Les éducatrices (et éducateurs) passent-elles plus de temps avec les jeunes garçons qu'avec les jeunes filles pour leur enseigner à se contrôler ? Ne devraient-elles pas passer plus de temps avec les jeunes mâles qui sont beaucoup plus agressifs fondamentalement que les jeunes femelles, et même, par malheur, culturellement ?
Y a-t-il à l'école un enseignant qui apprend aux enfants dès les primaires le contrôle de soi et la convivialité ? La maitrise de l'agressivité est pourtant une matière très importante dans la vie. Non, cette matière n'existe pas à l'école. Un enfant agressif est simplement renvoyé chez ses parents à charge pour eux de gérer cet associé trop encombrant et hors normalité. Pourtant si les parents n'ont pas déjà fait le boulot avant l'école, ils ne vont certainement pas mieux y parvenir par la suite. Un enfant trop agressif est un petit « malade » social, il doit être soigné par des spécialistes. Cet enfant, comme tous les autres a été désiré par la société. La société doit traiter son cas avec soin.
Être soi cela s'apprend, dire « Je », cela s'apprend également, et affecter le second au premier cela s'apprend tout autant et avec peut-être encore plus de difficulté qu'être soi et dire « Je », car il faut de nombreuses années pour cela. Certains n'y parviennent jamais, d'où les nombreux schizophrènes et autres multiples-personnalités qui n'ont pas habillé le soi d'un seul costume mais de plusieurs.
Les humains sont censés être égaux. Eh bien, oui, ils le sont devant la justice, mais, hommes et femmes ne sont pas tout à fait identiques physiquement (et donc intellectuellement), ils doivent être formés selon ce qu'ils sont, afin d'entrer dans la société (puisqu'on les y a obligés). Non seulement il faut tenir compte du sexe des personnes, mais de chaque individualité. Il n'y a pas de modèle stéréotypé d'humain, pas plus chez les garçons que chez les filles. Nous sommes tous différents les uns les autres, et même tous différents pendant notre croissance jusqu'à la mort.
Vous connaissez le morphing au cinéma, cette technique qui permet de passer d'une forme à une autre graduellement et invisiblement. Eh bien, nous sommes ainsi ; nous passons de la cellule fécondée à la mort de l'individu par une sorte de morphing cellulaire, musculaire, osseux, etc. Nous sommes des êtres en quatre dimensions, dont la temporelle, celle qui nous fait glisser sur le toboggan fatal. Personne ne maitrise ni la transformation ni la glissade temporelle qui produit ce morphing. Vous ne remonterez jamais le toboggan, car le temps n'est qu'un concept comme le toboggan fatal.
Parce qu'il le faut, je rappelle que personne n'a demandé à faire partie de la société, que personne n'a même demandé à exister, pas plus comme femelle que comme mâle, et avec telle ou telle caractéristique, défaut ou qualité dont personne n'est redevable ni responsable ?
Parce que c'est nécessaire, je rappelle également ceci : ne faut-il pas être stupide, quand on est coresponsable de la fabrication d'un enfant ainsi que de son éducation (je parle de la société française qui est donc une association), puisque l'on a autorisé cette fabrication et que l'on a imposé et participé à l'éducation de l'enfant, de juger l'enfant pour sa conduite inappropriée? C'est totalement absurde. Mais il faut dire que la société étant le résultat de sa propre éducation on voit mal comment elle pourrait ne pas être stupide et commettre cette erreur grossière et criminelle (selon son propre sens de l'éthique et de la justice) de punir ce qu'elle fabrique elle-même au lieu de se corriger elle-même.
N'est-il pas évident que les humains mâles sont plus agressifs que les femelles ? N'est-ce pas dû à notre animalité naturelle ? Cette agressivité n'était-elle pas une nécessité autrefois ? Et n'est-ce pas souvent un besoin social que les mâles soient ainsi ? N'est-ce pas le mâle que l'on retrouve toujours en majorité dans les armées du monde ? Voit-on beaucoup de femmes dans les brigades policières contrôlant les manifestations ?
