des armées. Voir la Constitution française). Les fonctionnaires, du plus petit au plus grand, ne font pas de corvées ce sont juste des organisateurs de corvées.

Vous les paysans, pourquoi nourrissez-vous un type qui n'a jamais fait de corvée, un type qui ne fait que chanter, qui ne sait que faire de la politique, qui fait le patron et ne fait que donner des ordres, un artiste, chanteur, peintre, sculpteur, écrivain, footballeur, un type qui ne veut rien faire d'autre. Ce ne sont pas des enfants. Ce sont des adultes. Pourquoi les nourrissez-vous ? Ce ne sont plus des enfants. Ils doivent faire des corvées comme tout le monde dans la maison France. Chacun sa part.

Dans une société il y a plusieurs types de rouages sociaux : la base nécessaire qui fait les corvées (sans elle aucun autre rouage ne peut exister ni perdurer), la classe des surveillants (police, justice), la classe de ceux qui distraient (artistes, sportifs, etc), la classe militaire qui défend les frontières ou attaquent les autres sociétés et éventuellement intervient à l'intérieur du pays, la classe des fonctionnaires qui gèrent l'ensemble, la classe des milliardaires-capitalistes qui dirigent sans frontières, la classe des dirigeants qui sont théoriquement des fonctionnaires comme les militaires, mais ont un pouvoir tel qu'il faut les classer à part. Les seuls qui sont nécessaires sont les premiers, ceux qui font les corvées nécessaires à l'existence de la personne, les premiers parmi les premiers sont les paysans.

Les paysans sont attachés à leur terre. La culture sociale les formate ainsi. Ils sont considérés comme une caste. Nos sociétés fonctionnement comme des castes. Nous sommes formés pour exécuter des travaux en fonction de nos capacités.

Le travail des paysans français sert à nourrir les Français (pour la majorité du boulot qu'ils produisent) qui ne peuvent exister sans ces paysans, et en plus de ça les paysans sont imposés comme tout le monde (soi-disant équitablement), car ils sont français. Tout le monde est français en France (ou presque), et nous existons ce qui fait exister la société. Sans humains pas de français, et pas de France. Nous existons, ce qui fait la France, et en plus de ça nous sommes taxés sur le travail qui déjà en lui-même fait exister la France : double taxe, plus une troisième taxe sur ce que nous achetons avec un travail qui pourtant est déjà taxé. Pour les paysans qui nourrissent les Français, c'est donc une quadruple taxe. Certes on pourrait acheter ailleurs, mais c'est là que réside le problème du chantage à la concurrence du monde humain (si vous ne voulez pas travailler, on va chez le voisin qui lui travaille parce qu'il préfère le chantage et la servitude plutôt que la souffrance et la liberté).

Il y a des gens qui font le métier qui leur est imposé, car ils ne peuvent faire autrement que trouver un boulot pour se nourrir et se loger, et d'autres qui font le métier désiré, car ils ont les moyens intellectuels personnels, ou financiers de leurs parents. Les premiers font des corvées, les autres font selon leur bon plaisir ou désir. On dit que vous choisissez votre vie. En fait vous n'avez que les choix qui vous sont proposés (sur Terre et dans nos sociétés humaines), et pour cela personne n'est libre. Car vous devez d'abord survivre. Une liberté qui consiste en des possibilités imposées n'est pas de la liberté. C'est comme si vous étiez obligé de choisir entre différents types de tortures (travail = trepalium). L'obligation d'existence vous impose les possibilités de cette existence et rien d'autre. L'obligation initiale rend invalide la notion de liberté (on peut en faire un syllogisme).

Messieurs, mesdames, paysannes, paysans, vous nourrissez la Nation. N'est-il pas normal que la Nation vous fournisse gracieusement les champs et les machines et les semences et les animaux que vous élevez pour nourrir la Nation ? Non, il faut que vous payiez des crédits pour payer les terres, semences, animaux, machines, à partir de votre travail !

Puisqu'on est imposé sur notre travail, une taxe sur notre revenu, ou une TVA, on est taxé sur son travail, on est en travail forcé, on travaille pour l’État, on est esclave de l’État. Je ne sais si vous avez réfléchi à ce fait, mais nous sommes contraints de travailler pour l’État sans l'avoir demandé, ni même l'avoir accepté. Nous travaillons pour l’État dès que nous travaillons. Nous sommes contraints par l’État de travailler. Et puisque nous sommes contraints, c'est une sorte de service national. Et pourquoi ne pas nous imposer de travailler aux corvées nationales, aux corvées de la maison France, aux travaux de paysannerie qui sont les corvées de base nécessaire au maintien et même à l'existence de la maison France. Puisque pas de nourriture pas d'existence de la maison, puisque pas d'habitants dans la maison. La maison est un lieu autour des habitants qui existent grâce aux corvées existentielles.

Ce n'est pas aux gouvernants de décider de ce qui est une corvée. Les corvées effectives sont faites par les paysans, ainsi que ceux qui fabriquent les machines pour travailler dans les champs et ceux qui transportent la nourriture jusqu'au gosier des oisillons « coucous parasites », fonctionnaires, artistes, gouvernants et autres.

Vous les paysans, vous faites les corvées, et souvent vous êtes engueulés parce que vous polluez. Mais faites donc du bio, ne faites que du bio, c'est votre boulot. Ne faites que ça. Les autres rouages de l'horloge doivent s'adapter à la nature et à vous, assurez-vous que vous respectez la nature, les autres devront faire l'effort de vous respecter vous et la nature. Engueulez les gens quand vous êtes sous-payés, réclamez votre dû. Les autres qui veulent exister par vous, vous le doivent, et même plus. Si tout le monde doit avoir le bienêtre, il vous est dû également, et peut-être à vous d'abord. Vous êtes mieux que des soignants, mieux que des médecins, vous les précédez, vous fabriquez nos précurseurs, les précurseurs de nos existences, qui doivent être aussi sains que les humains que nous désirons être.

L'offre et la demande

Principe de l'offre et de la demande : tout le monde réclamant de la nourriture, le paysan devrait être l'associé le mieux rémunéré de la Nation (Nation vue comme une horloge ou chacun tient sa place de rouage).

La prodigalité de la nature, dont nous sommes issus, et qui était riche et gratuite pour quelques humains sans concurrence sur la planète, est devenue payante et de plus en plus soumise, comble de l'horreur, à la concurrence et au marchandage de l'offre et de la demande du modèle capitaliste. La nourriture, qui devient nous quand elle a franchi notre bouche, est devenue un objet industriel. Notre corps est industrialisé, et même pour tout ce qui concerne la santé ! Nous humains sommes capitalisés par les hiérarques.

Le principe de l'offre et de la demande est une arnaque totale du capitalisme qui sert à rendre esclave chacun d'entre nous. Payer en fonction de l'offre et la demande sert à rémunérer selon un principe qui n'est ni celui du mérite ni celui du travail effectué. Alors que chacun d'entre nous avons été cooptés par la société. Nous avons été demandés et désirés par la société pour être un sociétaire contraint, donc nous devrions tous être payés rien que pour avoir été intégrés sans notre consentement. Le besoin que la société a de nous, de chacun d'entre nous, doit être rémunéré. L'arnaque sociale profite de trois éléments, qui sont notre imprégnation initiale qui nous empêche de cogiter et nous rendre compte de cette arnaque existentielle, ensuite nous sommes mis devant le fait accompli de l'existence et du système social (quel qu'il soit), et troisièmement le chantage permanent à la souffrance.

