mardi 11 mai 2021

Contrôle de l'agressivité

Les éducatrices (et éducateurs) passent-elles plus de temps avec les jeunes garçons qu'avec les jeunes filles pour leur enseigner à se contrôler ? Ne devraient-elles pas passer plus de temps avec les jeunes mâles qui sont beaucoup plus agressifs fondamentalement que les jeunes femelles, et même, par malheur, culturellement ?

Y a-t-il à l'école un enseignant qui apprend aux enfants dès les primaires le contrôle de soi et la convivialité ? La maitrise de l'agressivité est pourtant une matière très importante dans la vie. Non, cette matière n'existe pas à l'école. Un enfant agressif est simplement renvoyé chez ses parents à charge pour eux de gérer cet associé trop encombrant et hors normalité. Pourtant si les parents n'ont pas déjà fait le boulot avant l'école, ils ne vont certainement pas mieux y parvenir par la suite. Un enfant trop agressif est un petit « malade » social, il doit être soigné par des spécialistes. Cet enfant, comme tous les autres a été désiré par la société. La société doit traiter son cas avec soin.

Être soi cela s'apprend, dire « Je », cela s'apprend également, et affecter le second au premier cela s'apprend tout autant et avec peut-être encore plus de difficulté qu'être soi et dire « Je », car il faut de nombreuses années pour cela. Certains n'y parviennent jamais, d'où les nombreux schizophrènes et autres multiples-personnalités qui n'ont pas habillé le soi d'un seul costume mais de plusieurs.

Les humains sont censés être égaux. Eh bien, oui, ils le sont devant la justice, mais, hommes et femmes ne sont pas tout à fait identiques physiquement (et donc intellectuellement), ils doivent être formés selon ce qu'ils sont, afin d'entrer dans la société (puisqu'on les y a obligés). Non seulement il faut tenir compte du sexe des personnes, mais de chaque individualité. Il n'y a pas de modèle stéréotypé d'humain, pas plus chez les garçons que chez les filles. Nous sommes tous différents les uns les autres, et même tous différents pendant notre croissance jusqu'à la mort.

Vous connaissez le morphing au cinéma, cette technique qui permet de passer d'une forme à une autre graduellement et invisiblement. Eh bien, nous sommes ainsi ; nous passons de la cellule fécondée à la mort de l'individu par une sorte de morphing cellulaire, musculaire, osseux, etc. Nous sommes des êtres en quatre dimensions, dont la temporelle, celle qui nous fait glisser sur le toboggan fatal. Personne ne maitrise ni la transformation ni la glissade temporelle qui produit ce morphing. Vous ne remonterez jamais le toboggan, car le temps n'est qu'un concept comme le toboggan fatal.

Parce qu'il le faut, je rappelle que personne n'a demandé à faire partie de la société, que personne n'a même demandé à exister, pas plus comme femelle que comme mâle, et avec telle ou telle caractéristique, défaut ou qualité dont personne n'est redevable ni responsable ?

Parce que c'est nécessaire, je rappelle également ceci : ne faut-il pas être stupide, quand on est coresponsable de la fabrication d'un enfant ainsi que de son éducation (je parle de la société française qui est donc une association), puisque l'on a autorisé cette fabrication et que l'on a imposé et participé à l'éducation de l'enfant, de juger l'enfant pour sa conduite inappropriée? C'est totalement absurde. Mais il faut dire que la société étant le résultat de sa propre éducation on voit mal comment elle pourrait ne pas être stupide et commettre cette erreur grossière et criminelle (selon son propre sens de l'éthique et de la justice) de punir ce qu'elle fabrique elle-même au lieu de se corriger elle-même.

N'est-il pas évident que les humains mâles sont plus agressifs que les femelles ? N'est-ce pas dû à notre animalité naturelle ? Cette agressivité n'était-elle pas une nécessité autrefois ? Et n'est-ce pas souvent un besoin social que les mâles soient ainsi ? N'est-ce pas le mâle que l'on retrouve toujours en majorité dans les armées du monde ? Voit-on beaucoup de femmes dans les brigades policières contrôlant les manifestations ?

Les mâles comme les femelles sont mis au monde par d'autres humains femelles et mâles. À qui devons-nous notre genre, notre sexualité ? Sommes-nous responsables de nos organes génitaux et de nos hormones, de notre libido ? Qui a fabriqué nos corps avec toutes ces fonctionnalités reproductives, si ce n'est d'autres humains parfaitement au courant de cela et de l'aléatoire de notre avenir ? Qui a fabriqué notre agressivité de mâle très fortement corrélée à la sexualité ? avons-nous demandé l'un et l'autre, phallus et combattivité ?

Pourquoi les mâles comme les femelles obéissent-ils à l'injonction que leurs parents et le hasard leur ont donné de se comporter en mâle ou femelle alors qu'ils naissent ainsi par hasard (une chance sur deux) ? Pourquoi obéir aux ordres de la Nature qui n'est qu'une machine ? Si le libre arbitre existait pourquoi ne permet-il pas de surpasser l'agressivité ou n'importe quelle pulsion ? Pourquoi nous a-t-on fabriqué avec des pulsions dangereuses ?

Vous dites que nos fabricants n'ont pas contrôlé notre fabrication ? Vous dites qu'ils ne sont pas responsables de la fabrication de nos futures pulsions de notre future agressivité de nos futurs crimes et délits éventuels ! Vous dites que leur responsabilité est superficielle, qu'elle cesse dès nos douze, quinze, ou dix-huit ans puisque la leur a commencé aux mêmes âges ! Ils lancent la pièce de monnaie en l'air et ne sont pas responsables du pile ou du face ; mais vous faites erreur, ils sont responsables des deux, le pile et le face, la fille ou le garçon. Ils lancent la boule de neige que nous sommes et elle devient responsable des dégâts causés par l'avalanche ! Le Garçon/Pile devient responsable de son agressivité et la Fille/Face responsable d'être une victime éventuelle ! Êtes-vous le sosie mental de Ponce Pilate ? Êtes-vous le Dieu monothéiste créateur de la grande « rolling stone » univers ?

Je n'ai pas plus de libre arbitre que vous, et mon univers est aussi déterministe que le vôtre, mais j'ai fait cette recherche et j'en ai tiré les conclusions. Et c'est déterministe. Et je n'ai toujours pas de libre arbitre, car je n'ai pas encore trouvé le moyen d'activer mes neurones et de vous empêcher d'affecter leur fonctionnement quand bon vous semble.

Quels sont les éléments sous votre peau que vous contrôlez volontairement ? Comment avez-vous appris à contrôler vos jambes pour marcher, votre main pour écrire (les deux si vous êtes ambidextre), votre bouche pour parler, et combien de temps cela vous a-t-il pris ? N'oubliez pas que votre volonté est également sous votre peau, elle ne se trouve pas dans un halo nébuleux qui couronne votre tête. Votre volonté, elle-même, fonctionne grâce à un matériel fabriqué par vos parents sans contrôle de leur part et sans plus de contrôle de la vôtre, ce sont des structures neuronales autofonctionnelles ; c'est de la matière cellulaire, moléculaire, atomique et quantique dont vous n'avez aucun ressenti. Cette structure vous fait, ce n'est pas vous qui la faites. Cette structure vous la devez à vos parents, vos fabricants, et à la mécanique universelle, qui n'est pas responsable, tout comme eux, et tout comme vous.

Lucrèce disait ceci il y a plus de 2000 ans :

« Mais, pour nous-même, était-ce un mal de ne pas naitre ?

Quiconque est né peut vivre et se cramponne à l’être,

Autant que l’y retient la douce volupté ;

Mais qui regrettera ce qu’il n’a pas gouté ?

Et qu’importe à qui n’est entré dans aucun nombre,

N’ayant pas vu le jour, d’être resté dans l’ombre ? »

J'ajoute : quiconque est né, vit selon ce qu'il est, et agira selon sa compréhension dans le monde et les conditions qui lui sont imposées comme n'importe quel animal/machine. Et est-ce la douce volupté qui régit la vie du handicapé ou de l'être qui souffre d'exister ? Pourquoi Lucrèce ne culpabilise-t-il pas ses parents ? Est-ce un oubli, un tabou, la crainte, l'amour, l'acceptation docile ?

Le savoir permet la rétroaction. Quand il est correctement implanté, cela fonctionne. L'univers est déterministe, vous aussi puisque vous en êtes un élément. Le déterminisme ne change rien aux possibilités d'éducation. Nous éduquons avec ce même déterminisme. L'ordinateur est une machine, il agit et réagit en fonction de ses fonctionnalités et de ses connaissances, il est de cet univers déterministe, il fonctionne tout comme nous qui agissons et réagissons sensiblement de la même manière. Nous apprenons à l'IA à apprendre, comme nous apprenons à l'enfant à apprendre, mais ni l'un ni l'autre n'est et ne devient responsable. L'enfant est une intelligence calquée sur la nôtre, il est fabriqué comme une IA, mais sans contrôle de fabrication et sans savoir comment correctement l'éduquer, votre enfant est votre IA, une intelligence copiée sur la vôtre.

La fonction de contrôle de l'agressivité est beaucoup plus complexe à apprendre que les fonctions arithmétiques d'addition ou de multiplication, et pourtant combien de temps passent nos éducatrices (ou éducateurs) à enseigner l'arithmétique en comparaison du temps passé pour enseigner la fonction de contrôle de la violence pourtant innée ? Enseignent-elles cette dernière méthodiquement, et comment s'y prennent-elles ? S'il est facile de vérifier que la fonction arithmétique de multiplication a été à peu près correctement implantée dans le cerveau des enfants, par contre comment le faire avec la fonction de contrôle de l'agressivité ? Quelqu'un le sait-il ?

Si vous ne parvenez pas à vous contrôler, à contrôler vos émotions, à contrôler vos paroles, demandez-vous si le constructeur de votre corps et de vos fonctions mentales n'a pas fait une erreur de fabrication ou d'éducation. Allez trouver vos parents et posez-leur la question de la situation de cette fonction mentale dans votre système nerveux. Allez également voir vos éducateurs sociaux (instits et profs) et demandez-leur comment ils ont inscrit cette fonction essentielle pour les rapports sociaux dans votre mentalité. D'ailleurs pourquoi avez-vous besoin de rapports sociaux si ce n'est parce que cela vous a été imposé, ainsi que les règles ?

Si je suis l'arbitre de mes actes, qu'est-ce qui contrôle l'arbitre ? Qui a fabriqué l'arbitre et le contrôleur de l'arbitre ? Pourquoi y aurait-il besoin d'un contrôleur de l'arbitre ? Mais si le contrôleur n'est pas nécessaire, comment l'arbitre fabriqué par nos géniteurs peut-il être responsable des actes qu'il contrôle, actes eux-mêmes induits par le monde environnant ? L'arbitre peut-il être libre ou le devenir alors qu'il ne s'est pas initié lui-même et qu'il se développe dans un monde qu'il n'a pas choisi, un monde qu'il subit ?

J'ai souvent entendu la phrase « Je me contrôle ». Ce qui peut s'exprimer ainsi « Je contrôle Je ». Est-ce que ça n'est pas étrange ? Comme si le second « Je » était un autre soi. Cela ferait deux personnes en une. N'est-ce pas de la schizophrénie ?

Il n'y a qu'un Émile Berlherm. « Je » suis cet Émile. Mais qu'est-ce qui me permet de penser cette phrase ? Où cette pensée se situe-t-elle ? Si je perdais mes quatre membres, une grosse partie de mon anatomie, je continuerais de dire « Je » et la société me désignerait par mon nom. Comment ces deux êtres avec et sans membres peuvent-ils être la même personne ? Et comment la continuité de la série d'individus différents que je suis de la naissance à la mort (du bébé au vieillard en passant par l'ado et l'adulte), qui sont des êtres distincts physiquement (mais continus), peut-elle se considérer comme étant la même personne ? Comment une personne peut-elle être responsable de son être antérieur ?

C'est simple. Nous mémorisons le nom qui nous représente pour les autres. Pour vous et la société, je suis désigné par l'étiquette Émile Berlherm, même quand j'étais un atroce lardon sans tête. Pour moi évidemment je suis bien plus, et je le suis constamment, quoique toujours et continuellement différent.

La structure mentale qui me permet de penser et de dire « Je » est très complexe. On pourrait la comparer à un essaim d'abeilles composé de millions voire de milliards d'individus. La structure dépend des individus. La structure ne commande pas aux individus. « Je », qui est une structure complexe de neurones et autres éléments du cerveau, dépend de tous ces éléments. « Je » c'est l'essaim composé d'individus qui sont essentiellement des neurones. Dans un essaim d'abeilles les individus s'intéressent peut-être à l'essaim, mais il m'étonnerait beaucoup que chaque neurone s'intéresse à la structure qu'ils forment, qu'ils s'intéressent à ce qui permet de dire et penser « Je ».