Les mâles comme les femelles sont mis au monde par d'autres humains femelles et mâles. À qui devons-nous notre genre, notre sexualité ? Sommes-nous responsables de nos organes génitaux et de nos hormones, de notre libido ? Qui a fabriqué nos corps avec toutes ces fonctionnalités reproductives, si ce n'est d'autres humains parfaitement au courant de cela et de l'aléatoire de notre avenir ? Qui a fabriqué notre agressivité de mâle très fortement corrélée à la sexualité ? avons-nous demandé l'un et l'autre, phallus et combattivité ?
Pourquoi les mâles comme les femelles obéissent-ils à l'injonction que leurs parents et le hasard leur ont donné de se comporter en mâle ou femelle alors qu'ils naissent ainsi par hasard (une chance sur deux) ? Pourquoi obéir aux ordres de la Nature qui n'est qu'une machine ? Si le libre arbitre existait pourquoi ne permet-il pas de surpasser l'agressivité ou n'importe quelle pulsion ? Pourquoi nous a-t-on fabriqué avec des pulsions dangereuses ?
Vous dites que nos fabricants n'ont pas contrôlé notre fabrication ? Vous dites qu'ils ne sont pas responsables de la fabrication de nos futures pulsions de notre future agressivité de nos futurs crimes et délits éventuels ! Vous dites que leur responsabilité est superficielle, qu'elle cesse dès nos douze, quinze, ou dix-huit ans puisque la leur a commencé aux mêmes âges ! Ils lancent la pièce de monnaie en l'air et ne sont pas responsables du pile ou du face ; mais vous faites erreur, ils sont responsables des deux, le pile et le face, la fille ou le garçon. Ils lancent la boule de neige que nous sommes et elle devient responsable des dégâts causés par l'avalanche ! Le Garçon/Pile devient responsable de son agressivité et la Fille/Face responsable d'être une victime éventuelle ! Êtes-vous le sosie mental de Ponce Pilate ? Êtes-vous le Dieu monothéiste créateur de la grande « rolling stone » univers ?
Je n'ai pas plus de libre arbitre que vous, et mon univers est aussi déterministe que le vôtre, mais j'ai fait cette recherche et j'en ai tiré les conclusions. Et c'est déterministe. Et je n'ai toujours pas de libre arbitre, car je n'ai pas encore trouvé le moyen d'activer mes neurones et de vous empêcher d'affecter leur fonctionnement quand bon vous semble.
Quels sont les éléments sous votre peau que vous contrôlez volontairement ? Comment avez-vous appris à contrôler vos jambes pour marcher, votre main pour écrire (les deux si vous êtes ambidextre), votre bouche pour parler, et combien de temps cela vous a-t-il pris ? N'oubliez pas que votre volonté est également sous votre peau, elle ne se trouve pas dans un halo nébuleux qui couronne votre tête. Votre volonté, elle-même, fonctionne grâce à un matériel fabriqué par vos parents sans contrôle de leur part et sans plus de contrôle de la vôtre, ce sont des structures neuronales autofonctionnelles ; c'est de la matière cellulaire, moléculaire, atomique et quantique dont vous n'avez aucun ressenti. Cette structure vous fait, ce n'est pas vous qui la faites. Cette structure vous la devez à vos parents, vos fabricants, et à la mécanique universelle, qui n'est pas responsable, tout comme eux, et tout comme vous.
Lucrèce disait ceci il y a plus de 2000 ans :
« Mais, pour nous-même, était-ce un mal de ne pas naitre ?
Quiconque est né peut vivre et se cramponne à l’être,
Autant que l’y retient la douce volupté ;
Mais qui regrettera ce qu’il n’a pas gouté ?
Et qu’importe à qui n’est entré dans aucun nombre,
N’ayant pas vu le jour, d’être resté dans l’ombre ? »
J'ajoute : quiconque est né, vit selon ce qu'il est, et agira selon sa compréhension dans le monde et les conditions qui lui sont imposées comme n'importe quel animal/machine. Et est-ce la douce volupté qui régit la vie du handicapé ou de l'être qui souffre d'exister ? Pourquoi Lucrèce ne culpabilise-t-il pas ses parents ? Est-ce un oubli, un tabou, la crainte, l'amour, l'acceptation docile ?