Le paysan est soumis au système de marché. Il doit produire. Et s'il ne produit pas suffisamment, il fait faillite. Un paysan doit donc non seulement être un spécialiste dans son domaine, mais savoir le manager, mais savoir produire plus que nécessaire s'il le faut. Il doit surproduire et tout vendre pour faire quelques bénefs. Il doit être un commercial, un bon vendeur. Et s'il a des employés, un patron qui sait mener sa troupe. Il est patron, ouvrier, gestionnaire, mère ou père de famille, mari ou femme. Il fait les corvées pour la maison France et dans sa maison, car aujourd'hui la femme ou l'homme le lui impose et c'est normal, car Monsieur ou Madame est un être humain (femelle ou mâle) comme les autres. Et je ne sais quand il ou elle et elle ou il prennent des vacances...

Quand on pique dans la poche de quelqu'un d'autre sans son accord, comment cela s'appelle-t-il ? Les législateurs s'accordent leur propre salaire sans avoir demandé l'avis du peuple. Ils ne sont donc que des pickpockets légalisés par eux-mêmes. Le salaire de tous les fonctionnaires, y compris les hiérarques, surtout les hiérarques, est un cas de référendum.

Sans alimentation nous n'existons pas. Certaines personnes se sont arrogé le droit de décider de la valeur du travail de l'agriculteur. Alors que seul le travail des paysans compte. Personne ne peut exister sans eux. Donc qui s'est permis de décider de la valeur du travail de l'agriculteur alors que c'est ce travail-là qui a la plus grande valeur au monde. La valeur de leur travail devrait être maximum. Vous voulez vivre, il faut vous nourrir, il faut payer. La royauté a imposé le système où le paysan est aux ordres des autres. Le capitaliste aujourd'hui n'est pas seulement seigneur ou roi d'un territoire restreint, il est empereur du monde.

Le principe du Monde Capitaliste est : « trouve ta place si tu peux, mais pas si tu veux ! »

Conclusion

Pour le dire plus simplement, la démocratie actuelle, du moins du style Nation France pseudosociété, est un système féodal dans lequel les paysans sont les dindons de la farce.

(Le « Dû d'existence » (et non le revenu d'existence) comprend la nourriture, l'eau, l'air, l'énergie pour se chauffer, le logement pour y vivre, ainsi que la santé évidemment, et l'éducation si l'on veut « contraindre » la personne à entrer en société, et tout ça gratuitement.)

Les lois religieuses sont inférieures aux lois nationales, mais les lois de la nature sont supérieures à tout, donc aux lois nationales. Les lois de la nature doivent être connues parfaitement, et les paysans doivent parfaitement se conformer à des lois auxquelles personne ne peut déroger sans amener la catastrophe.

La société est une horloge, les paysans sont les rouages les plus importants de l'horloge, ils sont même la batterie, l'électricité, ou le balancier, le remontoir. Ils sont les mécanismes sans lesquels il n'y a pas d'horloge. Les paysans sont tous les mécanismes énergétiques, et les rouages simultanément. Ils peuvent être une horloge en eux-mêmes. Mais les autres ne sont rien sans eux, ils ne peuvent rien faire. Ils ne sont même pas l'armature ou l'armoire. Ils peuvent être déposés immobiles au fond de l'armoire, que l'horloge continuera à tourner encore mieux débarrassée de ces rouages parasites.

Comme disait Lucrèce il y a plus de 2000 ans, quand on vit on essaie de vivre du mieux qu'on peut. Mais pourquoi ne serait-ce pas valable pour l'espèce entière ? Pourquoi chaque société n'essaie pas d'en faire autant, mais sans vivre sur le dos des autres, car en vivant sur le dos des autres sociétés ou individus, on doit s'attendre au retour de bâton à plus ou moins long terme. Vous serez traités comme vous traitez les autres, « principe de réciprocité ». Ce qui est vrai pour les individus et vrai pour les sociétés, d'où l'égalité dans les droits humains. Ce qui devrait d'ailleurs être suffisant sans avoir besoin de 30 articles et des milliers de lois pour comprendre comment nous devons agir les uns envers les autres.

Car nous sommes tous innocents d'exister et co-responsables de l'existence des autres...

Le véritable premier de cordée de nos sociétés modernes est celui qui est à l'origine de la vie, celui qui la fabrique, celui qui la maintient, c'est le paysan. (Remarque dédiée à Monsieur Macron Président de la République Française).

