Les méthodes de promotion du capitalisme
La notion d'innocence d'exister est capitale, elle a de très nombreuses implications que vous pouvez découvrir dans mes textes. Elle est très simple, intuitive, mais elle demande de s'efforcer à réaliser un petit "Eurêka" personnel. Une fois les yeux bien ouverts, vous découvrirez par vous-mêmes sans doute bien d'autres implications au fait que l'on vous a contraints à exister, et ce n'était pas une aimable invitation à visiter la planète pour y vivre une aventure joyeuse...
Le texte qui suit s'en prend au capitalisme devenu une idéologie alors qu'il n'est que le résidu très adhérent de notre bestialité.
Le capitalisme
Principe premier du capitalisme, les individus ont besoin d'argent pour vivre (puisqu'on ne leur a pas « donné » la vie) alors on les attire par un salaire, c'est le chantage à la souffrance. En quelque sorte les personnes échangent leur corps en 4 dimensions, c'est-à-dire un temps de travail donc un temps de vie, contre un salaire qu'ils devraient pouvoir négocier, mais ceci dépendra de l'offre et de la demande (les travailleurs sont des prostitués). La question est donc, comment une personne a-t-elle pu accumuler suffisamment d'argent pour attirer des travailleurs qui vont donc exécuter les ordres d'une autre personne (le chef d'entreprise) ? Comment des personnes à qui l'on a imposé l'existence peuvent-elles accepter de dédier un temps de vie très important à une autre personne plutôt que de le consacrer à leurs propres intérêts ? C'est étonnant, n'est-ce pas ?
Premier principe pour accumuler de l'argent : utiliser le fait que le vital et le superflu se négocient avec la même monnaie, et jouer sur l'offre et la demande pour augmenter les prix, et appeler revenu tout l'argent amassé de façon qu'il soit imposé comme un salaire normal et taxé normalement (quelques pour cent) plutôt que récupéré en presque totalité par l’État (ce qui serait « juste » puisqu'il n'est pas le résultat du travail d'une personne, mais du jeu social).
Autre principe du capitalisme individuel, donc de la rentabilité des circuits monétaires : un objet quelconque passe de main en main, et chaque fois qu'il change de main une part est prélevée sur l'échange. Le maitre de tout le circuit fera un gain énorme (principe du Trust). La nourriture n'aurait pas dû être un objet capitalisable puisque aussitôt transmise elle disparait dans la bouche de l'acheteur et fait l'acheteur → elle devient l'acheteur ; mais ils ont réussi le coup de force de la transformation alimentaire et des multiples intermédiaires. Chapeaux messeigneurs !
On a du mal à se sentir humain quand on comprend un tantinet cette magouille. Alors je dis : vous les humains, vous n'auriez pas une araignée sous le chapeau ? Comprenez-vous que la belle vie est à votre porte, moins de 40 ans, le temps de la ménopause des femmes. Quant à vous mesdames c'est votre jeu, la tranquillité de la bête humaine est entre vos douces mains raffinées.
Quelques méthodes parmi d'autres de promotion du capitalisme :
Promotion du capitalisme, première méthode : Les jeux télévisés, explication : si n'importe qui peut s'enrichir, même sans vraiment bosser (car, dire à la télé qu'Henri IV est mort à Sainte-Hélène et que Napoléon V a été roué par Ravaillac, ou encore que Shakirat s'est libéré de son Piquet, n'est pas vraiment utile à l'existence), alors on est forcé d'admettre que les chefs d'entreprises ont le droit d'empocher des milliards, ils le méritent encore plus que les joueurs. Après tout ne permettent-ils pas aux petites gens intellectuellement défaillants de vivre ? Que ferions-nous sans eux ?
Promotion du capitalisme, deuxième méthode : Le sport, avec des champions qui en précédant d'une fraction de seconde ou en franchissant un centimètre de plus que leurs concurrents gagnent des fortunes de par leur célébrité. Les suivants se sont peut-être entrainés beaucoup plus que les premiers, mais ce n'est pas le travail qui compte, c'est la victoire. Alors, pourquoi parler de mérite, si le mérite n'est pas vraiment de bosser, mais de gagner, quelles qu’en soient la manière ou les causes ? Pourquoi récompenser un chanceux de naissance plutôt qu'un bosseur ? Qu'y gagne la société ? Qu'y gagnons-nous, nous les humains ? Quel est ce principe bestial qui ne fait même pas évoluer l'espèce humaine vers un meilleur individu ?