Le savoir permet la rétroaction. Quand il est correctement implanté, cela fonctionne. L'univers est déterministe, vous aussi puisque vous en êtes un élément. Le déterminisme ne change rien aux possibilités d'éducation. Nous éduquons avec ce même déterminisme. L'ordinateur est une machine, il agit et réagit en fonction de ses fonctionnalités et de ses connaissances, il est de cet univers déterministe, il fonctionne tout comme nous qui agissons et réagissons sensiblement de la même manière. Nous apprenons à l'IA à apprendre, comme nous apprenons à l'enfant à apprendre, mais ni l'un ni l'autre n'est et ne devient responsable. L'enfant est une intelligence calquée sur la nôtre, il est fabriqué comme une IA, mais sans contrôle de fabrication et sans savoir comment correctement l'éduquer, votre enfant est votre IA, une intelligence copiée sur la vôtre.
La fonction de contrôle de l'agressivité est beaucoup plus complexe à apprendre que les fonctions arithmétiques d'addition ou de multiplication, et pourtant combien de temps passent nos éducatrices (ou éducateurs) à enseigner l'arithmétique en comparaison du temps passé pour enseigner la fonction de contrôle de la violence pourtant innée ? Enseignent-elles cette dernière méthodiquement, et comment s'y prennent-elles ? S'il est facile de vérifier que la fonction arithmétique de multiplication a été à peu près correctement implantée dans le cerveau des enfants, par contre comment le faire avec la fonction de contrôle de l'agressivité ? Quelqu'un le sait-il ?
Si vous ne parvenez pas à vous contrôler, à contrôler vos émotions, à contrôler vos paroles, demandez-vous si le constructeur de votre corps et de vos fonctions mentales n'a pas fait une erreur de fabrication ou d'éducation. Allez trouver vos parents et posez-leur la question de la situation de cette fonction mentale dans votre système nerveux. Allez également voir vos éducateurs sociaux (instits et profs) et demandez-leur comment ils ont inscrit cette fonction essentielle pour les rapports sociaux dans votre mentalité. D'ailleurs pourquoi avez-vous besoin de rapports sociaux si ce n'est parce que cela vous a été imposé, ainsi que les règles ?
Si je suis l'arbitre de mes actes, qu'est-ce qui contrôle l'arbitre ? Qui a fabriqué l'arbitre et le contrôleur de l'arbitre ? Pourquoi y aurait-il besoin d'un contrôleur de l'arbitre ? Mais si le contrôleur n'est pas nécessaire, comment l'arbitre fabriqué par nos géniteurs peut-il être responsable des actes qu'il contrôle, actes eux-mêmes induits par le monde environnant ? L'arbitre peut-il être libre ou le devenir alors qu'il ne s'est pas initié lui-même et qu'il se développe dans un monde qu'il n'a pas choisi, un monde qu'il subit ?
J'ai souvent entendu la phrase « Je me contrôle ». Ce qui peut s'exprimer ainsi « Je contrôle Je ». Est-ce que ça n'est pas étrange ? Comme si le second « Je » était un autre soi. Cela ferait deux personnes en une. N'est-ce pas de la schizophrénie ?
Il n'y a qu'un Émile Berlherm. « Je » suis cet Émile. Mais qu'est-ce qui me permet de penser cette phrase ? Où cette pensée se situe-t-elle ? Si je perdais mes quatre membres, une grosse partie de mon anatomie, je continuerais de dire « Je » et la société me désignerait par mon nom. Comment ces deux êtres avec et sans membres peuvent-ils être la même personne ? Et comment la continuité de la série d'individus différents que je suis de la naissance à la mort (du bébé au vieillard en passant par l'ado et l'adulte), qui sont des êtres distincts physiquement (mais continus), peut-elle se considérer comme étant la même personne ? Comment une personne peut-elle être responsable de son être antérieur ?
C'est simple. Nous mémorisons le nom qui nous représente pour les autres. Pour vous et la société, je suis désigné par l'étiquette Émile Berlherm, même quand j'étais un atroce lardon sans tête. Pour moi évidemment je suis bien plus, et je le suis constamment, quoique toujours et continuellement différent.