Fin – E. Berlherm



jeudi 20 janvier 2022

Property is theft


Property is theft
The theme of “property” is really interesting. The more I study it, the more subtleties I discover that give me grist for my favorite idea “the innocence to exist”. I'll try to get to the bottom of it.
Definition of “property” - Dictionary of the French Academy: “12th century. Borrowed from the legal Latin proprietas, “proper character; right of possession, thing possessed”, itself derived from proprius, “which belongs to one's own, characteristic”. The right by which a good or thing belongs to someone, who can enjoy and dispose of it in the most absolute manner, within the limits established by law or by regulations. Ownership is acquired by contract, by inheritance or by prescription. He has the enjoyment, not the ownership, of the land. A title, a certificate, a deed of ownership. Article 17 of the Universal Declaration of Human Rights recognizes the right to property. The government has taken steps to promote home ownership or, simply, ownership.”
(Note: “right” is an artificial human concept; nature only includes power. Law is a human invention. Right is therefore made by law. To say that a right is established within the bounds of the law is a pleonasm. )
(Reminder: laws made by dead people are not valid laws. Laws are dead with the people who made them. Any old law must therefore be invalidated immediately. A law applies to a partner only if he or she has accepted the law of the association. If that person is not under a valid contract, no law can be applied to him. No one can be forced into partnership. The term “society” used in the French Human Rights and Constitution is worthless if it means that France is an association. One cannot punish an associate who does not respect a rule he has signed, one can only remind him of the rule or kick him out of the association. Personally, I have not signed any social contract and I have never accepted the law of ownership, in particular. What about you?)
Those who are beginning to know me will not be surprised that I am still talking about the innocence to exist since it is the theme of this video series; if there is an implication to this innocence of our existence, it is the aberrant notion of property that we must talk about. In what way would the innocence to exist imply, as Pierre-Joseph Proudhon told us, that property is theft?
The term “property” has multiple meanings, so there is often confusion of meaning. (See the article on the meaning → The link is in the presentation.)
Owning something necessary for their existence to other people should not be a possibility. Owning the air, the water or directly or indirectly the food necessary for other living beings and especially humans, should be outlawed. Ownership of the soil should therefore be proscribed if the soil produces food or if it carries water or filters it. If the owner is supposed to do what he wants with his land, he cannot be allowed to pollute it, or do anything else with it, since this land can be used to feed others. The problem is the same with the Nations. Brazil, for example, owns the Amazon and its trees, which are a global public good necessary for World life; Brazil should not be allowed to do whatever it wants with it.
If property is theft, then you cannot take a piece of land, no matter how small. You cannot take a tomato that has grown on that piece of land and as a result of the tomato's acquisition of the soil elements that are that land. By eating the tomato necessary to maintain your body in a functioning state you become a piece of that land. You have appropriated the land and are a part of it that you cannot return (as it is). You cannot live without owning a piece of the land.
If property is theft; then the national territory is stolen property (from whom?) (Besides according to the definition this property was not subject to any contract, so the nation is effectively stolen territory.). And if ownership of national territory is theft then all subsets of private property within the nation are also theft. The nationals that we all are (in France for example) are collective owners of the Nation; and we are also the farmers. We are therefore both landlords and tenant farmers of the Nation. Isn't it strange that we have to buy a piece of land in this national land that is already ours from birth when we want to settle down? This is sort of a sub-ownership, the equivalent of a sub-lease. Everyone knows that the State can dislodge by simple déclaration of public interest an owner when he needs the land for a road layout, for example. (By selling us a piece of land that we already own, the state is cheating us.)
Proudhon was wondering how to make us all owners, but in a real Democracy we are, aren't we? Yet nowhere have I seen my name tag on any piece of national land!
Proudhon, like the vast majority of philosophers, does not really question the system. He fiddles with human logic. He tries to untangle a few nodes from the system, but it does not get out of the system. He does not try to see (at least he has not seen) where the human problem really comes from. While Proudhon questioned property, Darwin invented evolution and questioned the divine origin of humanity. Belle Epoque ! Today we can focus on the notion of innocence to exist which should challenge our individual and national relationships... Aren't you aware of your own innocence to exist? Are you not aware that basically you were “forced” into existence, that you were presented with the fait accompli of existence? (whether you're a rationalist, atheist, agnostic, believer, or whatever!)
Can the innocence to exist serve to demonstrate, more fundamentally than Proudhon does, that property is indeed theft?
Why compel us to exist if it is to fight against our fellow human beings who have not only accepted our birth, but who have demanded it so that we serve as their coerced associates (slave companions of slaves)? Why fight to acquire properties, only one property? Why fight to take over a corner of the planet, when that little corner should have been prepared well in advance to accommodate us? Are we human or just territorial beasts? And why make more humans than necessary, but necessary for what exactly? Isn't it the amount of humans that creates the need to grab a piece of territory to keep others from stealing it from us? But why take over a corner of the planet if we were few?
Can you find a single valid reason to perpetuate humanity or society, both of which are ultimately unsustainable? We serve to sustain the unsustainable! Think carefully. You don't exist, then you are “made”. Why? Why assemble elements of the universe to constitute the brief life of an actor recorder who records his own actions before disappearing? The more numerous we are, the less our acts modify the cultural system which evolves and will disappear with society and humanity. The more numerous we are, the less the individual has social impact, the less he is culturally important. Our as perfect understanding of the universe as possible will be useless in the end. The principle of existence of a conscious, sensitive, and intelligent entity is frankly absurd.
Your parents have the property of their bodies and therefore allow themselves to launch your construction starting from the elements which constitute them themselves, ovum and spermatozoid. It should therefore be deduced that since these initial cells as well as the replication mechanism of the ovum belong to them, you should belong to them once your construction is finished. If you made an in vitro baby or a clone of yourselves, would they belong to you? However, they would be real fabrications, all the initial elements of which belong to you as well as the work done! But the parents cannot bring themselves to do this since they themselves should belong to their own parents, who themselves, etc...
An owner of land is first of all the owner of the geographical place; a parcel of land bounded on the national territory. Is he the owner of the material located on this place? I think that in the current conditions of overpopulation we have the “right” not to be dislodged from a place for the duration of our life, which is not equivalent to being the owner of the ground. I don't own the air I breathe, but society should let me breathe clean air without my having to buy it. The same should be true for everything that keeps a body alive, healthy food and clean water. I am not the owner of my body, I am this body, and I have the right to have it function at its best all the time (society should be the guarantor of this since it has imposed its existence on me in order to associate me without my consent). But if I lose a limb, a useful part of my body, I am the owner of it; and this is the only case of effective ownership that we should have. But there are so many of us on earth that everyone is jealous of the one who has taken a place. All human problems are caused by the number of humans. There are too many of us. And since a single human being has no reason to exist in itself, why is this multitude necessary?
If the soil belongs to the owner, then the food produced on that soil by that soil belongs to him, and remains his property indefinitely since the soil remains his property. But since I buy the food, thus a part of the owner's soil, I become the owner of this soil which constitutes my body. It is as if a tree had to buy the ground on which it grows. I have therefore bought my body, which is forbidden by law. A man cannot buy himself in order to emancipate himself. To buy his food is to buy his freedom, it is to constantly want to get out of slavery without ever achieving it. But since it is forbidden for a human being to be enslaved and therefore to belong to another, then the soil, generator and precursor of human beings, cannot belong to anyone. And food, including water and air, must be freely given.
It must therefore be admitted that for the very essence of life, humanity has renounced the notion of ownership. A human being cannot belong to another human being. The ownership of another human being is not only forbidden by law and human rights, but it is considered as slavery. (This is hypocritically written, but it is not in fact since we all buy our bodies after being forced into existence to serve).
There are far too many of us on earth and this leads to inextricable situations and systems. We are owned indirectly through money since we are forced by the needs of our bodies to buy our food and therefore our own lives. Capitalism has reduced us to this. If this is not slavery, what is it? The owners of the money (the thieves of this money), the capitalists and the rulers of the Nation are our owners. They steal our life by forcing us to acquire it by our work. It is an exchange by blackmail, without saying it openly, “you work or you suffer”! They tax us and impose our work on us; not our money, our work, therefore our life, therefore our body. 
Our work is our life time, our body is working. It is not an abstract concept that is at work. When our body (our head) works, it is in the power of the one who makes it work. We are during our working time the property of our bosses. And since we are subjected to this duty by need, by suffering and therefore by blackmail, we are indeed non-free objects belonging to other people. A percentage of freedom is no freedom at all. Our body is stolen from us. The life, which was imposed to us to serve, serves indeed to the society. We are social property.
Ownership of our bodies by others than ourselves is not only theft, but slavery. Yet society forbids even indirect slavery. Our lives, which our parents claim to have “given us,” are stolen from us by the society that makes the laws saying that slavery and theft are forbidden. This is aberrant.
You do not belong to your parents or to society. They have no right to you, no right of ownership; the law says so, human rights say so. And yet, try to escape from social property anywhere on the planet! In France you cannot feed yourself without working, and if you work you are taxed, that is to say that a part of your work, therefore of your time, therefore of your body, is monopolized by the State without your authorization. You thus belong de facto to the society. It is indirect slavery (because without saying it) which should be abolished like any slavery since the Law affirms it. The society has stolen you, as one steals an object. From whom did it steal you? Answer: from yourselves since you are also forced members of society. You are stolen thieves. It is up to you to put down this system. So stop giving birth for nothing. And to begin with, stop giving birth without understanding the general scheme.
You were forced to exist. Free will is not constrained; you therefore have no free will (the existence of free will is not a democratic decision; it is a fact, or not, possibly demonstrated by science), but you are innocent of existing and innocent of all the nonsense you do in your life; including by the very people who constrain you the most (leaders and capitalists who are therefore innocent of the crimes they commit). You can only defeat the system and fix it when you understand and accept it.
We went from subjects (of his majesty) to members (of a Nation). We have therefore acquired autonomy between partners. This autonomy between partners confers on us (if we accept the association since it is constrained) rights and duties (our freedom ends where that of others begins). Proudhon, like all philosophers, forgot the initial constraint imposed on us to exist. We are no longer subjects, but free beings and associates. We must therefore in this acceptance of freedom and the meaning of this libertarian system call into question all our human relationships, starting with the unwanted initiation by each of us to exist. We have all been presented with the fait accompli of existence, and as we are, human animal and not god. We are not the owner of anything, but we have the right to survive as humans since desired by existing associates, that is to say rich in our common heritage. Those who exist must prepare the existence as perfect as possible of those whom they will compel to exist for social service, possibly as partners; otherwise don't make children, don't make associates who wouldn't want to associate because the life you're offering them is too stupid.
We are all equals and associates from birth, and no one belonging to anyone means that the parents do not own their children who therefore lose their privileged link with their parents. This should lead in a national community to the abolition of inheritance by birth privilege, since if the parents do not own the children the converse is true, which implies that the children do not own the property of the parents. . Society has already abolished the birthright which should, by the principle of association, lead to the same result as the abolition of inheritance. The concept of family is recognized by the privileged tutoring of parents over their children, but that is not a property, tutoring can be taken away from them. There is a better solution to the particular heritage, it is the national heritage since we have all been forced to exist to serve society. We are all heirs of human culture and should share in it. We should receive from birth a Minimum Due of Existence (MDE); it would be the least we could do as humans to take us away from our bestial origin.
Try instead to invite others to exist!
End - E. Berlherm