Donc qui contrôle quoi dans ce fatras mental ? Eh bien l'apprentissage, un automatisme acquis par contrôle extérieur. Une sorte de logiciel composé de multiples composants installés à la diable par nos éducateurs et par la nature. Qui est responsable du foutoir ? La personne elle-même, c'est-à-dire vous, éduquée et construite par ces autres, ou bien tous ceux qui ont participé au montage que vous êtes, qui va rester en construction et éducation permanente jusqu'à la mort ?

Êtes-vous responsable de la structure des atomes qui vous constituent ? Non, évidemment. Alors comment pourriez-vous être responsable de la volonté qui est une structure neuronale composée d'atomes autonomes incontrôlables ?

La société fabrique les existences, éduque les personnes, promulgue les lois, c’est donc elle qui décide dès votre conception que vous serez potentiellement un criminel. Elle ne sait pas que ce sera vous précisément, nommément, mais puisqu’elle fait en sorte que vous existiez elle est responsable de votre existence et de toutes vos actions. Puisqu’elle vous éduque (même en partie), elle est responsable de votre éducation. Ceux qui participent, ne serait-ce qu'un peu, sont responsables en totalité. La responsabilité (selon le sens social) ne se divise pas ; elle est égale pour tous. Puisqu’elle fait les lois, c’est elle, la société, qui décide si telle part de votre comportement est criminelle ou pas. Dès qu'elle fait des lois, c'est parce qu'elle sait que vous n'avez pas été construit avec ces lois pré-inscrites en vous et qu'il faut vous les apprendre. Il faut vous forcer à les acquérir.

C’est comme de fabriquer un jeu d’échecs, de fabriquer les pièces du jeu, de concocter les règles du jeu, d’autoriser les divers degrés de liberté des pièces par leur simple existence et d’interdire que telle ou telle pièce fasse un mouvement que la société décide contraire aux lois. La pièce possède donc le degré de liberté permettant de commettre un crime du fait que la société le lui a donné ce degré de liberté. Un jeu d'échecs sur ordinateur bien programmé ne commet pas de délit ni de crime, il ne transgresse aucune règle. Avez-vous été bien programmé avant de jouer à votre jeu de la vie qui vous a été imposé ? Vous pensez que cette absence de programmation stricte de votre cerveau est votre liberté ! Non, puisque vous n'êtes pas libre d'exister et tel que vous êtes !

Pour être un assassin, il faut d'abord être un humain, une personne humaine. Il faut donc avoir été mis au monde par des parents, une mère et un père. Ces deux géniteurs ont été autorisés à procréer, puisque ce qui n'est pas interdit est autorisé. Les droits de l'homme affirment que chacun peut fonder une famille. Donc les deux géniteurs avec l'accord social ont lancé la fabrication de ce futur assassin. Je ne pense pas qu'ils voulaient faire un assassin. Mais ils ont mis, dans l'enfant fabriqué et qu'ils vont intégrer à la société, tous les éléments pour qu'ils deviennent un assassin. Et ils n'ont pas mis en lui simultanément les éléments de contrôle pour l'empêcher de commettre des assassinats. Et la société connaissant tous ces risques, a-t-elle pu empêcher ce qui est advenu en accord avec ses propres principes ?

Vous l'associé, vous fabriquez un assassin ou brigand potentiel sans le savoir et sans le désirer vraiment mais cela fait partie du deal de notre animalité. Procréer imparfaitement est autorisé par la société. La société interdit de commettre délit ou crime mais n'interdit aucunement de fabriquer le potentiel criminel chez une personne qui n'a pas demandé à exister. La société est complice de la procréation de la personne, comme de tout associé. Elle est responsable selon ses propres règles. Mais elle s'en lave les mains et ne sait pas mieux faire que de se débarrasser du gêneur. Ce n'est pas de la justice basée sur des principes scientifiques, c'est de la justice de tabloïd anglais, c'est de la justice populiste.

Peut-on imaginer que l'enfant fabriqué ait décidé par lui-même avant d'exister qu'il allait devenir un assassin ? Il est devenu un assassin parce que ses parents et la société lui ont donné l’opportunité de devenir assassin. Ils l'ont d'abord fabriqué avec ce potentiel, et ils l'ont mis dans un monde où l'assassinat était possible, où les lois le proclamaient bien avant qu'il ne soit fabriqué, et les parents ont accepté ce fait bien connu. L'enfant pouvait être victime ou assassin. La société l'a fait assassin. La société fabrique les victimes et les assassins, parce qu'elle fabrique les personnes et les lois qui gèrent la conduite des personnes dont elle ne peut gérer les conduites directement dans leur fabrication et dans leur éducation post-fabrication. La société est stupide. On ne punit pas ce qu'on fabrique soi-même.

Il n'y a qu'un type de violence, mais qui peut être engendrée sous deux formes de comportement, la violence idéologique et la folie passagère ou générale. Toutes les violences sont inhérentes à l'être humain, l'animal humain. L'être humain est naturellement agressif. Il l'est toujours contre la nature et lui-même, car il a simplement le pouvoir de le faire. La Nature l'a doté de cette énergie. Il a toujours été agressif contre les autres êtres humains, ceux qui ne sont pas de sa tribu proche, ou dans son propre camp pour prendre la place du chef, c'est une constance.

Les personnes agressives ont besoin de raison pour passer à l'acte. Ce sont des gens qui sont comme des volcans au bord de l'éruption et qu'un rien suffit pour projeter leur violence sur autrui. Qui a fabriqué le volcan et le potentiel explosif ?

Quand on aborde un chat sauvage, on le fait avec prudence. Il a des griffes, il est agressif et violent, il tient à sa liberté, il va se défendre. Nous le savons. Et nous savons également qu'il est innocent des futurs coups de griffes dont il va nous lacérer les bras, ainsi que des dégâts qu'il a commis dans le magasin qu'il vient d'envahir. Mais ce n'est qu'un chat ! Il faut le capturer. Il n'a pas son mot à dire.

Si vous voulez contrôler l'agressivité des humains, il faut commencer par réduire l'entropie, c'est-à-dire le nombre d'humains, et surtout sa densité. L'humain est comme un gaz, si vous le comprimez, il s'agite et s'échauffe. Nos villes et nos nations sont des bouilloires. La surface de la planète elle-même s'échauffe. Nous sommes en état de surfusion. Il faut également connaitre l'humain pour l'éduquer correctement. Mais peut-être aussi faudrait-il mieux le construire, et éviter les défectuosités. Je n'aurais pas apprécié d'avoir été fabriqué avec des membres ou organes en moins, et une souffrance permanente, c'est déjà assez pénible comme ça. C'est déjà assez pénible de n'être maitre de rien (ce qui est le lot de tous) et de le savoir (ce qui est le cas de peu).

« Ne pas s'emmerder soi-même sans emmerder les autres, car si vous emmerdez les autres ils vous le rendront et vous vous emmerderez. Principe de base : ne pas initier le cycle des emmerdements ou briser le cercle judicieusement. » → voilà en mots clairs (je pense) pour notre époque le principe d'une existence acceptable si les conditions de départ sont correctes, mais pour cela (votre propre conception) ce n'est pas de votre ressort.

Nous les humains sommes les seuls êtres capables dans le monde (peut-être dans l'univers) de nous opposer au principe de l'emmerdement maximum ou Loi de Murphy. Alors pourquoi, bien au contraire, sommes-nous des catalyseurs de l'emmerdement pour nous-mêmes et pour la Vie terrestre ? Nous sommes des barbares destructeurs.

Fin – E. Berlherm

Eau et Argent

Je viens d'entendre (17/04/2021) sur la chaine de télé LCP de la part d'une Députée des « Insoumis » (Mme Mathilde Panot députée du Val-de-Marne) que l'on ne devrait pas payer de la même façon l'eau nécessaire au vital et l'eau utilisée pour le superflu ou pour l'industrie, ce qui me parait évident. (Voir aussi la vidéo de « La France insoumise » → https://www.youtube.com/watch?v=LMKyTb9NTWM )

Il s'agit du même principe que j'ai proposé (dans l'article « Le Sens de l'argent – Désir des gens Désir d'argent ») qui est de séparer l'argent du vital et du superflu, principe selon lequel on ne peut utiliser l'argent du superflu pour jouer contre le vital au point de développer la misère et la souffrance de milliards de personnes.

L'argent nécessaire au vital comme l'eau nécessaire au vital devraient être gratuits, et l'argent de l'essentiel culturel et du superflu devrait se « gagner » ce qui n'est pas humain, ce qui est bestial, mais notre bestialité est la normalité actuelle. Pourquoi est-ce bestial ? Parce que seules les bêtes se battent entre elles. Parce que c'est le principe animal de l'évolution. Certes nous en faisons partie, et nous évoluons sans nous en apercevoir, mais nous avons de quoi contrôler notre animalité, et d'ailleurs la Loi nous y oblige.

Mais si la Loi nous y oblige pourquoi les gouvernements et notre système sont-ils aussi concurrentiels, aussi vindicatifs ? Pourquoi nos gouvernements sont-ils incapables, alors qu'ils sont si peu nombreux, de s'entendre pour le bien commun d'une existence, d'ailleurs inutile quand elle n’existe pas (Lucrèce le savait déjà) ? Est-ce la compréhension de la stupidité de l'existence qui les rend si cons ou sont-ils stupides sans comprendre ?

Dès le moment où nous n'avons pas accès à une eau saine gratuitement, nous sommes en état de surpopulation ou soumis à une dictature. C'est pareil pour tous les aliments qui constituent nos corps. Acheter ses aliments et son eau et son air (puisqu’aujourd'hui nous achetons des filtres à air à cause de la COVID), c'est acheter son corps. La propriété c'est non seulement du vol (voir l'article « La propriété c'est le vol »), mais de l'esclavage, et le cas de l'eau comme de l'argent est particulièrement évident.

Il est manifeste que le problème de l'eau est un problème de « surpopulation » (j'insiste sur surpopulation), qui peut être réglée par le dépeuplement dont aucun politique ne veut parler parce que dépeupler le monde ne peut se faire que politiquement et si toutes les nations du monde se mettent d'accord pour dépeupler « équitablement ». L'humanité est encore une fois prisonnière d'un système (être prisonnier d'un système ce n'est certainement pas ce qu'on peut appeler de la liberté de choix et encore moins du libre arbitre.) La surpopulation favorise l'esclavage, l'endoctrinement, la gouvernance dictatoriale, le capitalisme sauvage actuel (la liberté d'entreprendre sur le dos des autres). La surpopulation favorise les systèmes inamovibles et donc le conservatisme. En gros on ne peut rien changer, car cela produit trop de conséquences incalculables, trop de paramètres impossibles à gérer.

Chercher des solutions, pour nourrir, abreuver l'humain, sans régler le problème de peuplement, ne fera que permettre d'augmenter la population et accentuera le problème. C'est ce qui s'est toujours produit par le passé. L'invention de l'élevage, de l'agriculture, puis le passage à l'intensif, puis le passage aux pesticides, aux OGM, ne fait que permettre d'alimenter encore plus d'humains. Cela ne règle jamais le problème de la souffrance. Cela ne fait que l'augmenter puisqu'il ne faut pas parler en pourcentage quand on mesure la souffrance humaine, mais en nombre de personnes. Chaque individu souffre, et un individu qui souffre pour rien et qui n'est pas consentant pour souffrir, c'est un de trop. Comptons une par une les personnes qui souffrent : un, deux, trois.....

Je suis innocent d'exister et innocent de mes actes, car contraints d'exister, vous tous également ; il s'agit seulement de le savoir et de cesser de se foutre sur la gueule pour rien puisque la Vie n'est pas pérenne, et donc l'humanité non plus. J'ai besoin d'une eau saine pour vivre ; cette eau doit m'être donnée dès la naissance et toute ma vie, comme tout ce qui m'est nécessaire pour vivre pleinement, sainement, dans le bienêtre, et pour réaliser une longue vie de rêve sinon il est inutile de lancer la fabrication d'une existence. Fabriquer une personne sans prévoir toute son existence est un crime dont les gouvernements sont responsables, et les parents des complices idiots (responsable selon le sens social). Le rôle d'un gouvernement est de prévoir, s'ils n'ont rien prévu en ce qui vous concerne, c'est parce qu'ils ont besoin de vous faire chanter, chantage à la souffrance, chantage à la nécessité d'acheter votre propre corps ; de vous faire chanter (sans le dire) pour obtenir votre puissance de travail comme un bourricot.

L'eau est un bien commun, ce qui parait évident, mais la nourriture solide était également un bien commun. Elle existait naturellement et les gens allaient cueillir ou chasser dans la nature jusqu'à ce que l'élevage et l'agriculture se mettent en place avec toutes les dérives actuelles. Mais ces agriculture et élevage sont de l'artificialisation d'un système naturel, de la même façon que le traitement de l'eau et son acheminement sont une industrialisation du système naturel. Alors s'il faut faire de l'eau un bien commun il faudra refaire de toute l'agriculture et de l'élevage également un bien commun, et un bien commun gratuit, car les gens ont besoin de continuer de vivre puisqu'on leur a imposé l'existence. Nous n'avons pas le droit à la vie (cette phrase est une faute de sens), mais nous avons le droit à continuer de vivre sainement, dans tous les sens du mot, puisque cette vie que l'on veut poursuivre est une vie qui nous a été imposée. Nous avons été mis devant le fait accompli de devoir exister, et exister sur Terre c'est loin d'être le paradis.