La structure mentale qui me permet de penser et de dire « Je » est très complexe. On pourrait la comparer à un essaim d'abeilles composé de millions voire de milliards d'individus. La structure dépend des individus. La structure ne commande pas aux individus. « Je », qui est une structure complexe de neurones et autres éléments du cerveau, dépend de tous ces éléments. « Je » c'est l'essaim composé d'individus qui sont essentiellement des neurones. Dans un essaim d'abeilles les individus s'intéressent peut-être à l'essaim, mais il m'étonnerait beaucoup que chaque neurone s'intéresse à la structure qu'ils forment, qu'ils s'intéressent à ce qui permet de dire et penser « Je ».
Donc qui contrôle quoi dans ce fatras mental ? Eh bien l'apprentissage, un automatisme acquis par contrôle extérieur. Une sorte de logiciel composé de multiples composants installés à la diable par nos éducateurs et par la nature. Qui est responsable du foutoir ? La personne elle-même, c'est-à-dire vous, éduquée et construite par ces autres, ou bien tous ceux qui ont participé au montage que vous êtes, qui va rester en construction et éducation permanente jusqu'à la mort ?
Êtes-vous responsable de la structure des atomes qui vous constituent ? Non, évidemment. Alors comment pourriez-vous être responsable de la volonté qui est une structure neuronale composée d'atomes autonomes incontrôlables ?
La société fabrique les existences, éduque les personnes, promulgue les lois, c’est donc elle qui décide dès votre conception que vous serez potentiellement un criminel. Elle ne sait pas que ce sera vous précisément, nommément, mais puisqu’elle fait en sorte que vous existiez elle est responsable de votre existence et de toutes vos actions. Puisqu’elle vous éduque (même en partie), elle est responsable de votre éducation. Ceux qui participent, ne serait-ce qu'un peu, sont responsables en totalité. La responsabilité (selon le sens social) ne se divise pas ; elle est égale pour tous. Puisqu’elle fait les lois, c’est elle, la société, qui décide si telle part de votre comportement est criminelle ou pas. Dès qu'elle fait des lois, c'est parce qu'elle sait que vous n'avez pas été construit avec ces lois pré-inscrites en vous et qu'il faut vous les apprendre. Il faut vous forcer à les acquérir.
C’est comme de fabriquer un jeu d’échecs, de fabriquer les pièces du jeu, de concocter les règles du jeu, d’autoriser les divers degrés de liberté des pièces par leur simple existence et d’interdire que telle ou telle pièce fasse un mouvement que la société décide contraire aux lois. La pièce possède donc le degré de liberté permettant de commettre un crime du fait que la société le lui a donné ce degré de liberté. Un jeu d'échecs sur ordinateur bien programmé ne commet pas de délit ni de crime, il ne transgresse aucune règle. Avez-vous été bien programmé avant de jouer à votre jeu de la vie qui vous a été imposé ? Vous pensez que cette absence de programmation stricte de votre cerveau est votre liberté ! Non, puisque vous n'êtes pas libre d'exister et tel que vous êtes !
Pour être un assassin, il faut d'abord être un humain, une personne humaine. Il faut donc avoir été mis au monde par des parents, une mère et un père. Ces deux géniteurs ont été autorisés à procréer, puisque ce qui n'est pas interdit est autorisé. Les droits de l'homme affirment que chacun peut fonder une famille. Donc les deux géniteurs avec l'accord social ont lancé la fabrication de ce futur assassin. Je ne pense pas qu'ils voulaient faire un assassin. Mais ils ont mis, dans l'enfant fabriqué et qu'ils vont intégrer à la société, tous les éléments pour qu'ils deviennent un assassin. Et ils n'ont pas mis en lui simultanément les éléments de contrôle pour l'empêcher de commettre des assassinats. Et la société connaissant tous ces risques, a-t-elle pu empêcher ce qui est advenu en accord avec ses propres principes ?