Notes on Proudhon - Property : 
Proudhon - Property: “...the law is the rule according to which social needs must be satisfied; the people do not vote it, the legislator does not express it: the scientist discovers it and formulates it.” → I confirm and add: I am not a scholar, but it is an absolute truth that we are all compelled to exist (with all the implications of coercion) for social needs (with all the implications of association) and that we are innocent to exist (with all the implications of our absolute innocence). The law must be made in this sense.
Proudhon - Property: “Whatever therefore the capacity of a man, as soon as this capacity is created, he no longer belongs to himself; like the matter that an industrious hand shapes, he had the faculty of becoming, the society made him into being. Will the vase say to the potter: I am what I am, and I owe you nothing?” → Proudhon took things upside down because of the ambient religiosity, it is not a benefit for anyone to have been made to serve. No person is made perfect, nor educated perfectly, nor installed in a perfect world. By what right do we make a person? What more right do we have to make it with all these imperfections? A person has every right to resent the person and his conniving associates who fabricated it. So anyone can say, “I am not a vase, I am a sentient, conscious being. I owe you my imperfections and the shit you put me in. I am only what I am, and if I am, and if I am only that, it is your fault. I didn't ask you anything. You presented me with the fait accompli of existence. It is you who owes me everything since you impose existence on me, and you take yourself for a human being, give me this existence and in the best conditions. Otherwise take care of me. I am no one's slave and obligated, let alone you and your accomplices. Life is not a gift, and for many life is a torment.”
Proudhon - Property: “Indeed, if under the terms of the social pact, property has equality as a condition, from the moment when this equality no longer exists, the pact is broken and all property becomes usurpation.” → at birth we are all equal, and all up against the wall. We all have the right to climb it (the right, but not necessarily the ability). This wall is pyramidal and everyone has the right to try to reach the top. But we are not all born at the same time, and when we are born another is already at the top of the pyramid and most are already far above us. So where is the equality? Not to mention the many birth and lifetime disabilities, and the urge to climb the wall; not everyone has a taste for climbing. If you are put up against the wall without your consent, are you required to climb?
Proudhon - Property: “On the sign of these sumptuous stores that his indigence admires, the worker reads in large letters: it is your work, and you will have none; Sic vos non vobis!“ → It was you who built this yacht, but you will never sail on it. It was you who built this palace but you will never live in it. You built this Rolls, but you'll only get a nail. You produced this caviar, so eat turnips.
Proudhon - Theory of Property (1866): “The French Republican Constitution of 1793, which defined property: “The right to enjoy the fruit of one's labor,” was grossly mistaken; it should have said: “Property is the right to enjoy and dispose of at one's will the property of others, the fruit of the industry and labor of others.” → Proudhon could go further and say that to dispose of the labor of others is to be the owner of others.

mardi 11 mai 2021

Contrôle de l'agressivité

Les éducatrices (et éducateurs) passent-elles plus de temps avec les jeunes garçons qu'avec les jeunes filles pour leur enseigner à se contrôler ? Ne devraient-elles pas passer plus de temps avec les jeunes mâles qui sont beaucoup plus agressifs fondamentalement que les jeunes femelles, et même, par malheur, culturellement ?

Y a-t-il à l'école un enseignant qui apprend aux enfants dès les primaires le contrôle de soi et la convivialité ? La maitrise de l'agressivité est pourtant une matière très importante dans la vie. Non, cette matière n'existe pas à l'école. Un enfant agressif est simplement renvoyé chez ses parents à charge pour eux de gérer cet associé trop encombrant et hors normalité. Pourtant si les parents n'ont pas déjà fait le boulot avant l'école, ils ne vont certainement pas mieux y parvenir par la suite. Un enfant trop agressif est un petit « malade » social, il doit être soigné par des spécialistes. Cet enfant, comme tous les autres a été désiré par la société. La société doit traiter son cas avec soin.

Être soi cela s'apprend, dire « Je », cela s'apprend également, et affecter le second au premier cela s'apprend tout autant et avec peut-être encore plus de difficulté qu'être soi et dire « Je », car il faut de nombreuses années pour cela. Certains n'y parviennent jamais, d'où les nombreux schizophrènes et autres multiples-personnalités qui n'ont pas habillé le soi d'un seul costume mais de plusieurs.

Les humains sont censés être égaux. Eh bien, oui, ils le sont devant la justice, mais, hommes et femmes ne sont pas tout à fait identiques physiquement (et donc intellectuellement), ils doivent être formés selon ce qu'ils sont, afin d'entrer dans la société (puisqu'on les y a obligés). Non seulement il faut tenir compte du sexe des personnes, mais de chaque individualité. Il n'y a pas de modèle stéréotypé d'humain, pas plus chez les garçons que chez les filles. Nous sommes tous différents les uns les autres, et même tous différents pendant notre croissance jusqu'à la mort.

Vous connaissez le morphing au cinéma, cette technique qui permet de passer d'une forme à une autre graduellement et invisiblement. Eh bien, nous sommes ainsi ; nous passons de la cellule fécondée à la mort de l'individu par une sorte de morphing cellulaire, musculaire, osseux, etc. Nous sommes des êtres en quatre dimensions, dont la temporelle, celle qui nous fait glisser sur le toboggan fatal. Personne ne maitrise ni la transformation ni la glissade temporelle qui produit ce morphing. Vous ne remonterez jamais le toboggan, car le temps n'est qu'un concept comme le toboggan fatal.

Parce qu'il le faut, je rappelle que personne n'a demandé à faire partie de la société, que personne n'a même demandé à exister, pas plus comme femelle que comme mâle, et avec telle ou telle caractéristique, défaut ou qualité dont personne n'est redevable ni responsable ?

Parce que c'est nécessaire, je rappelle également ceci : ne faut-il pas être stupide, quand on est coresponsable de la fabrication d'un enfant ainsi que de son éducation (je parle de la société française qui est donc une association), puisque l'on a autorisé cette fabrication et que l'on a imposé et participé à l'éducation de l'enfant, de juger l'enfant pour sa conduite inappropriée? C'est totalement absurde. Mais il faut dire que la société étant le résultat de sa propre éducation on voit mal comment elle pourrait ne pas être stupide et commettre cette erreur grossière et criminelle (selon son propre sens de l'éthique et de la justice) de punir ce qu'elle fabrique elle-même au lieu de se corriger elle-même.

N'est-il pas évident que les humains mâles sont plus agressifs que les femelles ? N'est-ce pas dû à notre animalité naturelle ? Cette agressivité n'était-elle pas une nécessité autrefois ? Et n'est-ce pas souvent un besoin social que les mâles soient ainsi ? N'est-ce pas le mâle que l'on retrouve toujours en majorité dans les armées du monde ? Voit-on beaucoup de femmes dans les brigades policières contrôlant les manifestations ?