L'eau est un bien commun, et comme je suis composé de plus de 60% d'eau, cela voudrait donc dire que je suis un bien commun de l'humanité. Peut-être qu'il aurait fallu demander mon consentement avant de m'imposer d'être un bien commun. C'est peut-être, ironiquement, comme cela que nous voient nos dirigeants, un bien commun qu'ils gèrent selon leurs propres intérêts !

Nous sommes des gouttes d'eau dans l'océan de la Vie en surfusion à la surface du globe, comme l'eau sur une poêle à frire. J'ai toujours vu les choses ainsi, de la même façon que je vois l'arbre comme un geyser lent...

Fin – E. Berlherm

Tous Empoisonneurs

Comment un rationaliste et un croyant  voient-ils le fait d'avoir été contaminé au COVID, qui est un empoisonnement puisqu'on peut au pire (ou au mieux) en mourir ? Comment le gouvernement et la Justice voient-ils une épidémie qui est un empoisonnement des uns par les autres et que l'on se refuse à appeler crime alors que si cela est fait volontairement c'est un crime volontaire ? 

Pourquoi la transmission d'un virus, de la simple grippe, n'est elle pas considérée comme un crime par la justice officielle ? Du moins un délit, car c'est avec évidence une mise en danger de la vie d'autrui ? Peut-être attend-elle, la justice, que l'un d'entre nous porte plainte !

Comment les croyants et les non-croyants voient-ils le fait d'être porteur et transmetteur ?

Pourquoi la normalité d'un fait est-elle parfois jugée criminelle et parfois non ?

Tout être vivant est un empoisonneur. Tout être vivant est porteur de poisons, de virus, de bactéries. Tous les humains sont des empoisonneurs donc des tueurs. Vous vivez, vous empoisonnez, vous tuez.

Combien, chacun d'entre nous, avons-nous tué d'autres humains ?

Quand vous savez être un empoisonneur potentiel ne devez-vous pas éviter la transmission ?

Puisqu'un dieu a empoisonné Adam et Ève et empoisonne tout le monde par la suite, selon les croyants, alors vous pouvez le faire ? Que le plus fort résiste ! C'est animal. Que les bons et les justes résistent ! C'est divin. D'après ce principe, il ne devrait plus y avoir aucun malade et transmetteur sur Terre depuis longtemps, car ils devraient être tous morts et seul le bien devrait régner. J'ai quelque doute sur la réussite du projet divin !

Mais la justice traite des crimes volontaires et involontaires, alors pourquoi le gouvernement qui fait les lois utilisées par la justice ne traite-t-il pas cette sorte d'empoisonnement communautaire comme des crimes (involontaires) ? Pourquoi les gens ne se rendent-ils pas compte que transmettre un virus est criminel ? Ne le savent-ils pas avec le SIDA ou avec une MST, et la justice ne traite-t-elle pas ce cas comme un acte criminel ? (Si vous savez que vous êtes porteur du SIDA et que vous copulez sans prévenir le partenaire et sans protection vous êtes légalement condamnable.)

Le virus est un poison. Mettriez-vous du poison dans les aliments de vos amis ? Quand vous fumez, vous mettez le poison nicotine dans l'air que respirent vos amis. Voulez-vous un peu de poison dans votre verre d'eau, svp ? Voulez-vous un virus COVID dans l'air que vous respirez svp ?

Transmettre un virus de la grippe (s'ils avaient dit que la COVID-19 était le choléra ou la peste, les gens ne l'auraient peut-être pas traité comme une simple grippe (grippe aviaire, grippe du pangolin, etc.) ?) et n'être qu'un simple vecteur parait normal. C'est normal. Mais c'est criminel si on peut l'éviter. Et c'est criminel de le transmettre toujours. Si vous savez que vous pouvez être porteur et donc transmetteur et que vous n'agissez pas en conséquence, vous êtes un criminel même si vous ignorez si vous êtes effectivement porteur.

Les envahisseurs colonisateurs successeurs de Christophe Colomb ont décimé les populations indigènes, car ils étaient porteurs de maladies inconnues des populations. Je suppose donc qu’inversement les maladies des indigènes n'ont pas beaucoup affecté les envahisseurs.

Nous sommes huit-milliards de vecteurs de maladies, huit-milliards de porteurs d'ADN calamiteux, c'est beaucoup trop. Non seulement nous nous contaminons gaiment les uns les autres et vive la loi de l'évolution ! Mais nous contaminons les bêtes, car si eux nous transmettent évidemment nous leur transmettons. Quand nous zigouillons sans coup férir des milliers de bœufs, de visons, de poulets, de bouquetins sauvages, peut-être ces braves bêtes attendent-elles la réciprocité ! Alors, zigouillons-nous, c'est-à-dire réduisons notre population sans tuer personne et sans obliger personne à exister pour devenir un criminel transmetteur morbide sans son consentement, la planète y gagnera en sérénité.

Fin – E. Berlherm


L'Analyste et le Philosophe

Le philosophe officiel est un normopathe donc un sociophile. Il a des devoirs sociaux. Il doit être en accord avec l'ordre public. Son but n'est pas d'utiliser la vérité vraie pour établir sa philosophie. Il doit se censurer et donc occulter ses idées les plus troublantes.

Le philosophe professionnel gagne sa vie en vendant ses idées sous forme de bouquin. Ses livres doivent être vendables. Il doit donc lui aussi se censurer et vous cacher ses idées les plus angoissantes, car il doit être surprenant pour être attractif, éducateur de masse, mais consensuel.

Le philosophe éducateur donne des cours de philosophie, essentiellement à des enfants, en suivant les directives de sa hiérarchie. Il doit donc également se surveiller et dissimuler ses trouvailles les plus préoccupantes, quand il en a, car il est surtout un exégète historien des anciens philosophes.

Le philosophe détaché, l'excentré du social, le philosophe rationaliste, le véritable philosophe est d'abord un analyste, il ne doit tenir compte que de la vérité en sachant ce qu'elle vaut. Il ne doit rien censurer, ni dans ce qu'il utilise, ni dans ce qu'il pense, ni dans ce qu'il dit. Il est analyste, mais il reste humain, donc il fait des erreurs. Mais il partage, car il sait que ses idées doivent être discutées.

Pour étudier un nouveau véhicule, il faut tracer une plus ou moins vaste bulle autour de ce véhicule imaginaire afin de répertorier tous les éléments qui seront en relation avec ce véhicule à tous les instants de son utilisation, de sa conception à sa mort. Pour réaliser ce genre d'étude, je conseille l'arborescence de questions.

Pour étudier un être humain, une seule personne, il faut en faire autant. La bulle doit se déployer largement autour de la conception et suivre l'individu jusqu'à sa fin, donc englobera inhumation et deuil social, l'impact qu'il a eu sur son environnement avant, pendant et après son existence. La bulle est donc spatiale, ce qui englobe la sensation de temps que nous percevons. Cette bulle, pour être correctement déployée, devra englober la société, le pays, l'humanité, la Vie, le monde, l'univers. Il doit étudier la matière du bonhomme ou de la brave dame et son comportement, et comparer avec ses propres impressions, sa perception, sa pensée, sa mémoire, sa conscience et chercher à en connaitre le fonctionnement matériel et mécanique. Cela fait du boulot. Il est temps de s'y mettre.

N'attendez jamais des officiels, des intégrés à la société, qu'ils découvrent ou dévoilent des vérités fondamentales. Ces êtres-là sont des conservateurs. Leurs propres modes de vie, leurs idées de stabilité, comptent plus que la souffrance des autres. Les révolutions ne partent jamais de ce milieu. Au contraire, ils sont les stabilisateurs les normalisateurs à la solde des États qui eux-mêmes sont en place pour maintenir le statuquo. Mais avant de pouvoir agir de la base, il faut répandre les idées, afin que la base soit forte, large et unie. 

Quand un être souffrant est conçu comment défaire la souffrance ? Pourquoi concevoir la souffrance, s'il y a le moindre risque ?

Fin – E. Berlherm


jeudi 15 avril 2021

Pétition pour un Référendum - Partage des richesses

Présentation

Je ne sais si une pétition a déjà été proposée pour le partage des richesses en France ou ailleurs. En ce qui me concerne, je n'aurais certainement pas le temps de suivre la pétition jusqu'à son terme, car elle risque de durer de nombreuses années. Alors si une jeune personne intéressée par la question possède la niaque à long terme, qu'elle se lance. Le mieux serait de fonder une petite association (pour commencer) pour assurer la pérennité de la démarche. 

Que votre « intuition » vous dise que le partage des richesses et que ce que j'avance dans ce texte est irréalisable ou utopique, c'est une chose, mais est-ce que les assertions avancées sont vraies, justes et équitables, là est la véritable question et vous devez y répondre honnêtement.

La pétition, pour être originale, doit utiliser les arguments que je défends sur la contrainte d'existence et l'innocence d'exister qui en découle ; ce qui aura peut-être l'effet souhaité qui est de promouvoir l'idée d'innocence d'exister et d'invitation à exister. 

Cette pétition doit donner les raisons, toutes les raisons à ce partage, aussi exhaustives que possible. Ces raisons doivent être basées sur la contrainte d'existence et donc l'innocence d'exister de chacun et de tous, et doivent être présentées en commençant par « Étant donné ». 

Par contre, la question posée pour le référendum doit être aussi simple que possible et ne nécessiter comme réponse qu'un oui ou un non. 

(Comme un syllogisme avec de multiples prémices et une conclusion inéluctable.)

Je vous soumets ce texte, et vous demande de l'améliorer, car je pense qu'à part les riches et les bien-dotés, nous qui voulons l'équité et la justice, nous qui sommes humanistes, nous désirons tous ce partage. 


Début

Proposition pour une pétition demandant la réalisation d'un référendum sur le partage des richesses en France :


Humanisme

Étant donné le désir « officiel » d'humanité confirmé par les droits de l'homme imaginés en France, et les droits de l'être humain répandus sur toute la planète, et prôné par l'ONU, dont l'ensemble des États qui y adhèrent,

Étant donné le désir d'humanité de milliards d'individualités,

Étant donné que l'humanisme ne s'arrête pas à chaque frontière,


Animalité et Évolution

Étant donné que nous désirons tous transcender notre animalité (exceptés les dirigeants, les capitalistes, et les religieux),

Étant donné que l'humain est le seul animal capable de contrôler la procréation au point de s'interdire de procréer et d'interdire la procréation par le viol (tout en l'autorisant par le viol patriarcal dans de nombreux pays),

Étant donné que l'être humain est le seul animal capable de gérer la surpopulation familiale,


Contrainte et Innocence

Étant donné que nous avons tous été mis devant le fait accompli de l'existence, 

Étant donné qu'aucun d'entre nous n'a demandé à exister, 

Étant donné que la contrainte d'existence équivaut à une innocence d'exister et conséquemment à l'innocence de nos actes impossibles à réaliser ou à commettre sans cette existence imparfaite,

Étant donné que l'existence des individus n'est pas un choix personnel et pour l'humanité un choix de l'espèce, mais que c'est une mise devant le fait accompli, une contrainte naturelle ou une contrainte parentale,

Étant donné qu'il est inutile de continuer de s'entre-déchirer puisqu'aucun humain n'est responsable de l'existence de l'humanité et de ses imperfections mentales qui l'ont conduit où elle en est (voir la notion « d'aresponsabilité » et le dossier « le cinquième élément »),


Défauts intellectuels et physiques

Étant donné que chacun mérite le bienêtre, la longévité, une vie passionnante, puisque personne n'a demandé à exister, la société se doit de compenser les défauts intellectuels et physiques dont elle a accepté la construction sur un des membres de sa société,

Étant donné que personne n'a demandé à vivre pour souffrir, que ce soit par le hasard de la naissance ou au cours de sa vie, la société se doit de tout faire pour éviter si possible cette souffrance et la dédommager quelle qu'elle soit quand elle survient,

Étant donné que chacun est comptable de l'existence des autres puisque (presque) tous nous admettons la normalité de la procréation, nous devons donc tous participer à la compensation et au dédommagement des handicaps physiques et intellectuels et des souffrances physiques et intellectuelles considérées jusqu'à présent comme de simples dommages collatéraux, alors qu'il est inutile d'exister avant d'exister, mais qu'il est normal de bien vivre quand on est humain et qu'on nous a, tous, obligés à exister pour le service social, 


Éducation

Étant donné que personne ne maitrise le système procréatif, et que chacun peut ainsi naitre en bonne ou mauvaise santé, et doté d'un bon ou mauvais intellect,

Étant donné que personne ne maitrise le système éducatif qui dépend du système procréatif,

Étant donné que nous naissons vierges de toutes fonctions et connaissances culturelles et que tout ce que nous possédons physiquement et intellectuellement nous est imposé ; nous ne sommes que ce qui nous constitue et qui nous a été imposé aussi bien physiquement qu'intellectuellement,