Vous l'associé, vous fabriquez un assassin ou brigand potentiel sans le savoir et sans le désirer vraiment mais cela fait partie du deal de notre animalité. Procréer imparfaitement est autorisé par la société. La société interdit de commettre délit ou crime mais n'interdit aucunement de fabriquer le potentiel criminel chez une personne qui n'a pas demandé à exister. La société est complice de la procréation de la personne, comme de tout associé. Elle est responsable selon ses propres règles. Mais elle s'en lave les mains et ne sait pas mieux faire que de se débarrasser du gêneur. Ce n'est pas de la justice basée sur des principes scientifiques, c'est de la justice de tabloïd anglais, c'est de la justice populiste.
Peut-on imaginer que l'enfant fabriqué ait décidé par lui-même avant d'exister qu'il allait devenir un assassin ? Il est devenu un assassin parce que ses parents et la société lui ont donné l’opportunité de devenir assassin. Ils l'ont d'abord fabriqué avec ce potentiel, et ils l'ont mis dans un monde où l'assassinat était possible, où les lois le proclamaient bien avant qu'il ne soit fabriqué, et les parents ont accepté ce fait bien connu. L'enfant pouvait être victime ou assassin. La société l'a fait assassin. La société fabrique les victimes et les assassins, parce qu'elle fabrique les personnes et les lois qui gèrent la conduite des personnes dont elle ne peut gérer les conduites directement dans leur fabrication et dans leur éducation post-fabrication. La société est stupide. On ne punit pas ce qu'on fabrique soi-même.
Il n'y a qu'un type de violence, mais qui peut être engendrée sous deux formes de comportement, la violence idéologique et la folie passagère ou générale. Toutes les violences sont inhérentes à l'être humain, l'animal humain. L'être humain est naturellement agressif. Il l'est toujours contre la nature et lui-même, car il a simplement le pouvoir de le faire. La Nature l'a doté de cette énergie. Il a toujours été agressif contre les autres êtres humains, ceux qui ne sont pas de sa tribu proche, ou dans son propre camp pour prendre la place du chef, c'est une constance.
Les personnes agressives ont besoin de raison pour passer à l'acte. Ce sont des gens qui sont comme des volcans au bord de l'éruption et qu'un rien suffit pour projeter leur violence sur autrui. Qui a fabriqué le volcan et le potentiel explosif ?
Quand on aborde un chat sauvage, on le fait avec prudence. Il a des griffes, il est agressif et violent, il tient à sa liberté, il va se défendre. Nous le savons. Et nous savons également qu'il est innocent des futurs coups de griffes dont il va nous lacérer les bras, ainsi que des dégâts qu'il a commis dans le magasin qu'il vient d'envahir. Mais ce n'est qu'un chat ! Il faut le capturer. Il n'a pas son mot à dire.
Si vous voulez contrôler l'agressivité des humains, il faut commencer par réduire l'entropie, c'est-à-dire le nombre d'humains, et surtout sa densité. L'humain est comme un gaz, si vous le comprimez, il s'agite et s'échauffe. Nos villes et nos nations sont des bouilloires. La surface de la planète elle-même s'échauffe. Nous sommes en état de surfusion. Il faut également connaitre l'humain pour l'éduquer correctement. Mais peut-être aussi faudrait-il mieux le construire, et éviter les défectuosités. Je n'aurais pas apprécié d'avoir été fabriqué avec des membres ou organes en moins, et une souffrance permanente, c'est déjà assez pénible comme ça. C'est déjà assez pénible de n'être maitre de rien (ce qui est le lot de tous) et de le savoir (ce qui est le cas de peu).
« Ne pas s'emmerder soi-même sans emmerder les autres, car si vous emmerdez les autres ils vous le rendront et vous vous emmerderez. Principe de base : ne pas initier le cycle des emmerdements ou briser le cercle judicieusement. » → voilà en mots clairs (je pense) pour notre époque le principe d'une existence acceptable si les conditions de départ sont correctes, mais pour cela (votre propre conception) ce n'est pas de votre ressort.
Nous les humains sommes les seuls êtres capables dans le monde (peut-être dans l'univers) de nous opposer au principe de l'emmerdement maximum ou Loi de Murphy. Alors pourquoi, bien au contraire, sommes-nous des catalyseurs de l'emmerdement pour nous-mêmes et pour la Vie terrestre ? Nous sommes des barbares destructeurs.
Fin – E. Berlherm
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire