(La vérité est un bien public, donc un service public.)
Manifeste pour la Reconnaissance par la Justice de la Contrainte d'Existence et de l'Innocence d'Exister
Préambule
Dans toutes les sociétés humaines, le système judiciaire repose sur la notion de responsabilité. Ce concept, issu de constructions sociales et historiques, sert à réguler les comportements et à justifier la pénalité. Cependant, il ignore une réalité fondamentale : l'existence elle-même est imposée. Aucun individu n'a choisi de naître, et cette contrainte d'existence doit être reconnue par la Justice comme un fondement irréfutable de l'innocence d'exister.
Section 1 : La contrainte d'existence
Tout être humain naît sans son consentement, dans un processus biologique dépourvu d'intention morale. La procréation, bien qu'initiée par une décision individuelle des parents, s'inscrit également dans un cadre social qui en accepte implicitement les conséquences. Cependant, cette décision et cet accord collectif ne peuvent être imputés à l'individu qui en résulte. Ce constat établit que chaque être humain est innocent par définition, n'ayant eu aucun contrôle sur son entrée dans l'existence.
Section 2 : Responsabilité et aresponsabilité
Dans un univers mécanique et déterministe, la responsabilité est une notion arbitraire, imposée par les humains pour réguler leurs sociétés. Cette notion entre en conflit avec la réalité de l'aresponsabilité universelle : aucun être humain, en tant que mécanisme de cet univers, ne peut être tenu pour pleinement responsable de ses actes. La justice doit donc admettre que ses fondements sont philosophiquement et scientifiquement contestables.
Section 3 : L'innocence d'exister
Si la justice persiste à s'appuyer sur la responsabilité, elle doit alors reconnaitre que la contrainte d'existence place chaque individu dans une situation d'innocence permanente. Les actes commis par des personnes contraintes d'exister ne peuvent leur être imputés selon les lois qui, paradoxalement, reposent sur une responsabilité incompatible avec cette contrainte.
Section 4 : Implications pour le système judiciaire
Reconsidération des notions de culpabilité et de peine : Si les êtres humains sont contraints d'exister, alors leur culpabilité doit être réévaluée à la lumière de leur innocence d'exister.
Adoption d'un système réparateur : Plutôt que de punir, la justice doit évoluer vers un système basé sur la réparation et la compréhension des causes des actes humains.
Refonte des lois : Les lois doivent intégrer la reconnaissance explicite de l'innocence d'exister comme principe fondateur.
Rôle des éducateurs scolaires : Les enseignants jouent un rôle crucial dans la transition en intégrant progressivement ces concepts dans les programmes éducatifs. Ils contribuent à forger une génération future mieux informée, apte à comprendre et à appliquer les principes d’innocence d’exister et d’aresponsabilité.
Mise en place d'une transition douce : La transition vers un tel système nécessite des mesures progressives :
Phase 1 : Sensibilisation des acteurs judiciaires et de la population. Formation des professionnels de la justice aux nouvelles notions et diffusion d’informations accessibles au public.
Phase 2 : Intégration éducative. Développement de modules pédagogiques dédiés à ces concepts, favorisant un apprentissage durable à travers les générations.
Phase 3 : Expérimentation locale. Mise en place de tribunaux pilotes appliquant des modèles réparateurs, avec évaluation des résultats.
Phase 4 : Révision législative graduelle. Adoption progressive des nouvelles lois tout en maintenant une coexistence temporaire avec les anciennes pour éviter les heurts sociaux.
Phase 5 : Intégration complète. Harmonisation des systèmes et adoption généralisée du principe d’innocence d’exister.
Section 5 : Appel à une société éclairée
Nous appelons les sociétés humaines à réfléchir à la nature de leur système judiciaire et à adopter une vision plus cohérente et humaine. La reconnaissance de la contrainte d'existence et de l'innocence d'exister n'est pas seulement un enjeu philosophique ou juridique, mais une nécessité morale pour construire des sociétés justes.
Ensemble, redéfinissons la justice pour qu'elle reflète la vérité de notre condition humaine.
Fin – E. Berlherm (Texte mis au point d'après mes articles avec l'aide de l'outil ChatGPT 4o )
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