Étant donné que nous ne sommes pas responsables de notre éducation qui est une éducation obligatoire de par les lois sociales et sous le contrôle de l'État donc sous la responsabilité de l’État,

Étant donné que nous ne sommes pas responsables de nos structures mentales, ni de l'existence de nos fonctions mentales pas plus de leur fonctionnement ou de leurs capacités, ni des informations à acquérir, ni des obligations de survie, ni des obligations sociales, et que personne évidemment n'a jamais adhéré à la société avant d'avoir été conçu, et donc que personne n'a jamais accepté d'être éduqué même si cette éducation est préférable à une absence d'éducation,


Économie, Argent et Revenu

Étant donné que l'argent et le capitalisme sont des réalisations préhistoriques dévoyées dans ce monde moderne, et tout à fait obsolètes,

Étant donné que l'esclavage monétaire et capitaliste engendre la souffrance et la mort de milliards d'êtres humains alors que les capacités pour la distribution équitable et égale des biens mondiaux existent,

Étant donné l'utilisation incohérente de l'argent en une monnaie unique pour traiter des éléments aussi différents que sont le vital, l'essentiel, et le superflu (voir « Le sens de l'argent »),


Dû d'existence

Étant donné que la contrainte qui nous a été faite d'exister implique que l'existence nous est due dans les meilleures conditions de santé, de bienêtre, de longévité, et d'intérêt de l'existence, ainsi que le désire chaque parent pour son enfant ; alors que nous sommes tous enfants d'enfants,

Étant donné que le dû d'existence est une implication tacite des droits de l'être humain afin qu'il ne tombe pas dans l'esclavage de principe, par le besoin de s'alimenter, de se protéger, de s'abriter, de se vêtir, ce qui est du chantage à la souffrance causée par ce fonctionnement (non désiré) inhérent à l'être humain comme à tout animal,


Inutilité de l'existence

Étant donné qu'il est inutile d'infliger l'existence et encore moins dans des conditions inadmissibles pour un être humain,

Étant donné que la vie n'est pas un cadeau que l'on fait à une personne qui n'existe pas, mais que les parents se font, ainsi qu'à la société qui a besoin de remplacer ceux qui meurent et pour meubler le territoire qu'elle occupe et gère par habitude systémique,

Étant donné que la procréation ne sert que ceux qui existent déjà,

Étant donné que la vie n'est pas pérenne, que l'humanité n'est pas pérenne, qu'aucune espèce n'est pérenne, et qu'il est donc inutile de se battre pour la pérennité de quoi que ce soit,


Société = Associés

Étant donné qu'aucun associé volontaire n'accepterait d'être berné dans une association,

Étant donné que nous sommes des sociétaires de notre Nation par contrainte et que cette association bénéficie à la Nation qui ne peut exister sans notre existence,

Étant donné que nous sommes soumis aux lois sans avoir accepté cette soumission, sans avoir demandé à participer, sans avoir accepté l'association, sans même que nos parents aient signé le moindre contrat natal en notre faveur, et sans que nous n’ayons jamais signé le moindre contrat social, 

Étant donné que ces lois sont des lois établies pour la plupart, et surtout les lois fondamentales, par des personnes mortes depuis longtemps et que personne ne devrait avoir à obéir à un mort,

Étant donné que dans une association, tout le monde doit réaliser les corvées de la Nation (la Maison France) considérées comme un « devoir commun » ou un « bien commun » puisque sans ces corvées pas d'existence possible (ne pas faire de corvées est une position de dictateur esclavagiste),

Étant donné que dans une association aucun associé n'admettrait avant signature du contrat social d'être moins bien rémunéré ou doté qu'un autre associé, 


Esclavage et Chantage

Étant donné que la procréation est de l'esclavage et une mise en danger criminelle de la vie d'autrui (voir l'article « la procréation est la mère de tous les crimes »),

Étant donné que personne n'admet l'esclavage ni la dictature pour soi-même, mais que tout le monde (ou presque) admet la dictature absolue et l'esclavage qu'est la procréation, ce qui est une contradiction,

Étant donné que l'esclavage et le chantage sont interdits par les droits humains et que de ce fait personne ne devrait être tenu de travailler par obligation due au fait même de nos souffrances incluses dans notre fabrication comme moyen indirect de pression (tu bosses ou tu souffres), 


Démocratie

Étant donné qu'une démocratie sociale sans partage des richesses n'a pas de sens,

Étant donné que dans une démocratie le peuple décide par le principe de majorité des voix, et ne peut donc décider de sa propre pauvreté pour le bénéfice exorbitant de quelques-uns,


Vérité

Étant donné que personne ne devrait avoir à « gagner » une existence contrainte (gagner sa vie) alors que l'humanité fait la promotion de l'humanisme, de la justice, de l'équité, et de la vérité,

Étant donné que pour améliorer le jugement des personnes dans une démocratie élective, toute vérité fondamentale doit être distribuée sans aucune considération des capacités mentales des personnes,

Étant donné que personne ne peut être juge de qui doit connaitre une vérité ou pas, 


Mérite

Étant donné que c'est un fait de naitre garçon ou fille, et que naitre l'un ou l'autre n'est pas un mérite,

Étant donné que nous n'avons pas mérité nos défauts comme nos qualités, nos handicaps et nos dons, 

Étant donné qu'il ne peut y avoir de mérité à naitre avec tel don ou telle imperfection, et qu'il ne peut donc y avoir de mérite à se comporter et à agir de telle ou telle manière, qu'il ne peut y avoir de mérite à être meilleur que l'autre dans un domaine ou un autre,

Étant donné que nous n'avons pas mérité nos capacités intellectuelles, que nous ne sommes pas responsables de nos imperfections physiques ainsi que de nos imperfections intellectuelles, 

Étant donné que si nous n'avons pas mérité nos handicaps, nous n'avons pas plus mérité nos dons, et que nous ne pouvons mériter les gains que rapportent ces dons au détriment de ceux qui ont un handicap non désiré,

Étant donné que nous sommes tous des humains méritants puisque fabriqués pour être humain et donc mériter l'humanité et tous ses bénéfices,


Conclusion

Nous demandons que le partage des richesses qui sont un bien commun de l'humanité soit réalisé équitablement dans les plus brefs délais sans tenir compte des pseudo-mérites, qui n'ont aucun sens dans l'absolu puisque nous avons tous été contraints d'exister aléatoirement pourvus de qualités et défauts divers et variés, afin que chacun puisse vivre pleinement, car sinon il est inutile de nous contraindre à exister pour être un esclave souffrant et mortel, ce qui n'est pas une vision humaniste ; nous devrions être invités à exister et traité dignement en invité. Merci !


Pour le partage équitable des richesses (selon le principe défendu dans ce texte de contrainte d'existence et donc d'innocence d'exister) : OUI ou NON.


Fin


Règlements et Lois

Les règlements et lois sont les bases de nos systèmes sociaux. Et les systèmes des sociétés humaines sont des tapisseries aux motifs si complexes qu'on ne peut les détricoter qu'avec d'immenses difficultés. Même Pénélope ne pourrait détricoter un tel système, et surtout le système judiciaire de nos Lois et Règles. Et c'est ça le problème. Si un rusé s'infiltre au sommet du système il peut s'y installer grâce aux règles et ne peut en être délogé grâce aux règles également. Ce renard utilise les règles pour prendre les commandes et utilise les mêmes règles pour ne pas être expulsé ou ajouter des règles qui font barrage à son expulsion en utilisant à son seul bénéfice les forces militaires de la Nation gérées par un système hiérarchique dans lequel les soldats sont soumis par la peur des conséquences de leur rébellion et par esprit de corps (et un peu grâce au salaire).

Il faut donc trouver un moyen d'interdire ce genre de règlement proposé par un « dictateur potentiel ». Il faut empêcher le système Napoléon ou Bashar al-Assad ou Poutine ou Xi Jinping ou Junte militaire birmane ou Dynastie nord-coréenne et même God Save the Queen ad vitam æternam, ainsi que les pseudo-démocraties dont la différence avec la royauté ne crève pas les yeux. Aucun être humain ne doit rester à une place de responsable d’État au cours de sa vie plus d'un temps supérieur à ... disons, le plus court possible, un an maximum comme chez les Suisses pourtant réputés pour leur lenteur.

On retrouve ce mécanisme obsolète, typiquement animal, dans toutes les sociétés humaines. Nos démocraties actuelles vacillantes atteintes de pandémites aigües tentent de nous protéger de ce type de personnes, mais rien n'empêche que l'une d'entre elles parvienne un jour à biaiser la surveillance que sont supposées être en France les tours de guet du Conseil constitutionnel et la CNCDH - Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme.

(Les membres du Conseil Constitutionnel → https://www.conseil-constitutionnel.fr/ :

Trois personnes nommées par le Président de la République : Laurent FABIUS - PRÉSIDENT DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL - Nommé le 19 février 2016. Nicole MAESTRACCI - Nommée le 12 février 2013. Jacques MÉZARD - Nommé le 22 février 2019.

Trois personnes nommées par le Président de l'Assemblée Nationale : Claire BAZY MALAURIE - Nommée le 31 aout 2010 et renommée le 12 février 2013. Alain JUPPÉ - Nommé le 21 février 2019. Corinne LUQUIENS - Nommée le 18 février 2016.

Trois personnes nommées par le Président du Sénat : Michel PINAULT - Nommé le 19 février 2016. Dominique LOTTIN - Nommée le 25 octobre 2017. François PILLET - Nommé le 21 février 2019.)

→ Remarque : la Constitution ne devrait-elle pas être veillée par le peuple de base, en fait les membres de base de la société, des hors caste ?

Il nous faudrait une social-gestion populaire où la surveillance des dirigeants seraient réalisé par une sorte de Parlement de Veilleurs composés des gens du peuple (des associés) qui se relaieraient de façon tout aussi systématique que les systèmes que nos sociétés semblent nécessiter pour fonctionner. Cette chambre de veilleurs serait composée d'un millier de personnes. (Si vous voulez la mettre en place aujourd'hui, il ne faut surtout pas demander l'aval des gouvernants.)

Ce serait une sorte de parlement de consommateurs de politiques non élus. Aucun ne serait volontaire, tous seraient grassement rémunérés et chouchoutés, bien nourris et bien logés, mais n'occuperaient ce poste qu'une fois dans leur vie et seulement pendant un mois, comme un service national obligatoire. Ils seraient tirés au sort. Leur rôle consisterait à voter mensuellement la continuité éventuelle de l'action présidentielle et gouvernementale, et la validité de tout pouvoir en place. Ils auraient ainsi le pouvoir suprême, le pouvoir de véto sur tous nouveaux décret ou loi et celui de destitution de quiconque commence à se sentir pousser les dents.

Il y a évidemment le problème des idiots, les véritables idiots, les déglingués mécaniquement et psychiquement. Mais ne font-ils pas partie de ceux que l'on a contraints à exister pour servir la société ? Alors qu'ils la servent à leur manière ne devrait déranger personne. N'est-ce pas une maxime que la vérité sort de la bouche des enfants et donc des infantiles ?

(La néoténie étant une caractéristique à tous les humains, nous devrions baigner dans la vérité !)

Et bien entendu, cette social-gestion serait un pis aller pour améliorer la démocratie et la guider vers le but ultime ; en attendant que l'humanité découvre la véritable liberté conférée par l'intelligence rationaliste qui supprime tout besoin de gouvernance, chacun se gouvernant lui-même en tenant compte des autres avec empathie et raison, donc la connaissance de sa propre défectuosité intellectuelle.

Fin – E. Berlherm



mercredi 24 mars 2021

Humain mode d'emploi

Lorsque l'on m'a fabriqué, je n'ai pas reçu le mode d'emploi de ma propre utilisation, si bien que j'avoue n'avoir trouvé nulle part certaines fonctionnalités dont pourtant la société garantit la livraison, puisqu'elle peut (la société) me faire le reproche de ne pas savoir les utiliser. J'aimerais donc bien que cette société-là me dise où trouver ces fonctions, leurs mécanismes, et leur mode d'emploi. Cela m'aurait été bien utile même pendant une si courte existence ! Et aujourd'hui alors que je n'ai toujours pas trouvé ces fonctions tant vantées, il me serait agréable de ne pas mourir idiot...

Quant à vous, plus ou moins aimables lecteurs favorisés par le sort (puisque vous avez la chance de me lire (it's a joke !)), je ne sais ce qui vous a été accordé, mais il parait que nous sommes tous traités de la même façon et à la même enseigne, par la Justice, ce qui suppose que nous sommes chacun et tous fabriqués selon un modèle type d'humanité, et fabriqués par des fabricants hors pair qui ne commettent jamais d'erreurs de lecture de plan, d'architecture, de composants, de maçonnerie, de montage, et d'éducation, pardon de programmation logicielle.

Quant à vous, donc, chers lecteurs auditeurs, je ne sais de quoi vous êtes équipés et si vous êtes heureux de votre équipementier. Est-ce le cas ?

Voici quelques fonctions supposées livrées avec la marchandise (à moi-même puisque c'est un cadeau) : l'intelligence, la conscience, la volonté, l'intention, le libre arbitre, la morale ou l'éthique (c'est selon), l'empathie, le bonheur, la curiosité, la joie de vivre, la sociabilité, etc. c'est loin d'être exhaustif comme d'habitude, car la liste est longue de ces supposées fonctionnalités humaines merveilleuses qui semblent exister dans une si petite boite crânienne (moins d'un litre et demi, une orangeade !).

Et la raison ? Où est la raison dans ce fatras de circuits mentaux ? N'est-elle pas la fonction que nous devrions tous posséder parfaitement optimisée de base. Fonctionnelle, clé en main. Au top de ses possibilités ? Non, pas question, celle-ci s'apprend sur le tas, en dépit du bon sens.

J'ai également noté chez moi, une petite tendance à la paranoïa, à l'agressivité, à la bipolarité et même la tri ou quadripolarité, la schizophrénie, l'hypocondrie, des émotions stupides comme la colère, l'irascibilité, la honte, le dégoût, la peur, encore bien d'autres dont je me serais passé. Et je crains que la sénilité s'en mêle bientôt, m’emmêle bientôt. Toutes ces fonctions font partie du cadeau de base, le pseudo-cadeau de la vie. Quel cadeau de roi !

Je veux le nom, l'algorithme, la situation dans ma tête ou ailleurs dans mon corps, le mode d'emploi, les branchements, la connectique, le mode de stockage mémoriel, le moyen éventuellement de déconnecter ces fonctions, le procédé pour les modifier ou les améliorer, la méthode pour ajouter d'autres fonctions, pour les connecter entre elles, le moyen de rebooter chacune et l'ensemble, et comment virer les virus et malfonctions, probablement les chevaux de Troie et autres tendances à accepter la propagande insidieuse.

Mais aussi le moyen de m'assurer que personne n'a accès sans ma permission à ma mémoire (comment ! ça n'est pas possible ?) Et surtout ce qui m'intéresserait au-dessus de tout et totalement tout et assurément TOUT, ce serait une gomme à neurones, une solution pour effacer définitivement les conneries qui ont été installées sans mon accord dans ce merveilleux cerveau dont la société m'a fait cadeau sans mon accord pour une existence imposée facilement, mais sans mon accord (je me répète ? Et alors ! encore un défaut indésiré, rien de plus...).

Alors, mesdames-messieurs les constructeurs-trices potentats complices de mon existence insane et insalubre dans votre poubelle de deuxième catégorie, j'attends ! Vous connaissez mon nom et mon adresse puisque vous m'avez nommé et me pistez depuis ma plus (tendre) enfance !

Fin – E. Berlherm

samedi 13 mars 2021

El Sentido del dinero

El Sentido del dinero

subtítulo

Deseo de niño deseo de dinero


Presentación

¿Cuál es el sentido del dinero hoy y cuál debería tener? Es este último punto lo que me interesa. ¿Pero podríamos prescindir del dinero y por qué no? Os dejo para debatir esta última pregunta cuya solución me parece simple (en otro mundo).

Resumen: Nuestros padres nos desean, la sociedad nos desea. Existimos porque hemos sido deseados ya que al menos la sociedad nos desea aunque nuestros padres nos hayan concebido por accidente. Somos fabricados al azar. La sociedad desea nuestros talentos. Sin embargo, no somos responsables de nuestros talentos, ni de nuestros defectos, que se fabricaron sin nuestro consentimiento, ya que nos han puesto ante el hecho consumado de la existencia. No nos hicimos nosotros mismos, y si eso fuera posible, todos seríamos dioses o al menos superhumanos. El dinero representa el deseo que otros tienen por nuestro trabajo. Cuanto más deseado es nuestro trabajo, más posibilidades tenemos de acumular dinero y, por tanto, de vivir con facilidad y en el bienestar. Pero ya que fueron los otros quienes nos hicieron, ¿por qué no nos hicieron perfectos? Respuesta: porque no saben cómo hacerlo. Ni siquiera saben cómo educar perfectamente. Así que después de habernos deseados, desean nuestro trabajo, nuestros talentos, y nos pagan en base a lo que somos capaces de hacer por ellos. ¿Por qué tenemos que sufrir la doble pena de haber sido mal fabricados y tener que vivir mal debido a nuestra falta de talentos de los que otros, padres y sociedad cómplice son responsables? ¿No deberían compensarse nuestras desventajas ya que somos humanos, casi desconectados de nuestra animalidad? El hecho de que estos otros, nuestros fabricantes y sus asociados estén en la misma situación no cambia el problema.

El dinero representa el trabajo de las personas, y se valora de acuerdo con el deseo que otros tienen por este trabajo. Parece correcto a priori, pero hay algunos problemas con la forma en que se mide el deseo y, por lo tanto, con el valor del dinero, pero también con la naturaleza “objeto” del dinero.

Hoy, el dinero es deseado por todos los humanos. El dinero representa el trabajo de los humanos, por lo tanto, los humanos. Se desea el trabajo de los humanos (más o menos). Debería significar que los humanos son deseados. Este es generalmente el caso antes de diseñarlos. En este caso, ¿por qué la agresividad general ambiente, la competencia a todos los niveles? ¿Nos desean sólo por el trabajo que se realiza, por el dinero que representa? ¡Qué absurdo! Tratar a tu hijo como un esclavo, es admitir el ser mismo.

De hecho, los humanos son amablemente deseados, al principio (en general), pero deben desearse para obtener dinero que les permita sobrevivir, y esa es la paradoja.

Cuando das a luz a un niño, un día le anunciarás que debe “hacer su vida”. En primer lugar, ¿es su vida ya que fuiste tú quien se lo impuso? ¿No es la suya? ¿Y qué te gustaría que hiciera para ganarse la vida? Definitivamente algo que le gusta (porque te gusta el niño pequeño). Pero en este caso, ¿por qué debería ganarse la vida de acuerdo con el deseo que otros tendrán por su trabajo? ¿Es para su placer o el de los demás que debería vivir?

En esta nueva sociedad imaginada, de humanistas hedonistas, ¿quién va a elegir ser basurero en lugar de artista diletante?

Dado que estos queridos humanos son buscados, como dinero, ¿por qué hay tantos, todos hechos sin cuidado, y por qué son tan baratos? Todos estamos obligados a existir, así que somos inocentes de existir. ¿Es ético imponer la existencia e imponerla en malas condiciones de existencia? ¿Qué tiene de ético el dinero que ha perdido su sentido?

Para finalizar esta presentación, la pregunta existencial y el dinero: ¿Por qué todas las personas, que son deseadas por la sociedad, deben hacerse desear una vez concebidas?


Introducción

La humanidad no puede considerar la ética de manera global, si no trata el dinero de manera ética, porque el dinero representa una parte del ser humano, ya que se utiliza para pagarnos nuestro bienestar. Decimos “ganarse la vida”. ¿Es ético tener que ganarse la vida como humanos cuando hemos sido forzados a existir? ¿Es ético merecer esto o aquello cuando uno no merece ni sus defectos ni sus cualidades, ni la explotación de uno u otro, ya que la existencia en sí misma no es un mérito, sino una obligación?

¿No somos todos inocentes de existir? ¿No debería ser la vida una invitación a visitar el planeta y sus maravillas, amablemente, al menos para un ser humano?

El dinero se ha convertido en el símbolo del deseo, y nuestros asociados-conciudadanos nos tratan de acuerdo a si desean nuestras habilidades (o nuestros defectos), a pesar del hecho de que todos fuimos deseados al nacer por nuestros padres y sus asociados-ciudadanos.

Este deseo inicial parece no tener valor en nuestro tratamiento por parte de la nación. Debemos merecer nuestra existencia, cuando no hemos deseado existir, y en cambio nuestros padres y la sociedad nos han deseado… ¿Es muy virtuoso, muy ético, como un sistema de asociación? Respuesta: no, no lo es. Sin mencionar el hecho de que es una asociación forzada, que por lo tanto, de acuerdo con las leyes sociales, legislada por sí misma, es una asociación constituida penalmente.

La gente no pidió existir. Así son como fueron hechas, y no tienen forma de cambiar lo que son. Son humanos y funcionan como tales, cada uno con sus cualidades y defectos cometidos por otros (sus padres, con corresponsabilidad social). El problema es que los niños son deseados perfectos, pero ninguno lo es. Todos ellos tienen defectos y nunca respetan el pliego de condiciones previstas por sus padres y la sociedad.

Nacimos porque nuestros padres nos desearan y la sociedad les otorgó este derecho (animal consuetudinario). La sociedad misma nos desea. Ella necesita nuevos miembros para reemplazar a los que mueren. Por lo tanto, todos somos deseados, pero no tenemos ningún valor hasta que nos hayamos demostrado. No pedimos existir, no pedimos nuestras capacidades físicas o mentales, pero tenemos que demostrar nuestra valía en la sociedad. Para ganar una vida que no hemos pedido, tenemos que merecerla. Debemos ser deseados por los miembros de la sociedad para poder recaudar algún dinero.

Pero nosotros no tenemos nada que ver con los méritos de los que somos recompensados al azar. ¿Por qué estos méritos deben ser méritos ya que son producidos por otros que no son nosotros y son bastante aleatorios?

¿Quizás piensas que el mérito se gana a pesar de los defectos de su cuerpo o a despecho de sus defectos? Esto no cambia nada ya que no solicitó existir, y por lo tanto no solicitó tener que trabajar para mantener su cuerpo. ¿Por qué tienes que mantener tu cuerpo para sobrevivir sin dolor? ¿Por qué sus padres, cariñosos (dicen), le fabricaron con un sistema de sufrimiento, sino para utilizarlo y obligarlo a trabajar? ¿Dices que es natural y que no tienen nada que ver con el modelo corporal que tienes? Falso. Saber que inevitablemente sufrirás y morirás es completamente equivalente. Lanzaron su fabricación con pleno conocimiento de los hechos, son responsables de ello de acuerdo con su sistema de responsabilidad (sistema que es absurdo ya que el universo es “aresponsable”, así como todo lo que contiene (consulte mi artículo sobre la aresponsabilidad)).

¿Es normal que el dinero simbolice el deseo que los demás tienen de lo que haces cuando no has deseado existir, pero que estos son los otros que han deseado tu existencia, mientras que afirman que tu vida te pertenece y no le perteneces a nadie? Si no perteneces a nadie, ¿por qué tienes que tratar de agradarles con tu trabajo? ¿Y cómo puedes merecer tu suerte, bueno o malo, cuando no eres responsable de ser lo que eres, que no eres responsable de tus cualidades (seudo) y tus defectos (ciertos) desde usted no es responsable de existir?

Mi existencia no deseada por mí mismo necesita dinero para ser sostenible en nuestro tipo de sociedades. Fui creado con la necesidad de perpetuar mi cuerpo diariamente. Incluso me hicieron sentir sentimientos de sed y hambre que no son solo señales, sino posibles sufrimientos cuando no presto atención. Estoy alienado a estas señales hechas por otros. No es mi culpa. Esta necesidad, y el sufrimiento que la acompaña, así como la amenaza de decadencia y muerte, la sociedad la utiliza para obligarme a trabajar. Soy por lo tanto un esclavo. He estado fabricado así. O estoy trabajando (también puedo volar o suplicar), o estoy sufriendo, y muero rápidamente.

¿Es normal que después de haber sido deseado, que después de haber deseado nuestra existencia, los demás nos hayan fabricado tal como somos, nos pidan que nos hagamos desear con nuestros actos que son el resultado de “su” fabricación? ¡Esto es una locura!

Si 100 personas en una isla quisieran pensar en lo que debería ser el dinero, cien personas racionalistas (vea mi artículo sobre el racionalismo - en francés), ¿cómo lo harían? ¿Cómo resolverían el problema? ¿Cuál sería su conclusión? No soy una de esas cien personas, pero vivo en una isla, la Tierra, donde el dinero objeto ya existe para la desgracia y la peor de miles de millones de personas.

Ayer como hoy y mañana, todo ser humano fue, es y será inocente de existir, porque fue forzado a existir.

El sentido del dinero debe tener en cuenta este hecho, esta verdad absoluta: todos se han visto obligados a existir para servir a la familia, la tribu, la nación. Por lo tanto, debemos admitir que nadie merece su discapacidad de nacimiento o su discapacidad futura, y nadie merece sus dones (bastante relativos). Nadie merece sus defectos, nadie merece sus cualidades. Todos hemos sido fabricados imperfectos. La vida no es un mérito o un regalo, porque fue impuesta. Y dado que nadie merece su vida más que otro, entonces el principio de igualdad debe ser respetado desde el principio hasta el final de su vida, ya que la humanidad ha decidido ser ética y controlar su animalidad instintiva por derechos y leyes. Esto implica que si el dinero es un juego, debe usarse exclusivamente para lo superfluo (joyas, pinturas, juegos, etc.), pero si el dinero no es un juego, entonces puede usarse para lo vital (alimentos, salud, casa, ropa, etc.), pero sólo si logras utilizarlo con toda equidad, porque cada uno, como ser humano, tiene derecho a una existencia de bienestar, ya que se la ha impuesto. (En un contexto de humanismo y no de lo que yo llamo animalismo por oposición).

Dado que nos hemos impuesto nuestra existencia el uno al otro, no podemos imponer trabajo para “ganarnos la vida”, excepto para desviarnos de nuestros principios contra la esclavitud. (Y si sois esclavistas, no dudéis en encadenaros.)

Una vida impuesta por alguien que no sea usted (sus padres) con el consentimiento implícito de la sociedad debe ser capaz de vivir en bienestar constantemente, durante el mayor tiempo posible, y no necesita ser merecida. Es una base humana para la existencia, para la convivencia pacífica y ética.

Si nuestra visión del ser humano es animal, entonces debemos eliminar las leyes, las reglas y también el dinero. Pero mientras existan las leyes, seremos humanos y tendremos que comportarnos como tales.

El sentido del dinero debe ser ético como la humanidad se reclama a sí misma, ya que nos representa, porque se usa para comprar nuestra comida, nuestro bienestar, por lo tanto nuestro cuerpo, para una existencia impuesta por la sociedad.


El sentido del dinero hoy

El dinero es tanto un símbolo como un objeto. Como símbolo, generalmente representa dos cosas, la vital (arroz) y la superflua (diamante), y como objeto se puede obtener como arroz y diamante. Si puedes desentrañar esta mezcolanza, tendrás suerte. El dinero no debe ser un objeto, y no debe representar tanto lo vital como lo superfluo. Es claramente un sistema de matones y estafadores, así que criminales. Nuestros gobernantes seudodemocráticos que viven de este sistema son criminales (pero si juegas con César, eres sus cómplices, y al diablo para ti si te engañan).

De hecho, el dinero representa el deseo que tenemos por las actividades de las personas, y los objetos artificiales o naturales. Lo cual es una estupidez, ya que en principio querías a la gente. Todas las personas, ya que son responsables conjuntamente de su existencia.

El dinero debe representar equitativamente el trabajo de las personas, es decir, debe representar a las personas. Y el trabajo debe tener el mismo valor ya que las personas tienen el mismo valor. Al menos cuando se trata de dinero simbólico. Con el sistema actual, el trabajo no tiene el mismo valor. Una hora en la vida de un trabajador no vale una hora en la vida de su jefe. ¿Por qué?

¿Estás mezclando, confundiendo, los derechos humanos que imaginaste y nuestra animalidad demostrada por Darwin y todos nuestros científicos? Somos animales, con un pequeño extra que debemos tener en cuenta o eliminar todas las leyes. Pero si no los eliminamos, y no veo cómo en el mundo actual podría eliminarlos, entonces respete los Derechos. Somos animales capaces de aprender mucho, incluido el humanismo.

Cuando tenemos dinero objeto, cuando jugamos con dinero objeto, o cuando usamos dinero ganado con lo superfluo para manipular lo vital, estamos jugando con la vida de los hombres (que no han pedido existir y participar en este juego feroz de la vida, donde pocos son talentosos para este juego y pocos son puestos por su educación y su ambiente en las condiciones para entender y participar en el juego.). Tener más dinero del que puede producir el trabajo personal es tener esclavos. Millonarios y multimillonarios son esclavistas.

Hay personas que trabajan para lo vital y otras que trabajan para lo superfluo; ¿Por qué los que trabajan para lo superfluo deben ser mejor remunerados que los demás, incluso si necesitan más educación o habilidades?

El dinero se ha convertido, sobre todo, en un objeto para la venta o la compra, lo que es aberrante. El dinero se compra a sí mismo. Imagina lo que puede hacer una IA cuya regla codificada, el algoritmo, es jugar este juego. ¿Crees que los multimillonarios se avergonzarán? porque ya tienen los medios para hacer este tipo de IA, si no lo han hecho ya. La máquina ha derrotado a los mejores campeones en juegos de ajedrez e de Go, hará lo mismo con los juegos de azar y enriquecerá (ya enriquece) a los que serán (que son) los maestros, los actuales multimillonarios.

El dinero representa el reconocimiento materializado y / o digital, es decir, el reconocimiento de un servicio prestado a otros. Servicio que es tiempo dedicado al uso del cuerpo o la mente, o indirectamente un préstamo de dinero que equivale a lo mismo (excepto que el dinero se convierte en un objeto y se intercambia como tal, con evaluación y devaluación, lo que no es ético). El dinero es el recuerdo de un acto cuyo valor no debería cambiar, ya que los humanos son todos iguales, sus vidas deben tener el mismo valor; su vida es deseada y necesaria (no absolutamente necesaria, pero necesaria para la sostenibilidad de la sociedad).

Luego, existe la posibilidad de utilizar este reconocimiento de servicio prestado, como una deuda contraída por cualquier otra persona que esté dispuesta a pagar esta deuda a cambio de este dinero que representa esta contabilidad. Este reconocimiento de deuda no es nominativo, sino que solo se valora, se puede transmitir a quien lo desee y, en general, todos aprecian tenerlo, ya que se puede reembolsar en todas las tiendas por aproximadamente no importa que. Poseer muchos pagarés hace del poseedor una persona rica en el trabajo ajeno. (¡Por lo tanto, sería suficiente dejar de trabajar colectivamente a cambio de dinero para arruinar a un multimillonario!)

Por lo tanto, el dinero representa un reconocimiento de una deuda voladora, en la superficie del planeta, que todos pueden intercambiar y que nunca se cancela. Por lo tanto, el dinero se transmite como un testigo, indefinidamente (¡la humanidad corre y nunca se detiene!).

Los objetos que compramos están hechos por personas. Por lo tanto, es el trabajo de estas personas lo que se desea indirectamente. Cuando los robots han reemplazado completamente a los humanos sin que más de un ser humano trabaje incluso para controlar el resultado de sus actividades, entonces estos humanos pueden realmente realizar sus sueños hedonistas sin verse obligados a ganarse la vida que se les ha impuesto (nuestra existencia a todos nos ha sido impuesta por nuestros padres, nadie pasa por esta obligación, nadie es voluntario para existir antes de existir).

(La obligación de existir.) Por lo tanto, este dinero o reconocimiento de deuda puede correr hasta la muerte y nunca ser reembolsado a la persona que tiene este reconocimiento de deuda social. Si se tratara de una deuda no socializada, pero individual, al fallecer uno de los actores, la deuda se cancelaría, pero este no es el caso de la moneda social que no está registrada. Si tiene la suerte de tropezar con el botín, puede obtener una deuda que nadie le debe. ¿No es un buen defecto operativo?

También es posible por herencia ganar este dinero o el reconocimiento de la deuda social sin haber trabajado nunca, es decir, sin haber prestado el menor servicio a nadie (de alguna manera, usted es el heredero inventor del tesoro del tío Cristóbal). Como también es posible, por el contrario, con este sistema, tener una deuda social desde el nacimiento por herencia y tener que pagarla por el simple hecho de haber sido forzados a existir, con complicidad social, por los padres deudores. Sin embargo, uno no puede ser heredero de las deudas de los padres y sociales al nacer sin ser de la misma manera heredero de todo lo que la cultura ha producido, a partir del fuego, la rueda, el vidrio, el papel, etc., que aún son parte del dominio público, lo que trae mucho dinero y, por lo tanto, debe volver a cada socio nuevo y antiguo de manera justa sin esperar a que la persona (deseada) sea rentable y merecedora (sin haber pedido participar en el juego de la vida) para tocar su parte del tesoro cultural acumulado por nuestros antepasados.

La sociedad siempre es acreedora, al menos debería serlo, ya que fabrica dinero, lo cual es muy práctico. Lo que debería beneficiar para el bien de todos al eliminar las desigualdades (que nadie deseaba, ya que nadie pidió existir). El dinero, que inicialmente solo servía para memorizar un servicio prestado a un amigo de la tribu, se convirtió en un medio para que el rey organizara la transferencia del trabajo de sus súbditos a los cofres de Su Majestad. Nuestras sociedades actuales, que ya no son reinos verdaderamente antiguos, continúan el proceso al haber olvidado el sentido inicial del dinero. Derechos humanos donde estas?

La sociedad ha delegado involuntariamente, a bancos privados, más de (¿85%?), La fabricación de dinero intangible ya que es digital (lea el Premio Nobel Maurice Allais, quien no duda en comparar a los banqueros con los falsificadores) (y agrego, por mi parte, que dado que el sistema funciona en todo el mundo, esto significa que los salarios de las personas en todo el planeta se devalúan en la misma cantidad, ya que el dinero representa el trabajo de las personas).

La simple obligación de existir los convierte en deudores, porque están incorporados sin su consentimiento en una sociedad que tiene deudas, muchas deudas, que se llama esclavitud social, que se amplifica por el segundo hecho que es, cuando está en forma, tienes que trabajar para comprar tu cuerpo, es decir, para nutrirlo. No se preocupe, no se le cobra aire, solo sólidos y líquidos. La vida de un ser humano es, por lo tanto, una larga serie de acciones de un esclavo a favor de otros esclavos, lo que no cambia el concepto de esclavitud. Y para que tengas que trabajar, tus padres te hicieron con la función de sufrimiento, si no comes tienes hambre, si no bebes es sed, y si no te vistes es el frío o la prisión, porque la ley prohíbe la desnudez (es para estar absolutamente seguro que irás a trabajar en caso de que el hambre y la sed no basten).

Después de que mamá y papá os dejen en la naturaleza, tenéis tres días antes de morir de sed, es más que suficiente para encontrar un trabajo…

Los defectos en este sistema son innumerables. Cualquiera que los entienda y conozca el arte de desplumar la palomo, puede disfrutarlos cuando lo desee. Obviamente, es mejor ser un especialista en finanzas que ser un especialista en panadería. Se tarda tanto tiempo en aprender una u otra profesión, pero se pueden ganar millones o incluso miles de millones más fácilmente si se está en la pasta en lugar de en la harina.

Los capitalistas y los gobernantes no quieren que todos ustedes sean especialistas en finanzas, no, solo están buscando los mejores corredores, y pronto ya no necesitarán humanos, tendrán AI a su disposición. Las IA que operarán todos los días las 24 horas del día y en 1000 años de operación ininterrumpida significan que no tendrán competencia humana. Ahora todo lo que tienes que hacer es eliminar (suavemente) al capitalista y revisar el algoritmo de IA para que distribuya el dinero entre todos los humanos que merecen la patria, o no (¡ya que eres un humanista!)

¿Qué significa el dinero para cada uno de nosotros? Para un campesino, un trabajador, un maestro, un gerente, un jefe, un banquero, un accionista, un ministro, un parlamentario, un juez, un oficial de policía, un abogado, un modelo, un artista, un deportista, un ex deportista , una persona pobre, una persona rica, un propietario, un inquilino, un monje, una persona sin hogar, una persona enferma, una persona discapacitada por nacimiento, una persona discapacitada de por vida, una persona sana, una persona suicida, una persona moribunda, un habitante del Tercer Mundo, un habitante del Cuarto Mundo, turista, veraneante, genio, idiota, escritor filósofo aficionado.

El salario del jefe es un impuesto obligatorio sobre el trabajo de los trabajadores, no son los trabajadores quienes deciden democráticamente el salario de su jefe. Por lo tanto, los trabajadores pagan un impuesto a su jefe como si la empresa fuera un estado independiente (el proceso es aún más notable en las grandes empresas). Encontramos sustancialmente el mismo principio para los banqueros, accionistas, parlamentarios, ministros, el presidente y todos los funcionarios. La gente llena el cofre en el que la gente se aprovecha. ¿No es una democracia las 24 horas del día, los 365 días del año? ¿No son las personas el dueño del territorio, el dueño del barco “Nación”, el director, el que toma las decisiones? Si una persona trabajara para usted, ¿no comprobaría su trabajo, no lo evaluaría, no negociaría su salario? Bueno, estas personas, el presidente, los funcionarios y los jefes trabajan para la gente, sus salarios deben negociarse con la gente. Ciertamente fueron deseados, pero así como cada uno de los ciudadanos fue deseado, para amueblar la sociedad.

Si todos los clientes de un banco verifican la presencia de su dinero simultáneamente, verán que su cuenta está financiada, lo cual es una mentira del banco ya que el banco no podría reembolsar a todos si todos los depositantes quisieran vaciar simultáneamente su cuenta.

(Las formas de “ganar” dinero: trabajo, juego, mercado,) A algunas personas se les paga de acuerdo con el trabajo real que realizan (al sudor, al peso, a la pieza, a la dificultad), a otros se les paga según lo que producen, según el tiempo que pasan en el negocio, o según lo que les compran, según el placer que dan a los espectadores u oyentes y según su número, otros son pagados para hacer que otros trabajen, otros para supervisarlos, algunos de acuerdo con su habilidad manual, o de lo contrario son remunerados por su imaginación, por su voz, por su inventiva, por su fuerza, por su golpeteo, por su belleza física, por su única celebridad, etc. ¿Por qué? ¿Y por qué los actos superfluos a menudo se pagan mucho más que los actos vitales para todos, agricultores o recolectores de basura, por ejemplo? ¿No es un humano un humano, un humano que los existentes obligaron a existir para ser un compañero igual? ¿Un humano deseado por todos?

¿Debería una persona discapacitada desde el nacimiento, daños colaterales a la existencia, sufrir la doble pena de sus deficiencias físicas y / o intelectuales al no poder “merece” una buena vida?

Un simpático ejemplo: eres un cantante y compositor. Te lleva seis meses componer una canción maravillosa (según tú). Pero ahora, en el tiempo, estamos en la Edad Media. El trovador, que eres, trota de castillos en plazas de pueblo, y “gana su pitanza” día a día, de noche durmiendo en los establos. Tiempos modernos: imprimes tu canción en miles de DVD, los distribuyes comercialmente, y si funciona, imprimes un millón, ¡y por qué no siete mil millones! Hiciste el mismo trabajo que el trovador, pero lo multiplicaste como los panecillos, eres el hijo de Jesucristo del dios de la canción. ¿Por qué tus seis meses de trabajo valen más que los míos, yo que soy panadero? ¿Todo esto simplemente porque puede imprimir el “resultado” de su trabajo (este no es su trabajo que repite) en tantas copias como desee? ¡Y ni siquiera eres tú quien está haciendo el trabajo agotador de la multiplicación, a diferencia del panadero! Hay aún más rentabilidad, incluso más necesidad de grabar discos, cantar o jugar al fútbol en la televisión, y SGAE (SACEM en Francia) o su equivalente le pagan de acuerdo con las calificaciones. No es hermoso la estafa! ¿Por qué debería ser más valioso enviar una palabra en dos mil oídos que enviar una palabra en dos oídos? No eres tú quien hace el trabajo extra, es el aire o el electrón el que transporta el sonido. ¿Tiene este cantante más mérito en su existencia forzada que el panadero? ¿Se merece los dones de la naturaleza que el otro no tiene? En el valor del deseo de vida necesario para la sociedad, ¿una canción vale más que una hogaza de pan, una persona vale más que otra?

Ya no clasificamos nuestros cromosomas como lo hacen los animales según la ley del más fuerte o más astuto, ya que todos pueden encontrar un zapato en su pie con el acuerdo social. Esto significa que los más feos, los más débiles, los más estúpidos pueden reproducirse sin contar a expensas de la evolución (progreso físico y mental) de la especie según los criterios animales. Entonces, ¿qué sentido tiene jugar a los animales con nuestros territorios nacionales, nuestras jerarquías sociales, nuestras guerras y la búsqueda de los más merecedores en todas las áreas?

El dinero no solo representa el producto visible del trabajo de las personas, también representa el tiempo que pasamos produciendo ideas u otras formas invisibles y, sobre todo, inconmensurables de actividad humana. ¿Quién mide? Si el trabajo mental es importante, ¿por qué debería ser más valioso que el trabajo físico? ¿Por qué el cerebro sería más valioso que el músculo? Dado que ambas nos han sido impuestas, con sus propias capacidades, sus defectos y sus cualidades... Usar tu cerebro o tus músculos para ganar dinero en lugar de para tu propia satisfacción o beneficio común es sólo una cuestión de cultura. En la actualidad, en la parte inferior del tobogán fatal, ciertamente no trabajo ni por dinero ni por la gloria; simplemente me gusta desenredar el nudo enredado de mis pensamientos, y si sirve a otros, bien, mucho mejor.

La masa global de dinero en el planeta representa el fondo común de trabajo producido por los seres humanos. Evidentemente, cuanto más acapare una persona el dinero en este cúmulo cuyo propietario se hace borroso por la filtración general de los gobernantes y de los financieros, más sustraerá a los demás. Hacerse rico es empobrecer a los demás, y el dinero que representa el trabajo es obligar a los pobres a trabajar cada vez más para obtener el nivel mínimo de subsistencia, por lo que es hacerlos esclavos, esclavos de los ricos que decide en qué área los pobres deberían trabajar para él.

Es fácil demostrar que enriquecer a las personas, incluso sin que parezca que se pierde nada, nos empobrece inevitablemente. La progresión de la pobreza es tan invisible e inexorable como el avance de la aguja de las horas del reloj, contrariamente al avance de la riqueza de unos pocos que se ve tan bien como la progresión de el segundero del mismo reloj. Por ejemplo, compras tu lugar para un espectáculo, un partido de fútbol, siendo perfectamente voluntario para pagar, sin endeudarte, y enriqueces al futbolista (y sobre todo a los patrocinadores). Parece que no estás perdiendo nada, pero ¿a dónde va el dinero del futbolista? Es como enviar su dinero al otro lado del mundo, hay muy pocas posibilidades de que este dinero regrese a su circuito personal. Vuestro dinero vuela a la estratosfera y la escorrentía es sólo gota a gota, no cuente con las lluvias y mucho menos con el monzón.

Para los ricos, es fácil prohibirle que vuelvan a ver ese dinero, basta con hacer circular objetos u otras propiedades de gran valor indefinidamente para que estos objetos o propiedades sean vendidos y revendidos entre ricos, aumentando su valor progresivamente (terrenos, edificios, cuadros, piedras preciosas, yates, etc., estos objetos son innumerables). Su pequeño cambio es absorbido en este circuito sin fin que preserva mejor que cualquier bóveda de un banco un dinero cuyo color nunca volverá a ver. Esto permite a estos multimillonarios maniobrar a todas las naciones como les plazca. Los multimillonarios no tienen fronteras. Juegan con el dinero de lo superfluo para forzarte a trabajar para conseguir el dinero que es vital para ti. Estos multimillonarios bien organizados hacen todo lo necesario para que las naciones, que tienen veleidades de socialismo, se derrumban, mientras que se podría esperar, sin sus intervenciones solapadas, que la democracia por el peso popular favorezca el socialismo y el humanismo.

El dinero es la culminación de la ley de Murphy en lo que se refiere a los intercambios entre humanos; mientras que la humanidad misma es la culminación de la ley de Murphy, o ley de la mayor molestia, producida por la evolución.

(¿Cuál es el origen del dinero y en qué se ha convertido?) El dinero es un concepto prehistórico. Probablemente representaba una especie de trueque, de hecho, el recuerdo de este trueque. El dinero es ahora una de las causas de la miseria humana (la causa número uno es ser demasiados humanos en el planeta, por supuesto). El concepto de dinero ha sido totalmente mal utilizado. Se utiliza para medir el trabajo, el del hombre o la máquina, la comida, la salud, así como los objetos, y entre estos innumerables objetos que son totalmente superfluos. También se utiliza para medir el placer, la relajación, el ocio, pero no el voluntariado o la educación, que son trabajos. El dinero es un concepto que se usa para medir tanto lo concreto como lo abstracto. El dinero se utiliza sobre todo para amalgamar lo vital y lo superfluo, lo real y lo virtual. Para cambiar el mundo, es necesario aclarar este concepto, tal vez dividirlo en dos ... Quizás se necesitarían dos monedas, una para lo vital y otra para lo superfluo, una que mide la vida y otra que mide lo frívolo. El primero sería algo serio y el segundo un juego ... ¡Hoy solo existe el segundo que existe, pero muchos de nosotros morimos de este estúpido juego entre multimillonarios!

El dinero es un símbolo que se ha establecido en pequeños grupos de humanos. Había muy pocas personas en la Tierra en el momento de la invención del dinero. Hoy, miles de millones de humanos usan este símbolo de confianza entre las personas, válido hace mucho tiempo. Está arruinando la vida de miles de millones de personas. Lo que era aceptable en tiempos prehistóricos ya no es aceptable hoy. Tienes que cancelar todo y comenzar desde cero. Toda la gestión política del mundo se basa en la economía misma basada en este símbolo arcaico. Tenemos que cambiar eso. Hoy, el dinero simboliza lo vital y lo superfluo. No podemos vender o comprar lo vital, no podemos vender o comprar lo que nos representa, nuestra vida, es la esclavitud. Este arroz, esta sopa, esta ensalada en cuanto atraviesan la boca, somos nosotros. Por costumbre, y porque no podemos hacer otra cosa, compramos un anillo, una pintura, un DVD, un kilo de manzana, una pizza, con la misma moneda. Incluso llegamos a representar el juego con dinero cuando la gente muere por no tenerlo. La televisión nos entretiene con el juego. Es asqueroso. Es esclavitud ciega. Ni siquiera somos conscientes de nuestra estupidez cuando hacemos este gesto inmoral de confundir lo superfluo con lo vital.

Pero esos obsesivos multimillonarios responderán: “nosotros también nos vimos obligados a existir, al igual que los pobres imbéciles que sacamos, y dado que continúan teniendo hijos, es que aceptan ser crédulos, de lo contrario pondrían el mercado en nuestras manos o nos obligarían “democráticamente”.”

Dividir el dinero en dos tipos de moneda (vital y superflua) es una hipótesis que hay que considerar en primer lugar por su lado ético. Si es justa, hay que aplicarla, independientemente de las repercusiones económicas actuales. Las decenas de miles de millones de personas que vendrán nos lo agradecerán. Si el siglo XX fuera el fin de las grandes guerras mundiales, ¡quizás el siglo XXI sea el fin del capitalismo individual! Espera, o mejor, actuá.

El dinero representa el trabajo de las personas, y la libertad de cada uno se detiene donde comienza la de los demás. Si hay algo que necesita ser controlado, es dinero. El “liberalismo monetario” es el leitmotiv de los esclavistas.

¿Por qué los ricos tendrían complejos para enriquecerse más, ya que usted persiste en la reproducción masiva para proveerles de esclavos? Por supuesto, mientras los pobres se reproduzcan, darán la razón a los ricos. Porque reproducirse es aceptar las reglas del mundo en el que vivimos, imponiéndolas a una persona que ni siquiera ha pedido existir y quien tendrá que soportar estas reglas tontas que le imponéis, vosotros los pobres, obligándolo a existir, a él vuestro propio hijo. (¿Está lo suficientemente claro?)

Desees a tu hijo, así que deseas al otro. Pero deseando el dinero que sus hijos desean producir, anula el amor que deberían tener. Solo quieres que te sirvan, que sirvan tus ideas. Sólo las deseáis para serviros, servir a vuestras ideas. ¿Valen vuestras ideas más que sus sufrimientos? ¿Sus ideas valen más que sus hijos discapacitados tratados como daños colaterales?

Sin embargo, no hay razón para que haya pobres, ya que el dinero es público, fabricado por el Estado, y que estamos obligados a existir, por lo tanto, obligados a alimentarnos diariamente, esto es conocido por todos y, por supuesto, por el gobierno que es responsable de la gestión social de los nuevos entrantes. La mera previsión de un nacimiento, solicitada por el Estado, por la sociedad, de manera implícita, pero segura, implica la previsión de la alimentación de esa persona durante toda su vida, la previsión de su bienestar y de su seguridad. El dinero, que representa la comida, el bienestar y la seguridad, debe estar disponible para cada individuo sin tener que pedirlo, ya que se vio obligado a existir.

¿Por qué fabricar un niño, si su futuro en el bienestar no está asegurado antes por usted y la sociedad?

Hoy ya no hay ninguna necesidad de obligar a la gente a trabajar por la fuerza, ya no hay necesidad de decirles, el dinero silencioso ha reemplazado a la dictadura vociferante. Si quieres comer, si quieres dinero, ¡trabaja! Ya no hay un lugar donde pueda instalarse de forma gratuita para vivir, refugiarse y cultivar su parcela. Tus padres lo saben. ¿Te prepararon tu parte de la cuna de la Tierra antes de obligarte a existir? ¿Es esta cuna sana y limpia? ¿Es higiénico? ¿No es peligroso? ¿Porque sabes que poner en peligro la vida de otros es un delito y un crimen cuando ese delito conduce al sufrimiento y la muerte? Usted, el hijo de sus padres criminales, son los “demás”.

No es equitativo poner a todos al pie del muro cuando sólo hay un lugar en la cima. Sin embargo, es el principio piramidal utilizado con el dinero. El humanismo está excluido de este sentido del dinero, porque ese sentido no es ético.

Cuando hablamos de “liberalismo”, debe entenderse que este “liberalismo” es todo lo contrario de libertad e igualdad, y sobre todo equidad. Este “liberalismo” es un liberalismo de la competencia y, por lo tanto, de la jerarquía. Es un liberalismo esclavo ya que este liberalismo financiero, donde el dinero representa a las personas, les permite ser explotadas sin ninguna restricción. Incluso si todos comenzamos casi en igualdad de condiciones al nacer, es imposible que haya un lugar de multimillonario para todos, que habrá un lugar de presidente para todos, que habrá tener una isla paradisíaca para todos. Por lo tanto, no hay ni siquiera igualdad posible cuando personas igualmente competentes desean lo mismo. Cuando nacemos todos estamos al pie de la pirámide, en esto todos somos iguales, pero sólo hay un lugar en la cima. Y no somos iguales al principio, porque no todos nacemos al mismo tiempo, otros ya están a mitad de carrera, limitada a sí misma en su lugar, mientras que la cumbre ya está y siempre está ocupada. El disparo de partida no es el mismo para todos. Además, muchas personas no tienen ni la envidia ni la capacidad física o intelectual para trepar. Y además, como ya se mencionó, todas las facultades de cada uno se les otorgaron al azar, y se les antepuso al hecho consumado de la existencia. ¡Nadie, por supuesto, quiso competir en esta escalada piramidal antes de existir!

No estamos en un sistema meritocrático, sino en un sistema aleatorio (lotería de la vida) y martingalocrático, es decir, si tienes la suerte de tener padres acomodados o si tienes la suerte de caer en la martingala que te permite descubrir cómo extraer el máximo de los demás, bueno, has ganado el juego de la vida social humana. E incluso el mérito debido a nuestras habilidades no es realmente un mérito ya que no merecemos un defecto resultante de nuestra fabricación no deseada. La nación no busca méritos, sino personas que trabajan mejor que otros, aquellos que son aptos para su cargo. Los otros, que no tienen nada que ver con lo que son y pueden, son los subordinados del sistema, los innumerables engranajes intercambiables. Los humanos se clasifican entre ellos para hacer que la nación funcione mejor. Lo que sirve para competir y defenderse de otras naciones. ¿Para qué sirve una nación-sociedad? Respuesta: ¡preservar a sus asociados contra las vicisitudes de la vida que se les ha impuesto! En este caso, ¿por qué imponer la vida?

El dinero parece un mal necesario para intercambiar el trabajo, pero ¿es realmente necesario? ¿Podríamos mantener el dinero como un sistema de intercambio laboral y suprimir el capitalismo, es decir, cómo eliminar las debilidades de este sistema de cálculo de intercambios y asegurar que las calculadoras / especuladores sean excluidos (o controlado) como están en los casinos cuando son identificado? Cuando el dinero se manipula como una mercancía virtual, olvidamos que representa trabajo. ¿Cómo no puedo olvidarlo? ¿Cómo podemos hacer que la acumulación de dinero se considere lo que es, es decir, la esclavitud indirecta y oculta? Si toda la Sociedad Humana es considerada como un casino por los millonarios y multimillonarios, ¡entonces hecho como en los casinos!, ¡excluye a los que hacen trampa y han encontrado una martingala! Prohíbe el engaño, la suerte, la herencia, la martingala. Prohíbe el enriquecimiento, que no es ni más ni menos que esclavitud, crimen imprescriptible contra la humanidad. (No soy yo quien decide qué es un crimen, pero cuando veo uno, según la definición, lo denuncio).


Conclusión

¿Cómo pasar del sistema actual a un sistema ético? Tal vez debas empezar por limitar la bulimia de dinero de los Harpagon de este mundo. El juego de la vida no es un casino, ni siquiera es un juego, es una tarea para la mayoría de los humanos y un abismo de sufrimiento intolerable para muchos de ellos. Nadie pidió existir. Aquellos que no tienen las cualidades para abrirse camino sufren la doble pena de su debilidad y de sufrir las consecuencias que no han deseado, pero que deben soportar mediante el embridado cultural. El dinero de los Harpagon, tómalo y conviértelo en lo que no hacen, invierte en él si es necesario y repartan siempre equitativamente, ya que todos somos, tan pronto como existimos, los herederos de la cultura mundial y de nuestras herramientas fantásticas. Nadie pidió existir. Todos somos inocentes de existir y tan “aresponsables” como el universo que nos indujo. No hay nadie responsable, ni uno ni varios, los bulímicos han sido fabricados y educados por todos ustedes.

Cada persona debe obtener lo que le corresponde sin tener que mendigar. Como todos hemos nacido para las necesidades de la sociedad, debemos ser tratados de manera justa y no sobre la base de los supuestos méritos que debemos a nuestros constructores y educadores. La sociedad nos debe bienestar tan pronto como se haya tomado la decisión de comenzar nuestra construcción. Si usa dinero para su comercio, respete esta cláusula.

Nos clasificamos en nuestras sociedades y nos remuneramos en función del deseo que los demás tienen de nuestro trabajo. No deberíamos ser clasificados si estamos hablando de todo lo que usted desea. ¿Fue así? ¿Debemos clasificarnos en función del éxito de los existentes en nuestra fabricación, y no en la nuestra, ya que no iniciamos nuestra fabricación, ni construimos nuestro cuerpo y nuestro intelecto por nosotros mismos?

Fin - E. Berlherm


Oraciones contextuales

1. La gente prefiere sus ideas a sus propias vidas y mucho menos a las vidas de los demás.

2. En los comunistas el pueblo lo pone todo en común. En el capitalista, el pueblo pone todo en común para enriquecer a un hombre. Finalmente, hay muy poca diferencia, ¿de qué os quejáis?

3. Conociendo la estupidez humana, tu propia estupidez, ¿por qué me hiciste tan estúpido como tú? ¿Merezco esta estupidez de la que me habéis brindado, sin mi consentimiento (obviamente)?

4. Los animales no tienen más leyes que la ley del más fuerte, es también la de los humanos, individual, social y nacionalmente. Entonces, ¿por qué tenemos tantas leyes conexas que pretenden que somos algo más que animales?

5. Para producir 1.000 multimillonarios, hay que fabricar 8 mil millones de humanos, de las cuales al menos 2 mil millones son conscientes de ello.

6. Ciertamente hay un objetivo a la deuda pública: este empeño de todos los países del mundo por tener una deuda, cuando se dice a los hogares que no la tienen, es bastante insólito. → quién se beneficia del crimen?

7. Las finanzas están matando a muchas más personas que el SIDA, ¿qué están esperando los gobiernos para encontrar una cura?

8. La mayoría de las personas pagan tres impuestos: impuesto directo a la renta, impuesto a la compra y sobre todo la tarea que hacen por la sociedad (trabajan para “ganarse” la vida que se les impuso), el mismo cuyos ingresos serán gravados en su mayor parte (doble impuesto).

9. El dinero es como el aire, circula por toda la Tierra, y su “limpieza” debe ser controlada como el aire para evitar su contaminación.

10. Con una moneda única (para lo vital y lo superfluo), la vida siempre está indexada en el mismo tipo de moneda que el material, mientras que la vida no cambia de valor, sin importar en qué parte de la Tierra. La vida siempre tiene el mismo costo cuando puedes prescindir del material. Jugar con el precio del azúcar, el trigo o el arroz es obscena.

11. La mayoría de la gente es pobre, quiere la distribución de la riqueza. ¿Por qué no se aplica esta democracia? Como muchas otras ideas mayoritarias, en realidad…

12. En Francia, la pobreza de diez millones de personas equivale a una petición silenciosa. ¿Por qué los gobernantes fingen no oír nada?

13. Incluso los alimentos son gravados, en la compra, por el gobierno, los alimentos que son el precursor de nosotros mismos. Por lo tanto, nuestro cuerpo es gravado por el Estado cuando nos desea para producir un P.I.B.

14. En los artículos sobre derechos humanos, está escrito literalmente que debemos comprender por qué tenemos que pagar impuestos (de hecho, contribuciones). Pero nadie me dijo por qué. A los 21 años, cuando era mayor de edad, no me hicieron firmar nada, no tuve un contrato social, y nadie comprobó si había entendido bien la vida y la sociedad que se me impuso.

15. No sé cómo se puede llamar democrática a una sociedad donde el 80% de la riqueza mundial está en el bolsillo del 20% de la humanidad. ¿No es la democracia una cuestión de la mayoría? Los ricos deben pensar que son los que poseen la mayoría del dinero los que pueden expresarse.

16. La clase de los ricos, para evitar la lucha de clases y las revoluciones que genera, asegura que el azar pueda enriquecer algunos, de modo que la esperanza de enriquecerse existe en la mente de todos, incluso de la mayoría de los pobres. De ahí las loterías y los juegos televisivos.

17. La riqueza es el resultado de una violación de la confianza, porque una persona que no conoce los métodos no puede enriquecerse. No todos podemos ser especialistas en finanzas, corredores, banqueros, etc.

18. La obligación de pagar impuestos nos convierte en herramientas sociales, esclavos sociales.

19. La carrera por los miles de millones está teóricamente abierta a todos los humanos, pero solo hay unos pocos lugares disponibles en la parte superior de la pirámide exponencial.

20. El verdadero vendedor de tabaco es el estado, ya que es el que obtiene más dinero de la venta de un paquete de cigarrillos (80%, en Francia). Por lo tanto, el estado posee y comercializa tabaco sin tener los problemas. Lo mismo ocurre con los combustibles y muchos otros bienes.

21. Somos, todos los humanos, toda la humanidad, herederos de todo lo inventado por la gente, desde el fuego hasta el cohete.

22. El dinero es un bien público que debe ser compartido.

23. https://datosmacro.expansion.com/deuda/espana  

24. Si participas en el juego, no te quejes de las reglas.

25. Los capitalistas roban el dinero del pueblo, el dinero de su trabajo. Lo roban de acuerdo con la legitimidad y no con la legalidad. Pero una legalidad que no es legítima está fuera de los derechos humanos. La legitimidad respeta la equidad. El dinero robado no pertenece a los ladrones, debe ser quitado a ellos.

26. Pero, díganme, si tienen miedo de ver desaparecer a la humanidad, ¿qué les hizo, durante la media eternidad anterior, no existir antes de existir?

27. Los animales se reproducen mecánicamente sin saber por qué. Los seres humanos no saben más, pero justifican este acto muy serio con varias religiones, y cuando no lo tienen, invocan el concepto de especie, y en cualquier caso el niño sirve como antidepresivo.

28. El niño deseado es como el dinero deseado.

29. La procreación solo sirve a aquellos que ya existen y nadie controla esta procreación. Asi, no es para mí que he sido fabricado, es para servir al sistema, para servir a las ideas de los que creen en este sistema, la mecánica de la perennidad.

30. El capitalismo individual es esclavitud. La esclavitud es un crimen imprescriptible. Obviamente, los traficantes de esclavos deben ser eliminados del sistema.

31. Para un capitalista, el voluntariado es una pérdida de tiempo y, por lo tanto, de dinero.

32. Bases de la ética humana: sólo se inicia la fabricación automática de un ser humano, una persona, si se puede asegurar que nunca sufrirá. ¿Quién puede garantizarlo? Respuesta: nadie.

33. Los padres que actúan (hacen hijos) sin violar las leyes sociales lo hacen con el consentimiento de la sociedad. Por consiguiente, los asociados son corresponsables o cómplices (según el punto de vista) de los actos de cada uno.

34. Al legislar, la sociedad reconoce que estas leyes no son innatas y que las personas fabricadas deben aprenderlas. Por lo tanto, la sociedad es responsable de este aprendizaje, ya que es conjuntamente responsable de la fabricación de personas. Esto es válido para todos los comportamientos no innatos. Y en cuanto al comportamiento resultante de la fabricación, obviamente es responsabilidad directa de los fabricantes y sus “cómplices”.

35. Trabajamos porque tenemos que hacerlo para sobrevivir. Estamos haciendo tareas para la nación. Esta es la única forma de describir nuestras actividades en una democracia. Es una forma de esclavitud ya que estamos obligados a hacerlo. Por lo tanto, debemos preguntarnos por qué entre los esclavos que somos todos, a ciertos funcionarios (esclavos privilegiados) se les paga más de diez veces más que a los trabajadores promedio y normalmente pagados. ¿Cómo puedes trabajar diez veces más que alguien que trabaja ocho horas al día? Una persona con un coeficiente intelectual más bajo no es responsable de ello y, por lo tanto, debe sufrir este defecto y una mala calidad de vida debido a este defecto. Doble sanción. Aquí nos lleva el sistema asociativo y jerárquico animal para protegernos de otras sociedades que hacen lo mismo (¡miseria mental!).

36. Hoy, entre las grandes naciones, las tensiones más peligrosas para la paz son económicas. ¿Por qué? Porque compiten por los mercados de otras naciones. Solución: eliminar las grandes naciones. ¿Asusta Suiza al mundo, que es uno de los países más ricos? Otra solución: borrar todas las fronteras.

37. En una sociedad, los miembros son corresponsables, cómplices de los actos de cada miembro de la sociedad, ya sean buenas o malas acciones. Así, el crimen de un individuo se logra con la complicidad, la corresponsabilidad del todo.


Vínculos

(en francés)

“La verdad y la obligación de existir”

→ « La vérité et l’obligation d’exister » → http://chandicapant.blogspot.fr/2016/07/la-verite-et-lobligation-dexister.html  


“El racionalismo y la obligación de existir”

→ « Le rationalisme et l’obligation d’exister » →  http://chandicapant.blogspot.fr/2016/05/le-rationalisme-et-lobligation-dexister.hrml 


“Responsable o aresponsable”

→ « Responsable ou aresponsable » →  http://societeshumaines.blogspot.fr/2017/12/responsable-ou-aresponsable.html   



Mis otros textos

(en español) (“Argumento fundamental contra la pena de muerte”)

→ « Argument fondamental contre la peine de mort » en Amazon


(en francés) (“Inocencia de existir”)

→ « L’innocence d’exister » en Amazon


(en francés) “La procreación solo sirve a los que ya existen”

→ « La procréation ne sert que ceux qui existent déjà » en Atramenta