Promotion du capitalisme, troisième méthode : Les concours de beauté où l'on désigne par un choix tout à fait relatif celle ou celui qui également par sa célébrité pourra gagner une vie et une fortune impossible à ceux qui sont moins belles ou moins beaux qu'eux relativement. Ces concours permettent de sélectionner des personnes que quelques autres jugent relativement plus belles que celles qui se sont présentées au concours. Ce n'est pas l'ensemble des femmes, ou hommes, qui se présente, mais uniquement ceux, ou celles, qui ont envie de tenter le concours.
Promotion du capitalisme, quatrième méthode : La cuisine avec les jeux télé et les grands chefs français. Ils ont réussi le coup de force à faire ce qu'ils appellent de l'art culinaire la présentation d'aliments qui après 24 heures de séjour dans notre corps devient un excrément. Le véritable art serait que quelqu'un parvienne à faire ressortir tout aussi élégamment ce qui est entré. Là encore des personnes se sont insérées dans le circuit alimentaire entre le producteur paysan et le consommateur pour rajouter un maillon qui profite à un acteur parasite de la société. Plus le chef est doué (ou surjoué) plus les milliardaires le fréquente, preuve de son accointance avec le milieu des traitres à l'humanité.
Promotion du capitalisme, cinquième méthode : les jeux boursiers, les jeux d'argent (casino, loterie, tiercé, quarté, quinté, chevaux, lévriers, dromadaires, etc.). Quoi de plus facile que de s'enrichir, jouez, à coup sûr on gagne ! On gagne sans doute une bonne addiction, et surtout on fait gagner ceux qui sont au sommet de la pyramide et qui savent y faire pour que le pognon s'élève par capillarité jusque dans leurs poches.
Promotion du capitalisme, sixième méthode : l'art. Ils sont beaux, même splendides, certains Manet, certains Picasso, certains Dali, pas tous, et la signature ne fait pas la beauté d'une œuvre. Vous connaissez « Le déjeuner des Canotiers » de Renoir, observez les regards... Superbe travail de l'artiste. Il n'y a que la femme et le chien qui s'aiment droit dans les yeux. Les autres fixent chacun une autre personne dans une chaine de regards nébuleux. C'est un super travail de maitre, une composition habile, une véritable création artistique. Mais quel rapport entre l'art et le travail harassant d'un paysan ? Renoir ou Picasso ou Dali méritent-ils d'être fortunés ? Ont-ils fait leurs corvées dans la maison ? S'il n'y avait pas de travail dangereux ou harassant, si le bienêtre régnait partout, je comprendrais que l'on vante la culture, les arts les artistes, les sportifs, et même les chefs d'entreprises, mais tant qu'il y aura de la souffrance au travail ou hors travail est-il possible de donner des fortunes à ceux qui ne servent pas réellement à l'existence de l'humanité ?
Septième méthode..., vous allez certainement en trouver d'encore plus tordues, les propagandistes sont retors.
Est-ce que cette manière de mesurer le mérite des gens doit permettre à des personnes par milliers de vous construire des villas de luxe, des jets, des yachts, et autres friandises ? Et comme ces personnes font probablement partie de quelques-unes de vos entreprises, vous allez encore les taxer sur ce travail supplémentaire qu'ils font pour vous ! Les taxes ne sont-elles pas du domaine de l’État, c'est-à-dire celui de la société, donc le nôtre (ce qui nous vaudrait un retour de richesses), mais pas celui de personne privée ?
Et surtout, surveillez votre budget nourriture, les riches eux ne le font pas, car ils ne savent pas la différence entre 100 et 1000 euros, voire 10 000... d'ailleurs font-ils la différence entre $ ou € en dehors de leurs magouilles financières ?
Et pour finir, si vous supposez que le capitalisme est une idéologie (c'est mon cas), c'est-à-dire une forme de religion, eh bien, vous pouvez faire interdire toute manifestation de cette idéologie dans l'espace public et donc sa promotion insidieuse à la télé, du moins en France puisqu'elle est laïque. D'autant plus que cette idéologie animale est la cause de souffrance de milliards d'humains et provoque la destruction de la planète.
Fin – E. Berlherm
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