Les mâles comme les femelles sont mis au monde par d'autres humains femelles et mâles. À qui devons-nous notre genre, notre sexualité ? Sommes-nous responsables de nos organes génitaux et de nos hormones, de notre libido ? Qui a fabriqué nos corps avec toutes ces fonctionnalités reproductives, si ce n'est d'autres humains parfaitement au courant de cela et de l'aléatoire de notre avenir ? Qui a fabriqué notre agressivité de mâle très fortement corrélée à la sexualité ? avons-nous demandé l'un et l'autre, phallus et combattivité ?

Pourquoi les mâles comme les femelles obéissent-ils à l'injonction que leurs parents et le hasard leur ont donné de se comporter en mâle ou femelle alors qu'ils naissent ainsi par hasard (une chance sur deux) ? Pourquoi obéir aux ordres de la Nature qui n'est qu'une machine ? Si le libre arbitre existait pourquoi ne permet-il pas de surpasser l'agressivité ou n'importe quelle pulsion ? Pourquoi nous a-t-on fabriqué avec des pulsions dangereuses ?

Vous dites que nos fabricants n'ont pas contrôlé notre fabrication ? Vous dites qu'ils ne sont pas responsables de la fabrication de nos futures pulsions de notre future agressivité de nos futurs crimes et délits éventuels ! Vous dites que leur responsabilité est superficielle, qu'elle cesse dès nos douze, quinze, ou dix-huit ans puisque la leur a commencé aux mêmes âges ! Ils lancent la pièce de monnaie en l'air et ne sont pas responsables du pile ou du face ; mais vous faites erreur, ils sont responsables des deux, le pile et le face, la fille ou le garçon. Ils lancent la boule de neige que nous sommes et elle devient responsable des dégâts causés par l'avalanche ! Le Garçon/Pile devient responsable de son agressivité et la Fille/Face responsable d'être une victime éventuelle ! Êtes-vous le sosie mental de Ponce Pilate ? Êtes-vous le Dieu monothéiste créateur de la grande « rolling stone » univers ?

Je n'ai pas plus de libre arbitre que vous, et mon univers est aussi déterministe que le vôtre, mais j'ai fait cette recherche et j'en ai tiré les conclusions. Et c'est déterministe. Et je n'ai toujours pas de libre arbitre, car je n'ai pas encore trouvé le moyen d'activer mes neurones et de vous empêcher d'affecter leur fonctionnement quand bon vous semble.

Quels sont les éléments sous votre peau que vous contrôlez volontairement ? Comment avez-vous appris à contrôler vos jambes pour marcher, votre main pour écrire (les deux si vous êtes ambidextre), votre bouche pour parler, et combien de temps cela vous a-t-il pris ? N'oubliez pas que votre volonté est également sous votre peau, elle ne se trouve pas dans un halo nébuleux qui couronne votre tête. Votre volonté, elle-même, fonctionne grâce à un matériel fabriqué par vos parents sans contrôle de leur part et sans plus de contrôle de la vôtre, ce sont des structures neuronales autofonctionnelles ; c'est de la matière cellulaire, moléculaire, atomique et quantique dont vous n'avez aucun ressenti. Cette structure vous fait, ce n'est pas vous qui la faites. Cette structure vous la devez à vos parents, vos fabricants, et à la mécanique universelle, qui n'est pas responsable, tout comme eux, et tout comme vous.

Lucrèce disait ceci il y a plus de 2000 ans :

« Mais, pour nous-même, était-ce un mal de ne pas naitre ?

Quiconque est né peut vivre et se cramponne à l’être,

Autant que l’y retient la douce volupté ;

Mais qui regrettera ce qu’il n’a pas gouté ?

Et qu’importe à qui n’est entré dans aucun nombre,

N’ayant pas vu le jour, d’être resté dans l’ombre ? »

J'ajoute : quiconque est né, vit selon ce qu'il est, et agira selon sa compréhension dans le monde et les conditions qui lui sont imposées comme n'importe quel animal/machine. Et est-ce la douce volupté qui régit la vie du handicapé ou de l'être qui souffre d'exister ? Pourquoi Lucrèce ne culpabilise-t-il pas ses parents ? Est-ce un oubli, un tabou, la crainte, l'amour, l'acceptation docile ?

Le savoir permet la rétroaction. Quand il est correctement implanté, cela fonctionne. L'univers est déterministe, vous aussi puisque vous en êtes un élément. Le déterminisme ne change rien aux possibilités d'éducation. Nous éduquons avec ce même déterminisme. L'ordinateur est une machine, il agit et réagit en fonction de ses fonctionnalités et de ses connaissances, il est de cet univers déterministe, il fonctionne tout comme nous qui agissons et réagissons sensiblement de la même manière. Nous apprenons à l'IA à apprendre, comme nous apprenons à l'enfant à apprendre, mais ni l'un ni l'autre n'est et ne devient responsable. L'enfant est une intelligence calquée sur la nôtre, il est fabriqué comme une IA, mais sans contrôle de fabrication et sans savoir comment correctement l'éduquer, votre enfant est votre IA, une intelligence copiée sur la vôtre.

La fonction de contrôle de l'agressivité est beaucoup plus complexe à apprendre que les fonctions arithmétiques d'addition ou de multiplication, et pourtant combien de temps passent nos éducatrices (ou éducateurs) à enseigner l'arithmétique en comparaison du temps passé pour enseigner la fonction de contrôle de la violence pourtant innée ? Enseignent-elles cette dernière méthodiquement, et comment s'y prennent-elles ? S'il est facile de vérifier que la fonction arithmétique de multiplication a été à peu près correctement implantée dans le cerveau des enfants, par contre comment le faire avec la fonction de contrôle de l'agressivité ? Quelqu'un le sait-il ?

Si vous ne parvenez pas à vous contrôler, à contrôler vos émotions, à contrôler vos paroles, demandez-vous si le constructeur de votre corps et de vos fonctions mentales n'a pas fait une erreur de fabrication ou d'éducation. Allez trouver vos parents et posez-leur la question de la situation de cette fonction mentale dans votre système nerveux. Allez également voir vos éducateurs sociaux (instits et profs) et demandez-leur comment ils ont inscrit cette fonction essentielle pour les rapports sociaux dans votre mentalité. D'ailleurs pourquoi avez-vous besoin de rapports sociaux si ce n'est parce que cela vous a été imposé, ainsi que les règles ?

Si je suis l'arbitre de mes actes, qu'est-ce qui contrôle l'arbitre ? Qui a fabriqué l'arbitre et le contrôleur de l'arbitre ? Pourquoi y aurait-il besoin d'un contrôleur de l'arbitre ? Mais si le contrôleur n'est pas nécessaire, comment l'arbitre fabriqué par nos géniteurs peut-il être responsable des actes qu'il contrôle, actes eux-mêmes induits par le monde environnant ? L'arbitre peut-il être libre ou le devenir alors qu'il ne s'est pas initié lui-même et qu'il se développe dans un monde qu'il n'a pas choisi, un monde qu'il subit ?

J'ai souvent entendu la phrase « Je me contrôle ». Ce qui peut s'exprimer ainsi « Je contrôle Je ». Est-ce que ça n'est pas étrange ? Comme si le second « Je » était un autre soi. Cela ferait deux personnes en une. N'est-ce pas de la schizophrénie ?

Il n'y a qu'un Émile Berlherm. « Je » suis cet Émile. Mais qu'est-ce qui me permet de penser cette phrase ? Où cette pensée se situe-t-elle ? Si je perdais mes quatre membres, une grosse partie de mon anatomie, je continuerais de dire « Je » et la société me désignerait par mon nom. Comment ces deux êtres avec et sans membres peuvent-ils être la même personne ? Et comment la continuité de la série d'individus différents que je suis de la naissance à la mort (du bébé au vieillard en passant par l'ado et l'adulte), qui sont des êtres distincts physiquement (mais continus), peut-elle se considérer comme étant la même personne ? Comment une personne peut-elle être responsable de son être antérieur ?

C'est simple. Nous mémorisons le nom qui nous représente pour les autres. Pour vous et la société, je suis désigné par l'étiquette Émile Berlherm, même quand j'étais un atroce lardon sans tête. Pour moi évidemment je suis bien plus, et je le suis constamment, quoique toujours et continuellement différent.

La structure mentale qui me permet de penser et de dire « Je » est très complexe. On pourrait la comparer à un essaim d'abeilles composé de millions voire de milliards d'individus. La structure dépend des individus. La structure ne commande pas aux individus. « Je », qui est une structure complexe de neurones et autres éléments du cerveau, dépend de tous ces éléments. « Je » c'est l'essaim composé d'individus qui sont essentiellement des neurones. Dans un essaim d'abeilles les individus s'intéressent peut-être à l'essaim, mais il m'étonnerait beaucoup que chaque neurone s'intéresse à la structure qu'ils forment, qu'ils s'intéressent à ce qui permet de dire et penser « Je ».

Donc qui contrôle quoi dans ce fatras mental ? Eh bien l'apprentissage, un automatisme acquis par contrôle extérieur. Une sorte de logiciel composé de multiples composants installés à la diable par nos éducateurs et par la nature. Qui est responsable du foutoir ? La personne elle-même, c'est-à-dire vous, éduquée et construite par ces autres, ou bien tous ceux qui ont participé au montage que vous êtes, qui va rester en construction et éducation permanente jusqu'à la mort ?

Êtes-vous responsable de la structure des atomes qui vous constituent ? Non, évidemment. Alors comment pourriez-vous être responsable de la volonté qui est une structure neuronale composée d'atomes autonomes incontrôlables ?

La société fabrique les existences, éduque les personnes, promulgue les lois, c’est donc elle qui décide dès votre conception que vous serez potentiellement un criminel. Elle ne sait pas que ce sera vous précisément, nommément, mais puisqu’elle fait en sorte que vous existiez elle est responsable de votre existence et de toutes vos actions. Puisqu’elle vous éduque (même en partie), elle est responsable de votre éducation. Ceux qui participent, ne serait-ce qu'un peu, sont responsables en totalité. La responsabilité (selon le sens social) ne se divise pas ; elle est égale pour tous. Puisqu’elle fait les lois, c’est elle, la société, qui décide si telle part de votre comportement est criminelle ou pas. Dès qu'elle fait des lois, c'est parce qu'elle sait que vous n'avez pas été construit avec ces lois pré-inscrites en vous et qu'il faut vous les apprendre. Il faut vous forcer à les acquérir.

C’est comme de fabriquer un jeu d’échecs, de fabriquer les pièces du jeu, de concocter les règles du jeu, d’autoriser les divers degrés de liberté des pièces par leur simple existence et d’interdire que telle ou telle pièce fasse un mouvement que la société décide contraire aux lois. La pièce possède donc le degré de liberté permettant de commettre un crime du fait que la société le lui a donné ce degré de liberté. Un jeu d'échecs sur ordinateur bien programmé ne commet pas de délit ni de crime, il ne transgresse aucune règle. Avez-vous été bien programmé avant de jouer à votre jeu de la vie qui vous a été imposé ? Vous pensez que cette absence de programmation stricte de votre cerveau est votre liberté ! Non, puisque vous n'êtes pas libre d'exister et tel que vous êtes !

Pour être un assassin, il faut d'abord être un humain, une personne humaine. Il faut donc avoir été mis au monde par des parents, une mère et un père. Ces deux géniteurs ont été autorisés à procréer, puisque ce qui n'est pas interdit est autorisé. Les droits de l'homme affirment que chacun peut fonder une famille. Donc les deux géniteurs avec l'accord social ont lancé la fabrication de ce futur assassin. Je ne pense pas qu'ils voulaient faire un assassin. Mais ils ont mis, dans l'enfant fabriqué et qu'ils vont intégrer à la société, tous les éléments pour qu'ils deviennent un assassin. Et ils n'ont pas mis en lui simultanément les éléments de contrôle pour l'empêcher de commettre des assassinats. Et la société connaissant tous ces risques, a-t-elle pu empêcher ce qui est advenu en accord avec ses propres principes ?

Vous l'associé, vous fabriquez un assassin ou brigand potentiel sans le savoir et sans le désirer vraiment mais cela fait partie du deal de notre animalité. Procréer imparfaitement est autorisé par la société. La société interdit de commettre délit ou crime mais n'interdit aucunement de fabriquer le potentiel criminel chez une personne qui n'a pas demandé à exister. La société est complice de la procréation de la personne, comme de tout associé. Elle est responsable selon ses propres règles. Mais elle s'en lave les mains et ne sait pas mieux faire que de se débarrasser du gêneur. Ce n'est pas de la justice basée sur des principes scientifiques, c'est de la justice de tabloïd anglais, c'est de la justice populiste.

Peut-on imaginer que l'enfant fabriqué ait décidé par lui-même avant d'exister qu'il allait devenir un assassin ? Il est devenu un assassin parce que ses parents et la société lui ont donné l’opportunité de devenir assassin. Ils l'ont d'abord fabriqué avec ce potentiel, et ils l'ont mis dans un monde où l'assassinat était possible, où les lois le proclamaient bien avant qu'il ne soit fabriqué, et les parents ont accepté ce fait bien connu. L'enfant pouvait être victime ou assassin. La société l'a fait assassin. La société fabrique les victimes et les assassins, parce qu'elle fabrique les personnes et les lois qui gèrent la conduite des personnes dont elle ne peut gérer les conduites directement dans leur fabrication et dans leur éducation post-fabrication. La société est stupide. On ne punit pas ce qu'on fabrique soi-même.

Il n'y a qu'un type de violence, mais qui peut être engendrée sous deux formes de comportement, la violence idéologique et la folie passagère ou générale. Toutes les violences sont inhérentes à l'être humain, l'animal humain. L'être humain est naturellement agressif. Il l'est toujours contre la nature et lui-même, car il a simplement le pouvoir de le faire. La Nature l'a doté de cette énergie. Il a toujours été agressif contre les autres êtres humains, ceux qui ne sont pas de sa tribu proche, ou dans son propre camp pour prendre la place du chef, c'est une constance.

Les personnes agressives ont besoin de raison pour passer à l'acte. Ce sont des gens qui sont comme des volcans au bord de l'éruption et qu'un rien suffit pour projeter leur violence sur autrui. Qui a fabriqué le volcan et le potentiel explosif ?

Quand on aborde un chat sauvage, on le fait avec prudence. Il a des griffes, il est agressif et violent, il tient à sa liberté, il va se défendre. Nous le savons. Et nous savons également qu'il est innocent des futurs coups de griffes dont il va nous lacérer les bras, ainsi que des dégâts qu'il a commis dans le magasin qu'il vient d'envahir. Mais ce n'est qu'un chat ! Il faut le capturer. Il n'a pas son mot à dire.

Si vous voulez contrôler l'agressivité des humains, il faut commencer par réduire l'entropie, c'est-à-dire le nombre d'humains, et surtout sa densité. L'humain est comme un gaz, si vous le comprimez, il s'agite et s'échauffe. Nos villes et nos nations sont des bouilloires. La surface de la planète elle-même s'échauffe. Nous sommes en état de surfusion. Il faut également connaitre l'humain pour l'éduquer correctement. Mais peut-être aussi faudrait-il mieux le construire, et éviter les défectuosités. Je n'aurais pas apprécié d'avoir été fabriqué avec des membres ou organes en moins, et une souffrance permanente, c'est déjà assez pénible comme ça. C'est déjà assez pénible de n'être maitre de rien (ce qui est le lot de tous) et de le savoir (ce qui est le cas de peu).

« Ne pas s'emmerder soi-même sans emmerder les autres, car si vous emmerdez les autres ils vous le rendront et vous vous emmerderez. Principe de base : ne pas initier le cycle des emmerdements ou briser le cercle judicieusement. » → voilà en mots clairs (je pense) pour notre époque le principe d'une existence acceptable si les conditions de départ sont correctes, mais pour cela (votre propre conception) ce n'est pas de votre ressort.

Nous les humains sommes les seuls êtres capables dans le monde (peut-être dans l'univers) de nous opposer au principe de l'emmerdement maximum ou Loi de Murphy. Alors pourquoi, bien au contraire, sommes-nous des catalyseurs de l'emmerdement pour nous-mêmes et pour la Vie terrestre ? Nous sommes des barbares destructeurs.

Fin – E. Berlherm

Eau et Argent

Je viens d'entendre (17/04/2021) sur la chaine de télé LCP de la part d'une Députée des « Insoumis » (Mme Mathilde Panot députée du Val-de-Marne) que l'on ne devrait pas payer de la même façon l'eau nécessaire au vital et l'eau utilisée pour le superflu ou pour l'industrie, ce qui me parait évident. (Voir aussi la vidéo de « La France insoumise » → https://www.youtube.com/watch?v=LMKyTb9NTWM )

Il s'agit du même principe que j'ai proposé (dans l'article « Le Sens de l'argent – Désir des gens Désir d'argent ») qui est de séparer l'argent du vital et du superflu, principe selon lequel on ne peut utiliser l'argent du superflu pour jouer contre le vital au point de développer la misère et la souffrance de milliards de personnes.

L'argent nécessaire au vital comme l'eau nécessaire au vital devraient être gratuits, et l'argent de l'essentiel culturel et du superflu devrait se « gagner » ce qui n'est pas humain, ce qui est bestial, mais notre bestialité est la normalité actuelle. Pourquoi est-ce bestial ? Parce que seules les bêtes se battent entre elles. Parce que c'est le principe animal de l'évolution. Certes nous en faisons partie, et nous évoluons sans nous en apercevoir, mais nous avons de quoi contrôler notre animalité, et d'ailleurs la Loi nous y oblige.

Mais si la Loi nous y oblige pourquoi les gouvernements et notre système sont-ils aussi concurrentiels, aussi vindicatifs ? Pourquoi nos gouvernements sont-ils incapables, alors qu'ils sont si peu nombreux, de s'entendre pour le bien commun d'une existence, d'ailleurs inutile quand elle n’existe pas (Lucrèce le savait déjà) ? Est-ce la compréhension de la stupidité de l'existence qui les rend si cons ou sont-ils stupides sans comprendre ?

Dès le moment où nous n'avons pas accès à une eau saine gratuitement, nous sommes en état de surpopulation ou soumis à une dictature. C'est pareil pour tous les aliments qui constituent nos corps. Acheter ses aliments et son eau et son air (puisqu’aujourd'hui nous achetons des filtres à air à cause de la COVID), c'est acheter son corps. La propriété c'est non seulement du vol (voir l'article « La propriété c'est le vol »), mais de l'esclavage, et le cas de l'eau comme de l'argent est particulièrement évident.

Il est manifeste que le problème de l'eau est un problème de « surpopulation » (j'insiste sur surpopulation), qui peut être réglée par le dépeuplement dont aucun politique ne veut parler parce que dépeupler le monde ne peut se faire que politiquement et si toutes les nations du monde se mettent d'accord pour dépeupler « équitablement ». L'humanité est encore une fois prisonnière d'un système (être prisonnier d'un système ce n'est certainement pas ce qu'on peut appeler de la liberté de choix et encore moins du libre arbitre.) La surpopulation favorise l'esclavage, l'endoctrinement, la gouvernance dictatoriale, le capitalisme sauvage actuel (la liberté d'entreprendre sur le dos des autres). La surpopulation favorise les systèmes inamovibles et donc le conservatisme. En gros on ne peut rien changer, car cela produit trop de conséquences incalculables, trop de paramètres impossibles à gérer.

Chercher des solutions, pour nourrir, abreuver l'humain, sans régler le problème de peuplement, ne fera que permettre d'augmenter la population et accentuera le problème. C'est ce qui s'est toujours produit par le passé. L'invention de l'élevage, de l'agriculture, puis le passage à l'intensif, puis le passage aux pesticides, aux OGM, ne fait que permettre d'alimenter encore plus d'humains. Cela ne règle jamais le problème de la souffrance. Cela ne fait que l'augmenter puisqu'il ne faut pas parler en pourcentage quand on mesure la souffrance humaine, mais en nombre de personnes. Chaque individu souffre, et un individu qui souffre pour rien et qui n'est pas consentant pour souffrir, c'est un de trop. Comptons une par une les personnes qui souffrent : un, deux, trois.....

Je suis innocent d'exister et innocent de mes actes, car contraints d'exister, vous tous également ; il s'agit seulement de le savoir et de cesser de se foutre sur la gueule pour rien puisque la Vie n'est pas pérenne, et donc l'humanité non plus. J'ai besoin d'une eau saine pour vivre ; cette eau doit m'être donnée dès la naissance et toute ma vie, comme tout ce qui m'est nécessaire pour vivre pleinement, sainement, dans le bienêtre, et pour réaliser une longue vie de rêve sinon il est inutile de lancer la fabrication d'une existence. Fabriquer une personne sans prévoir toute son existence est un crime dont les gouvernements sont responsables, et les parents des complices idiots (responsable selon le sens social). Le rôle d'un gouvernement est de prévoir, s'ils n'ont rien prévu en ce qui vous concerne, c'est parce qu'ils ont besoin de vous faire chanter, chantage à la souffrance, chantage à la nécessité d'acheter votre propre corps ; de vous faire chanter (sans le dire) pour obtenir votre puissance de travail comme un bourricot.

L'eau est un bien commun, ce qui parait évident, mais la nourriture solide était également un bien commun. Elle existait naturellement et les gens allaient cueillir ou chasser dans la nature jusqu'à ce que l'élevage et l'agriculture se mettent en place avec toutes les dérives actuelles. Mais ces agriculture et élevage sont de l'artificialisation d'un système naturel, de la même façon que le traitement de l'eau et son acheminement sont une industrialisation du système naturel. Alors s'il faut faire de l'eau un bien commun il faudra refaire de toute l'agriculture et de l'élevage également un bien commun, et un bien commun gratuit, car les gens ont besoin de continuer de vivre puisqu'on leur a imposé l'existence. Nous n'avons pas le droit à la vie (cette phrase est une faute de sens), mais nous avons le droit à continuer de vivre sainement, dans tous les sens du mot, puisque cette vie que l'on veut poursuivre est une vie qui nous a été imposée. Nous avons été mis devant le fait accompli de devoir exister, et exister sur Terre c'est loin d'être le paradis.

L'eau est un bien commun, et comme je suis composé de plus de 60% d'eau, cela voudrait donc dire que je suis un bien commun de l'humanité. Peut-être qu'il aurait fallu demander mon consentement avant de m'imposer d'être un bien commun. C'est peut-être, ironiquement, comme cela que nous voient nos dirigeants, un bien commun qu'ils gèrent selon leurs propres intérêts !

Nous sommes des gouttes d'eau dans l'océan de la Vie en surfusion à la surface du globe, comme l'eau sur une poêle à frire. J'ai toujours vu les choses ainsi, de la même façon que je vois l'arbre comme un geyser lent...

Fin – E. Berlherm

Tous Empoisonneurs

Comment un rationaliste et un croyant  voient-ils le fait d'avoir été contaminé au COVID, qui est un empoisonnement puisqu'on peut au pire (ou au mieux) en mourir ? Comment le gouvernement et la Justice voient-ils une épidémie qui est un empoisonnement des uns par les autres et que l'on se refuse à appeler crime alors que si cela est fait volontairement c'est un crime volontaire ? 

Pourquoi la transmission d'un virus, de la simple grippe, n'est elle pas considérée comme un crime par la justice officielle ? Du moins un délit, car c'est avec évidence une mise en danger de la vie d'autrui ? Peut-être attend-elle, la justice, que l'un d'entre nous porte plainte !

Comment les croyants et les non-croyants voient-ils le fait d'être porteur et transmetteur ?

Pourquoi la normalité d'un fait est-elle parfois jugée criminelle et parfois non ?

Tout être vivant est un empoisonneur. Tout être vivant est porteur de poisons, de virus, de bactéries. Tous les humains sont des empoisonneurs donc des tueurs. Vous vivez, vous empoisonnez, vous tuez.

Combien, chacun d'entre nous, avons-nous tué d'autres humains ?

Quand vous savez être un empoisonneur potentiel ne devez-vous pas éviter la transmission ?

Puisqu'un dieu a empoisonné Adam et Ève et empoisonne tout le monde par la suite, selon les croyants, alors vous pouvez le faire ? Que le plus fort résiste ! C'est animal. Que les bons et les justes résistent ! C'est divin. D'après ce principe, il ne devrait plus y avoir aucun malade et transmetteur sur Terre depuis longtemps, car ils devraient être tous morts et seul le bien devrait régner. J'ai quelque doute sur la réussite du projet divin !

Mais la justice traite des crimes volontaires et involontaires, alors pourquoi le gouvernement qui fait les lois utilisées par la justice ne traite-t-il pas cette sorte d'empoisonnement communautaire comme des crimes (involontaires) ? Pourquoi les gens ne se rendent-ils pas compte que transmettre un virus est criminel ? Ne le savent-ils pas avec le SIDA ou avec une MST, et la justice ne traite-t-elle pas ce cas comme un acte criminel ? (Si vous savez que vous êtes porteur du SIDA et que vous copulez sans prévenir le partenaire et sans protection vous êtes légalement condamnable.)

Le virus est un poison. Mettriez-vous du poison dans les aliments de vos amis ? Quand vous fumez, vous mettez le poison nicotine dans l'air que respirent vos amis. Voulez-vous un peu de poison dans votre verre d'eau, svp ? Voulez-vous un virus COVID dans l'air que vous respirez svp ?

Transmettre un virus de la grippe (s'ils avaient dit que la COVID-19 était le choléra ou la peste, les gens ne l'auraient peut-être pas traité comme une simple grippe (grippe aviaire, grippe du pangolin, etc.) ?) et n'être qu'un simple vecteur parait normal. C'est normal. Mais c'est criminel si on peut l'éviter. Et c'est criminel de le transmettre toujours. Si vous savez que vous pouvez être porteur et donc transmetteur et que vous n'agissez pas en conséquence, vous êtes un criminel même si vous ignorez si vous êtes effectivement porteur.

Les envahisseurs colonisateurs successeurs de Christophe Colomb ont décimé les populations indigènes, car ils étaient porteurs de maladies inconnues des populations. Je suppose donc qu’inversement les maladies des indigènes n'ont pas beaucoup affecté les envahisseurs.

Nous sommes huit-milliards de vecteurs de maladies, huit-milliards de porteurs d'ADN calamiteux, c'est beaucoup trop. Non seulement nous nous contaminons gaiment les uns les autres et vive la loi de l'évolution ! Mais nous contaminons les bêtes, car si eux nous transmettent évidemment nous leur transmettons. Quand nous zigouillons sans coup férir des milliers de bœufs, de visons, de poulets, de bouquetins sauvages, peut-être ces braves bêtes attendent-elles la réciprocité ! Alors, zigouillons-nous, c'est-à-dire réduisons notre population sans tuer personne et sans obliger personne à exister pour devenir un criminel transmetteur morbide sans son consentement, la planète y gagnera en sérénité.

Fin – E. Berlherm


L'Analyste et le Philosophe

Le philosophe officiel est un normopathe donc un sociophile. Il a des devoirs sociaux. Il doit être en accord avec l'ordre public. Son but n'est pas d'utiliser la vérité vraie pour établir sa philosophie. Il doit se censurer et donc occulter ses idées les plus troublantes.

Le philosophe professionnel gagne sa vie en vendant ses idées sous forme de bouquin. Ses livres doivent être vendables. Il doit donc lui aussi se censurer et vous cacher ses idées les plus angoissantes, car il doit être surprenant pour être attractif, éducateur de masse, mais consensuel.

Le philosophe éducateur donne des cours de philosophie, essentiellement à des enfants, en suivant les directives de sa hiérarchie. Il doit donc également se surveiller et dissimuler ses trouvailles les plus préoccupantes, quand il en a, car il est surtout un exégète historien des anciens philosophes.

Le philosophe détaché, l'excentré du social, le philosophe rationaliste, le véritable philosophe est d'abord un analyste, il ne doit tenir compte que de la vérité en sachant ce qu'elle vaut. Il ne doit rien censurer, ni dans ce qu'il utilise, ni dans ce qu'il pense, ni dans ce qu'il dit. Il est analyste, mais il reste humain, donc il fait des erreurs. Mais il partage, car il sait que ses idées doivent être discutées.

Pour étudier un nouveau véhicule, il faut tracer une plus ou moins vaste bulle autour de ce véhicule imaginaire afin de répertorier tous les éléments qui seront en relation avec ce véhicule à tous les instants de son utilisation, de sa conception à sa mort. Pour réaliser ce genre d'étude, je conseille l'arborescence de questions.

Pour étudier un être humain, une seule personne, il faut en faire autant. La bulle doit se déployer largement autour de la conception et suivre l'individu jusqu'à sa fin, donc englobera inhumation et deuil social, l'impact qu'il a eu sur son environnement avant, pendant et après son existence. La bulle est donc spatiale, ce qui englobe la sensation de temps que nous percevons. Cette bulle, pour être correctement déployée, devra englober la société, le pays, l'humanité, la Vie, le monde, l'univers. Il doit étudier la matière du bonhomme ou de la brave dame et son comportement, et comparer avec ses propres impressions, sa perception, sa pensée, sa mémoire, sa conscience et chercher à en connaitre le fonctionnement matériel et mécanique. Cela fait du boulot. Il est temps de s'y mettre.

N'attendez jamais des officiels, des intégrés à la société, qu'ils découvrent ou dévoilent des vérités fondamentales. Ces êtres-là sont des conservateurs. Leurs propres modes de vie, leurs idées de stabilité, comptent plus que la souffrance des autres. Les révolutions ne partent jamais de ce milieu. Au contraire, ils sont les stabilisateurs les normalisateurs à la solde des États qui eux-mêmes sont en place pour maintenir le statuquo. Mais avant de pouvoir agir de la base, il faut répandre les idées, afin que la base soit forte, large et unie. 

Quand un être souffrant est conçu comment défaire la souffrance ? Pourquoi concevoir la souffrance, s'il y a le moindre risque ?

Fin – E. Berlherm